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Université des Sciences Sociales de Lunsburg

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Modérateur : Haakon Tidemann

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Ingrid Sovngard
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Parti politique

05 août 2019, 22:22

Université des Sciences Sociales de Lunsburg
108, boulevard de la Bataille

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05 août 168
- Discours de Ingrid Sovngard -


Le ciel était clair au-dessus du campus en ce 5 août 168. Et peu de vent venait gêner ceux rassemblés devant l'université. Combien de personnes il y avait là, Ingrid Sovngard n'aurait su le dire mais son chargé de campagne aurait peut-être estimé ce nombre à deux milliers, ou plus si sa fantaisie l'avait poussée. Des étudiants et des professeurs pour la plupart.
Une estrade montée pour l'occasion leur faisait face. La foule était cernée de haut-parleurs et de kakémonos de la CMD et à l'image de la candidate pour l'Orcadie.

Une longue expiration. Ingrid ouvrit les paupières et marcha vers l'estrade. L'un de ses conseillers lui tendit une copie du discours qu'elle écarta d'un geste las de la main. Elle connaissait sur le bout des lèvres ce papier qu'ils avaient pondu avec elle. "La machine", comme on l'avait appelée autrefois au lycée et à l'université. Une simple lecture et elle retenait tout ce qu'il y avait à savoir. Le reste, elle improvisait.

Trois marches. Deux. Plus qu'une. Deux pas vers le pupitre. Bien droite, les micros positionnés en vis-à-vis de sa bouche. Une ultime inspiration.


- Bonjour à toutes et à tous ! Je vous remercie en premier lieu d'être venus m'écouter et de m'accueillir parmi vous. Je suis Ingrid Sovngard. Aujourd'hui je me présente comme candidate à la mairie de Lunsburg et à la principauté d'Orcadie. Le point de départ de mon parcours politique il est ici avec vous. À l'Université des Sciences Sociales de Lunsburg, où j'ai eu le plaisir de rencontrer de brillants esprits. C'est là que pour moi tout a commencé. J'y ai trouvé mon mentor, celui qui m'a impulsé cette volonté d'engagement auprès de mes concitoyens. Et grâce à qui je vous rencontre tous, grâce à qui je veux vous servir tous !

Elle fermait le poing droit sur ces derniers mots. La main gauche calmement posée sur le pupitre.

- Avec mes compagnons de la Coalition des Mouvements Démocrates nous voulons une société citoyenne, une société de la liberté, où chacun est responsable de ses choix, de sa vie. Et la vie en société commence avec l'école, celle qui nous prépare pour cette vie.

Main gauche ouverte décollée de dix centimètres du pupitre, la paume vers le ciel. Main droite à peine plus basse, tournée aux trois-quarts sur la gauche.

- Je ne sais que trop bien les difficultés qu'on peut rencontrer au cours de son parcours scolaire et universitaire. J'ai moi aussi vécu la frustration de rencontrer ces obstacles qui se dressent sur ma route, qui me l'entravent parfois au point de ne pouvoir y accéder.

Main gauche sur la poitrine. Main droite fermée, avec le pouce appuyant sur la deuxième phalange de l'index.

- C'est pourquoi nous allons créer le chèque éducation afin de permettre à tous de faire le choix de sa propre éducation et de celle de ses enfants. Avec le chèque éducation c'est un premier pas vers l'éducation accessible à tous et où chacun décide de la sienne. Un pas vers le choix de son établissement scolaire, un pas vers le choix de sa formation. Un pas de plus vers la diversité des formations.

L'index droit tendu à moitié vers le haut, à moitié vers le public, avait ponctué chacune de ses phrases tel la baguette d'un chef d'orchestre.

- Aussi nous encouragerons toujours chacune des disciplines universitaire et favoriserons leur transversalité. Il est impensable de restreindre les choix d'études et d'établissement alors même que ces choix conditionnent notre futur, notre vie. L'État doit nous garantir ces alternatives. Et nous garantir une formation renouvelée à toutes nos étapes de vie !

Le poing gauche vint toucher fermement le pupitre.

- Il est crucial d'assurer une éducation saine et responsable ! Car c'est bien elle qui nous forme, qui nous arme vers l'avenir, et chacun et chacune doit pouvoir choisir ses outils pour affronter ses défis et pour s'assurer son propre épanouissement.

L'index à nouveau brandit pour marquer la mesure du ton.

- De même que je rends hommage à votre Université de Lunsburg pour m'avoir conduite là où j'en suis, je veux vous garantir d'être fier de la formation que vous aurez reçu. D'être fier d'avoir choisi et suivi votre voie, d'être devenu des citoyens de Saphyr. D'être fier de vous, et de votre capacité à régler les enjeux du présent et ceux à venir.

Les deux poings s'ouvrirent.

- L'école c'est le lieu de l'apprentissage, c'est le lieu où tout démarre ! C'est le lieu où tout est encore possible ! Et je veux que vous ! tous les étudiants, tous les élèves, tous les enfants, et toutes les générations futures puissiez prendre librement le chemin de votre choix !

La dextre balayait l'air vers la droite.

- Mais je ne vous demande pas de choisir pour votre seule liberté individuelle. Car nous vivons en communauté. C'est bien de faire société dont il s'agit ! Et une société libre, c'est aussi une société de la concertation, une société démocratique. Amener le débat démocratique auprès des citoyens ça passe par la création de conseils d'élèves dans les collèges et lycées. Pour qu'ils représentent les inquiétudes et soutiennent les projets des élèves. Ça passe par les conseils étudiants auxquels doivent être attribués les compétences de la vie étudiante, et que nous inciterons à la collaboration avec la mairie et tous les acteurs locaux de la cité, les bibliothèques, les espaces culturels, les autres écoles, les associations sportives, les entreprises. Et toujours dans un souci de développer un environnement d'étude propice à l'épanouissement, nous soutiendrons le corps enseignant, leur formation, pour assurer la transmission du savoir. Nous favoriserons l'émergence de forums interuniversitaire, de forums de rencontre avec des professionnels, de forums inter-générationnels. Une société de l'individu, ça passe par une politique de proximité ! Par l'écoute des besoins de nos concitoyens ! À tous les niveaux. Et par le dialogue entre tous les milieux.

Les mains désormais à plat sur le pupitre elle poursuivit.

- Le cœur de notre ville, de notre pays ! doit battre au rythme de nos discussions ! Au rythme de nos échanges ! Tout ça pour quoi ? Pour s'ouvrir toutes les portes ! Pour s'assurer une société où chacun est responsable de soi ! Pour une société où chacun en a les moyens ! Voter CMD, c'est faire le choix de choisir !

En finissant sa phrase Ingrid ouvrit ses mains en signe d'accueil. Aussitôt l'air fut empli des applaudissements du public et de leurs cris. Ingrid demeura devant eux encore un moment, souriante et saluant de la main.

Quand elle quitta finalement la scène elle fut assaillie de ses collègues :


- T'as bien géré Ingrid !
- Ouais t'as mis le feu !

Elle ne prêta guère attention à leurs paroles sans grand intérêt. Elle n'avait pas prêté réellement attention au public, elle s'était produite comme un acteur. Elle ne savait pas l'effet qu'avait produit son discours, ce n'était pas son travail, elle aurait droit à un rapport plus tard. Quand enfin ce fut au tour de son bien-aimé de commenter sa prestation, Ingrid lui décocha à peine un regard.

Il lui faudrait encore quelques minutes pour ressortir de son personnage politique.
La machine.
Ingrid Sovngard
Membre de la Coalition des Mouvements Démocrates
Candidate au poste de Ministre-Présidente de la Principauté d'Orcadie, et au poste de Députée-Maire de la Circonscription de Lunsburg

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Jasenko Trifonov
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Enregistré le : 30 mars 2019, 15:49

21 févr. 2020, 00:50

Jasenko toujours en tant que Ministre de l'Instruction avait tenu à visiter l'Universités des Sciences Sociales de Lunsburg.
Il alla à la rencontre des Etudiants Communistes et de la Jeunesse Communiste, qu'il savait importante dans une ville qui avait voté à 18% pour le MRC aux dernières élections. Il y alla ensuite rencontrer des professeurs et discuta longuement avec eux. Puis il en vint aux personnels de la fac, notamment les services de ménages, les profs vacataires, peu nombreux, les cuistos du Resto U, etc.
Ensuite, on lui demanda de dire quelques mots et il s'exécuta.


Jasenko Trifonov : Chers amis,

Je suis heureux de voir, jour après jour, des universités qui fonctionnent convenablement, des profs titulaires de plus en plus nombreux, des agents de surface bien payés et reconnus, des bibliothécaires sans précarité et des étudiants souriants. L'engagement de l'Etat pour l'autonomie administrative et financière des universités n'a pas toujours eu lieu, bien au contraire, le Conseil de Monsieur Cappelen a véritablement innové en ce qui concerne l'instruction publique et c'est une grande fierté de voir que la situation s'améliore de jours en jours. Vraiment, je suis ravi, je n'ai pas grand-chose à dire d'autres.
Il y a de la mixité sociale, il y a de l'ambition, il y a des initiatives, bref il y a ici tout ce que doit contenir une université qui est un laboratoire immense d'idées nouvelles et de trouvailles. La jeunesse peut laisser libre cours à une créativité mature, raisonnée et responsable et c'est cela qui est fantastique dans toutes les universités que je visite.

Vraiment merci de me prouver chaque jour, en profitant de ce qu'on vous met à disposition, que mon combat n'a pas été vain et que mon action future ne le sera pas.

Après cette courte intervention, le candidat alla saluer des étudiants, les tracter un peu et discuter avec quelques gens par-ci, par-là, conquis par l'endroit.

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Mickael Nystrom
Chancelier Palatin d'Orcyssia
Chancelier Palatin d'Orcyssia
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Enregistré le : 21 mai 2020, 12:05

Parti politique

18 juil. 2020, 11:52

Intervention auprès d'étudiants en géographie et en sociologie
Université des Sciences Sociales, Lunsburg (Orcadie)

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Alors que la campagne commençait à battre son plein, Mike avait un rendez-vous professionnel pour le compte de Stort dans la ville de Lunsburg pour régler un contrat important de réapprovisionnement en vélos de son entreprise. Vu la tradition libérale de la province, son équipe de campagne a pris la décision de faire intervenir leur tête de liste auprès d'étudiants en sciences humaines, l'objectif étant de casser le plafond de verre de la CMD dans cette institution.

Ainsi, des "Jeunes Coalisés" (les JC) avaient été chargés d'organiser un petit événement, en réunissant une cinquantaine d'étudiants - majoritairement en géographie et en sociologie. Après une courte intervention, le joyeux groupe devait aller repeindre le campus et ses alentours d'affiches de campagne pour marquer le territoire de la Coalition et pourquoi pas donner envie à des personnes de se renseigner sur le mouvement.


Étudiants, étudiantes de Lunsburg !

Je sais que mon camp politique n'est pas celui le plus populaire, ni le plus présent auprès des sciences sociales. C'est une erreur selon moi ! Le libéralisme politique et économique sont une philosophie que l'on peut largement partager ici. Je veux remercier les JC d'avoir permis à cet événement d'être organisé sans encombre, en partenariat avec la direction pour nous octroyer cette salle. Maintenant, je vais vous parler ici de mon projet pour l'Enseignement Supérieur, car oui, nous devons le rénover aussi !

Aujourd'hui, notre Empire croule vous les impôts et les taxes pour financer des grands programmes sociaux et permettre à certains d'ainsi faire eu clientélisme. Je trouve cela scandaleux. L'excellence saphyrienne était réputée dans le monde entier, et aujourd'hui nous nous retrouvons avec un fonctionnement de nivellement par le bas ! Si j'avais étudié dans le système universitaire aujourd'hui, jamais je n'aurais pu réussir comme je l'ai fait. Car c'est la volonté, la nécessité de réussite qui m'a poussé à travailler des journées entières pour rembourser ma dette étudiante.

Cependant, je ne souhaite évidemment pas le retour de hordes de dettes sur les épaules des étudiants. C'est ainsi que je propose un nouveau système, pour allier excellence et accessibilité dans l'Enseignement Supérieur ! Les établissements seront tout d'abord largement autonomisés, avant d'être privatisés pour la plupart afin de répondre aux critères de compétition internationale. Cette mesure rétablira l'excellence de nos établissements à l'échelle internationale. De l'autre côté, en matière de frais d'inscription je prône une méthode très différente, très peu testée mais qui fonctionne jusqu'ici ! En vous inscrivant dans un établissement universitaire, chaque étudiant devra s'engager à reverser à une caisse de financement des établissements 3% de son futur salaire obtenu après la fin de ses études pendant dix ans. Cette sorte de "taxe", même si j'appellerai plutôt cela une contribution à la réussite de celles et ceux qui passent après nous, permettrait un financement stable des établissements universitaires et en même temps un accès à tous et toutes à l'Université !

Je comprends les critiques, comme quoi une telle mesure découragerai en cas de chômage de masse, découragerai les études en sciences sociales... Je n'y crois pas. Car nous ferons en sorte qu'il n'y ai plus de chômage dans notre pays et que le plein-emploi mette toutes les cartes du côté des jeunes, car nous inclurons dans toutes les formations un volet entrepreneurial pour garantir un avenir à tous les étudiants, même dans les filières en tension ou qui, à première vue, ne permettent pas de grandes débouchées sur le monde du travail - ce qui est la plupart du temps un cliché, vous êtes notamment ici les futurs urbanistes, architectes, paysagistes, conseillers en stratégie, professeurs, policiers de demain !

Alors oui, refondons notre système universitaire ! Oui, allons de l'avant avec l'excellence et l'égalité des chances ! Je vous remercie !


Après d'autres interventions de Jeunes Coalisés, l'événement prenait fin avec des rondes dispatchées en petits groupes pour couvrir les rues autour du campus et le campus en lui-même. À la soirée, on ne décomptait pas moins de 200 affiches aux alentours, alors que dans tout l'Empire d'autres groupes s'attelaient à un travail similaire dans une moindre mesure...


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L'affiche en question pour cet événement.

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Eino Jokela
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Enregistré le : 21 janv. 2021, 14:28

26 janv. 2021, 21:56

Eino Jokela, dit le bleu rouge du fait de sa jeunesse dans le mouvement communiste, arriva face à un journaliste du Couard Déchaîné, journaliste satirique tenu par des étudiants en sciences sociales, et qui tenait à l'entretenir pour mettre sa trombine sur la une de son journal. Eino s'était plié au jeu, conformément aux ordres du Comité Central. On l'avait prévenu que l'interview serait composée comme une discussion entre deux poivrots de comptoir, sauf qu'aucun des deux ne finirait à rouler sous la table après le troisième shot, parce qu'il n'y aurait pas de troisième shot.

Monsieur Jokela, parlons du Saphyr dans vingt ans.

Je ne saurais pas trop vous en dire, l'avenir n'est pas ma tasse de thé, si vous voulez connaître celui du Saphyr, je connais une très bonne diseuse de bonne aventure. Moi, je ne conjecture pas sur des incertitudes.

Mais pourtant vous êtes candidats et vous avez une volonté de changer les choses. Vous n'avez aucune vision de ce que pourrait devenir le Saphyr ?

J'ai la volonté, mais là où il y a volonté, il n'y a pas forcément de chemin. Je n'ai aucune idée de ce que pourrait devenir le Saphyr, monsieur mais, à tout le moins, je sais ce que je veux pour lui et je sais ce que j'aimerais qu'il soit, toute proportion et sens des réalités gardés, dans vingt ans.

Voilà qu'on s'entend maintenant ! Dites-moi tout.

Hélas ! Si vous vouliez que je vous dise tout ce que je voudrais pour le Saphyr dans vingt ans, je n'aurais pas encore fini la première partie de mon intervention que nous y serions déjà, en 205. Je vais plutôt vous parler d'un système particulier que nous avons conçu comme un projet d'avenir au MRC et que nous espérons qu'il puisse améliorer nos vies. Nous l'avons nommé l'Organisation Sociale d'État.

Encore des aides sociales ?

Pas vraiment ! Il s'agirait plus de la structure nationale. En quelque sorte, nous voudrions faire de l'État un organisateur social bien plus déconcentré et bien plus démocratique. La Sécurité Universelle est démocratique mais encore à des échelons trop centralisés à notre goût. Nous pensons donc qu'il faut rapproché des citoyens l'État et donc l'organisation sociale.

Et concrètement ?

J'y viens, j'y viens. J'ai accepté une interview pas un triathlon. Cette organisation se concrétiserait sous la forme de structures d'État démocratiques et pyramidales. Prenons un exemple, aujourd'hui nos services médicaux sont gérés depuis en haut, à Orcyssia on fait les plans des zones médicales à pourvoir, on choisit les médecins qui s'y rendront, etc. Demain, ce système mettra en place des comités de quartier qui travailleront sur ces questions et diront leurs besoins. Ceux-ci seront directement envoyés au Comité Princier qui se chargera d'organiser la distribution des structures médicales sur le territoire. Il s'agit en quelque sorte de rendre plus civile et plus démocratique l'administration, de quitter ce modèle bureaucratique et vertical.

Donc cela va affaiblir l'État ?

Non, car l'État ne sera pas dépossédé, il gardera la main mise sur la structure mais il ne sera plus ni le centre de décision, ni le centre d'adoption des actes concrets. Il s'agit, tout en encadrant la pratique, d'amener à une déflation juridique. Nous en sommes parfois à un tel niveau de codification que le droit n'est même plus appliqué car inconnu ! Nous allons réformer cela, en donnant une certaine autonomie gardée aux questions qui intéressent la société civile. C'est-à-dire les questions de répartition du travail entre les entreprises, de distributions et de déploiement infrastructurels civils, de développement urbain et de projets d'urbanisme.

Qu'est-ce qui restera à l'État fédéral ?

Les compétences purement régaliennes d'une part. D'autre part, il conservera un contrôle fort sur l'organisation sociale. Cette mesure n'est pas un affaiblissement mais au contraire, une preuve de l'interventionnisme étatique pour mieux réguler, au plus près des hommes et des femmes qui font notre nation, la vie sociale et l'améliorer. Combien de zones blanches, combien de déserts médicaux, combien de zones sans infrastructures pour les enfants, combien de casernes manquantes, combien de commissariats en moins, combien d'écoles réduites faudra t-il encore pour comprendre que la seule manière de parvenir à la réussite de l'État centralisé c'est de le déconcentrer, tout en démocratisant cette déconcentration ? Il serait vain de renforcer les préfets pour organiser la vie sociale et garantir le bon déploiement des politiques de développement national, car ce n'est pas leur rôle, cependant nous pouvons déconcentrer le pouvoir et le démocratiser.
La Sécurité Universelle est la preuve de cette réussite. Les caisses locales étant élues répondent aux injonctions de l'État, tout en s'adaptant aux populations et à leur spécificité. On parvient au déploiement optimal de la puissance régulatrice étatique.


Ils conclurent d'une manière tout à fait inintéressante et allèrent boire un coup au PMU du coin.

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Rowan Real III
Sénateur impérial
Sénateur impérial
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Enregistré le : 21 mai 2020, 18:12

Parti politique

26 janv. 2021, 23:53


Pour sa nouvelle intervention de campagne, c’était dans la tranquille Principauté d'Orcadie que le Sénateur Real avait décidé de venir défendre les idées du Parti Impérial auprès de la population. Prévenu à l’avance grâce à une campagne de préparation orchestrée par les équipes de Real, le Sénateur toujours aussi adepte des visites frasque arriva dans une berline décapotable afin de pouvoir se faire voir par la foule, mais aussi pour pouvoir saluer de loin.

Vers l’heure prévue, la voiture de Real arriva sur le boulevard conduisant à l'université des sciences sociales de Lunsburg, accueilli par quelques applaudissements. Ce ne fut qu'en arrivant devant l’imposant bâtiment où la foule l’attendait en grande partie qu’il reçut de véritables ovations, comme on pouvait s’y attendre pour le Président d’un parc Real, petit-fils du Grand Rowan Real, premier du nom, mais aussi comme un homme politique en sa qualité de Sénateur.

Rowan tout en saluant la foule quitta son véhicule en serrant des mains et en signant des autographes, il répéta le même procédé sur tout le chemin, de sa voiture a la salle de conférences dans l’Université, Il grimpa ensuite une à une les marches de la scène, puis arriva finalement au pupitre.

- “ Je vous remercie à tous, Merci pour votre présence !

Comme je le répète souvent mais avec intérêt, je suis heureux d'être ici parmi vous pour défendre les idées de ma formation politique, le Parti impérial, un Parti a l’écoute de nos citoyens et surtout à l'écoute des attentes de notre siècle.

Nous savons que beaucoup d’entre vous ont probablement des parents malades, des enfants ou même des amis ou un membre de votre famille qui souffre d’une maladie bénigne, héréditaire ou encore par découverte médicale récente.

Le Parti impérial prend très au sérieux l’accompagnement mais surtout la mise au point de vaccins et de remède, bon nombre de maladie ont des vaccins qui trainent sur leur développement, quand on sait par exemple que celui des myopathies musculaires n’arrive pas à dépasser le stade des tests en labo faute de moyens.

Nous comprenons les familles qui perdent des enfants, des pères, des mères, des amies et des proches à cause d'une maladie qui aura dégradé l'être cher tout au long de sa vie jusqu'à la fin, à cause de laboratoires privés qui ne sont pas à même de répondre aux attentes de notre population, pendant qu’il s'attarde plutôt que de s’unir pour trouver des vaccins et faire avancer les recherches, des gens décèdent, des gens sont malade, des gens perdent en capacités.

Voilà pourquoi le Parti impérial s’engage à la création d’un Institut Impérial de la recherche médicale qui aura pour principale mission de réunir et de fédérer les nombreux établissements de recherches de notre pays, et ceux afin de travailler en meilleure coordination et dans de plus grandes envergures pour le développement médical de notre pays.

De nombreuses maladies ont besoin de notre attention et ce n’est pas en combattant désunie que nous arriverons à sauver ces saphyrien ! Je vous le promets, ensemble et réuni sous la protection impériale, cet institut sera à terme le bastion des soins médicaux de par le monde, et permettra de sauver des vies bien trop précieuses pour que nous les laissions partir !

Je vous remercie ! “


À la fin de son intervention, Real salua la foule avant de prendre un habituel bain de foule, en saluant mais aussi en répondant aux questions des jeunes saphyriens présents, comme des journalistes.

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Ingeborg Wollen
Sénatrice impériale
Sénatrice impériale
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Enregistré le : 20 nov. 2021, 15:03

Parti politique

09 oct. 2022, 23:06

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Ministre-Présidente d’Orcadie depuis plus de sept ans, Ingeborg Wollen briguait un second mandat et avait décidé, dans le cadre de sa campagne, d’accepter l’invitation de groupes d’étudiants à venir s’exprimer sur le programme CMD pour la jeunesse. Dans un amphithéâtre de l’Université des Sciences Sociales de Lunsburg, plusieurs centaines d’étudiants s’étaient rassemblés pour cet échange avec la Ministre-Présidente/candidate. Après près d’une heure de questions/réponses, la candidate fut invitée à prendre la parole pour quelques minutes pour conclure l’évènement.

Bien, merci à tous d’avoir accepté de me recevoir et d’avoir pris part à ces échanges passionnants sur le futur de notre Principauté qui vous concerne encore plus que les autres.

Si je devais résumer mon message, je dirais d’abord que la CMD est le parti qui créée pour vous les conditions de l’intégration dans une société fonctionnelle et prospère. Le dernier mandat a été un mandat d’action pour créer une économie saine dans laquelle chacun ait une chance de s’intégrer. Nous avons travaillé très dur pour que, notamment, les jeunes puissent s’intégrer facilement sur le marché du travail, et ce en aidant à l’emploi et à la formation de jeunes. Cette politique nous permet d’être un territoire prospère, avec, par exemple, le plus grand PIB par habitant ou le plus bas chômage des 6 Principautés saphyriennes. Alors nous construisons une société dans laquelle les connaissances que vous obtenez ici vous seront utiles et vous permettront de trouver très rapidement un emploi bien rémunéré.

Mais j’aimerais aussi conclure en parlant d’un sujet qui me tient à coeur et que nous n’avons pas eu le temps d’évoquer beaucoup ce soir : l’égalité entre les hommes et les femmes. Je veux construire la société dans laquelle l’égalité est réelle. J’ai déjà commencé cette mission en travaillant sur l’égalité salariale pendant ce mandat. Je veux continuer pour que chaque femme dispose des mêmes droits que les hommes. Ce n’est pas un luxe, c’est un droit fondamental. Et j’en profite d’ailleurs pour dire à toutes les nombreuses jeunes femmes dans cette salle aujourd’hui : n’ayez jamais honte de réclamer l’égalité des droits. Vous avez fondamentalement le droit au même salaire, fondamentalement le droit à une égalité légale, vous avez fondamentalement le droit de prendre les décisions qui concernent votre corps par vous même. C’est d’ailleurs le coeur de mon programme. Je suis libérale, je crois que chaque individu doit pouvoir faire librement ses choix tant qu’ils ne nuisent pas à autrui. Aussi, il n’y a aucune raison d’empêcher des femmes d’avorter et de prendre les décisions qu’elle jugent bonnes pour elles-mêmes. Et si les barrières légales permettent théoriquement à toutes les femmes d’exercer cette liberté, la réalité financière créée de fait une inégalité contre laquelle il convient de lutter. Alors je le dis aujourd’hui, si je suis réélue, je m’engagerai pour que les opérations d’interruption volontaire de grossesse soient remboursées par le gouvernement à 100%, afin que l’exercice de la liberté fondamentale des femmes à disposer de leurs corps ne soit pas conditionné à un niveau de revenu mais au seul choix des femmes, le seul qui compte.

Alors vous pouvez continuer de compter sur moi pour poursuivre le travail que je mène pour une société plus prospère et plus égalitaire dans laquelle vous allez bientôt entrer avec un nouveau statut, non plus celui d’étudiant mais celui d’actif. Mon rôle est de créer pour votre génération et la suivante l’économie la plus saine possible et la société la plus juste possible. Cela veut dire que chaque liberté fondamentale doit être garantie, c’est le sens de mon engagement à votre service.

Merci à tous.


La Ministre-Présidente fut applaudie, avec ferveur par ses partisans et avec respect pour les autres, tandis qu’elle quittait l’estrade pour se prêter au jeu des poignées de main et des selfies.

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Frederik Auber
Sénateur impérial
Sénateur impérial
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Enregistré le : 29 juil. 2022, 15:58

18 nov. 2023, 15:19

#EconomieLibre
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Le Jarl-Maire de Lunsburg, Frederik Auber, avait organisé une conférence au sein de l'Université des Sciences Sociales de sa ville sur la question de la relance de l'activité économique. Cette conférence avait comme objectif principal de montrer le sérieux de l'ADP sur les questions économiques et fiscales dans un contexte où le gouvernement a eu du mal à se coordonner pour sortir le pays de la stagnation économique dans lequel il se trouve. Le sérieux passe donc par l’invitation d'experts et de professionnels du secteur, bien sûr choisis pour leur proximité idéologique avec l'ADP.

Frederik Auber, assis derrière le bureau, écouta avec attention les premières interventions des personnalités invitées par l'ADP. Après une petite heure et demi de conférence, l'homme politique prit la parole devant une salle pleine et attentive.


Merci à tous nos conférenciers d’intervenir sur cette question complexe mais intéressante qu'est la problématique économique. Il n'est un secret pour personne que l'économie du Saphyr connaît une période de stagnation inquiétante et pire encore, on commence à voir émerger des faillîtes de banques. Je pense, comme beaucoup de personnes ici, que nous sommes au bord d'une crise économique liée à un manque de confiance du secteur privé dans notre économie. Et comment ne pas comprendre ce manque de confiance ? Nous avons une croissance inférieur à 1%, notre chômage atteint 10%, notre déficit du commerce extérieur dépasse 126 Md₳.

Ainsi, avant tout autre chose, il est essentiel que nous redressions notre économie en luttant contre toutes ces difficultés et en redonnant confiance au secteur privé. Pour se faire, l'ADP propose un grand choc de liberté fiscale. Un choc qui entraînera une relance de notre compétitivité et donc de notre croissance économique.

Ce plan fiscal se décomposera en deux grandes parties, avec pour commencer une baisse de l'imposition fédérale sur les entreprises. Ainsi nous limiterons le nombre de tranche de l'impôt sur les sociétés à 5 avec une tranche d'imposition maximal à 50% contre 70% aujourd'hui. Il s'agira d'une véritable révolution économique, nous libérerons par cette baisse les grandes entreprises de notre pays de leurs chaînes et celle-ci pourront ainsi investir plus et recruter plus. De plus, et ce sera la seconde partie de notre plan fiscal, nous établirons à 0,5% contre 1,5% aujourd'hui l'impôt sur les transaction financière. Cela permettra de libérer notre secteur d'échange d'action et d'obligation et ainsi de redonner confiance au secteur privé dans notre système économique.

Une économie libre c'est une économie prospère et une économie prospère c'est une économie qui profite à tous. On ne crée par des richesses en augmentant les impôts et en créant des entraves pour les entreprises et les particuliers. L'ADP est aujourd'hui le seul parti capable de redresser notre économie, de permettre à nos chômeurs de retrouver le chemin d'un emploi stable. Nous sommes le seul parti capable de réformer notre pays. Alors je vous laisse sur le mot de la raison : Votez ADP.

Je vous remercie de votre attention.




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