Visite d'État de la Présidente Jenny Howard de la Fédération-Unie
à Sa Majesté Impériale l'Empereur du Saphyr
25 août 192 - 10h30
L'Empereur du Saphyr et l'Impératrice accompagnaient à présent la Présidente Jenny Howard et son époux, suivis de l'Aide-de-camp de l'Empereur et de l'agent de sécurité de la Présidente jusqu'au Grand Salon d'État, où deux domestiques se trouvaient, saluant les hôtes du Palais dès leur arrivée.
Victor et Jeanne dirigèrent leurs invités, passant devant un portrait grandeur nature de l'Empereur Michael IX, son grand père, jusqu'à la partie assise de la pièce où la table basse avait été préparée. S'y trouvaient deux grands fauteuils séparés par un guéridon sur lequel se trouvait un vase de roses avalanche de couleur pêche dont l'odeur, avec celles des autres fleurs présentes à chaque coin du salon, embaumaient l'air, et de chaque côté des deux fauteuils réservés aux chefs d'État, deux grands canapés se faisant place pour leurs conjoints respectifs.
Madame la Présidente, Monsieur Delfrous, prenez place je vous prie.
J'espère que vous avez fait bon voyage. Même si le temps est plutôt doux ici cet été, j'ai été informé que les cieux de la Mer de Claddagh avaient été moins cléments pendant votre trajet en avion.
Il attendit que ses hôtes s'installent à leur tour avant de s'asseoir sur son fauteuil, attendant que Jenny Howard fasse de même à côté de lui. Il se tourna ensuite vers elle et son époux.
Quoi qu'il en soit, c'est une joie pour nous de vous recevoir. Permettez-moi de vous féliciter pour votre élection, comme je n'avais pas eu l'occasion de le faire en personne en raison de transition gouvernementale. Il nous fait grand plaisir de pouvoir honorer la dirigeante d'une grande nation amie de l'Empire ainsi. Les Saphyriens et les Fédérés demeurent deux peuples unis certes par leurs traités mais avant tout par leur histoire et leur destinée, partageant tous deux la charge de défendre notre idéal de la démocratie et de la liberté. Les égarements de certains de mes précédents gouvernements auprès de régimes dictatoriaux ne changent rien à la profonde affection que nous vouons, notre famille et moi, à votre beau et vaste pays. Puissions-nous demeurer unis dans la concorde et l'amitié encore longtemps.
Il souria à Jeanne ses invités, laissant le temps à ses invités de répondre à son petit speech d'accueil.