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Sa Majesté Impériale
Victor Ier
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Zénith Lazarus

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Empire du Saphyr
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18 févr. 2020, 21:52

Zénith Lazarus
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Horace Bunch
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Décorations

18 févr. 2020, 22:23

Discours d'Horace Bunch pour les élections générales de 174

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Sur le chemin qui le menait vers l'estrade du zénith Lazarus où avait été positionné un pupitre pour l'occasion, Horace Bunch salua les hommes et les femmes qui s'étaient déplacés pour venir le voir. A certains moments, il prenait quelques secondes pour leur adresser quelques mots chaleureux. Après quelques minutes, il arriva enfin à l'estrade sous les acclamations de la foule et débuta son discours.

Horace BUNCH : Citoyens de l’Empire,

_____ Je suis heureux de me retrouver face à vous afin de présenter mon bilan au Sénat impérial et j’espère ainsi que vous me renouvellerez votre confiance afin de représenter vos intérêts au Parlement. Malheureusement, mon bilan risque d’être assez bref pour la simple et bonne raison que la législature précédente a été marquée par un immobilisme criant ayant engendré de graves crises politiques. Alors que le Conseil impérial, et en premier lieu son Président, disent représenter le peuple et écouter le peuple, il n’a eu de cesse de brider l’opposition parlementaire. Comment justifier que la première loi votée par cette législature a été une loi d’amnistie ? Comment oser dire que le peuple a été représenté alors que le Président Cappelen a outrepassé ses compétences et a bafoué les droits du Parlement lorsqu’il prend seul des décisions par décret, sans aucun débat dans l’hémicycle ? Comment peut-il dire que des avancées ont été faites alors même que des textes de loi ont été débattu et à aucun moment soumis au vote parce que le Président du Sénat était emprisonné après sa pitoyable tentative de coup d’Etat ?
_____ J’entends le Président Cappelen dire que le Sénat aurait fait de l’obstruction à ses projets de loi ! Quel irrespect pour nos institutions et surtout pour le peuple saphyrien que ce Sénat représente. Peut-être Monsieur le Président du Conseil a oublié qui était le Président du Sénat et, ce faisant, celui qui en détermine l’ordre du jour, qui en organise les débats et les votes ? Lorsque le Président du Sénat était là, c’est-à-dire entre deux préparatifs pour son coup d’Etat, le Parti impérial a toujours veillé à ce qu’un débat ait lieu et à toujours formulé des propositions concrètes car sa seule boussole était l’intérêt général et le bien-être des saphyriens. Le Président Cappelen attendait peut-être de l’opposition qu’elle se taise et se contente de voter dans un silence religieux ? Je regrette mais ce n’est pas ma vision du Parlement. Je trouve également ironique que ce dernier propose de renforcer le rôle du Parlement alors que lorsqu’il était au pouvoir il n’a cessé de le mépriser.

_____ Ordre, stabilité, prospérité. Telles sont les valeurs que je souhaite porter lors de cette campagne électorale.
_____ Ordre d’abord, j’appelle de mes vœux un retour à l’ordre après les nombreuses et graves crises politiques qu’ont connues notre Nation durant la législature précédente dont certaines ont été directement engendrées par le gouvernement socialo-communiste. La violence est intrinsèque à la pensée de la gauche pour qui le seul moyen d’accéder au pouvoir est d’ignorer le vote du peuple saphyrien et de prendre les armes. Jamais nous ne devons céder face à cette violence ! Le Parti impérial a pris ses responsabilités pour mettre fin à ces crises politiques en déposant une motion de censure à l’encontre du Conseil impérial et de son Président ! Il est regrettable que d’autres formations politiques n’en est pas fait de même…
_____ Stabilité ensuite, ignorer la crise connue par la monarchie reviendrait à se tirer une balle dans le pied. Je me réjouis de voir à quel point les saphyriens et les saphyriennes ont descendu dans les rues afin d’afficher leur soutien et leur souhait de préserver notre modèle politique. Les actions d’un homme ne doivent pas jeter l’opprobre sur des siècles d’histoire. D’ailleurs, cette crise a pu se résorber grâce à nos règles communes et grâce à la Diète des Princes qui, dans le respect total de ces règles a su trancher et remettre sur le droit chemin notre Empire tandis que les gouvernants jetaient de l’huile sur le feu à des fins purement politiques. Le système a pleinement fonctionné et il n’est nul besoin d’apporter davantage de contrôle sur les actes de l’Empereur, la Diète jouant pleinement ce rôle de gardien. Alors que les gouvernements se succèdent, la famille impériale, elle, reste et est un trait d’union entre les gouvernants et les gouvernés.
_____ Prospérité enfin, parce qu’il est temps que l’Empire retrouve sa place et sa pleine puissance ! Le règne d’un nouvel Empereur est le moment idéal pour donner un nouveau souffle au Saphyr qui s’est trop enlisé tant sur la scène internationale que nationale. Nous devons saisir cette occasion !

Citoyens de l’Empire, vous avez l’opportunité de faire changer les choses, saisissez-vous-en ! Gloire à l’Empire et gloire à l’Empereur !


Le discours se termina sous l'hymne national, chanté à l’unisson par toute l'assemblée.

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Polyakov Borisovitch
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19 mars 2020, 03:12

Grand Discours sur la Solidarité Internationale
par Polyakov Borisovitch

Président du Præsidium de Novgrad


Annoncée très rapidement avant l'arrivée du leader soviétique au Saphyr, cette occasion était pour le leader, un grand moment car il savait que très peu de dirigeants étrangers intervenaient au Saphyr et il savait par ailleurs que dans son public se dissimulerait sans doute de grands opposants nationaux qui viendraient écouter ce qu'avait à dire le Chef de l'Etat novgardois. La scène avait été redécorée aux couleurs de l'Union et les moyens étaient colossaux. Les Chœurs de l'Armée Soviétique et les Chœurs des Jeunesses Communistes avaient préparé de concert, de quoi montrer aux indécis la puissance de Novgrad et enthousiasmer les foules. Alors que les gens finissaient de prendre place et que la diffusion en direct de la scène commençait. Un premier ballet traditionnel srave fut interprété sur scène par les instruments et les voix des Chœurs de l'Armée Soviétique et réalisé par les corps gracieux des Jeunes Communistes.



Polyakov ne visitait pas souvent d'autres pays et savait que l'occasion ne se représenterait pas souvent, alors à chaque fois qu'il le pourrait, il en mettrait plein les yeux aux saphyriens et saphyriennes. Une fois partis, les jeunes se changèrent rapidement en habits des Chœurs, tandis que les Chœurs de l'Armée terminaient le chant. Quand le ballet se termina sous un tonnerre d'applaudissements, les jeunes revinrent et avec les moins jeunes, rayonnaient de fierté sous les feux des projecteurs, en remerciant le public de ses congratulations. Quand l'ovation commença à faire taire sa voix et ses échos, ils se mirent en rang et entonnèrent l'hymne sur lequel devait entrer Polyakov et saluer la foule, quand il serait sur sa fin.



Quand l'hymne se tut, Polyakov applaudit avec la foule, tandis qu'on apportait son pupitre, un grand rouge avec la faucille et le marteau dessus, de grands draps passaient dessus et rejoignaient les rideaux de la scène dans un décor grandiose et somptueux. Les Chœurs quittèrent la scène prestement tandis que le Secrétaire Général du Parti Communiste et Président du Præsidium prenait place et arrangeait ses notes. Il baissa les yeux dessus quelques instants, releva la tête vers le public, sourit et commença à parler avec un certain accent srave. Il tenait à tenir son discours en phoécien saphyrien pour que sa voix soit entendue et comprise directement par les citoyens et citoyennes de ce pays.

Camarades du Saphyr,
Je vous souhaite une bonne soirée,

C'est une réelle joie et un immense honneur pour moi que de me tenir ce soir, devant vous, chers camarades. Tant de choses auraient pu me séparer de vous et m'empêcher de rencontrer un jour ce que vous êtes et découvrir ce que vous faîtes. Combien d'entre elles contraignent, car c'est bien une contrainte, de millions de novgardois et des millions de saphyriens à ignorer ce qui se passe et qui existe en l'autre contrée ? Trop, bien trop ! D'énormes problèmes se posent à qui veut découvrir le monde et à qui veut savoir par ses yeux ce qu'est la diversité. Dans la réalisation du socialisme qui se construit brique par brique en Union de Novgrad, nous essayons de donner à notre jeunesse, à nos étudiants, à nos frères et à nos camarades, les moyens nécessaires à la découverte du monde, au voyage à l'international et à la conquête de l'inconnu, pour découvrir la véritable nature humaine, celle d'un peuple sans frontière différent, composé d'îlots de société avec ses particularismes culturels. Nous aspirons à ce que chacun ait la chance de pouvoir voir un ballet srave un jour de sa vie, et le lendemain goûter aux thés si particuliers du Saphyr, et le surlendemain peut-être s'essayer au calame sur tissu au Hawamahal et le jour d'après faire une peinture sur porcelaine au Sunyixian ou manger des spécialités carlomanianes. Mais si on veut appliquer pareil rêve, et que cela ne reste pas une parole en l'air, il faut le faire méthodiquement avec ses frères et par de véritables engagements. Je suis convaincu que vous savez parfaitement de quoi je parle et que cela fait écho en vous à vos volontés. Qui dans un monde moderne, trouverait cela normal qu'on retire à la jeunesse d'un nouveau monde, la capacité de pouvoir connaître l'univers mieux que soi, avec les moyens modernes dont nos états disposent ?
Et pour que ces rêves ne tombent pas à terre en poussière, il faut une solidarité par de-là les frontières nationales, qui parvienne à travailler fraternellement à la réalisation des conditions matérielles permettant de réaliser ce qui nous tient à cœur. Nous sommes tous tenus au cœur par ces mêmes volontés car nous sommes tous humains, nous avons tous des sentiments d'humanité et une conscience d'humanité.

Les peuples de Novgrad et du Saphyr n'ont qu'à ouvrir les yeux pour voir que leur destin est relié et que c'est main dans la main, qu'ils auront à réaliser les grands travaux qui mettront nos pays au niveau du siècle à venir. Quand tant de gens meurent sous les coups, quand tant de femmes sont battues par leur mari, quand tant de minorités sont oppressés par des moralisateurs, des dicteurs de morale et des impérialistes, quand tant de pauvres enfants sont privé d'enfance et de jeunesse pour répondre aux besoins de l'économie mondiale, quand tant de pauvres gens croupissent dans la geôle du travail forgée par la soif insatiable du capitalisme, quand tant d'injustice et d'inégalités surviennent dans le monde, même dans nos pays, il est impensable à nos esprits fraternels que l'on puisse s'isoler et se refermer sur soi-même pour espérer combattre ses maux, sans aide et sans soutien. Le repli sur soi, n'est pas une option dans la réussite de la poursuite de la marche du monde, si nous voulons avancer un jour futur et puis des millions de jours, avec des millions d'hommes, nous ne pouvons pas le faire en se passant de nos frères. Les peuples de mon pays regardent attentivement ce que votre peuple fait et ils suivent vos émancipations, vos inspirations et vos réussites avec grand intérêt et ne rêvent la nuit que de se joindre au mouvement nouveau et à l'impulsion moderne qui fait vibrer votre nation. Nos économies peuvent s'unir et s'allier pour permettre à nos travailleurs d'être non en compétition mais en complémentarité, nous pouvons planifier notre avenir ensemble et s'assurer des lendemains qui chantent, plutôt que de se battre et se combattre pour savoir qui pourra produire en exploitant le plus ses populations, en maîtrisant le mieux ses déviants et en contraignant le plus sa diversité sexuelle, religieuse ou ethnique. Un état moderne ce n'est pas ça, vos lendemains, vous ne vous les imaginez pas comme vos hiers.

Aucun pays, nul État, ni peuple ne pourra se passer de l'amitié, de la sympathie, de la force et du soutien des autres peuples, États ou nations alentours. Une grande puissance comme l'Union de Novgrad ne peut rien faire et ne peut continuer à avancer dans la construction du socialisme et de l'émancipation de l'Homme en ses terres, sans le soutien d'un genre tout à fait particulier du peuple du Saphyr. Ce soutien particulier est une adelphité mutuelle en vu de permettre à nos jeunesses, à nos forces de travail, à nos anciens également de connaître une vie meilleure dans laquelle on pourrait vivre de deux nationalités, connaître deux traditions et se trouver deux origines. Nous rêvons d'un monde dans lequel les enfants pourront aller main dans la main avec tout jeune de son âge de quelque pays que ce soit, dans lequel nos jeunes gens iront faire l'amour et le monde de demain plutôt que de se former à l'étude puis se déformer au travail. Nous voulons d'un monde dans lequel personne n'est laissé à la rue, dans lequel nulle femme n'est soumise, ni contrainte par son mari, sa famille ou sa société, dans lequel chacun pourra suivre son petit bonhomme de chemin sans avoir à éviter de croiser celui de paltoquets violents et haineux. L'Union de Novgrad a lutté de tout ce qu'elle a pu pour mener à bien ces combats et les gagner dans son pays, elle a le taux le plus bas du monde de personnes mal-logées mais ne s'en satisfait pas, elle possède les inégalités les plus basses du monde entier mais ne s'en satisfait pas. Chaque injuste que nous avons l'horreur d'observer fait l'objet d'une puissante campagne de lutte à son encontre et nous ne lâchons l'affaire que lorsque l'injustice est éteinte et que son foyer est éparpillé aux quatre vents de l'avenir, sans possibilité aucune d'un jour rejaillir et s'attiser.

L'Union de Novgrad a à offrir de nombreuses opportunités au peuple du Saphyr et inversement le Saphyr présente force circonstances profitables aux peuples de Novgrad. Leur liaison semble à quiconque se penche sur la question, inévitable si l'une comme l'autre souhaite connaître un destin profitable mutuellement et d'égale satisfaction. Le Saphyr est une terre pleine de volonté dont les éléments socialistes et révolutionnaires se mettent en mouvement pour bâtir une société fraternelle et pourvoyeuse de bienfaisance, votre pays est une grande nation qui ne doit avoir de honte d'avoir choisi la solidarité pour faire reposer son avenir. L'émancipation de votre pays, des mécanismes mondialisés et consuméristes est une tâche difficile et il nous est impensable, à nous autres, peuples de Novgrad qui avons connu pareils efforts et pareille labeur, de vous laisser trimer sans vous soutenir et vous accompagner, nous qui avons eu le temps de trouver des moyens adaptés à une telle entreprise, que nous soutenons chez tout peuple qui se lève en masse pour refuser l'oppression, l'exploitation, l'impérialisme et qui se décide à suivre ses rêves pour en faire sa réalité. L'Union de Novgrad qui a su développer des initiatives alternatives aux réalités matérielles réalisées au Saphyr, est pour vous une terre emplie de solutions et d'accueil et nous vous accueillerons de nos plus sincères sentiments au sein de la grande fraternité socialiste. Depuis une cinquantaine d'années, mon pays a cherché et a trouvé des moyens pour émanciper sa population, défendre le progrès et pourfendre la réaction, la haine, la misère, l'exploitation. Nous ne sommes pas peu fiers d'avoir réussi à instaurer un régime stable qui est le rempart à la création ou au maintien des classes sociales, chacun de vous pourra venir le constater et découvrir comment la vie en Union de Novgrad se déroule et comment une vie est possible autrement qu'en suivant docilement et servilement le chemin tracé par la Fédération-Unie.

C'est avec une grande joie et un grand honneur, que je vous le dis, mes chers camarades du Saphyr, nous pouvons imaginer un avenir en commun et nous pouvons mettre à l'œuvre des systèmes et des mesures dès aujourd'hui pour que nous marchions ensemble vers des rayons de soleil plus chauds, vers des lieux où l'humanité est plus qu'une race, où l'humanité est plus qu'un sentiment, où l'humanité est un comportement de tout les jours, où la camaraderie dirige les relations sociales et amoureuses, où l'égalité s'exprime et suinte de chaque situation, où le profit n'est qu'un malheureux souvenir, qu'un douloureux souvenir. Nous sommes des millions à vouloir marcher dans cette campagne où le champ du travail s'arrête où commence les pâtures de la liberté, où les blés de notre effort collectif vient pourvoir aux besoins de chacun, où le travailleur abat le travail de l'enfant et du vieillard pour qu'ils puissent profiter de leur enfance ou de leur âge, où ce travail ne prend pas plus de vingt heures par semaine aux laborieux, où la paysanne vit de même manière que l'ouvrier et que l'ouvrière est l'égale du paysan. Ce n'est pas qu'un rêve, ce monde où chaque cheminée de chaque maison en hiver fume pour que ses occupants ne souffrent pas du froid, ce monde où par l'alliance bienveillante et sincère de tous les camarades, forge l'avenir socialiste, où cette alliance sincère forgée de la confiance et de la coopération, permet à l'humanité tout entière de monter, petit à petit, chaque brique et d'édifier le monument du socialisme recouvrant et protégeant tous les peuples du monde entier. Nous voyons tous à portée de bras, la fonte collective de l'acier qu'on coulera dans le lampadaire du communisme qui éclairera toujours les peuples en misère, en quête de justice et de vérité.

Mes chers camarades, je commence va visite du Saphyr avec une joie immense et un espoir intarissable, vous me prouvez ce soir que l'avenir ne nous sera pas maudit, que ce siècle qui va bientôt s'éteindre, ce siècle lourd va bientôt s'effondrer en emportant avec lui son horreur. L'Union de Novgrad sait vos aspirations, voit votre enthousiasme, comprend la vague moderne et humaniste qui inonde vos villes, vos campagnes, et entend vos acclamations et vos attentes. Elle vous tend les bras, car elle sait qu'unies pour ce même destin et se dirigeant dans cette même direction, cette semblable destination, cette pareille destinée, chacun des deux, en ressortira magnifié. L'Union sait le sens que votre peuple prendra et je puis vous dire qu'elle en vaudra mieux !

Vive nos peuples unis, vive le socialisme !


Sous la foultitude d'applaudissements, le Président fut rejoint par le Président du Conseil, Ivan Cappelen qui se serrèrent la main sur la scène sous les ovations et les projecteurs tandis qu'on retirait rapidement le pupitre pour laisser de la place sur la scène. Les Chœurs s'installèrent derrière eux et entonna l'air de l'International que le Président du Conseil chanta en phoécien saphyrien et que le Président du Præsidium chanta en srave.



Une fois que le chant fut terminé, les deux dirigeants quittèrent la scène tandis que la Jeunesse Communiste s'avançait pour entamer l'hymne qui devait clore la soirée. Bientôt les Chœurs de l'Armée Soviétique commencèrent à faire sonner les instruments et les Jeunesses Communistes purent exhiber leurs talents vocaux.



Le résultat fut longuement applaudi tandis que les deux Chœurs saluèrent le public. C'était un grand moment pour eux qui n'avaient jamais joué une seule représentation dans ce pays. Polyakov semblait avoir réussi son pari pourtant très risqué. Il semblait que l'aura de l'Union surplombe la salle alors qu'avant la représentation et le discours, il apparaissait que la polémique sénatoriale aurait plutôt fleuri la grandeur de Novgrad et fait du charisme de la nation de Vakémin, l'aura des pâquerettes. Mais tout semblait avoir été remis dans l'ordre, sauf les artistes qui se remettaient tranquillement de leur performance. Ils auraient besoin de repos, dès le lendemain, il faudrait réviser d'autres ballets, d'autres chants et d'autres partitions pour le soir-même.
Président du Præsidium du Soviet Suprême de Novgrad

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Rowan Real III
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Parti politique

18 juil. 2020, 18:48

Discours de clôture de Rowan Real
Pour les élections générales de 178


Le Parti Impérial avait privatisé un des plus grands zéniths de la capitale pour sa soirée de clôture de campagne. La salle avait été décorée de drapeaux saphyriens et de banderoles et oriflammes du Parti. Avant que ne commence l’intervention des candidats PI dans la grande salle, les Saphyriens et les Saphyriennes qui avaient fait le déplacement purent profiter d’un grand buffet. Des stands tenus par des militants expliqués à ceux et celles qui s’en approchaient tous les bienfaits du programme du Parti Impérial.

Marche de Rowan Real vers la Victoire :
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Vers 20 heures, la soirée débuta. Les chauffeurs de salle s’installèrent en premier suivis par tous les autres. Un maître de cérémonie ouvrit la soirée avec un petit discours pour chauffer la salle. Rowan Real entra accompagné d’une musique épique et d’un tonnerre d’applaudissements sur la scène. Il fit quelques gestes de remerciement avant de prendre la parole.

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Rowan Real :

- " Quelle joie ! Quelle joie de vous voir ici ce soir ! Militants, sympathisants ou compatriotes voyant en notre projet pour le Saphyr, la voie et les politiques qu’il lui faut. Cette campagne a été pour nous, les défenseurs de l’Empire, de la liberté et de la justice, une longue bataille.
Partout nous sommes aller pour défendre l’Empire contre la république communiste soviétique, cette anarchie dont personne ne veut ici. Partout nous avons montrer les horreurs du communisme - et nous continuerons à le faire -, nous vous avons montré la finalité du projet cappeleniste et communiste : la dictature.

Partout mes frères et soeurs, nous avons été force d’initiatives et d’alternatives. Nous vous proposons un projet qui revient à nos valeurs et à nos bases qui nous fédèrent depuis Michael Ier. A l’heure où le communiste Cappelen met notre pays aux mains de Novgrad, il nous faut agir. C’est ce que nous faisons. Voyez-le, nos actions, nos propositions d’alternatives peuvent nous sauver du péril rouge ! Faites le choix de conserver l’Empire, de conserver notre souveraineté, nos droits, notre culture, votre liberté d’entreprendre, de vivre, de prier, de célébrer, de rire.

Le projet final de Cappelen consiste à établir une dictature extrémiste, dangereuse et dogmatique. Au sommet de sa puissance, elle anéantira toute liberté d’entreprendre, toute liberté de créativité. Elle bannira ses opposants dans des camps. Comme à Narois. Elle sera à l’origine de la violation des droits humains dont elle se vante d’être la protectrice. Derrière le voile rouge, derrière la faucille et le marteau se cache l’horreur elle même. Ils nous aspirent par des révolutions pour se mettre au pouvoir. Quand ils auront gagné, nous serons assujettis comme des bétails de champs, nous n’aurons plus le droit de prier, de vivre, d’échanger, de critiquer et de se réunir mes amis. Nous n’aurons plus la liberté de se réunir comme nous le voulons, comme cela était permis. Nous serons des travailleurs-esclaves. Plus de liberté, que de la soumission au communisme. Est-ce qu’au Saphyr, c’est ce que nous voulons vraiment ? Non.

Au Saphyr, nous souhaitons conserver notre histoire. Elle est indispensable à l’éducation et à la politique. Au Saphyr, nous avons un Empereur. C’est le père de tous et toutes. Il nous garantit nos droits et devoirs. Il est le protecteur de nos territoires, de nos familles, de nos vies. Quand notre Souverain failli à sa mission, nous n’avons plus aucune hésitation. Nous faisons justice de manière à ce qu’Il soit toujours bon et bienveillant. Au Saphyr, nous voulons une alternative radicale, forte et pleine d’espoir face au péril rouge qui grandit et grandit de plus en plus. Au Saphyr, nous voulons que la paix et la cohésion soient conservées. Pas que la révolution sanguinaire et appauvrissante advienne mes chers compatriotes ! Le communisme est une borne inhumaine à l’esprit. Or, comme le disait mon grand-père, l’imagination est la base de toutes les créations.

Et l’imagination c’est la jeunesse et le grand âge. C’est un devoir moral que de faire en sorte d’aider et de protéger ceux qui créent. C’est pourquoi le Parti Impérial propose la création d’un revenu de base pour l’ensemble des étudiants ainsi que les personnes âgées. C’est une de nos mesures phares pour lutter contre la précarité de tout âge. Les étudiants aujourd’hui vivent dans la précarité. Ils sont beaucoup trop à vivre dans un logement insalubre en payant un loyer beaucoup trop lourd. Nos étudiants, notre avenir, doivent cumuler plusieurs emplois pour y arriver. Comment voulez-vous qu’ils soient confiants ? Confiants en l’avenir ? Confiants en l'État ? Nous nous devons de leur assurer la sécurité de leur avenir, de leur donner confiance pour qu’ils soient ambitieux, novateurs, imaginatifs. Notre jeunesse a des talents multiples, des compétences extraordinaires. Aidons les ! Donnons leur grâce au revenu de base, le pouvoir de s’épanouir et d’être ambitieux ! Supprimons leurs hantises et leurs peurs.

Le revenu de base s’applique aux jeunes générations mais aussi à nos aînés. Ils sont aussi importants que la jeunesse. Ils sont le passé, ils sont notre histoire, nos fondamentaux sur lesquels nous traçons notre avenir. Ils en ont construits les bases. Ils ont combattu contre l’ennemi durant la Guerre du Lac. Nos aînés ont donner leur vie pour notre sécurité et notre avenir.

Ces grands-pères, ces grands-mères ont vécus tant et tant de choses, soufferts parfois de travaux pénibles pour l’intérêt collectif de tous les Saphyriens. Ils donnaient la vie et l’ont fait prospérer. Pour le sacrifice de leur temps et de leur sueur, nous nous devons de les remercier en les aidant financièrement. Ce revenu de base doit donc leur être accessible. Le Parti Impérial envisage à terme d’en faire le minimum retraite.

Durant notre mandat au Conseil de Sa Majesté, au Sénat Impérial, au Congrès Fédéral et partout où nous serons élus, nous serons des acteurs de la puissance publique. Cette puissance publique qui garantit nos droits les plus élémentaires, qui apporte l’instruction de l’esprit, aide à faire prospérer l’imagination, la coopération et l’innovation. Nous sommes l’Alternative Politique dont le Saphyr a plus que besoin aujourd’hui. Nous sommes de celles et ceux qui ne feront pas tomber l’Empire du Saphyr devant la république, régime anarchique, dictatorial et désordonné voulue par les communistes !

Nous constituerons un gouvernement des Saphyriens, par les Saphyriens et pour les Saphyriens. Nous regagnerons notre souveraineté en dégageant Cappelen et ses amis du gouvernement. En faisant, nous refuserons que Novgrad nous dirige un mandat de plus. Ce sera notre premier grand acte ! A nous et à vous Saphryiens et Saphyriennes. La reconquête avec dignité de notre souveraineté, de nos institutions !

Nous avons menés un belle campagne. Militants, candidats et sympathisants, nous avons arpentés des rues tôt le matin ou tard le soir pour faire partager nos idées. Nous avons énoncés de vastes discours. J’aimerais vous remercier sincèrement et chaleureusement pour tout le temps que vous avez donner pour que le Parti Impérial puisse espérer gagner ces élections générales après trop de règne rouge. Merci à toute la liste sénatoriale et fédérale pour son engagement dans la bataille. Merci à tous les bénévoles, les techniciens, les designers qui ont permis que cette campagne puisse avoir lieu. Merci à la direction de campagne pour son travail magnifique ! Et surtout Merci à vous tous, les militants du Parti Impérial. C’est grâce à vous que nous prospérons. Si le Parti Impérial remporte ces scrutins, ce sera avant tout votre victoire ! Merci du fond du cœur ! "

La foule applaudit durant quelques minutes. Des militants crient plusieurs “Real Président”. Des drapeaux saphyriens s’agitent au dessus de la foule.

Après que le calme soit revenu, Rowan repris la parole pour conclure.


Rowan Real :

- " La conclusion de tout nos efforts ce sera de faire voter et voter massivement le Parti Impérial. Si la campagne officielle est terminée, vous avez encore le pouvoir de convaincre vos proches indécises et indécis. Ensemble, le 17, 18 et 19 juillet faisons triompher le Saphyr. Choisissons l’Empire des chances et des libertés ! Donnez votre confiance au Parti Impérial qui saura redorer notre nation, qui saura vous redonner foi et confiance en l’avenir. Nous serons la défense immuable de vos droits et de vos acquis. Nous préserverons avec passion notre culture et notre histoire. Nous saurons reconstruire le Saphyr dans toute sa grandeur et toute sa gloire, avec vous, pour vous. Le pays sera enfin libéré de ses chaînes rouges !

Puisse le règne de l’Empereur être prospère et infini !
Vive l’Empire et Vive le Saphyr ! "

Les membres de la liste sénatoriale et fédérale rejoignent Rowan Real sur la scène en formant une grande chaîne sous les applaudissements et les encouragements affirmés de la foule. Dès que le calme revient, les candidats impériaux entament l’hymne du Saphyr suivi par les militants, sympathisants et simples spectateurs, ensuite par fantaisie, on passa un morceau du "Retour du Lordarbor" un film made in Rowan Real, la musique marquant dans le film , la victoire des gentils sur les méchants, pour l'occasion on prit la musique pour la prochaine victoire de l'Empire sur les communistes.

Musique du Parti Impérial victorieux :
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Modifié en dernier par Rowan Real III le 21 févr. 2022, 11:37, modifié 1 fois.

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Ivan Cappelen
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Décorations

22 janv. 2021, 01:02

DISCOURS DES COMMUNISTES
AU SUJET DES ÉLECTIONS
GÉNÉRALES DE 185

Ivan Cappelen, investi tête de liste de la candidature communiste lors des prochaines élections générales avait choisi de commencer la campagne et les négociations post-électorales en avance. Il voulait d'une part rassurer ses potentiels futurs partenaires, tout en commençant à tracer les contours d'un potentiel troisième mandat au cours du quel il serait conduit à mener le MRC au Conseil Impérial, tant comme Président du Conseil, qu'en tant que Ministre s'il le fallait.
Camarades,

Quelle terrible époque nous vivons ! De Fédération-Unie en Saphyr, la bourgeoisie internationale a décidé de combattre les avancées sociales passées et de revenir sur les droits et les libertés qu'encore hier, quand cela permettait un développement de ses forces productives, elle avait applaudi des deux mains et soutenu largement. Ces forces réactionnaires qui tout à la fois suppriment là-bas le salaire minimum, ici l'augmentation des salaires ; là-bas le quota minimal de logements sociaux et leur prix maximal, ici l'agence de logement des SDF. Ces forces réactionnaires, quelles sont-elles, sinon l'expression politique des moyens des grandes familles financières pour s'arroger toujours plus de richesses déloyalement ? Quelles ont été les conséquences concrètes des réformes de la mère Sullivan sinon réduire les impôts de son mari et de son père ? Sinon réduire les dépenses publiques qui servaient l'intérêt du plus grand nombre, aux dépens de son père et de son mari ? Cette femme n'a été propulsée aux plus hauts sommets de l'État que pour appliquer la politique de son mari et de son père.
D'ailleurs elle n'a rien fait de plus que répéter inlassablement les mêmes discours que son mari, lors de la précédente campagne, je l'ai montré, elle n'a fait que changer quelques mots, comme un élève peu studieux pour un contrôle dont il a tout pompé. Elle n'a été, en somme que la marionnette détestable de son bon mari qui pendant ce temps s'évitait à avoir à travailler, tout en bénéficiant largement et exclusivement des politiques de sa femme. Je dis bien exclusivement, car mis à part les familles les plus riches du pays, la politique des Sullivan n'a servi à personne. Les saphyriens et les saphyriennes ont, depuis des années lors des élections fédérales, réglé les problèmes conjugaux du couple le plus oppressant du pays, qui n'ont eu de cesse de détruire le service public pour se rouler toujours plus dans l'indécence de leur richesse immoralement acquise et renforcée.

C'est à vos dépens, camarade, que Messieurs Sullivan ont poussé leur femme et fille à leur faire payer moins d'impôt. Avec elle, l'oligarchie cosmopolite n'a pas besoin de passer sous le bureau, elles couchent tous les soirs dans le même lit ! Et c'est à vos dépens. Aux dépens de votre santé, camarade, puisque 70% des ambulances ont été vendues au privé. Aux dépens de votre sécurité, camarade, puisque 70% des voitures de police et de gendarmerie ont été vendues au privé. Aux dépens de votre vie, camarade, puisque 70% des véhicules de pompier et des urgences, ont été vendus au privé. Aux dépens de l'intégration des campagnes et des banlieues, camarade, puisque 70% des véhicules de transport fédéral ont été vendus au privé. Toutes les administrations de l'État ont été saignées à blanc. La droite et le centre, qui venaient à chaque campagne pleurer dans les gendarmeries et les casernes de police selon quoi on ne leur attribuait pas assez de fonds, ce sont eux qui les ont privé de plus de 600 millions.
Ces gens-là qui se plaignaient que la police était mal équipée et incapable de faire régner l'ordre, ce qui créait des zones de non-droit, ceux-là leur ont volé 400 millions et supprimé 70% de leurs véhicules de fonction. Qui a agi pour la sécurité de nos concitoyens ? Elle ou moi ? Qui a créé des dizaines de milliers de postes de Gardes Nationaux pour rendre sûr les quartiers sensibles, pour intervenir et protéger les femmes battues ? Et qui les a privé de leurs fonds, de leurs véhicules, de leur matériel au nom de ce que sa famille richissime devrait payer moins d'impôt ? Plus de 37 milliards qui étaient investis chaque année pour soutenir le pouvoir d'achat des plus précaires a été replacé dans les poches des plus riches ; et non seulement pendant qu'on saignait l'aide sociale du pauvre, on lui assénait par derrière une taxation universelle de 7% ! Ce sont 37 milliards qui sont restés dans les poches des plus riches pour soutenir le commerce étranger et l'investissement à l'étranger ; tandis que les petits commerces perdaient ces sommes que les plus modestes ne pouvaient plus leur accorder.

L'ennemi n'a plus besoin d'attaquer les frontières, la nation est rongée de l'intérieur par les mites capitalistes au service de la finance mondialisée. Alors que la mère Sullivan prétendait qu'elle ferait rayonner notre nation, qu'elle exalterait le pays, regardez donc plutôt ce qu'il en est ! Cette bonne femme n'a rien fait sinon que réduire les dépenses et les impôts ; et fragiliser notre pays. Croyiez-vous que c'est en supprimant 600 millions des dépenses de fonctionnement de la police que l'on sécurise nos villes, nos quartiers, nos campagnes ? Croyez-vous que c'est amoindrissant les administrations, laissant aux fonctionnaires -policiers, juges, avocats, infirmiers, médecins, pompiers- le devoir de gérer la paperasse, que notre pays sauvera la vie des malades, combattra les incendies, le crime, la maladie, les dégradations, la violence et rétablira la justice ? Il faudrait être sot jusqu'à la moelle et peut-être même plus profondément, pour croire qu'on peut faire l'avenir sans moyen. La suppression du statut de fonctionnaire est également une atteinte grave et profonde à celles et ceux qui soignent, pansent, protègent et défendent. Désormais chaque gardien de la paix pourra être inquiété par ses supérieurs et être licencié comme n'importe quel travailleur précaire ! N'importe quel pompier pourra recevoir sa lettre d'au revoir ! N'importe quel médecin sera soumis à la loi de l'offre et de la demande ! Aux hôpitaux privés le privilège désormais de concentrer les soins, et adieu les hôpitaux de campagne pas assez rentables, les commissariats de quartiers et les tribunaux de province. Quand on a la rentabilité comme objectif gouvernemental, le service public devient vite le service privé de celles et de ceux qui ont assez pour se le payer.
Nous devons combattre tant par conviction, que par tradition, ensemble. Quand je dis ensemble c'est avec nos camarades de Gauche, tous nos camarades de Gauche. Les écosocialistes avec qui nous avons gouverné dix années et avec qui nous avons construit une nation fière et forte, sont évidemment les premiers à qui j'adresse mon appel. J'entends les craintes d'une certaine branche de l'USE qui craint qu'on se dirige vers un dirigisme toujours plus important, mais je tiens à leur rappeler que le droit à l'objection de conscience, c'est moi qui l'ai créé, c'est la droite qui l'a abrogé. Le statut des fonctionnaires qui leur permet de garder leur poste à vie sans peur des changements de gouvernement, c'est la droite et le centre qui l'ont abrogé. Je vous le dis, mes camarades, le MRC est prêt à offrir des garanties à l'USE afin de ne pas perdre un camarade. Ménageons nous, nettoyons la vieille maison socialiste et redonnons-lui de quoi concurrencer le bunker droito-centriste qui rebrousse les droits, détrousse les lois, retrousse les voix. Les jeans-foutres et les gens probes pourront médire de la droite et du centre, on pourra dire qu'il faut une alternative à l'abandon étatique, au pouvoir aux mains des puissances de l'argent, mais seuls l'honnêteté, la sincérité et l'intelligence guideront la probité commune à chaque cœur affable doué de conscience humaine des gens de gauche. Je connais cette probité chez mes camarades socialistes et parfois même au delà dans un centre qui s'est senti trahi par le capitalisme outrancier d'une droite impopulaire. Pour mes camarades socialistes, sera inévitable ou l'union, ou la chute. Pour tout cela, socialiste, je te tends la main ! Je viens les mains nues car aucun gant entre nous ne doit nous séparer, c'est paume contre paume que nous construirons ensemble ce projet auquel nos cœurs battants font écho à moment pareil, tantôt à voix forte tantôt à voix basse, tant fort qu'on dirait qu'ils manquent de place.

Monarchiste, je te tends la main ! Toi qui n'a pas voulu qu'on détruise l'État qu'on lui prenne sa puissance pour renforcer la bourgeoisie cosmopolite et foncièrement antimonarchique, qui s'allie avec quiconque, même les pires dictateurs et usurpateurs, au nom de l'intérêt supérieur des profits qu'elle peut conduire sur le dos des peuples exploités. Je suis républicain mais il ne me semble pas qu'un tel projet s'accomplit en un mandat ou en cinq, alors plutôt que de se fâcher et de se désunir alors que nous avons un ennemi commun. Socialistes, monarchistes et communistes avons des vues communes sur des jours heureux dispensés à tout un chacun, sur un travail nécessaire réparti sans surplus, et surtout dans la bataille contre la bourgeoisie cosmopolite, fondamentalement anti-saphyrienne qui veut rendre exsangue les forces vives du pays jusqu'au dernier kopek. Et pour cela, elle a commencé à affaiblir son État et sa monarchie, qui aujourd'hui est la garantie de la liberté et des droits de ses citoyens. Face à la menace d'un nouveau mandat de droite, les patriotes qui ont pour amour le Saphyr et son peuple, doivent se réunir. Communistes, Socialistes et Monarchistes, voilà les vrais patriotes !
Ni les prétendus conservateurs qui servent les intérêts de leur classe cosmopolite, ni les libéraux qui ne sont que leurs valets et encore moins les vomisseurs de haine, casseurs de grève et briseurs d'unité, ne combattent pour le Saphyr et son peuple. Les uns combattent pour leur enrichissement, les autres sous l'effet des fables des premiers leur servent de garant social et socialement progressistes, quant aux derniers, ils combattent pour un mythe qu'ils se sont forgés d'une identité nationale fantasmée sans considération aucune pour la réalité matérielle. Plus qu'un droit, c'est aujourd'hui un devoir pour nous, socialistes, monarchistes, communistes, de se resserrer les coudes et d'établir un programme commun pour voir revenir les jours heureux au Saphyr. Un programme ni socialiste, ni monarchiste, ni communiste. Nous devons nous préparer ensemble à défendre les intérêts communs du peuple du Saphyr contre l'ennemi qui revient à la charge. Faisons fi de nos divisions passées, mettons de côté nos honneurs contrariés et concentrons nous sur la fabrique de l'avenir, que nous avons en commun de ne vouloir, ni bourgeois, ni fasciste. Un Empire fort, démocratique, social et engagé pour consacrer la liberté de chacun, les droits de tous et la préservation environnementale de l'avenir, voilà ce que nous voulons, monarchistes, socialistes et communistes.

Les communistes en appellent à l'Union sacrée qui nous a tant de fois sauvé du péril libéral et raciste. Nous y appelons sans prendre d'initiative, nous n'écrirons pas une ligne avant d'avoir entendu nos frères, ce sera le projet du Saphyr qui nous rassemble et rien d'autre. Nul n'a le droit d'usurper l'union d'un peuple, nul n'a le droit de prétendre chercher le consensus et l'unité, s'il arrive un contrat à la main et un fusil dans l'autre. Nous ne sommes pas la va-t-en-guerre Sullivan-Pettersen et n'avons pas ses manières antidémocratiques. Réaffirmons la liberté du Saphyr et les droits de ses citoyens, réaffirmons la prédominance de l'État monarchique dans la conduite des affaires pour garantir la justice de l'économie et le succès de notre cheminement vers l'avenir que nous voulons beau pour nos enfants et notre planète.
Mes camarades de tout le Saphyr, monarchistes, socialistes et communistes, une nouvelle ère peut s'ouvrir à nous et nous pourrons tourner la page de l'affaiblissement de l'État au profit de la bourgeoisie, l'affaiblissement de la monarchie au profit des firmes privées et bien souvent étrangères, nous pourrons tourner la page de l'État-Entreprise qui cherche la rentabilité sans soucis des humains, sans soucis de la grandeur du Saphyr !

Camarades de tout le Saphyr, unissons-nous !
Vive l'Empire du Saphyr !

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Ernst Capellen
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04 juil. 2022, 03:47

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Université Populaire du Saphyr - Association Borisovitch
La puissance politique et son utilité

Afin de donner un nouvel élan à l'Université Populaire du Saphyr, désormais affiliée à l'Association Borisovitch, Ernst Cappelen, le neveu de l'ancien Président du Conseil Ivan Cappelen, avait été appelé pour tenir une conférence sur la puissance politique de l'État et des moyens de l'utiliser pour le développement social. Le Zénith Lazarus était prisé par les communistes, dont son oncle Ivan Cappelen, dont Polyakov Borisovitch sous le haut-patronage duquel l'Université Populaire du Saphyr avait désormais été placée. L'École du Peuple d'Ocryssia, association-membre de l'Association avait organisé la conférence et fait tourner les invitations parmi les milieux ouvriers et pauvres. L'entrée était libre et avait attiré les petites gens, comme quelques intellectuels. Le Département des Affaires Culturelles et Linguistiques avait prévu des traductions en Norskien, Svinois et en langue des signes. Après que sa Directrice ait présenté le prochain cycle de conférence et les activités d'éducation populaire, Ernst prit la parole.

Ernst Cappelen : Chers amis, camarades,

D'abord, je tiens à remercier Madame la Directrice Linessen pour m'avoir invité à ouvrir le premier cycle de conférence de l'Association Borisovitch, pour l'Université Populaire du Saphyr. J'ai accepté cette invitation avec le sens du devoir à accomplir et la conscience de pouvoir être utile. J'espère ne pas décevoir les attentes qui m'ont accueilli ce soir. Je veux vous parler d'une chose qui vous concerne toutes et tous. Une question qui nous concerne et qui nous regarde. Une question dont l'actualité brûle nos consciences car nous sommes constamment, en cette période électorale, bombardé de formes diverses de propagande électorale de nature totalitaire.
Dans nos zéniths, nos téléphones, nos murs, écrite, dessinée, dite, filmée la propagande est totale. Il n'y a pas de forme plus totale de communication que la propagande électorale dans nos régimes que l'on prétend démocratique car ce sont là, les seuls moments d'expression démocratique. En réalité, si tous les moyens sont mis par les partis et en général par les 20 familles-dynasties qui tiennent ces partis, ce n'est pas pour l'acquisition d'une conscience politique des masses. Quand on vous bombarde de tracts, d'affiches ou de communiqués avec des trombines toutes plus affreuses les unes que les autres et qu'on essaie de mettre jusqu'au plus petit espace sur une feuille de papier, ce n'est nullement pour vous donner envie de lire de la philosophie politique, de l'économie et de forger vos propres consciences à des opinions cohérentes et à une théorie politique totale. De manière contradictoire, plus la propagande électorale est totale, plus l'objectif de conscience politique est faible.
La seule utilité de ces jeux de dupes que sont les campagnes électorales est de convaincre un vote à un instant T et donner une conscience de participation au phénomène démocratique, ou en cas d'abstention, une conscience du phénomène démocratique.

La question que je souhaite vous poser est celle-ci : d'où vient l'État ? Mais d'abord, demandons-nous ce qu'est l'État. L'État c'est un concentré de puissance qui peut prendre diverses formes et s'étaler sur différents échelons. Ce qui caractérise un État ce n'est pas l'étendu de ses pouvoirs, ni sa forme ou son caractère. Qu'importe que l'on soit en démocratie, en dictature, en monarchie, en république, en État central ou fédéral. La puissance politique se caractère par sa finalité. Sa fonction est l'oppression de classe. Laissez-moi m'expliquer avant de me traiter de gauchiste !
La finalité de l'État est, par ses prérogatives, d'organiser la société de manière à modérer la lutte des classes, sans concilier les classes. Nous savons tous qu'il y a dans tout pays capitaliste ceux dont le Capital permet d'échapper à toute forme de travail. Nous les appelons bourgeois ou capitalistes, au sens de détenteur de capital. Il y a ceux dont le Capital permet d'échapper à une forme de travail subordonné. Nous les appelons classe moyenne ou petit-bourgeois. Il y a ceux, enfin, dont le Capital ne permet pas d'échapper à une forme de travail subordonné, tel que le salariat ou la fonction publique. Nous nous nommons prolétaires.
Vous n'ignorez pas que chacune de ces classes possède des intérêts objectifs. Pour la première, il s'agit de perpétuer ce système qui lui permet de vivre en assistés, sans fournir de travail et en recevant des sommes considérables. Pour la troisième, il s'agit de partager le travail équitablement et de ne plus le conditionner aux profits, mais aux besoins. La seconde a pour objectif de conserver sa situation ou bien de s'allier avec le prolétariat selon l'intensité de l'effort qu'elle fournit et des avantages que lui offrirait un partage équitable du labeur. Les intérêts de ces classes sont inconciliables. La seule conciliation est un dépassement du système capitaliste qui se plierait aux conditions de la classe majoritaire : donc du prolétariat. Tout ce qui n'est pas ce dépassement, que nous pouvons appeler révolution socialiste, n'est pas une conciliation de classe et n'est qu'un endormissement ou une modération de la lutte des classes.
Cette modération de la lutte des classes constitue une domination et une victoire de la bourgeoisie. En ce sens, l'État qui offre de formidables outils de répression - notamment coercitive mais pas seulement - à la lutte des classes, est un outil d'oppression d'une classe sur une autre. Il faut avoir conscience, quand on se dit communiste et qu'on participe à des élections, au gouvernement ou à l'administration politique, que la participation à l'État n'est que contextuelle et ne peut être une fin en soi.

Mais si la prise du pouvoir étatique n'est pas une finalité mais un moyen, il faut se demander quelles finalités cherchons-nous, en dehors de l'abolition de l'État et de la disparition des classes. Je précise que ce n'est en rien de l'égalitarisme que de chercher la disparition des classes, c'est par volonté de liberté. Philosophiquement l'égalité n'a aucun sens, seule la liberté en a un. La libre détermination de l'individu, hors des déterminismes que nous connaissons dans notre société, voilà ce qu'est le communisme. La liberté c'est la liberté totale et non pas la dépendance au statut social de sa famille, à son lieu de naissance ou à la condition de ses parents. Cet état de libre détermination ne sera atteint qu'après le dépérissement de l'État. Mais laisser dépérir l'État ne peut se faire qu'au prix et qu'après de nombreuses transformations sociales. En l'état, nous ne pouvons pas abandonner l'État sitôt en avoir pris le contrôle. Les anarchistes le croient. Nous, nous savons que le monde est encore un espace de conflictualité et de violence et qu'une tentative d'abandon de l'État se soldera par la création presque immédiate d'un nouvel État, plus répressif, plus inégalitaire et plus réactionnaire. Nous nous refusons à fournir des efforts révolutionnaires pour un échec aussi cuisant et prévisible.
Ce que nous voulons c'est liquider la bourgeoisie en tant que classe, il ne s'agit pas de fusiller des bourgeois mais de leur ôter le capital qui leur offre des privilèges inacceptables. Quitte à parler de privilèges, il faut aussi dire que la situation des aristocrates est aujourd'hui celle de bourgeois puisque leur capital et les privilèges qui sont associés à leur sang leur permettent de vivre en dehors du monde du travail. En ce sens, la position qui voudrait respecter l'aristocratie en réclamant l'abolition de la bourgeoisie est contradictoire et évidemment erronée, pour ne pas dire trompeuse. Je ne dirai pas trompeur parce que je préfère ne pas donner d'intention à ce qui pourrait être un simple manque de théorie politique.
En tout cas, nous voyons que la lutte des classes ne peut être tournée uniquement vers le monde économique en se mettant des œillères au sujet du monde politique, et en premier lieu de l'aristocratie. Évidemment, l'abolition de l'aristocratie n'est pas à l'ordre du jour, pour personne, puisqu'il y a des chantiers plus immédiats, nécessaires et importants à mener. Ces chantiers vont tous dans une même direction : l'édification d'une société socialiste. On pourrait appeler ce chantier titanesque celui de l'Homme moderne, qui sera féministe, tolérant, conscient des réalités politiques, dotés d'une intelligence humaniste et artisan de l'émancipation humaine. Mais je préfère parler de société socialiste car cet Homme Moderne ne peut exister que dans un contexte social et humain particulier : c'est toute la société qu'il faut changer du bas en haut. Cela passe par l'éducation et un travail permanent vers l'égalité de condition, c'est-à-dire la liberté de détermination.

Concrètement, que pouvons-nous exiger de nos candidats et dirigeants, qui sont à l'heure actuelle de simples aristocrates politiques, issues de dynasties immondes, sans mérite et qui ne jouissent d'une influence que par la force de leur argent, à l'exception du MRC où règne une capacité à s'élever et à se former grâce aux cadres démocratiques, sans soucis de son origine sociale. Quoique j'observe une mortification de ces mécanismes démocratiques depuis le dernier Congrès. Ce que nous pouvons exiger c'est la lutte pour la liberté, tout simplement. Cela passe par divers mécanismes et diverses modifications de la société pour influer sur des facteurs importants. Par exemple, en développant la conscience politique par l'éducation, en réduisant la différence de trains de vie entre les bourgeois les plus fortunés et le prolétaire le plus exploité. Cela passe par l'instruction et l'imposition dans nos cas. Je souhaite que nous construisions un programme politique efficace pour parvenir à ces fins socialistes. Il faudra collectiviser les moyens de production par l'autogestion ouvrière des entreprises, il faudra mettre sous la protection de la Nation l'éducation en nationalisant les universités, lycées, collèges et écoles primaires privées, construire une Sécurité Sociale fédérale et dans chaque principauté et cité-libre, nationaliser les ressources stratégiques de l'État pour garantir la puissance et l'autonomie nationales, répartir entre les mains des travailleurs agricoles les parcelles de terre, les outils agricoles et les outils de transformation de produits agricoles. Il faudra défendre la semaine de 5 jours, voire de 4 jours, avec un temps de travail hebdomadaire de 35 ou 32 heures. Il faudra fermer les centrales à charbon, à gaz et à pétrole dans toutes nos principautés et cités libres afin de garantir une énergie propre et durable, puisqu'il serait vain de préparer l'émancipation humaine si la pollution ou le manque de ressources devaient condamner l'humanité dans un siècle ou deux.
Il faudra éduquer profondément nos concitoyens par des missions de tolérance, qui devront, sur le modèle de la Goldorac, lutter contre les discriminations envers les minorités. Nous devrons également pour favoriser nos entreprises - collectives - locales leur baisser les taux des prêts et des crédits sans toucher, voire en augmentant ceux des grandes entreprises et des transnationales. Nous devrons permettre la banqueroute citoyenne pour que les personnes et les ménages surendettées puissent bénéficier de procédures civiles pour se débarrasser de leurs dettes. La fabrication de la dette, du crédit sont des outils de l'oppression des détenteurs du capital envers ceux qui n'en ont pas. Ils n'en ont tellement pas, celles et ceux qui font des prêts et des crédits, que ceux qui leur prêtent leur demande d'en rembourser plus. Moins on peut payer, plus on paie. Ce qui crée inévitablement des familles surendettées, dans lesquelles les enfants ne peuvent pas s'épanouir et où les idées d'extrême-droite, de rejet du progrès, se créent et se propagent. La banqueroute citoyenne, c'est la meilleure façon de combattre la dette, outil des capitalistes et le désespoir, terreau de l'extrême-droite.
Nous demandons également l'intervention de l'État dans les subventions qui doivent être conditionnées et non plus données sans condition aux entreprises ! Nous voulons soutenir l'emploi et la transition écologique. Mais aussi la création artistique et le travail artisanal en demandant par exemple que 2% du montant de chaque construction soit dédié à des travaux d'art, afin d'embellir notre architecture, faire rayonner l'art et les artistes saphyriens, tout en faisant vivre et démocratisant des savoir-faire uniques au monde. Nous devons également diversifier les moyens d'obtenir des soutiens financiers à celles et ceux qui créent leur entreprise, nous devons leur permettre d'atteindre l'autonomie par une bourse au mérite pour entrepreneurs démunis. Dans un genre tout à fait différent, idéologique, il faudra également combattre le relativisme culturel, qui nie l'universalité de l'humanité et justifie des comportements réactionnaires sitôt qu'ils sont jugés exotiques. Le voile eibadiste par exemple. De même, il faut imposer la production culturelle locale par une exception saphyrienne qui se fonderait sur la taxation des œuvres notamment cinématographiques importées, je pense notamment aux superproductions fédérées pour financer les créateurs saphyriens dans toutes les langues.
Enfin, je pense que la priorité serait de maintenir une tranquillité publique forte avec l'embauche massive de policiers, issus de tous les milieux sociaux, et la construction de camps d'emprisonnement avec des conditions d'emprisonnement dignes afin de redresser les criminels par le travail rémunéré. Ils ressortiraient formés, idéologiquement et professionnellement, sans dette, pour commencer une vie socialiste. Car ce sont les difficultés de la vie qui créent la délinquance. Un second moyen, provenant de la main gauche de l'État serait la gratuité de l'accès aux soins par un tiers-payant universel renforcé par les principautés et les cités-libres.

Voilà pêle-mêle des propositions pour les prochaines élections que vous êtes en droit de revendiquer à vos candidats, en connaissant cependant la limite qu'impose le système électoral, doit-il être démocratique et fédéral, car il n'est, en substance, par son caractère d'État, de puissance politique, qu'un moyen d'oppression et non de conciliation. Il doit être utilisé à des fins précises et de manière précautionneuse.

Je vous remercie.

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Emilie Pedersen
Sénatrice impériale
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Enregistré le : 02 sept. 2022, 01:10

Parti politique

11 oct. 2022, 00:01

Émilie avait réuni ce soir des milliers de partisans au zénith de la capitale, Orcyssia, afin de délivrer un vibrant plaidoyer en faveur de l’indépendance de la presse et contre la concentration des grands médias. Montant sur scène au soir tombé, sous les caméras et les applaudissements, elle s’avança d’un pas fier au micro, saluant la foule avant de prendre la parole

Mes chers amis, je vous remercie d’être
venu si nombreux ce soir, assister à cette grande fête de démocratie. Vous le savez, en ce moment, les discours austères dominent: nos adversaires défendent l’austérité budgétaire, l’austérité sociale, l’austérité politique, l’austérité démocratique. Ils semblent qu’ils ne veuillent figer le Saphyr dans les neiges éternelles qui couvrent les monts du Dominion de Karelya. Et que telles les statues de glace que sculptent les enfants d’Orcyssia, nous ne soyons condamnés à regarder le temps passer et nos espoirs mourir, telles l’écume que rejette les vagues sur les plages de l’ouest. Et si ce discours dominent, mes amis, c’est parce que les principaux médias, ceux qui se font les miroirs déformants de notre actualité, qui mettent en lumière certains particularismes et laissent dans l’ombre des pans entiers de la réalité, ces médias de masse destinés au grand nombre demeurent propriété de quelques uns.

Mais moi, mes chers amis, je reste peut être l’enfant que dénonce tant nos amis de la CMD, l’enfant naïve qui croit qu’il est encore possible d’espérer changer les choses et de ne pas se résigner à l’ordre établi. Car se résigner, c’est cesser de croire que la politique peut changer les autres. C’est se résigner à la faiblesse de l’inaction et de la gestion, c’est sacrifier au discours dominant et au conservatisme bourgeois sa fierté et sa liberté. Alors ce soir, je viens vous parler de liberté, je viens vous parler d’espoir, je viens vous parler de pluralisme. Le pluralisme démocratique constitue la base de notre système politique, qui garantit l’existence de discours différents et interdit tout consensus forcé en dehors de l’acceptation de cette règle fondamentale: un autre avis que le nôtre peut être exprimé, une autre voie que la nôtre peut être défendue, et un autre espoir que le nôtre peut être soulevé.

Mais quelle voix dissonante peut alors s’élever, quand les médiateurs entre la société et la politique se retrouve aux mains d’intérêts privés. La presse libre constitue depuis des décennies la vitalité de notre démocratie, et la fierté de notre empire. Pourtant, son indépendance est aujourd’hui soumise à une capitalisation de son fonctionnement. Des milliardaires rapaces s’arrogent les principaux titres de presse, jouant sur les défis posés par les évolutions du lectorat et les difficultés financières de certains quotidiens pour réorienter à leur profit l’actualité journalistique. Si je salue le travail acharné de nos journalistes à défendre le pluralisme démocratique et à livrer une information de qualité, je dénonce la rapacité de ces vautours de l’information qui cherchent à dévorer leur travail d’intérêt général pour le mettre au service d’entreprises privées. Je ne peux accepter, et l’USE ne peut tolérer, que la presse démocratique ne soit engloutie par quelques fortunés qui pourraient manipuler à leur guise l’information.

Aujourd’hui, je me suis rendu au sein d’un rassemblement en faveur de l’indépendance journalistique, entendre de la bouche de François, licencié pour avoir critiquer l’un des actionnaires de sa radio nationale. J’ai entendu les pressions exercées à son encontre, j’ai entendu leur mépris de sa liberté de parler, j’ai entendu l’injustice de sa mise à pied, contre toutes les lois de la liberté de la presse et contre tous les principes de la démocratie saphyrienne. Alors je vous le dis, messieurs les grandes fortunes qui bâillonnent notre presse: moi, je ne me tairais. Nous, nous ne nous tairons pas !

Mes amis, sénatrice de notre glorieuse nation, je défendrais avec acharnement la liberté de la presse. L’USE proposera un grand plan pour l’indépendance journalistique, qui visera à limiter la concentration des grands médias et des petits radios entre les mains de quelques uns. Nous instituerons au sein de chaque rédaction des comités de journalistes qui se montreront devant les actionnaires garants de l’indépendance de la presse et de la liberté rédactionnelle. Nous n’empêcherons aucun journal de défendre une ligne politique s’il le désire: mais nous veillerons à la liberté de ton dès journalistes, au respect de leur esprit de critique: car ce n’est qu’ainsi que vivra notre liberté, et que perdurera la démocratie saphyrienne.

Mes chers amis, je vous sais venus nombreux ce soir pour soutenir l’indépendance de la presse et là liberté de se détacher du discours que voudraient nous imposer les plus fortunés. Ils nous appelleront démagogues, populistes, collectivistes, prêcheurs de morales unique: laissons les caricaturer, laissons les s’enfermer dans leur manichéisme nauséabond. Car, en tant que soldats de la liberté, défenseurs de l’égalité, promoteurs de la dignité de chacun, nous triompherons.


Mes chers amis, je vous remercie d’être
venu si nombreux ce soir, assister à cette grande fête de démocratie. Vous le savez, en ce moment, les discours austères dominent: nos adversaires défendent l’austérité budgétaire, l’austérité sociale, l’austérité politique, l’austérité démocratique. Ils semblent qu’ils ne veuillent figer le Saphyr dans les neiges éternelles qui couvrent les monts du Dominion de Karelya. Et que telles les statues de glace que sculptent les enfants d’Orcyssia, nous ne soyons condamnés à regarder le temps passer et nos espoirs mourir, telles l’écume que rejette les vagues sur les plages de l’ouest. Et si ce discours dominent, mes amis, c’est parce que les principaux médias, ceux qui se font les miroirs déformants de notre actualité, qui mettent en lumière certains particularismes et laissent dans l’ombre des pans entiers de la réalité, ces médias de masse destinés au grand nombre demeurent propriété de quelques uns.

Mais moi, mes chers amis, je reste peut être l’enfant que dénonce tant nos amis de la CMD, l’enfant naïve qui croit qu’il est encore possible d’espérer changer les choses et de ne pas se résigner à l’ordre établi. Car se résigner, c’est cesser de croire que la politique peut changer les autres. C’est se résigner à la faiblesse de l’inaction et de la gestion, c’est sacrifier au discours dominant et au conservatisme bourgeois sa fierté et sa liberté. Alors ce soir, je viens vous parler de liberté, je viens vous parler d’espoir, je viens vous parler de pluralisme. Le pluralisme démocratique constitue la base de notre système politique, qui garantit l’existence de discours différents et interdit tout consensus forcé en dehors de l’acceptation de cette règle fondamentale: un autre avis que le nôtre peut être exprimé, une autre voie que la nôtre peut être défendue, et un autre espoir que le nôtre peut être soulevé.

Mais quelle voix dissonante peut alors s’élever, quand les médiateurs entre la société et la politique se retrouve aux mains d’intérêts privés. La presse libre constitue depuis des décennies la vitalité de notre démocratie, et la fierté de notre empire. Pourtant, son indépendance est aujourd’hui soumise à une capitalisation de son fonctionnement. Des milliardaires rapaces s’arrogent les principaux titres de presse, jouant sur les défis posés par les évolutions du lectorat et les difficultés financières de certains quotidiens pour réorienter à leur profit l’actualité journalistique. Si je salue le travail acharné de nos journalistes à défendre le pluralisme démocratique et à livrer une information de qualité, je dénonce la rapacité de ces vautours de l’information qui cherchent à dévorer leur travail d’intérêt général pour le mettre au service d’entreprises privées. Je ne peux accepter, et l’USE ne peut tolérer, que la presse démocratique ne soit engloutie par quelques fortunés qui pourraient manipuler à leur guise l’information.

Aujourd’hui, je me suis rendu au sein d’un rassemblement en faveur de l’indépendance journalistique, entendre de la bouche de François, licencié pour avoir critiquer l’un des actionnaires de sa radio nationale. J’ai entendu les pressions exercées à son encontre, j’ai entendu leur mépris de sa liberté de parler, j’ai entendu l’injustice de sa mise à pied, contre toutes les lois de la liberté de la presse et contre tous les principes de la démocratie saphyrienne. Alors je vous le dis, messieurs les grandes fortunes qui bâillonnent notre presse: moi, je ne me tairais. Nous, nous ne nous tairons pas !

Mes amis, sénatrice de notre glorieuse nation, je défendrais avec acharnement la liberté de la presse. L’USE proposera un grand plan pour l’indépendance journalistique, qui visera à limiter la concentration des grands médias et des petits radios entre les mains de quelques uns. Nous instituerons au sein de chaque rédaction des comités de journalistes qui se montreront devant les actionnaires garants de l’indépendance de la presse et de la liberté rédactionnelle. Nous n’empêcherons aucun journal de défendre une ligne politique s’il le désire: mais nous veillerons à la liberté de ton dès journalistes, au respect de leur esprit de critique: car ce n’est qu’ainsi que vivra notre liberté, et que perdurera la démocratie saphyrienne.

Mes chers amis, je vous sais venus nombreux ce soir pour soutenir l’indépendance de la presse et là liberté de se détacher du discours que voudraient nous imposer les plus fortunés. Ils nous appelleront démagogues, populistes, collectivistes, prêcheurs de morales unique: laissons les caricaturer, laissons les s’enfermer dans leur manichéisme nauséabond. Car, en tant que soldats de la liberté, défenseurs de l’égalité, promoteurs de la dignité de chacun, nous triompherons.

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Carolina Rosenkrantz
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Parti politique

15 juin 2023, 21:22

#UneEconomieFortePourUnChômageBas

Pour le début de sa campagne, Carolina Rosenkrantz était restée dans son fief d’Orcyssia. Après une rencontre avec des élus locaux du Parti Impérial, ainsi qu’avec la section locale qu’elle connaissait bien, la tête de liste avait réuni élus, cadres du parti et militants au Zénith Lazarus.

Plus aucune place n’était disponible pour les derniers retardataires et la soirée commença. Sur la scène, plusieurs cadres du parti passèrent pour présenter des points du programme aux militants et les mobiliser pour convaincre les Saphyriens. Vers 20h, on vit alors monter sur la scène la tête de liste, Carolina Rosenkrantz. Ovationnée pendant près d’une minute, elle prit place au pupitre.


Chers amis,

Merci pour cet accueil ! Merci d’être venus en si grand nombre ce soir ! Je suis extrêmement heureuse de vous voir tous rassemblés aujourd’hui avec un objectif commun : faire gagner notre projet pour le Saphyr. A l’heure où les inquiétudes de nos concitoyens sont nombreuses et plus que légitimes, nous avons le devoir de leur proposer un projet neuf pour répondre aux défis qu’affronte notre pays. C’est le sens du projet du Parti Impérial. Nous ne proposons pas une rupture mais une continuité pour le pays. Continuité sur la voix de la prospérité et de la paix. Mais il nous faut reconnaître aussi qu’il y a encore beaucoup à faire. C’est notre rôle que de proposer les solutions que les Saphyriens attendent.

La préoccupation principale des Saphyriens en ce moment est économique. Les chiffres de la croissance reculent, le chômage augmente et avec lui, la pauvreté. Il est de notre devoir de proposer des solutions pour rassurer nos compatriotes. Cela passe bien entendu par une baisse du chômage mais ne doit en aucun cas se faire contre les chômeurs. La stratégie d’opposition entre ceux qui travaillent et ceux qui ne peuvent le faire n’est pas en accord avec nos valeurs. Des solutions existent, mettons les en œuvre pour que ceux qui veulent briser l’unité du Saphyr pour leurs intérêts électoraux ne puissent plus le faire.

Le premier constat que nous devons faire, c’est que les investisseurs n’osent plus placer leurs capitaux au Saphyr. D’autres pays sont plus attractifs que nous. Bien entendu, il est hors de question de renoncer à notre modèle social, personne ne comprendrait le recul clair. D’autres solutions sont donc à trouver. Et elles sont nombreuses à la disposition de l’Etat fédéral. De la baisse des charges salariales et des taux directeurs aux investissements directs de l’Etat, je crois sincèrement que nous avons les solutions pour relancer l’économie du Saphyr, créer des emplois et faire baisser le taux de pauvreté qui fait honte à notre pays.

Cela ne doit cependant pas se faire de manière déraisonnée. Ce qu’il faut pour notre pays, ce ne sont pas quelques mesurettes de secours pour ralentir un phénomène de grande ampleur. C’est sur le long terme que nous parviendrons à renverser la tendance. Je crois sincèrement que nous avons beaucoup de travail sur la formation des jeunes Saphyriens. Des secteurs manquent de bras alors que notre taux de chômage atteint des records. Ceux qui veulent simplifier les choses vous expliqueront que les chômeurs sont des fainéants, je crois surtout que notre système de formation est à la traîne : nous devons investir pour former les travailleurs de demain, dans les secteurs prometteurs et dans ceux qui manquent de bras.

Mais les inquiétudes de nos concitoyens ne pourront pas attendre que les plus jeunes arrivent sur le marché du travail, une fois formés. Il faut des solutions immédiates. Je pense sincèrement qu’un plan de relance est nécessaire. L’Etat doit investir massivement pour participer lui aussi à faire repartir notre économie. En lien avec la crise écologique, il nous faut par exemple construire des centrales nucléaires et continuer à perfectionner notre réseau ferroviaire. Nous devons aussi aider les entreprises à investir dans notre industrie, par la baisse des taux directeurs mais aussi par des investissements directs. L’Etat doit prendre ses responsabilités.

Cela ne doit pas cependant se faire contre nos concitoyens. Nous n’augmenterons pas les impôts. Une fois que l’économie sera relancée, nous rembourserons ce que nous avons dépensé. La baisse du chômage qu’aura permis cette relance fera baisser considérablement les budgets nécessaires aux allocations. Cela ne se fera qu’avec les Saphyriens, j’en ai la certitude.

Je vous le dis, chers amis, nous relancerons l’économie pour sortir nos compatriotes du chômage et de la pauvreté ! Plus qu’une question économique, c’est une question d’honneur pour la grande puissance que nous sommes.

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse et qu’Il bénisse le Saphyr !

Après une ovation de plusieurs minutes, l’hymne national retentit dans la salle, entonné par tous les militants et par les cadres du parti, qui avaient rejoint Carolina Rosenkrantz sur la scène sur zénith. Elle descendit ensuite saluer les nombreux supporters venus l’encourager.

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