PME "Saphyr Papier"

[Alexander Auber]

Alexander Auber, encore novice en politique et pour la première fois candidat mais bien décidé à remporter la victoire, avait décidé de lancer sa campagne en rencontrant les salariés d'une PME spécialisé dans la production de papier. Le candidat et son équipe de campagne arrivèrent dans une des salles de l'entreprise ou ils furent accueillie par le patron de la PME ainsi que par ses employées. Evidemment la presse avait été invité afin de médiatiser la rencontre. Alexander, de naturel jovial et chaleureux, serra la main de toutes les personnes présentes et même des journalistes. La tête de liste fera par la suite une visite des locaux de l'entreprise durant laquelle il fut mis au courant des difficultés financières de l'entreprise et des diverses contraintes qui pesé sur son activité. Après sa visite il discutera pendant une petite heure, aussi bien avec le patron que les salariés, sur des sujets aussi divers que l'activité de l'entreprise ou l'ouverture de la saison de la chasse.

Alexander Auber finira sa visite par un petit discours devant les employés, le patron et les journalistes.

Merci à vous tous de m'avoir accueilli aussi convivialement dans votre entreprise. En tant que PME celle-ci est à la fois l'essence même du tissue productif de notre pays mais aussi la première victime des politiques socialistes dont le pays garde encore les séquelles. Effectivement la gauche à imposer à notre économie une trop grande rigidité et à détruit la valeur du travail avec des mesures pseudo-social qui ne font en réalité que détruire des emplois. Mais je ne suis pas ici en tant que simple observateur des difficultés et des causes de celle-ci mais bien en tant qu'homme politique qui apporte des solutions concrètes et réalistes. C'est dans cet esprit que l'ADP propose la défiscalisation des heures supplémentaires ce qui permettra aux employeurs une plus grande flexibilité en donnant la possibilité d'adapter le temps de travail en fonction des variations du carnet de commandes. J'ajoute que les salariés aussi vont profiter de cette politique qui leurs permettront, si ils souhaitent travailler plus, de gagner plus. Cette mesure est la première pierre d'une politique pragmatique qui permettra de libérer l'économie et les entreprises de notre pays afin de renouer avec le dynamisme et la compétitivité tout en permettant de bâtir une société réellement basé sur le mérite et la force de la volonté. Soyez certains que moi et tous les élus de l'ADP porteront ce projet avec la plus grande détermination car je sais qu'elle répond à un besoin urgent.

Le candidat fut applaudit et retourna discuter pendant quelques minutes avec les salariés, à qui son équipe de campagne avait distribué des casquettes et des crayons ou étaient inscrit le nom du parti ADP, avant de repartir.

[Børre Hegland]

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Après son début de campagne, le Vice-Président du Conseil Børre Hegland avait de bons échos du terrain et pensait pour la première fois avoir une chance de prendre la tête du Conseil. Si il pensait que l’ADP remporterait les élections fédérales avec probablement une nette avance, il espérait pouvoir former une coalition centriste autour de lui pour ravir l’Hôtel de l’Orangerie. Il avait pour cela décider d’aller visiter une petite entreprise skadienne, sa Principauté qu’il avait dirigé pendant trois ans avant de se lancer dans la politique fédérale. Il fut accueilli sur le site par le patron qui lui serra la main et lui souhaite la bienvenue devant les caméras avant que les deux hommes ne rentrent dans le bâtiment, laissant la presse attendre dehors. Pendant près de deux heures, le Vice-Président visita le site, échangeant avec de nombreux salariés. À l’issue de sa visite, il sortit retrouver la presse à laquelle il s’adressa pour une brève déclaration.

Bonjour à tous.

Je suis très heureux d’être ici aujourd’hui. Tout d’abord parce que j’aime toujours revenir dans ma Skadie natale, quand bien même je sois presque en terre hostile ici, étant dans une ville dirigée par un autre prétendant au poste de Président du Conseil. Mais je reste ébranlement surpris par la chaleur de l’accueil qui m’est réservé partout où je vais dans cette campagne et cette entreprise qui a accepté de recevoir ma visite n’a pas fait exception. J’ai été particulièrement heureux de visiter cette entreprise et de pouvoir échanger avec des salariés et leur patron sur les défis rencontrés dans le secteur.

Ces petites entreprises saphyriennes doivent être davantage aidées. C’est notamment le cas des entreprises réalisant un bénéfice net inférieur à 50 000 ₳ par an qui n’ont pas bénéficié de notre réforme fiscale, gardant un taux d’imposition sur les sociétés de 0%. Ces petites entreprises doivent être davantage aidées par le gouvernement, c’est ma conviction profonde. Parce qu’elles participent à notre économie, produisent de la richesse et créent de nombreux emplois, nous devons être véritablement à leurs côtés et ne pas faire d’elles des oubliées des politiques publiques locales comme fédérales. Rappelons que nous sommes dans une situation de forte hausse de nos importations et de baisser de notre balance commerciale. Ce n’est donc pas du tout le moment de lâcher les petites entreprises et la richesse qu’elles créent.

Et moi, je suis toujours interloqué quand je vois des petites entreprises saphyriennes qui font vivre des familles saphyriennes, qui produisent de la richesse sur notre territoire, qui payent honnêtement des impôts à leur gouvernement princier, perdre des appels d’offres contre des grands groupes étrangers. Tout aussi libéral que je suis, je ne peux pas me résoudre à ce que nos petites entreprises se voient refuser des opportunités fantastiques de développement au profit de géants étrangers. Tout aussi libéral que je suis, je ne peux pas me résoudre à ce que l’argent du contribuable saphyrien finance ces grands groupes avant de financer ces petites entreprises qui font vivre tant de nos compatriotes.

Je crois que nous devons mieux soutenir nos petites entreprises, voilà comment nous allons accroitre encore davantage la croissance, voilà comment nous allons baisser encore davantage le chômage, voilà comment nous allons faire baisser nos importations et augmenter encore davantage nos exportations. Aussi, je veux que nous inscrivions dans la loi fédérale le principe de préférence nationale dans l’attribution des marchés publics par le gouvernement fédéral. La priorité devra d’abord aller à des entreprises saphyriennes et les entreprises étrangères pourront obtenir le marché que si aucune entreprise saphyrienne ne propose un projet viable. Il s’agit d’une question de bon sens. Quitte à ce que notre gouvernement, financé par les impôts des saphyriens, dépense de l’argent, autant que ce soir dans le but de développer l’économie saphyrienne.

Voilà donc l’engagement que je porte : attribuer davantage de marchés publics à nos entreprises en mettant des bornes dans la loi. Parce que l’argent des contribuables saphyriens doit prioritairement servir à financer la construction d’un pays plus prospère pour nos générations et les suivantes.

Je vous remercie.

Une fois sa déclaration achevée, le Vice-Président du Conseil adressa un signe de main aux journalistes pour leur signifier qu’il ne répondrait pas à leurs questions et quitta ensuite le site pour la prochaine étape de sa campagne.