Université d'État de Skadie à Wulfsburg

[Empire du Saphyr]

Université d'État de Skadie à Wulfsburg

[Michael Ier Karlsson-Delfrous]

Ethan Frostbergson :

- " Je savais que tu étais une pute mais pas à ce point-là Delfrous, on se retrouve ce soir.. "

C'est en écoutant cela que Michael consterné releva la tête alors qu'il écoutait encore une fois la chorale de l'école chanter le traditionnel tandem de fin de journée, cette voix il la connaît bien, c'était Ethan le connard arrogant qui n'avait de cesse de répéter à qui voulait l'entendre qu'il était génial, mais, qu'il dise cela étonna Michael qui se sentit mal....

- " Pourquoi tu dis cela toi ? Pauvre con "

Alors qu'il s'apprêtait à lui mettre une baffe, Michael resta bouche bée devant le téléphone d'Ethan qui en gros titre le terrifia, il regarda l'article dans l'onglet ouvert alors que son camarade rigolé avec un air moqueur, puis ce furent les autres qui firent de même à la regarder bizarrement, un par un alors que la nouvelle se répandait comme une trainer de poudre.

Toussant et devenant rouge, Michael se leva rapidement afin de quitter la pièce, une fois dans les couloirs du troisième étage, il cria des mots insolents en se déplaçant rapidement, appelant son secrétariat il se mit à parler très fort en Ostarien, langue que son père avait tenu à lui enseigner.

- " Mais ce n'est pas possible qui a laissé ce truc paraître ? C'était ma vie privée Hector, MA VIE PUTAIN DE MERDE "

Michael avait les larmes qui monter aux yeux alors qu'il venait de voir le second article parlant de son oncle.

- " Je m'en fous de savoir comment, mais occupez-vous du traitre, puis ENVOIE LA POLICE AU SIEGE DE L'ECHO "

De colère il jetta son téléphone qui s'explosa au sol avant de prendre la direction de sa chambre comme une furie qui avait en même temps honte à chaque regard qu'il croisa.

Il retourna alors de colère sa propre chambre

[Sten Almgren]

- " Votre Majesté ? Vooootre Majesté ? " d'un air sérieux, Sten venait de faire le tour de la bibliothèque à la recherche de Michael, depuis qu'il avait lui-même reçu l'article sorti dans un gros média arkadien il n'avait eu de cesse de circuler dans des endroits ou très peu de monde circuler, lui qui n'était pas très sociable ne supporter pas les regards de la foule encore plus en cet instant et chercher désespérément Michael depuis.

C'est tout naturellement qu'il avait été dans la bibliothèque où Michael venait souvent lire des livres, mais visiblement en vain puisqu'il n'était pas là, il continua de marcher dans l'école en direction du couloir des dortoirs, le Roi qui était pensionnaire avait sa chambre lui aussi, même si Sten ne si était jamais rendu auparavant, cette zone étant interdite aux élèves externe.

- " Dit Sven tu sais ou se trouves la chambre commune de Michael ? "

- " Tu es fou, il a sa chambre à lui, c'est la plus grande au fond du couloir mon pote. "

Sten remercia Sven avant de le regarder s'éloigner en s'approchant du fond du couloir, il se rendit compte du vacarme dans la chambre et du fait que la porte était verrouillée.

- " Votre Majesté tout va bien ? Michael ? "

En voyants que le bruit c'était arrêter mais que la porte ne s'ouvrit pas, Sten s'installa assis dos a la porte.

- " Micky je sais que ça va pas, ouvre-moi on doit en parler au moins s'il te plaît. "

[Michal Girher]

L’université d’Etat de Wulfsburg formait certains des futurs hauts fonctionnaires de la principauté, mais aussi du Saphyr lui-même. Aussi se tenaient régulièrement des conférences dans lesquels intervenaient des personnalités publiques qui y délivraient leur conception de l’action publique, afin de former les jeunes esprits brillants de demain aux rouages de la démocratie Saphyrienne.

C’est dans le cadre de l’une de ces conférences que le sénateur Michal Gihrer avait accepté d’intervenir. S’avançant donc devant un amphithéâtre bondé, le ténor de la droite populaire s’avança au pupitre en laissant son regard dériver sur les rangées d’étudiants fiévreux d’entendre un discours enflammé. Il n’avait jamais enseigné lui même, mais chacun de ses discours lui semblaient remplir une fonction pédagogique. Aussi il s’avança avec confiance devant ces visages juvéniles pour délivrer son discours.


[J’admire le courage de nos fonctionnaires. Grâce à leur travail constant, ils donnent corps à la démocratie saphyrienne, en mettant en œuvre les politiques décidées par nos augustes institutions politiques. Au service de l’intérêt général, ils jouent un rôle majeur dans la conduite de l’action publique, et s’acquittent dans leur immense majorité de cette tâche avec fierté et dignité. Certains discours les blâment pour leur supposée mauvaise volonté: d’autres voudraient au contraire, les politiser à outrance, en les forçant à imposer certaines valeurs, en voulant qu’ils incarnent une certaine idéologique. Mais quoi que défende la gauche, qui trop souvent confond tolérance et endoctrinement, je crois fermement en la nécessité d’une neutralité du service public, et de nos administrations. Je crois à la neutralité des fonctionnaires, a l’action rationnelle de la bureaucratie, et à la division stricte entre responsables politiques et agents administratifs. Cela ne fais pas de l’administration une grande muette: mais sa voix ne doit être ni dissonante, ni partiale.

Car ces hommes et ces femmes du service, public, mesdames et messieurs, ces hommes et ces femmes incarnent nos politiques les plus stratégies. Ils ont accès aux informations les plus secrètes, qu’ils doivent faire circuler, traiter, analyser et parfois simplement conserver. Et nous devons donc pouvoir leur faire confiance, leur accorder en pleine conscience les clés de notre destin, et de notre nation. Et les premiers serviteurs loyaux d’une nation souveraine, demeurent ses citoyens.

Je ne crois pas à la suprématie d’un peuple sur l’autre, ou au nationalisme forcené destiné à exclure tout sang étranger d’un sol commun. Notre nation s’est construite sur des vagues d’échanges, de rencontres et de métissage qui ont façonné une culture commune et un peuple uni. Mais je crois en la souveraineté nationale, selon l’adage qui stipule que c’est bien la Nation qui constitue le fondement de la légitimité de notre État. La Nation, en tant que corps fictif constitué de la communauté des hommes ayant vécu, vivant et qui vivront sur ces terres, unis par un même attachement à cette communauté nationale que nous chérissons et à laquelle nous appartenons. La Nation, qui légitime notre État, et qui doit donc en toute légitimité, nourrir ses serviteurs.

L’alliance de la droite populaire entend ainsi s’engager pleinement dans une concordance forte et pérenne, entre notre service public, et notre communauté nationale. Mais là où certains affirment que la bonté de notre nation devrait se limiter à ses propres concitoyens, j’opposerais l’humanisme profond qui constitue notre communauté nationale. Nous ne refuserons assistance ou dignité fondamentale à aucun humain qui la réclamera en étant sur notre sol. Mais je crois aussi que servir notre nation doit être un honneur, et que ce service doit être dû en premier à la communauté nationale.

Servir dans l’administration de la Nation Saphyrienne, c’est contribuer à sa grandeur, mais aussi pouvoir fomenter sa décadence en cas de trahison ou de collusion avec une puissance étrangère. Je ne saurais cataloguer tous les étrangers présents sur notre sol comme des traîtres: mais je connais l’attachement profond qui unit chaque ressortissant national à sa patrie d’origine. Notre communauté nationale d’origine, c’est une grande famille, c’est une part de notre héritage, gravé dans notre sens, accroché à notre nom, au plus profond de notre cœur.

C’est pour toutes ces raisons que j’assume pleinement la volonté de mon parti d’instaurer une préférence nationale dans le recrutement des fonctionnaires, notamment aux postes de direction ou d’action stratégique. Cette préférence nationale sera déclinée par la nécessité de posséder la nationalité Saphyrienne lors de certains concours, ou d’obtenir un certificat d’assimilation et de loyauté auprès des autorités compétences. Elle pourra également se traduire par le fait de favoriser des profils de nationaux lors d’entretiens de recrutement. Enfin, elle se déclinera dans les branches de la fonction publique nationale et pourra faire l’objet d’ajustements pour les ressortissants du Samvelde.

Beaucoup crieront à la discrimination pure et simple devant ces mesures. Pourtant, pour préserver l’intégrité nationale et croyant à la force de notre Nation, nous assumons pleinement ces mesures, et sommes fiers de défendre une fonction publique patriote, loyale et pleinement Saphyrienne. Car qui de mieux que les sujets de l’empereur pour servir avec loyauté leurs concitoyens et l’empire ? Je l’affirme en vous prenant à témoin: personne !

Les applaudissements conclurent agréablement sa prise de parole, et le sénateur remercia les étudiants et les curieux venus assister à son intervention en joignant les mains au dessus de sa tête. Il descendit ensuite du pupitre pour entamer un temps d’échange précieux avec les membres du public, une part importante de sa campagne qui a ses yeux, faisait le sel de l’action politique.

[Linda Vaernes]

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Linda Vaernes avait décidé de clore sa campagne par un énième moment de dialogue avec des électeurs. À l’Université d'État de Skadie à Wulfsburg, elle avait répondu aux questions de nombreux étudiants sur son projet pour l’avenir de la Skadie. Les échanges qui portaient sur des thèmes très divers, très connectés à la vie des étudiants ou pas, avaient duré près de deux heures. La Ministre-Présidente avait tenté de répondre aux questions du mieux possible et avaient quelques fois été applaudi par l’assistance. Celle qui ne nourrissait aucune ambition fédérale et souhaitait juste poursuivre son travail à la tête de la Skadie avait réellement apprécié ces nombreux moments d’échanges en public avec des citoyens. Une fois la dernière question posée et la réponse donnée, la candidate fut invitée à conclure l’événement par une brève déclaration.

Bien, merci à tous d’être venus aujourd’hui et plus encore à ceux qui ont pris la parole pour partager un témoignage, exprimer leurs espoirs ou simplement poser une question sur le projet que je porte. Ma campagne a été faite de moments d’échanges de ce type et j’en ressors avec une conviction renforcée que la démocratie est un système fantastique à préserver car il permet la diversité d’opinion et, surtout, il permet d’échanger et de faire ressortir les meilleures idées pour une collectivité et un territoire. Ces échanges ne sont pas enrichissants que pour vous et moi, ils le sont pour la société tout entière.

Notre démocratie a besoin de davantage de ces échanges, de davantage de participation de ses citoyens. Si je suis réélue, je me battrai pour faire voter une loi qui permette la tenue d’un référendum local à la demande des citoyens si 5 parlementaires les soutiennent. 5% des électeurs pourront donc exiger la tenue d’un référendum sur le sujet de leur choix afin que les bonnes idées soient valorisées et entendues et que nous rompions avec la croyance trop répandue que les élus n’écoutent pas les citoyens. Nous voulons créer un processus par lequel ils pourront donner leur avis. Et en parallèle, nous créerons une plateforme en ligne par laquelle chaque électeur skadien pourra émettre des doléances, donner son opinion et partager ses idées avec le gouvernement et les élus. Nous ne voulons pas d’un gouvernement et d’une Chambre des communes déconnectés de la réalité vécue au quotidien par nos concitoyens. Nous avons besoin d’un gouvernement et d’élus qui entendent les messages que les électeurs adressent. Notre démocratie doit être plus participative, j’en suis absolument convaincue. Et en plus de cela, une meilleure concertation doit avoir lieu avec les différents acteurs quand des décisions sont prises, je parle là des organisations syndicales et des associations qui doivent être davantage consultées avant les prises de décisions majeures dans certains domaines. En bref, si vous me refaites confiance, je ferai du mandat qui vient le mandat de la démocratie participative pour reconnecter les élus et les citoyens, pour que les bonnes idées se répandent et pour que le débat soit pluraliste et encore davantage au service de nos concitoyens.

Nous devons également créer véritablement de la confiance entre les élus et les citoyens. Encore trop de nos concitoyens, et cela dépasse le seul cadre de la Skadie, pensent que les élus ne sont là que pour leur propre intérêt et qu’ils ne servent qu’eux-même. Je suis convaincue que cela est en grande partie du à l’absence de transparence du milieu politique à l’égard des citoyens. Nous avons besoin que les électeurs puissent juger par eux-mêmes de la sincérité de l’engagement de leurs élus. Nous mettrons donc en place une agence gouvernementale spéciale qui sera spécifiquement chargée de garantir la publication des déclarations de patrimoine et d’intérêt de chaque élu de la Chambre des Communes et du Conseil d’État. Cette agence gouvernementale devra également prévenir les différents conflits d’intérêts en interdisant aux membres du gouvernement princier de connaître certains dossiers avec lesquels ils auraient des liens personnels. Et enfin, cette agence sera chargée de valider ou de refuser les reconversions de certains élus dans le secteur privé afin de garantir que les informations privilégiées auxquelles les parlementaires ont accès ne soient pas utilisées à des fins commerciales par la suite.

Alors vous l’aurez compris, ces échanges renforcent ma conviction que la démocratie est un bien précieux que nous devons pleinement défendre. Je veux vraiment rétablir la confiance entre les électeurs et les citoyens, je veux pleinement impliquer les citoyens qui le souhaitent dans notre démocratie. Voilà le coeur de mon projet et j’espère que vous serez nombreux dans les bureaux de vote pour le soutenir.

Merci encore à tous !

Linda Vaernes fut applaudie par la salle, avec ferveur par ses supporters et poliment pour les autres, à la fin de son discours et enchaîna ensuite les selfies avec les étudiants avant de quitter le campus.

[Linda Vaernes]

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Alors qu’elle pressentait une campagne difficile pour son parti, Linda Vaernes avait choisi d’inaugurer sa campagne de réélection par une visite à l’Université d’État de Skadie dans sa ville de Wulfsburg. Quelques médias locaux avaient fait le déplacement pour suivre ce premier déplacement de campagne d’une Ministre-Présidente qui faisait très peu de vagues et était très peu connue en dehors de sa Principauté. Elle arriva accompagnée de son équipe et fut accueillie par quelques membres de l’équipe administrative avec lesquels elle entra dans les bâtiments dans lesquels elle resta pendant plus d’une heure. À sa sortie, elle alla retrouver les journalistes qui couvraient le déplacement et s’arrêta pour s’adresser à eux pendant quelques minutes.

Bien ! Merci à tous de vous être déplacés aujourd’hui.

Je suis aujourd’hui venu échanger avec des étudiants et des personnels sur des questions fondamentales concernant leur avenir. De nombreuses problématiques ont pu être soulevées, que ce soit sur les enjeux de précarité étudiante, sur les questions des moyens accordés à l’enseignement supérieur ou plus largement de l’avenir des étudiants dans notre société et dans notre économie.

Personne n’ignore que le Saphyr tout entier fait face ces dernières années, et particulièrement depuis les dernières élections, à une hausse importante du chômage et de la pauvreté. Notre Principauté de Skadie n’a malheureusement pas été épargnée par ces problématiques et il y a incontestablement chez de nombreux étudiants une angoisse vis-à-vis de la perspective de devoir rentrer dans les prochains mois dans la vie active dans un contexte économique aussi défavorable. Je veux créer les conditions d’une économie qui redémarre avec de nouveaux emplois et une situation plus favorable et plus égalitaire pour tous. Créer ce climat économique favorable sera une tâche difficile à laquelle nous devrons nous atteler avec des mesures de court et moyen terme.

À court terme, nous devons travailler sur la question du cout du travail, sur la possibilité de démocratiser encore davantage l’accès à des formations professionnelles qualifiantes comme nous avons pu le faire par le passé, sur l’employabilité des seniors et j’en passe. Mais devant les étudiants aujourd’hui qui sont inquiets pour leur avenir, j’ai surtout mis l’accent sur la transformation de notre système éducatif, dans le secondaire et dans le supérieur, pour le tourner vers le monde du travail. J’ai la conviction que nous devons moderniser notre système éducatif pour que les élèves soient mieux formés aux enjeux des métiers d’aujourd’hui et de demain. En bref, nous devons donner aux élèves et étudiants de notre Principauté les compétences que recherchent actuellement les employeurs sur le monde du travail pour leur permettre d’entrer beaucoup plus sereinement dans la vie active.

Soyons honnêtes avec nous mêmes, si nous voulons ramener des emplois dans notre pays, nous n’y arriverons pas seulement en voulant abaisser le cout du travail, quand bien même nous devons y travailler. Nous ne gagnerons pas la bataille du cout du travail avec le Sunyixian et les pays avec des réglementations aussi limitées. Nous nous démarquerons au contraire par une main d’oeuvre beaucoup plus qualifiée et dont les compétences correspondent bien mieux aux besoins spécifiques des entreprises.

Et nous devons absolument comprendre que les évolutions actuelles du marché du travail tendant à renforcer la place du numérique et de la technologie dans presque tous les secteurs économiques. Nous devons avoir des élèves et des étudiants beaucoup mieux formés à ces domaines et c’est pour cette raison que je veux renforcer la place du numérique dans les parcours scolaires du secondaire et du supérieur. Par exemple, il y a actuellement dans chaque lycée un ordinateur pour deux élèves, je veux que nous le portions à un ordinateur par élève dans les dix prochaines années avec la possibilité de renforcer les travaux à réaliser en ligne et de renforcer les volumes horaires des enseignements liés à la technologie et à l’ingénierie. Et dans les cursus du secondaire, nous travaillerons à débloquer des fonds pour financer des programmes spécifiques liés à ces questions de numérique, tant par la création de formations spécialisées que par l’intégration d’enseignements sur ces sujets dans d’autres formations.

En bref, nous pouvons faire de notre Principauté de Skadie un territoire accueillant pour les entreprises où la main d’oeuvre dispose des compétences recherchées. Et nous pouvons en faire un vrai pôle d’innovation et de recherche en pointe sur les enjeux technologiques. C’est une question de détermination et de volonté politique et j’ai cette volonté et cette détermination. Si nous voulons réduire le chômage durablement dans notre Principauté, nous devons regarder en face la réalité des évolutions du monde du travail et nous adapter en conséquence. Nous allons réduire le chômage sur la longue durée en misant avant tout sur l’innovation et sur notre capacité à devenir un territoire réputé sur les questions de technologie. Voilà donc mon ambition pour notre système éducatif et pour que nos étudiants n’aient demain plus l’angoisse qu’ils peuvent avoir aujourd’hui de devoir entrer sur un marché du travail où toutes les places sont prises.

Linda Vaernes accepta après cette déclaration de répondre à quelques questions sur des sujets divers qui animaient la campagne, que ce soit l’accès à la contraception ou encore le blocage des prix, avant de saluer les journalistes et de rejoindre sa voiture.

[Helene Vinderstirg]

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Alors qu’elle menait une difficile campagne de réélection, Helene Vinderstirg avait choisi de poursuivre sa campagne par une visite à l’Université d’État de Skadie, dans la ville de Wulfsburg. Quelques médias locaux avaient fait le déplacement pour suivre le déplacement de campagne de la ministre à l’Environnement. Elle arriva accompagnée de son équipe et fut accueillie par quelques membres de l’équipe administrative avec lesquels elle entra dans les bâtiments dans lesquels elle resta pendant plus d’une heure, notamment pour visiter la faculté de médecine. À sa sortie, elle alla retrouver les journalistes qui couvraient le déplacement et s’arrêta pour s’adresser à eux pendant quelques minutes.

Bonjour à tous et à toutes, et merci d’être venu en ce matin glacial pour venir écouter comme rester en #bonnesanté avec la CMD !

Notre système de santé est une chance incroyable pour l’ensemble de nos concitoyens. Il demeure un exemple dans le monde entier. L’engagement de nos soignants, la qualité de nos infrastructures, la qualité de nos formations et la réactivité de notre chaîne de soins constituent des atouts cruciaux pour préserver une espérance de vie en bonne santé parmi les meilleures au monde. Cette fierté nationale, la CMD s’en est portée garante pendant six ans, en rompant avec une politique d’austérité et de coupes budgétaires menée par la droite libérale classique, tout en refusant les chèques en blanc et la croyance que seulement dépenser plus garantit de meilleurs soins. Pendant six ans, nous avons colmaté les brèches: il est désormais tant de poursuivre, de consolider et de progresser.

La première nécessité, c’est de renforcer et de mieux répartir la médecine ambulatoire, trop longtemps déconsidérée au profit de l’hôpital. Le projet de bonnesanté que nous proposerons visera à mettre fond au plafond de rémunération fixé par le code fédéral de la sécurité sociale à 3’000 Augustis. L’attractivité de la profession médicale nécessite une rémunération à la hauteur des efforts consentis et de la mission donnée. Nous parlons de soignants ayant parfois passé dix ans à étudier dans les meilleures universités du pays, et qui consacrent leur vie à sauver celles de leurs compatriotes. Nous instaurerons aussi des organes représentatifs démocratiques des professions médicales libérales, sur le modèle d’autres corps professionnels. Ces organes auront une mission de représentation de la profession, mais aussi de coordination des politiques de santé menées au niveau fédéral et local. Cette régulation de la médecine de ville visera enfin à renforcer la liberté de chaque praticien, en lui donnant pleine autonomie dans le choix de sa spécialité et de son territoire d’exercice. Elle proposera une précision adaptée à chaque spécialisation des règles de tarification et de remboursement, tout en encadrant les éventuels dépassements d’honoraires. Le cadre que nous construirons renforcera l’attractivité d’une profession cruciale, tout en pérennisant la qualité de notre chaîne de soins.

Le dépassement du paradigme actuel doit aussi être celui d’une amélioration de la résilience et de l’efficience de nos hôpitaux.

Le dépassement du paradigme actuel doit aussi être celui d’une amélioration de la résilience et de l’efficience de nos hôpitaux. Nous devons reconnaître que le système de santé actuel, malgré ses nombreuses forces, fait face à des défis sans précédent. Notre objectif est clair : transformer nos hôpitaux pour qu'ils deviennent non seulement des lieux de guérison, mais aussi des bastions de l'innovation et de l'efficacité. Pour y parvenir, nous devons investir dans la modernisation de nos infrastructures hospitalières. Cela signifie non seulement améliorer les équipements et les installations, mais aussi intégrer les technologies de pointe qui peuvent révolutionner la manière dont nous dispensons les soins. L'intelligence artificielle, la télémédecine, et les systèmes de gestion des données ne sont pas de simples gadgets ; ils sont le futur d'un système de santé réactif et adaptatif.

En outre, nous devons repenser la formation et le soutien de notre personnel médical. Nos médecins, infirmiers, et tous les professionnels de santé sont le cœur battant de nos hôpitaux. Investir dans leur formation continue, leur bien-être et leur capacité à adopter de nouvelles méthodes est essentiel pour améliorer l'efficacité globale de nos soins de santé. Nous envisagerons également de renforcer les partenariats entre le secteur public et privé. Ces collaborations peuvent apporter des innovations et des financements supplémentaires, permettant à nos hôpitaux de rester à la pointe du progrès et de l'efficience. Enfin, nous devons nous engager à rendre les soins de santé accessibles et abordables pour tous les citoyens. Une gestion efficace ne signifie pas seulement réduire les coûts, mais aussi garantir que chaque Saphyrien puisse recevoir des soins de qualité, sans être entravé par des barrières financières.

Mes amis, le chemin vers un système de santé amélioré est complexe, mais avec notre engagement collectif, notre innovation et notre compassion, nous pouvons et nous allons construire un avenir où la santé et le bien-être de chaque citoyen sont non seulement protégés, mais aussi florissants.

[Annika Blom]

Citoyens engagés du Saphyr,

Aujourd'hui, je me tiens devant vous pour partager une vision d'espoir et d'action, une vision qui vise à transformer le défi du chômage en une opportunité pour chacun de nos concitoyens. Je porte dans cette campagne des élections générale une proposition audacieuse qui place l'emploi et la formation au cœur de notre programme pour un Saphyr prospère et inclusif. Je vous propose la mise en place d'un partenariat tripartite novateur entre les personnes au chômage depuis plus de 6 mois, les entreprises et l'État. Cette collaboration vise à créer des opportunités concrètes et à renforcer notre économie en investissant dans notre plus grande ressource, notre peuple.

Les agences pour l'emploi, en partenariat avec les entreprises locales, développeront des programmes de formation adaptés aux besoins actuels du marché. En identifiant les métiers en tension, nous nous assurerons que nos concitoyens acquièrent les compétences nécessaires pour des emplois durables. Les personnes au chômage depuis plus de 6 mois auront l'opportunité de signer un contrat d'apprentissage avec une entreprise qui recrute. Ce contrat marquera le début d'un nouveau départ, d'un parcours de formation conçu pour les préparer aux opportunités professionnelles disponibles dans notre pays.

En reconnaissance du temps et des efforts déployés par les apprentis, les entreprises partenaires s'engageront à verser un salaire basé sur le revenu minimum fédéral pendant la période de formation. Cela garantit que la formation ne constitue pas un fardeau financier pour ceux qui cherchent à reconstruire leur vie professionnelle. À la fin de la période de formation, les entreprises s'engageront à embaucher l'apprenti en cas de réussite à l'examen final. Nous créons ainsi une voie claire vers l'emploi stable, offrant à nos concitoyens la sécurité et la stabilité dont ils ont besoin.

En investissant dans la formation et l'emploi au niveau local, nous renforçons notre tissu économique. Les entreprises locales bénéficieront de talents formés localement, créant ainsi une économie plus résiliente et prospère. Cette initiative vise à réduire de manière significative le taux de chômage en offrant des opportunités concrètes d'emploi aux personnes au chômage depuis plus de 6 mois. Nous ne laisserons personne derrière, car chaque Saphyrien mérite une chance équitable de contribuer à notre société. Les programmes de formation personnalisés visent à créer une main-d'œuvre qualifiée et adaptable. Nous préparons nos concitoyens aux défis de l'économie moderne, garantissant ainsi qu'ils soient prêts à relever les défis de demain.

Mes amis, cette proposition n'est pas simplement un plan, c'est un engagement envers un pays qui se soucie du bien-être de ses citoyens. En soutenant cette initiative, vous optez pour une vision qui met en avant l'emploi, la formation et le renforcement de notre tissu social. Je vous appelle à vous joindre à moi dans cette démarche, à soutenir un Empire qui investit dans ses citoyens pour un avenir plus brillant. Merci de votre attention et de votre engagement envers un Saphyr où chacun a la possibilité de prospérer.

#UnTravailPourTous