Réception de la Présidente Jenny Howard (192)

[Victor Ier]

Tu as combien de maisons ? Est-ce que tu as un château ? Il est gros ton avion ! Moi l'avion de Papa il est petit, mais il m'a dit que c'est le plus rapide. Est-ce que ton avion est encore plus rapide ?

Il fit de grands yeux surpris et surexcités quand la Présidente lui donna son pins.

Merci Madame la Présidente de la Fédération-Unie !

Il adressa un sourire à ses parents puis au couple présidentiel. Il était tout content du cadeau que lui avait fait la Présidente et s'imaginait déjà en petit Président, lui aussi - mais en gardant sa jolie couronne, il y tenait beaucoup. Puis il s'approcha de la Présidente.

Moi, je n'ai pas ma couronne sur la tête, elle est dans la salle du trône, mais on a pas le droit d'y aller maintenant. Mais regarde, on voit ma couronne sur mon foulard !

Il montra un petit foulard qu'il avait dans la poche, aux couleurs de son étendard personnel. Il le tendit à la Présidente.

Si tu veux, tu peux le garder, j'en ai d'autres. Comme ça, tu pourras avoir une couronne avec toi.

[Jenny Howard]

La Présidente sourit au jeune prince qui la remerciait pour le pin's qu'il venait de recevoir. Elle répondit ensuite à quelques unes de ses questions.

La Présidente de la Fédération-Unie a deux maisons ! Je pense que ton papa a raison, son avion doit être le plus rapide.

La Présidente savait pertinemment que, jamais, en aucune circonstance, la Fédération-Unie ne devait avoir de complexe d'infériorité. Mais bon, elle n'allait pas briser les rêves de puissance d'un enfant de 7 ans qui aspirait à diriger un Empire allié. Elle regarda ensuite le foulard offert par le jeune Prince.

Merci à toi, c'est très gentil de ta part !

[Victor Ier]

Erik ria à nouveau, cette fois à voir que son cadeau plaisait bien, et se remit à rougir en regardant la Présidente et son mari.
Victor, sachant bien que son fils pourrait rester ici des heures à capter l'attention de leurs invités, décida d'y couper court et de renvoyer le Prince dans ses appartements.

Erik ? Écoute, tu vois, nous devons discuter ensemble avec Madame la Présidente. Si tu le veux bien, je vais demander au garde de te ramener à la bibliothèque et tout à l'heure, on lira quelque chose ensemble, tu es d'accord ?

Il acquiesça, et en regardant en détail son nouveau pins, il suivit son père qui le raccompagna à la porte, d'où un garde impérial le prit en charge. Victor le quitta, encore souriant de ce moment passé avec le Prince Erik.
Mais maintenant que le vrai protagoniste de cette rencontre était parti, il était temps de reprendre les discussions un peu plus sérieuses. Victor reprit place.

Mes excuses, Madame la Présidente. Je sais que vous n'aurez pas tant de temps que ça à nous consacrer. Mais je suis heureux que vous ayez pu faire la rencontre du Prince de la Couronne - et je suis sûr que cela lui a fait très plaisir également.

Il souria puis reprit un air on ne peut plus sérieux.

Madame la Présidente, encore une fois, j'espère que nous serons en mesure d'assurer le maintien de bonnes relations entre nos pays - et pas qu'entre le Saphyr et la Fédération-Unie, d'ailleurs. Tant que je serais Empereur, vous pourrez considérer le Karelya, Abydos, bien sûr le Burghaven et le reste de l'Union Impériale comme des amis de la Fédération-Unie. Nous en avons encore peu discuté, mais je fais le vœu que vos discussions avec le Président Fortam permettent ce rapprochement. Je devrais d'ailleurs m'entretenir sous peu avec le Président du Conseil et le Chancelier concernant la nomination du prochain Gouverneur-Général du Burghaven, j'imagine que ce sujet sera à l'ordre de vos discussions.

Il parla un peu plus doucement, en essayant de rester prudent, ne voulant pas donner l'impression d'outrepasser son rôle.

Mon soucis concerne tout d'abord la politique que la Fédération-Unie souhaite mener sur l'expansion des nations dictatoriales. Il ne s'agit pas de ma compétence, et je me doute que vous aborderez le sujet de manière exhaustive avec le Président du Conseil. Disons que mon inquiétude concernant le Borowen, à titre d'exemple, relève d'une inquiétude pour la sécurité de mon peuple et le maintien de notre système constitutionnelle, autant qu'il relève d'inquiétudes... personnelles, quant à leurs pratiques.

[Jenny Howard]

La Présidente salua le Prince Erik qui partait rejoindre ses appartements. Elle écouta ensuite l'Empereur parler des sujets plus sérieux qui les concernaient.

Monsieur, je peux vous garantir une chose, tant que je serai la Présidente de la Fédération-Unie, ce qui sera certes moins loin que votre période à la tête de cet Empire, vous pourrez nous considérer comme des amis. De ce que je conclus des premiers échanges informels que j'ai eu avec l'entourage du Président Fortam, c'est une ambition partagée par nos deux gouvernements.

Vous avez raison, nous avons prévu d'échanger sur la question du Borowen. Mais, à vous comme à votre Président, je ne peux pas m'engager à faire plus ni à aller plus loin que notre Alliance Militaire Défensive qui, je crois, a déjà de forts aspects dissuasifs pour l'Unistat si il se décidait à passer à l'acte contre vous.