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Place Prince Rowan

Furstestorstaden Wulfsburg

Modérateur : George Fortam

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Henry Renbow
Membre de la Diète
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Enregistré le : 22 avr. 2019, 17:35
Ville de résidence : Cité d'Orcyssia

Parti politique

06 août 2019, 18:51

Meeting de Henry Renbow pour l'USE

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Henry Renbow venait d'arriver a la gare de Wulfsburg. Il devait tenir un meeting sur la grande place de la ville où était attendu énormément de personnes venu assister au discours. Ces derniers jours Henry était sous pression, sa plus grande peur étant le score potentiellement haut du GRP, mais aussi le contexte politique étant tendu après la tentative d'assassinat contre Erik Sullivan. En descendant du train il fut accueillit par les militants locaux de l'USE, et se dirigea a pied en direction de la place alors qu'il était déjà en retard et qu'il devait ensuite prendre la voiture pour participer a un banquet avec les pompiers de de Doyle. Henry monta sur la scène et les applaudissements du public fustigent et la musique de Campagne retentit.



Mes chers amis ! Je vous remercie d'être venus aussi nombreux pour parler de nôtre chère et bien aimée démocratie. Pourquoi parler de démocratie pendant ces élections ? Car je dois l'avouer a mon humble regret, notre pays et ces valeurs sont en dangers. Alors même qu'il y a de cela plusieurs jours, un homme a ouvert le feu sur notre Président du Conseil pensant alors faire bon pour nôtre pays. Si j'ai de nombreux désaccords avec l'Alliance de la Droite Populaire et son chef, aucune raisons n'aurait justifier l'abominable acte terroriste qui aurait pu prendre la vie d'Erik Sullivan. Les précédentes élections avait eu raison a une majorité de droite et parce que certains se refusent d'admettre le jeu démocratique en sont venus à la violence.

Mais ces actes de violences ne sont pas anodins, ils sont même inscrit dans le climat politique général qui règne depuis l'attentat de la galerie commerciale du Sullivan Hyper de Karlsburg. Même si je regrette profondément le choix de Sullivan de glisser dans le populisme et de faire entrer le GRP au gouvernement cela a été déclencheur d'un climat de crise politique où la violence verbale s'est mélangé a la violence par le sang. Car oui, je pense que ce glissement de terrain et le le sentiment de peur allimenter par l'extrême droite n'a fait qu'accentuer les violences, la haine et la division.

Notre pays est en danger, la concorde nationale est menacé et l’enlisement peut très vite arriver. Si nous voulons protéger nos valeurs, notre démocratie et surtout la paix, nous devons rassembler les Saphyriens et non les diviser comme fait la droite et le GRP. J'en appelle ainsi a mes collègues de l'autre bord, il suffit de répandre la haine en désignant des ennemies selon eux responsables que par leurs origines et leurs fois. Quant est ce que vous allez prendre vos responsabilités d'homme d’état ? Malheureusement je crains que mon appel soit entendu par eux, et c'est pour cela que je vous demande de donner un maximum de voix a l'Union Socialiste Écologiste sinon quoi notre pays s’effondra, qu'il y a un réel risque pour que le Contrat Social soit définitivement ensevelit et qu'il n'y règne que l'Injustice et le droit du plus fort.

Citoyens ! Ne laissez pas les populistes, les extrêmes instaurer un régime où la Justice serait bafoué, où la Liberté n'aurait qu'un vieux principe du passé. Si nous ne faisons rien dans ce sens, le respect de l’État de Droit disparaitra et avec lui la disparition certaine de la Démocratie au Saphyr. Alors levez vous, luttez contre les pourfendeurs de la concorde nationale pour sauvegarder vos droits et surtout pour la Paix ! Votez pour l'Union Socialiste Écologiste !!

Vive l'Empereur, vive la Démocratie et vive le Saphyr !

Des liesses d'applaudissement retentirent avec des cris de "Renbow Président !". Henry salua les nombreuses personnes dans le public et se dirigea vers le bas de la scène pour rentrer dans la voiture en direction de Doyle.
Secrétaire Fédéral de l'Union Socialiste Écologiste
Sénateur Impérial

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Jasenko Trifonov
Citoyen
Messages : 65
Enregistré le : 30 mars 2019, 15:49

12 août 2019, 22:40

Jasenko avait prévu de finir sa campagne en Skadie, à Wulfsburg, sur la Place Prince Erwan pour être précis.

Jasenko Trifonov : Bonjours citoyens, citoyennes, chers amis,

Dimanche quand vous irez voter, vous devrez avoir répondu à plusieurs questions en vous en qui doivent fonder votre opinion qui vous poussera à prendre le bon bulletin :
Ces questions sont simples : Quel planète laissera t-on à nos enfants ? Quels enfants laissera t-on à notre planète ? Quel état voulons-nous pour nous et nos enfants ?

En ce qui concerne le MRC, nous avons déjà répondu à ces trois questions, mais une seule chose simplifie et résume notre pensée et nos réponses. Nous voulons une démocratie à visage humain. Cette démocratie, la seule qui soit réelle, qui soit tenable, qui soit humaine devra être une démocratie à taille humaine, à échelle humaine. Il faudra que dans chaque cité, dans chaque ville, dans chaque contrée les hommes disposent d'eux-mêmes et se gouvernent démocratiquement, c'est à dire par le sort !

Pour que l'on ait une élection par le sort qui fonctionne, il faut que chacun porte en lui, l'apprentissage nécessaire à la gouvernance de sa cité, il faut également pour cela que la gouvernance de la cité soit réaliste et pragmatique et qu'elle ne se perde pas en tergiversations telles que la finance, les méandres bancaires ou les dispositifs à rallonge et futiles. Il faudra pour cela réformer d'une part notre manière de gouverner et d'une autre nos gouvernants. Chacun doit pouvoir devenir des gouvernants équitables, justes et empathiques, c'est ainsi que nous répondons à la question "quels enfants laissera t-on à notre planète ?". Nous voulons des enfants libres poussés par des valeurs nobles et humaines, et pas une jeunesse endoctrinée par un patriotisme exacerbé au sein d'organisations de jeunesse obligatoires ou de services militaires.
Nous voulons une jeunesse qui grandisse et s'élève au sein de toute l'humanité, que l'humanité peut dispenser. Jusqu'à un certain âge, l'humain ne peut que reproduire ce qu'il voit, ce qu'il ressent, alors si nous faisons grandir notre jeunesse dans un cadre simple, humain et juste. Quels enfants seront enclins à être violents, xénophobes, ou économistes dans de telles conditions ? Et quelle jeunesse, une fois adulte sera encline à créer une économie aseptisée mais destructrice, un état raciste ou xénophobe, une justice illégitime ?

Et pour ce faire, pour mettre cela en place, il faudra un état proche de l'humain, une économie proche de l'humain. Non pas de l'humanité, mais de l'humain. Non pas du collectif mondial que nous formons, mais de l'individu. Il faudra donc décentraliser extrêmement notre état pour le rapprocher de son sens réel. Pour que l'état ne soit plus une machine infernale et gigantesque, mais une convention, un consensus entre quelques familles, quelques quartiers. On ne peut pas prendre des décisions pour des cas inconnus par milliers, mais il sain de choisir au cas par cas, selon des principes élémentaires instruits, ce qu'il est bon de faire.
Et dans une commune-état, tous les hommes sont capables de débattre de la situation réelle. Il ne s'agit plus d'imaginer des cas particuliers pour établir des lois vagues, mais de répondre à des nécessités lorsqu'elles se présentent. Et chacun peut alors intervenir. Instaurer les communes-état c'est faire de chaque village, chaque ville, chaque quartier, un parlement et de chaque habitant, un député !
Si vous vous demandiez sous quel état vous voudriez vivre avec vos enfants, vous avez votre réponse. Dans l'état que vous déciderez avec vos voisins. Pour ce qui s'agit de la transition, nous mènerons une politique tranquille, de solidarité, d'entraide, de cohésion, avec des peines de prisons réduites et préférerons la rééducation à l'emprisonnement stupide et borné. Nous préférerons à la surveillance et au contrôle de la population, l'aide à son développement.

Et si vous voulez savoir quelle planète vous laisserez à vos enfants, réfléchissez à quelle planète peut-on laisser lorsqu'on abolit l'état et la recherche de profit, la surproduction et les pertes à n'en plus finir, le gaspillage industriel et la surconsommation, la mondialisation et l'usage du tout-pétrole, la politique du tout-voiture et la construction incessante d'immeubles en béton de vingt étages pour mettre les hommes en cage ; réfléchissez à quelle planète peut-on obtenir sinon une planète plus propre, plus saine et plus pérenne ; en laquelle l'homme ne retire plus systématiquement les ressources essentielles et ne tire plus sur les ressources existantes plus que la planète peut en produire.
Réfléchissez que notre projet global mettra fin à tout cela et demandez vous si tout ce qu'on vous promet de faire disparaître vous est essentiel ou utile ou si toutes les inventions humaines que j'ai cité ne sont que superfétatoires et dangereuse et que vous vivriez mieux sans.
Demandez vous si ce que les autres appellent civilisation ou confort, sont vraiment un progrès ou juste un mal titanesque dissimulé sous un bien ridicule, si les voitures individuelles ne sont pas qu'un bien ridicule dissimulant un mésusage des ressources titanesque, si l'état n'est pas un bien ridicule dissimulant un désordre et un mal-être social titanesque, si l'économie telle qu'elle est n'est pas un bien ridicule dissimulant une malnutrition, une pauvreté et des inégalités titanesques.

Refuser ce qu'on vous présente comme du progrès, l'ausculter et vérifier ce qu'on vous dit, voilà le réflexe que vous devez avoir, devant les autres et devant nous.
Maintenant que cela est dit, vous saurez, dimanche, pour qui voter. Votez MRC ! Votez pour nous, nous vous le rendrons, car nous ne détestons jamais autant le pouvoir que lorsque c'est nous qui l'accaparons !

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Ivan Cappelen
Citoyen
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Enregistré le : 26 mars 2019, 23:18

Décorations

18 févr. 2020, 17:10

Le Président du Conseil voulait mener une grande campagne et faire une tournée dans tout le pays pour permettre à ses électeurs de ne pas se sentir abandonné, où qu'ils soient et surtout pour annoncer la suite des événements. Il avait décidé pour ce discours de s'intéresser à la question la plus évidente : celle de l'avenir direct. Il avait adopté un ton calme et posé pour traiter de questions douloureuses.

Ivan Cappelen : Saphyriens, Saphyriennes, mes chers compatriotes,

Une foule se leva devant l'installation qui servait de pupitre au Chef du Gouvernement et des cris de joie retentirent probablement jusqu'à ce qu'on ne puisse pas y réchapper en toute rue de la ville.

Vous le savez tous, mon mandat n'a pas été épargné d'affaires extraordinaires et exceptionnelles et nous avons dû faire face à une crise institutionnelle d'une gravité extrême. Crise à laquelle mon Conseil a répondu très convenablement, dans un calme inespéré dans une situation de ce genre. J'en félicité chacun et chacune qui n'a pas cédé à la violence et qui a accepté de me faire confiance, chacune et chacun ont pu constater qu'ils ont eu raison de le faire, de laisser la situation être réglée par des gens compétents. L'exercice du pouvoir m'a fait voir, pour ma part, que nous avions une chose à réformer plus que nos lois archaïques pour certaines. Cette chose que nous devons réformer c'est notre démocratie. Nous avons constaté durant ce mandat qu'elle était faillible et qu'elle a mené à de nombreux problèmes. J'ai souvent eu le désagréable constat de la lenteur voire de l'obstruction que faisait le Sénat ou le Congrès aux projets du Conseil. J'ai pu souffrir du rôle trop important accordé à la noblesse d'Empire. Je crois qu'il faut remanier complètement notre système institutionnel et j'ai eu l'occasion de le dire, déjà à l'heure des révélations des rouages terribles et de la machinerie dont a fait l'objet notre nation. J'ai refusé à l'époque de changer de l'intérieur notre système parce que je n'en avais pas la légitimité en cela qu'on m'avait élu pour gouverner et non pour réformer le système et puisque les élections devaient arriver, je préférais m'y soumettre plutôt que convoquer un référendum. Aussi, pour le mandat à venir, je vous le dis tout net, j'agirais pour réformer notre pays dont les écrous sont rouillés et les mécanismes empoissés.

Cris de joie dans la foule.

Dans quel sens ira cette réforme ? Eh bien, nous n'irons pas dans le sens d'un renforcement du pouvoir de la noblesse, puisque celle-ci s'obtient par l'héritage et que la capacité à gouverner ne s'hérite pas comme un gène. Nous n'irons pas dans le sens d'un renforcement du pouvoir du chef de l'Etat ou du chef du Gouvernement puisque ceux-ci sont faillibles. Nous irons dans le sens d'un renforcement du rôle et des pouvoirs du Parlement qui doit s'affirmer comme un pouvoir actif, dynamique et puissant. C'est du Parlement que devra partir toutes les directives et les grandes orientations du pays. Le Sénat qui est la représentation directe de l'ensemble du peuple saphyrien devra se doter de nouveaux pouvoirs pour prendre pleinement possession de sa puissance. Nous ne voulons plus d'une chambre mitigée, à moitié impotente qui doit partager ses prérogatives avec les représentants indirects du peuple. La représentation ne peut être indirecte pour qu'elle soit correcte. Pour habiller le Sénat, il faudra déshabiller le Congrès. Car nous voulons une représentativité directe du peuple quand il s'agit de faire la loi, il n'est pas question d'avoir des représentants que vous n'avez élu ni d'Eve, ni d'Adam. Parce que les élus du Congrès sont des élus locaux et non nationaux. Si vous voulez un maire socialiste et un député radical parce que vous êtes d'accord avec un socialisme municipal et avec un radicalisme national, vous devez pouvoir faire entendre la diversité de vos voix. Chaque sensibilité doit être entendue. Le Congrès devra devenir un organe de conseil et non plus de prise de décision. C'est du moins ce que je porterais.
Examinons le système actuel pour vous en convaincre. Aujourd'hui qu'est-ce que le Congrès ? C'est un ensemble de délégués qui servent à nommer indifféremment maires, Ministre-Président et à mener la politique nationale et locale. On pourrait croire que c'est un fabuleux contre-poids démocratique des villes, des cités-libres et des principautés face à un pouvoir central. Mais qu'on ne nous la fasse pas, il ne s'agit ni plus ni moins d'un organe réactionnaire qui empêche la représentation directe du peuple d'agir comme elle le devrait. Je vous ai déjà dit à quel point le Congrès et le Sénat ont retardé l'action gouvernementale par des délais qui ne relèvent pas de la temporalité normale mais qui relèvent d'une obstruction volontaire ou d'un absentéisme total. J'ai malheureusement dû constater cette obstruction ou cette absentéisme à la fois chez mes proches collaborateurs écosocialistes en charge du Sénat, et chez mes adversaires de droite à qui nous avons laissé la Présidence du Congrès, à tort me semble t-il. De plus, sous le badigeon congressiste, il n'y a en réalité qu'un cumul mandataire discret. On voudrait dénoncer le cumul des mandats, mais être député du Congrès c'est tout à la fois être député municipal, député princier -ou député polidoréen- et député national. Comme si toute la politique du pays non-régalienne devait être menée par les conseillers municipaux des grandes villes. Parce que la taille de la ville joue, bien entendu. Si vous venez d'une petite ville, c'est-à-dire une autre que les trois principales de votre principauté, alors vous êtes relégué comme provincial et vos voix comptent moins, c'est un fait. Alors suivant comment on découpe les villes, selon comment on découpe les principautés, alors on change le résultat du scrutin, ce qui explique la proportionnalité des opinions n'est pas respectée, au Congrès.

Que faire pour répondre à cela ? Rendre le Congrès impotent au niveau national et distinguer les élus des villes et les élus des Principautés. On entend souvent se plaindre les gens que les élus ne font rien, qu'ils n'agissent pas assez, qu'ils ne maîtrisent pas convenablement leurs dossiers. D'après vous, si vous aviez à gérer les affaires et juridictions de votre ville qui compte des centaines de milliers d'habitants, de votre principauté qui en compte quelques millions et de tout le pays, si vous aviez à gérer tout cela dans le même temps, pourriez-vous le faire convenablement ? Je ne pense pas et pour avoir essayé, je vous le dis, il est impossible de mener convenablement le pays si on ne permet pas la distinction de ces prérogatives. Je ne connais aucune personne qui ne soit tout à fait compétentes pour diriger dans le même temps l'action d'une municipalité et d'une principauté, c'est d'ailleurs ce qui est demandé aux élus polidoréens. Cependant si vous y ajoutez l'action nationale, je crois que très peu de personne sont capables de le faire correctement et par mon expérience, je crois n'avoir rencontré encore personne qui puisse le faire convenablement. Alors je vous le dis, ou nous continuons à faire de la demi-mesure ou nous prenons pleinement notre destin en main, que nous plaçons dans des mains compétentes d'élus avec charges correctes. Prétendre qu'on peut tout faire avec un peu d'eau fraîche et une élection, ne sert que les intérêts des populistes et de l'opposition qui criera que la majorité n'a rien fait, qu'elle a oublié une municipalité, qu'elle n'a pas assez légiféré au niveau princier. Force est de constater que nulle majorité et que nulle opposition n'a pu convenablement gérer une seule ville ou une seule principauté depuis que notre Constitution a été promulguée et que le Congrès existe parce qu'il surcharge les élus de missions.

Ainsi dans le projet constitutionnel que je porte, il n'y aura plus de Congrès, il n'y aura qu'un Sénat qui soit l'expression pure et proportionnelle de la volonté du peuple, sans que soit découpé arbitrairement des morceaux de territoires qui changent fondamentalement la teneur de l'élection et les résultats des scrutins. Je veux que chacun puisse voter en son âme et conscience pour les élus qu'il souhaite aux échelles qu'il désire. Que ne survole plus au dessus des urnes congressistes locales, le spectre du Congrès fédéral. En somme, je demande à ce que les femmes et les hommes se lèvent tous ensemble désormais pour exhorter un changement constitutionnel profond qui écarte d'une part, le pouvoir héréditaire et en fasse définitivement un semblant de tradition que nous gardons, sans pouvoir, sans représentativité et sans importance et que d'autre part, le pouvoir électif soit épuré et balayé des rouages poissés qui empêchent nos élus de faire un travail concrètement au service de ceux qui les ont élu.
Que craignez-vous en refusant de telles modifications constitutionnelles et institutionnelles ? Que nous jetions la noblesse au cachot ? Que nous nous attribuons tous les pouvoirs ? Regardez la réalité en face et notre action ne peut que prouver et démontrer que nos méthodes ont toujours été celles de la paix civile, celle du calme et celle du dialogue. Beaucoup de gouvernements s'en veulent, après coup et disent "ah nous n'avons pas assez écouté le peuple ! Nous n'avons pas assez dialogué !" en faisant leurs vierges effarouchées, ils vous rediront la même chose à la fin du prochain mandat si vous élisez aujourd'hui. Nous, communistes, pouvons-nous nous autoflageller des mêmes torts ? Je ne crois pas. Chaque manifestant a été entendu, chaque personne qui avait son mot à dire a été écouté, chacun qui voulait dialoguer, a pu dialoguer. Le seul problème que ma majorité a connu, c'est que toutes les listes ont connu, c'est la rigidité des cadres que je viens de vous exposer. Alors n'hésitez plus, osez porter un projet nouveau pour un pays fonctionnel et plus encore dynamique qu'il n'a jamais été. Vous savez entre quelles mains vous laisserez ce projet se forger et vous savez leur habileté et leur douceur.

Pour un Etat démocratique, renouvelez la Constitution, offrez aux parlementaires, les cadres qui leur permettront de travailler sereinement et pleinement sans un cumul mandataire imposé que nul n'ose dénoncer. Il faut de tout évidence que la prochaine majorité soit l'artisane d'une nouvelle Constitution, au vu de la crise que nous avons connu. Alors faîtes le choix d'une majorité en qui vous avez confiance, qui vous fait confiance et qui vous a prouvé sa compétence dans la gestion des affaires de l'Etat, mais surtout choisissez selon l'idéal que vous voulez donner à notre pays pour les années à venir, pour vos enfants et pour la jeunesse. Un Etat qui ne pourra pas répondre aux demandes du monde moderne dont cent mille filent plus vite qu'il ne peut en traiter une dans le même temps, ou un Etat qui se soit donné les moyens de répondre à toutes les attentes arrivant, à toutes les échelles de gouvernance et capable d'anticiper et de regagner une véritable politique qui forge l'avenir et non qui en subit les conséquences en tentant d'y répondre avec un train de retard ?

J'ai, pour ma part, fait mon choix et c'est celui-ci que je porterais lors de la prochaine mandature, si vous m'en donnez les moyens, une nouvelle fois.

Mes chers compatriotes,

Vive le Saphyr ! Vive la démocratie !

Ivan se retira pour boire un peu et se détendre quelques minutes puis sortit de derrière la scène et alla saluer et parler avec le public. Enfin, il s'en alla au local du MRC de Wulfsburg pour discuter avec les camarades locaux.

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Marcus Brandt
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Parti politique

Décorations

21 févr. 2020, 11:28

Discours du Sénateur Marcus Brandt sur la Place du Prince Rowan

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Marcus Brandt, ex N°2 du gouvernement Sullivan, et sénateur émérite du Parti Impérial, avait été jusque là assez discret en politique. La montée de la gauche, la chute de son Parti, les difficultés dans lesquels la monarchie s'était empêtré ne lui avait hélas pas permis de briller par son engagement monarchiste. Mais il sentait que le vent tournerait à ses élections. Et quel meilleur endroit pour remettre en cause la crédibilité du leader de la gouvernance de gauche, que l'endroit où il s'était rendu pour répandre son venin rouge ?
Il fut annoncé par un chauffeur de salle, et apparut sur la scène sous les applaudissements des militants nationalistes pour celui qui était le Vice-Président du dernier gouvernement de droite.


Chers amis, je vous retrouve avec un grand sentiment de fierté aujourd'hui, ici, sur la place du Prince Rowan.

Avant de démarrer mon discours, j'aimerai que nous ayons une pensée pour celui en l'honneur de qui cette place a été nommée. En l'honneur du Prince Rowan Karlsson. Un peu d'histoire, mes amis ! Il y a 14 ans, le Prince Rowan, l'héritier du trône, avait rejoint l'armée pour défendre son pays. Et il est mort, avant même d'être envoyé sur le front, sous un bombardement ennemi, dont il était la cible. Le Prince Rowan a donné sa vie pour son pays, était prêt à combattre et défendre l'honneur des saphyriens sur le champ de bataille. Il n'aura pas eu ce privilège, mais il restera dans nos mémoires comme un grand homme, qui s'est sacrifié pour protéger son pays.
Vous savez, avec nos anciens alliés du GRP, nous avons des ententes, nous avons aussi de profonds désaccords. Et pour moi, le GRP se fourvoie quand il déclare que l'Empire est une idée dépassée, et qu'il faut nous un homme fort qui dirige une gouvernance d'autorité. Les hommes providentiels sont au contraire créé par un État puissant, à même de garantir la stabilité de vie et l'ordre nécessaire à l'organisation de toute société. Les hommes providentiels ne sont pas à l'origine de la force d'un État, elles en sont l'émanation.
C'est pour ça que moi, ce que je veux, ce n'est pas un homme fort. C'est un Empire fort. Un Empire qui fait notre fierté, un Empire qui offre au service de chacun de grands hommes illustres prêts à se battre et à mourir pour lui, comme le Prince Rowan.
Le Prince Rowan aurait peut-être été un de ses Empereurs forts qui ont la fierté de notre histoire - nous n'en saurons jamais rien, car il s'en est hélas retourné à la poussière. Mais l'Empire pour lequel il s'est battu, il est resté, immaculé, immortel. Mieux, cet Empire, il a gagné cette guerre, a riposté impitoyablement et a repoussé l'ennemi par-delà ces frontières. C'est de cette puissance et de cette poigne dont nous avons besoin, cette force irrésistible, cette volonté de fer qui doit nous guider ! La volonté de l'Empire d'un peuple, dont les Princes sont prêts à donner leur vie au même titre que chacun de ses plus loyaux soldats. Aucun homme n'est plus puissant que cela !

Applaudissements chez les militants du PI présents, tandis que les militants autoritaires, pour la plupart proches des idéaux du GRP, restaient un peu plus circonspects.

Je suis un monarchiste, et je ne peux m'empêcher d'être ému par l'évocation du sacrifice de ce noble Prince de l'Empire. Qui aurait cru que 14 ans après, sur la place qui commémore son sacrifice, un politicard viendrait se plaindre - se plaindre de ne "pas avoir été épargné par les crises" ! Un homme qui, de surcroît, a cotoyé la famille du Prince Rowan, qui aujourd'hui se plaint des difficultés éprouvées lors de son mandat ! Commencez-vous à voir la différence fondamentale de courage et de vertu, entre le Prince et le politicien ?
Revenons au Prince Rowan. Ses fils ont régné sur notre Empire. Son premier fils a connu des crises lui aussi. Et qu'a-t-il fait, lors de la première de ces crises ? Il a pris la décision brave et difficile de placer sous tutelle les élus, au risque de s'attirer la haine des politicards, et d'appeler en renfort ses forces armées, afin de rétablir l'Ordre. Lorsque M. Cappelen lui-même commettait des actes de sédition et de haute-trahison pour lequel il serait destitué, poursuivi, et pour lequel il aurait été condamné s'il ne s'était pas fait amnistié ! C'est bien là qu'on voit ce qui sépare un homme guidé par l'intérêt commun d'un homme guidé par ses propres intérêts !
Et lorsque l'USE s'est rallié au MRC pour porter au pouvoir le chef de file des politico-terroristes, nous avons retrouvé ce cher Cappelen aux responsabilités. Premiers réflexes ? Casser tous nos protectorats, réduire nos forces armées, bâtir une clôture en bois pour nous protéger de nos ennemis du Nord ! Ennemis avec lequel il n'a même pas caché qu'il ouvrait grand les portes de l'Orangerie. Nous devrions faire confiance à un homme dont la couche est ouvert au fils d'un des sempiternels dictateurs du Borowen et qui ne voit pas le danger qui guette ? Non, non et non, ça ne marchera pas pour nous !

Après les huées qui accompagnèrent chaque mention du MRC et de son leader, les applaudissements furent cette fois plus francs et plus nourris du côté des militants autoritaristes. Marcus, énergisé par ces applaudissements, repris de plus belle, d'un ton provocant.

Et oui, si jamais le gouvernement veut me poursuivre en diffamation, j'assume le terme de politico-terrorisme ! Oui, j'assume ce terme, que le Haut-Procureur me poursuive, l'occasion de prouver mes dires sous serment, et devant un Juge fédéral ! Car après tout, comment appelle-t-on une caste politique dont le N°2 complote pour faire assassiner la tête du gouvernement ? Un gouvernement dont le chef a abusé de son propre pouvoir de législateur pour s'éviter un procès en haute-trahison ? Un gouvernement qui fait surveiller son monarque dont il est garant, afin de répandre des infamies à son sujet ? Un gouvernement qui, après le désordre qu'il a causé, annonce qu'il renoncera à réparer ses torts tant qu'il n'aura pas une majorité absolue ? Vous ne nous avez rien épargné, Ivan ! Et à notre souverain non plus, vous n'avez rien épargné ! Mais ne vous inquiétez, nous ne vous épargnerons rien non plus !

Marcus leva les bras, encourageant les cris des militants autoritaristes, qui scandaient des "IVAN EN PRISON ! IVAN EN PRISON !"

Voilà le portrait d'un homme guidé par ses propres rancœurs, qui est prêt à sacrifier la stabilité et l'ordre, pour se venger de celui qui l'a traité à égalité avec son prédécesseur. Nous avions un Empereur qui n'avait pas hésité à contrarier des politiciens. Le garant de la Paix dans notre pays ne devrait pas craindre les vendettas de petits politicards minables.
Le Parti Impérial s'y engage : pour chaque bulletin où le nom de notre liste apparaîtra, nous mettrons un coup de balai supplémentaire dans cette caste d'anarchistes rancuniers et de politico-terroristes !

Acclamations et applaudissements nourris. Le discours, qui gagnait en puissance, commençait à attirer des passants.

Le premier acte de ce coup de balai commencera par une purge des corrompus qui nous servent de gouvernants et qui se couvrent mutuellement. Pourquoi une telle lenteur, pourquoi une telle transparence dans le procès de l'ex adjoint du Président Cappelen ? Le bureau du Haut-Procureur sera soumis à une charte qui l'obligera à poursuivre même les membres et anciens membres du gouvernement responsables de hauts-crimes et délits devant la justice. Pas justice d'exception. L'autorité de l'État s'applique à tous, sans équivoque !

Le commencement du projet du PI consistera en l'abolition de l'amnistie parlementaire, surtout lorsqu'il y a un flagrant conflit d'intérêt. Ivan Cappelen, fait innocent sur proposition du Sénateur Ivan Cappelen... Elle est belle la Justice du MRC ! Le seul pouvoir d'exception de justice sera celle délivré par l'Empereur. Lui seule à l'autorité de remettre en cause les institutions de justice, au-delà des lois et en vertu de la Constitution.
Pour la suite, nos solutions sont simples. Et j'assume qu'elles seront impopulaires auprès de ces politicards gauchistes qui huilent bien leur système pour ne pas avoir à répondre de leurs actes. Un Office d'Empire indépendant sera créé avec les prérogatives d'enquête et les pouvoirs de police, avec pour seule juridiction notre classe politique. Un Office chargé de contrôler les actes et les intentions des politiciens les plus versatiles et les moins responsables de notre Parlement. Et puisqu'à l'extrême gauche, on aime bien empêcher l'exercice normal des institutions indépendantes de l'État, nous nous assurerons qu'aucun politicien de carrière ne puisse être nommé à cet Office. Mieux, nous proposerons que cet Office, ainsi que l'ensemble des Offices, soient définitivement placés sous autorité de l'Empereur et non plus de politiciens.
Nous instaurerons quelques lois basiques afin de mettre un terme aux mascarades dont nous sommes les témoins. Aucun ancien condamné, même amnistié, ne pourra plus se présenter à un office publique. Ensuite, chaque politicien, pas seulement le Président, devra prêter serment sur la Constitution et jurer loyauté au pays dont il est le représentant. Et pour ceux qui violent ce serment, nous n'irons pas par 4000 détournements sémantiques : ils seront condamnés pour trahison. Et nous rétablirons dans ces situations l'exécution de la seule peine que les traîtres devraient craindre !

Applaudissements nourris du côté des plus fervents militants autoritaristes.

L'exécution par peloton est l'exemple que nous donnerons à ceux qui veulent voir notre Empire sombrer dans leur propre chaos. Oh, je vois déjà mes opposants me rétorquer que ce que nous prônons, c'est une justice qui exécute à tour de bras. Non, mesdames, messieurs, non. Ce que je veux, c'est une justice qui donne l'exemple de ce qu'elle considère comme le pire des crimes qu'on puisse affliger à la collectivité, une justice qui débarrasse efficacement la société des traîtres qui y pullulent. Et quelle pire trahison que celle commises par quelqu'un qui a fait serment de représenter, préserver, protéger et défendre notre Empire ?
Hensel, le terroriste qui a trahi la Skadie, et l'ami de notre Président, aurait dû se voir requis contre lui l'exécution par peloton pour son putsch raté. De retour aux responsabilités, nous nous assurerons qu'il n'y échappe pas !

Des slogans pleuvaient dans tous les sens pour décrier l'ancien Vice-Président d'Ivan Cappelen, mais les applaudissements et les acclamations ne permettaient pas de les entendre distinctement.

Voilà en somme le projet que je viens défendre devant vous. Saphyriens de Wulfsburg, vous savez mieux que quiconque les dangers que représentent des responsables séditieux qui s'imaginent au-dessus de la toute-puissance de notre Empire. Et vous pouvez me faire confiance, nous sommes le mouvement de la restauration de l'autorité, le mouvement qui veut mettre un terme aux magouilles des politiques qui nous gouvernent. La semaine prochaine, faites votre choix et n'oubliez pas ce pour quoi nous tous, saphyriens, nous battons.
Merci à vous !

Marcus quitta la scène sous les applaudissements et les acclamations. Même s'il ne se leurrait pas quant au chance de la liste skadienne du PI, il savait que cette démonstration de force pouvait avoir autant d'impact que celle du Président du Conseil et il savait que c'était l'occasion rêver de montrer que le PI était prêt à assurer la relève de la droite.

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Bradley Russell
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Ville de résidence : Odyssia (Wyvaldie)

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24 févr. 2020, 21:09

Bradley était venu sur cette place pour essayer de sauver les meubles en Skadie, principauté toujours marquée par l’arrestation de son Ministre-Président pour tentative d’assassinat.

Bradley voulait sauver comme il pouvait l’honneur de l’USE, en l’absence de présence réelle dans la campagne des ténors de la principauté : GRP et CMD.

Bradley gravit deux par deux les marches de la scène installée au milieu de la place. Il fut immédiatement ovationné par les sympathisants.


Russell : Mes chers amis,

Quel honneur que d’être devant vous aujourd’hui et de venir défendre mes idées. Quel honneur surtout que d’être candidat à une élection sénatoriale, preuve de la vitalité de notre démocratie. Je suis fier d’être candidat au poste de sénateur, au poste de parlementaire. La démocratie meurt de l’élection de chefs de gouvernements. La force de notre modèle démocratique est qu’il permet de faire élire des listes et donc des parlementaires.

Je suis fier de ne pas être candidat au poste de Président du Conseil Impérial. D’abord, des élections parlementaires, ensuite une décision de l’Empereur. Arrêtons de vouloir élire une personne. L’USE présente des dizaines de candidats, tant à l’échelle locale que nationale et on ne voudrait voir qu’une personne : une tête de liste. C’est absolument absurde. Quel mépris pour la démocratie parlementaire!

Et du mépris pour les institutions parlementaires, certains candidats à ces élections générales n’ont mas hésité à en montrer ces dernières années. Je parle notamment du Ministre-Président Sullivan qui, alors qui l’était Président du Conseil Impérial, avait vu une motion de défiance adoptée contre lui. Au lieu de se contenter d’assurer l’intérim jusqu’aux élections comme l’avait exigé l’Empereur, son gouvernement n’a pas hésité à décréter des mesures liberticides et xénophobes. Un gouvernement illégitime se permettait de décréter des mesures avec lesquelles le Sénat était en profond désaccord. Voilà les dérives graves de prérogatives gouvernementales trop fortes. Plus que jamais, nous devons donner le pouvoir au Parlement, le seul qui soit élu par les saphyriens.

Je suis d’ailleurs à ce que les parlements princiers confirment le choix des Princes Souverains pour les Ministre-Président. Si ils sont choisis, les Ministre-Présidents USE organiseront dans les parlements des votes consultatifs pour s’assurer d’avoir le soutien du Parlement, seul organe souverain en démocratie. Car avant tout, l’USE prône la démocratie. Face à l’autoritarisme revendiqué par l’extrême-droite encore présente dans ce scrutin, nous devons défendre coûte que coûte la démocratie et sortir l’élu de l’image de comploteur qui manœuvre dans l’ombre. Nous avons donc ainsi dans plusieurs villes, dont Wulsburg, fait voter en Conseil Municipal des mesures de transparence de la vie démocratique locale, afin que chaque citoyen puisse avoir les informations sur les votes de chacun et sur les décisions communales.

Alors nous serons toujours les candidats de la démocratie face aux facistes qui ne prônent que la dictature. Nous défendrons jusqu’au bout les droits des parlementaires, les seuls élus face à des pouvoirs exécutifs ayant pour seule légitimité une nomination par un noble, bien que dans cette principauté, un militaire est toujours aux manettes. Nous serons toujours là pour rappeler à des gouvernements illégitimes qu’ils ne sont pas élus mais nommés, contrairement aux parlementaires élus par un scrutin démocratique. Alors, pour sauver la démocratie parlementaire face aux trop nombreux candidats qui veulent sa mort, il n’y a qu’un vote d’avenir, le vote socialiste!

Vive la démocratie! Vive le Saphyr!
Chef de la Très Loyale Opposition au Conseil Impérial
Sénateur-Maire USÉ d’Odyssia


Ancien député et Ministre-Président de Wyvaldie
Ancien Haut-Trésorier Impérial
Ancien Procureur Impérial

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Ivan Cappelen
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Décorations

22 janv. 2021, 20:20

Ivan Cappelen sur la grande place faisait une séance d'interrogation publique où chacune, chacun pouvait soumettre des questions à la journaliste qui l'interrogeait sur la grande scène.

Bonjour Monsieur Cappelen. D'abord, pouvez-vous nous dire ce qui vous motive à faire campagne cette année ?

Bonjour Madame, mais très certainement ! La première raison qui me motive à combattre les forces réactionnaires et menteuses du Saphyr, c'est d'abord d'avoir constaté ou plutôt subi le bilan de leur politique. Regardons les libéraux. Sous couvert de défendre la liberté, ils ont supprimé le droit pourtant légalement inaliénable de refuser la mobilisation armée. Sous couvert de défendre la liberté, ils ont supprimé le décret de protection des individus. Concrètement la liberté de la CMD, c'est la mobilisation obligatoire, le droit aux lois ségrégationnistes, le droit à l'espionnage domestique, le droit à la perquisition sans préavis, le droit à l'interruption sans préavis, le droit à la collecte de données personnelles, le droit au bafouement des libertés fondamentales, le droit aux peines préventives, et donc aux emprisonnements préventifs et illimité. J'avais protégé ces libertés, les libéraux les ont abrogé. On m'accuse souvent d'avoir été un tyran, d'avoir voulu contrôler la population et la soumettre aux pouvoirs totalitaires, mais sous mon mandat, l'État n'avait pas le droit d'emprisonner préventivement, n'avait pas le droit de bafouer une des 24 libertés supplémentaires que j'avais défini, l'État ne pouvait pas condamner à mort et aucun exécutif fédéral ou local ne pouvait perquisitionner ou faire irruption chez quiconque sans avoir reçu un mandat dûment signé d'un procureur ou d'un juge. Aujourd'hui, nos pouvoirs publics n'ont plus de restriction et l'État peut, s'il le souhaite bafouer la liberté de nos concitoyens.

En dehors de vos décrets, aviez-vous travailler sur d'autres mesures pour défendre les libertés individuelles ?

Évidemment. À la fin de mon dernier mandat, j'étais en pleine négociation avec les partis en vue de faire promulguer une Charte des Droits et Libertés Fondamentales qui aurait eu une valeur constitutionnelle. Elle s'est butée aux oppositions, bornées sur leurs positions et qui refusaient que le pouvoir qu'elles convoitaient soit un jour appauvri de ses prérogatives. Ainsi tantôt la CMD, tantôt l'ADP, tantôt le GRP me refusaient la Charte parce qu'on garantissait le droit à la dignité pour les homosexuels, tantôt pour les étrangers, tantôt pour les pauvres ; tant sur le droit au mariage, que sur la liberté d'objecter ou sur le droit à être protégé de l'arbitraire et de la violence. La liberté pour tous autant qu'ils sont n'allait guère plus loin que les intérêts dictés par leur projet politique ségrégationniste, inégalitaire ou homophobe.

Seriez-vous prêt à proposer de nouveau une telle charte ?

Bien sûr. Je suis là pour construire un projet politique et faire avancer la société. Sinon je ne serais pas candidat aux élections. POur se faire, j'aurais besoin de négocier et de faire des compromis, bien entendu mais je n'irai jamais jusqu'à la compromission. Entendez-moi bien, je veux bien qu'on élargisse des droits et des libertés, mais qu'on en réduise, il est hors de question pour moi. Je revois encore la scène où Eric Sullivan, alors chef de l'ADP, me disait qu'il s'opposait formellement à ce qu'on mette une limite à la propriété privée. Quelle était cette limite ? L'intérêt public ! Par exemple, il trouvait déraisonnable qu'on puisse combattre les trusts pour protéger la concurrence. Cela se comprend puisque sa famille possède un trust immense et qu'il apprécie le caractère quasiment monopolistique qu'il peut avoir. Combattre le monopole public pour imposer son monopole privé, voilà l'essence même de la famille Sullivan et des libéraux. Ils font de la politique pour consolider leurs entreprises, moi je fais de la politique pour défendre les libertés individuelles, certes contre la puissance de l'État, mais aussi contre les puissances de l'argent.
J'ai souvent l'impression d'être le seul défenseur des libertés dans ce pays. Les socialistes ou les monarchistes ne sont pas les plus impliqués sur la question au delà de quelques belles phrases, quant aux autres, ils passent leur temps à rendre toujours moins protégés les citoyens contre la puissance étatique et financière. Prenez les tribunats politiques, c'est-à-dire ces instances que j'avais créé et qui permettez à des représentants directs du peuple de contrecarrer les choix les plus oppressifs de l'État. Ce sont les libéraux et la droite qui l'ont abrogé. J'ai avec les libertés un rapport presque parental, le MRC a été le seul parti à faire naître des garanties pour les libertés individuelles et le seul à les défendre quand elles subissaient les assauts des autres formations politiques. Pour ma part, j'ai rédigé la Charte dont la nécessité se fait toujours plus forte face aux attaques d'une droite et d'un centre qui se tournent de plus en plus vers la violence et s'autorisent des politiques toujours plus répressives. Je crois finalement que je me sens un peu comme un père pour cette Charte.


Comme un père ?!

Vous avez raison, je devrais dire comme une tante.


Quelques rires et amusement manifeste des deux interlocuteurs. La journaliste reprend son calme.

Donc si vous étiez élu vous effectuerez un retour en arrière ?

Pas tout à fait. Dans un premier temps, oui, car revenir en arrière, ça voudra dire ne plus permettre à l'État d'espionner ses concitoyens, de perquisitionner arbitrairement ou de bafouer les droits des uns ou des autres. Puis après, une fois que nous aurons restaurer des instances capables de contrecarrer l'État, nous avancerons. Je ferais en sorte qu'une Charte soit publiée, sans qu'elle mette de côté personne, il m'est impensable de protéger les droits de tous, sauf des étrangers, ou bien de tous, à l'exception des transgenres. Une Charte de protection des libertés individuelles défendre les libertés de tout individu et l'individualité de chacun. Je continuerai sur la voie de la libéralisation, pour garantir plus fermement encore que chacun, chacune ne subisse pas la contrainte d'une loi déloyale ou d'une législation injuste. Il ne doit pas y avoir de demi droits ou de liberté à moitié.

Et si malgré tout, votre Charte ne passe pas ?

Si les partis de l'opposition, par démagogie ou obstruction, décident de ne pas dialoguer et de ne pas défendre les libertés individuelles, je serai contraint d'une part de légiférer sans majorité, des textes sans portée constitutionnelle, et d'autre part d'en référer à l'Empereur Victor Ier. La Constitution prévoit en effet, que : "L’Empereur peut, selon son plaisir et sur le conseil du Président de la Cour Impériale, décider de l’attribution ou de la révocation d’une Charte [...] Une Charte de l’Empereur peut permettre de préciser et d'établir clairement l’organisation d'une institution de l'Empire [...]." Je lui demander donc d'attribuer une Charte aux instances publiques et celle-ci portera sur la limitation du droit des législateurs à ne pas compromettre la liberté des individus parmi les 49 libertés et droits que l'ancienne Charte reconnait et qui va du droit à la propriété privée, au droit à l'impartialité de la justice ou à la protection impénétrable de la liberté de recherche de la vérité par la science, le journalisme, etc.
Comme vous le voyez, je suis prêt à utiliser tous les moyens légaux qui me seront donnés, en qualité de Président du Conseil, pour mener à bien ce devoir de reconquête de la liberté individuelle et de protection de celle-ci.

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Linda Vaernes
Sénatrice impériale
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Parti politique

09 oct. 2022, 22:10

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Linda Vaernes, Ministre-Présidente candidate à sa réélection à la tête de la Skadie, avait décidé d’organiser une réunion publique sur la Place Prince Rowan. Elle voulait prendre des questions directement auprès des électeurs et mener une campagne de proximité, véritablement à l’écoute des doléances de ses concitoyens. Sous un soleil partiellement caché par les nuages, la candidate enchainait les réponses aux questions très variées des électeurs, que ce soit sur l’éducation, la santé, la sécurité ou encore la morale en politique. Vint alors une question sur la politique énergétique en Skadie que Linda Vaernes écouta avec attention avant de reprendre le micro pour y répondre.

Je vous remercie, cher Monsieur, de poser cette question car, effectivement, l’énergie est un enjeu dans notre Principauté.

Il y a tout d’abord un premier problème : notre production électrique est insuffisante par rapport à la consommation que nous avons. Nous avons une balance énergétique déficitaire de 1,7%, ce qui n’est pas une crise mais un problème que nous devons solutionner. De nombreux autres territoires saphyriens sont également dans une situation similaire mais je crois que nous devons agir pour, d’une part, accroitre notre production à moyen terme et réduire les dépenses énergétiques inutiles. Ce n’est pas le coeur de mon programme mais je crois que des actions administratives peuvent et doivent être prises pour réduire la consommation électrique des bâtiments publics comme privés pour limiter le gaspillage. Et dans la même logique, je crois pertinent de réfléchir à des programmes pour permettre des rénovations thermiques massives, tant pour les particuliers que pour les entreprises et le gouvernement. Au delà de m’enjeu énergétique, c’est aussi un enjeu économique pour réduire la facture d’énergie chaque année pour les ménages, les entreprises et le gouvernement.

Du côté de la production, je suis favorable à un développement massif du nucléaire, de l’hydro-électrique, du solaire et de l’éolien. Une telle augmentation diversifiée doit d’abord avoir pour but de rendre notre balance énergétique positive, mais doit également nous permettre d’avoir suffisamment d’approvisionnement pour pouvoir nous passer de nos sources de production les plus polluantes. Car nous ne devons pas oublier qu’encore 9,5% de notre production vient du charbon dans notre Principauté, bien au dessus de la moyenne nationale de 6,9%. Mon objectif n’est pas seulement de passer sous cette moyenne nationale, c’est de fermer en 10 ans toutes les centrales à charbon de la Principauté qui sont beaucoup trop polluantes. L’objectif est donc de ce donner un délai de 10 ans pour préparer cette fermeture en réalisant les investissements nécessaires dans des énergies non polluantes. Nous nous donnons donc 10 ans pour la mise en oeuvre d’un grand plan de développement du nucléaire et des renouvelables, qui ont déjà une place très importante dans notre mix énergétique, afin de pouvoir résorber notre déficit énergétique d’une part et pour pouvoir nous passer du charbon plus tard.

Je crois que nous méritons une énergie non polluante. Je crois que nous méritons d’avoir un approvisionnement local en électricité qui garantit notre indépendance. Je crois que nous pouvons développer un modèle énergétique plus vert et responsable pour l’environnement, et le tout sans menacer notre souveraineté énergétique. C’est tout le sens du plan que je porte et que je veux voir aboutir si vous me faites l’honneur de me confier les rênes de notre gouvernement princier de nouveau.


Une bonne partie du public applaudit alors la réponse de la Ministre-Présidente tandis que cette-dernière commençait à écouter la question posée par la citoyenne suivante.

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