Stephan Meyer

[Stephan Meyer]

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@StephanMeyer

En ce jour malheureux, je souhaite adresser mes plus sincères condoléances à Ses Altesses Sérénissimes le Prince Sven Guttormsson de Skjördland et la Princesse Elyna de Skjördland pour le décès tragique de Son Altesse le Jarl Olaf Guttormsson.

La perte d'un fils est une épreuve à laquelle le Sort ne devrait jamais nous imposer. En tant que père, j'accompagne avec ma pensée ses Ses Altesses Sérénissimes dans le combat qui s'annonce.

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La conférence de presse organisée aujourd'hui par le Président du Conseil, enfin si on peut l'appeler comme ça, restera comme un des pires moments d'embarras national. Monsieur Bold s'avance, bredouille, se contredit et improvise au mépris des réalités géopolitiques. Il confond les pays, les alliances et l'amateurisme à l'action politique.

Comment prétendre défendre les intérêts des citoyens du Saphyr et du Samvelde quand on ne sait même pas qui sont nos alliés et nos ennemis ? Comment affirmer une position ferme quand on annonce des sanctions sans les avoir rédigées, sans en avoir consulté l'Empereur et sans même savoir quand ou si elles seront appliquées ?

Aujourd'hui, nous vivons dans un monde où chaque mot compte, où la diplomatie exige de la rigueur et du sérieux. Ce que nous avons vu lors de cette conférence, c'est un Président du Conseil et un gouvernement qui navigue à vue, sans cap, sans crédibilité et sans soutien politique réelle.

L'Empire du Saphyr mérite mieux qu'un Président du Conseil qui est dépassé par les événements et qui est incapable de porter une position claire sur la situation internationale. À ce niveau-là, nous ne pouvons plus parler de négligence ou de maladresse. Ouvrons tous les yeux : c'est l'incompétence d'un homme avide du pouvoir.

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La politique étrangère de l'Empire doit être guidée avec clarté, dignité et cohérence. Or, ce que nous avons vu ces derniers jours démontrent tout l'inverse : une diplomatie confuse, un image écornée, un Président du Conseil transformé en objet de moquerie sur la scène internationale, et une nation décrédibilisée sur la scène internationale.

Les responsabilités qui incombent à n'importe quel chef de gouvernement exigent une maîtrise de soi et une vision stratégique. La conférence de presse tenue hier nous révèle l'incompétence de Monsieur Bold et son équipe. La diplomatie ne peut pas être improvisée, et encore moins être source de plaisanteries dans les capitales étrangères.

La tentative maladroite de l'entourage de Monsieur Bold d'étouffer une controverse en recourant à des moyens juridiques douteux est tout simplement indigne et un véritable aveu de faiblesse. Ce n'est pas en menaçant ou en feignant d'ignorer la réalité que nous restaurerons notre crédibilité. La vérité est celle-ci, le Président du Conseil est incompétent.

La CMD doit reprendre sa responsabilité dans cette histoire. Nous ne pouvons pas laisser nos électeurs et notre influence se déliter à cause d'un amateurisme criant. Il est temps de redresser le cap et de rendre à la diplomatie saphyrienne la rigueur et la dignité qui lui sont dues.

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La Garde Impériale a toujours été un modèle d'excellence et un symbole du lien entre l'Empire et ses défenseurs les plus dévoués. Ce statut impose des responsabilités et des exigences. La discipline et l'exemplarité doivent être maintenues, car elles sont garantes de la réputation et de l'efficacité de nos forces d'élite.

Cependant, la gestion de cette affaire soulève des questions. Si des infractions ont été commises, elles doivent être sanctionnées avec justesse, mais sans excès. Nous devons éviter de tomber dans la rigidité du système qui serait tout bonnement inutile et nuirait à l'attractivité de la Garde Impériale. Le Saphyr ne peut pas se permettre d'affaiblir ses forces armées en se montrant plus sévère.

J'appelle donc à une gestion équilibrée de la situation : il faut sanctionner les fautifs, mais aussi préserver la cohésion et l'efficacité au sein de la Garde Impériale. Il est de notre responsabilité politique, en tant que législateur, d'assurer un cadre clair, cohérent et adapté à la réalité militaire.

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L'histoire est une base essentielle à la transmission des valeurs fondamentales, à la compréhension de sa propre identité et à l'apprentissage de nos origines. La figure de l'Impératrice de Narois, Catella Ire, réflète parfaitement l'histoire d'une impératrice indissociablement liée au combat contre le frazzilisme. Voir son parcours ainsi mis en avant dans une production d'envergure internationale témoigne de l'importance de cette période et du rayonnement de son héritage.

Si l'initiative vient de l'étranger, c'est aussi un rappel que la transmission de notre propre histoire ne peut être laissée aux seuls acteurs internationaux. Nous avons une responsabilité dans la préservation et la valorisation de notre mémoire, notamment à travers notre industrie audiovisuelle.

J’espère que cette série saura traiter son sujet avec justesse et rigueur, par respect pour la famille impériale de Narois et pour les Naroisiens, et qu’elle contribuera à mieux faire connaître cette page essentielle de l’histoire de ce pays et du monde libre.

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C'est avec une profonde tristesse et une émotion sincère que j'ai appris la décès de Sa Sérénissime Majesté Impériale, l'Impératrice Catella Ière de Narois.

L'histoire retiendra son courage inlassable, sa dignité dans l'épreuve, et son engagement sans faille pour la liberté de son peuple. Je me souviens avec gravité des heures sombres du frazzilisme, et de la manière dont l’Impératrice sut incarner, même dans la captivité, la voix de la dignité, de la souveraineté, et de l’espérance.

Travailler, aux côtés de Son Altesse Impériale le Prince Vittorio, à la libération du Narois fut l’un des plus grands honneurs de ma vie politique. La mémoire de Sa Majesté survivra à travers chaque citoyen qui se tient debout aujourd’hui, libre, fier, et résolument tourné vers l’avenir.

À l’aube de ce nouveau règne, je forme des vœux de sagesse, de prospérité et de stabilité pour l’Empereur Vittorio, dont je sais la droiture, la compétence et l’amour pour l’Empire. Qu’il règne avec fermeté et avec cœur, dans le sillage d’une mère impériale qui aura marqué son siècle.

Que le Sort sauve l’Impératrice, et garde l’Empereur. Gloire à Narois !

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La colère dans la rue est réelle et la tension est palpable. Le RSF est une part du pacte impérial. Pour autant, ce serait un mensonge de dire que nous devons éternellement le financer à crédit sur les futurs générations.

Oui, cette réforme est nécessaire et mérite d'être menée avec rigueur. Je n'ai aucune inquiétude sur le fait que le Président du Conseil Impérial partage mon avis. C'est pourquoi, ce projet mérite le débat, mérite d'être amendé et mérite l'exigence parlementaire. Et cela, parce que cette réforme doit être juste, équilibrée et fidèle à notre tradition saphyrienne.

Ce que notre pays ne mérite pas, c'est le blocage du pays. Refuser le dialogue, c'est condamner notre pays dans l'immobilisme et je le refuse ! La montée des tensions orchestrées par l'état-major des syndicats démontre leur volonté de l'affrontement plutôt que celui de la discussion, et je le déplore amèrement.

Je le dis avec clarté : je soutiens la ligne de responsabilité portée par la CMD et par le Président Carlén. Mais cette ligne ne vaut que si elle est capable d’écouter, de corriger et de construire.

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Le rejet du projet de loi fédérale portant réforme des Fonds Souverains au Sénat marque un tournant politique et social dans notre pays. Ce projet, central dans l'action du Président du Conseil, n'a pas su rassembler une majorité, et je prends acte de ce revers parlementaire pour le Gouvernement et pour notre groupe.

En mon âme et conscience j'ai fait le choix de m'abstenir lors du vote. Non par indifférence à l'importance des enjeux dont je mesure l'urgence, mais par regret de l'absence de compromis sur la loi. À cette ampleur, cette réforme aurait dû se construire avec une concertation sincère.
Je regrette que les lignes politiques se soient figées aussi vite et que les responsabilités de cet échec soient partagées. En tant qu'ancien Vice-Président du Conseil Impérial, je regrette les conditions de débats au sein du Sénat Impérial qui ont été mis en péril. On ne peut pas défendre au nom de l'intérêt général et refuser la moindre concession, y compris sur des sujets si cruciaux pour la santé économique de notre pays.

Je condamne enfin l'intransigeance de certains syndicats qui ont annoncé refuser tout dialogue avec le gouvernement actuel. Celui-ci a obtenu sa légitimité en 235 et il ne saurait en être autrement tant que le gouvernement restera en place. Il n'appartient pas aux syndicats de faire passer pour des juges qui définissent qui est légitime et qui ne l'est pas. Leur communiqué est par conséquent inacceptable et je regrette qu'aucune force politique n'ait encore réagi sur cette usurpation de titre.

Je partage avec Le Très Honorable Carlén le souhait d'un retour au calme. Les tensions de ces derniers jours, bien que largement maîtrisées, ne doivent pas dégénérer. La mobilisation sociale a été massive : elle doit maintenant ouvrir la voie au dialogue, pas à la surenchère.
C'est pourquoi, je tiens à redire publiquement ma disponibilité à échanger avec le Président du Conseil Mattias Carlén, dans un esprit de responsabilité, pour envisager les suites possibles à ce rejet. Le temps est à la réflexion et au travail collectif. Nous devons retrouver un cap commun, pour garantir à nos concitoyens un avenir social à la fois durable et solidaire.

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La déclaration du Chef de la Très Loyale Opposition, au lendemain du rejet de la réforme des Fonds Souverains au Sénat, est décevante.
Si je partage l'importance de la mobilisation citoyenne et la vitalité démocratique de notre Empire, je ne saurais rester silencieux face à un discours qui confond légitimité démocratique et majorité circonstancielle.

Le gouvernement Carlén a été nommé en 235, selon nos institutions : avec le soutien de la majorité du Sénat Impériale et de la confiance initiale de l'Empereur. Ce gouvernement n'a pas été renversé, il n'a pas été désavoué par la défiance. Et rien dans la Constitution n'octroie au Chef de l'Opposition de proclamer la déchéance d'un Président du Conseil. Ce n'est pas sa prérogative, pas même sa mission. C'est tout simplement anti-démocratique.

Oui la réforme proposée a été rejetée. C'est un fait politique et institutionnel fort dont personne ne pourra en rejeter l'idée. Mais ce n'est pas un motif pour exiger la chute d'un gouvernement dans un régime parlementaire. Encore moins en agitant la colère légitime de nos concitoyens. La défiance existe, vous n'avez qu'à la demander.

Nous avons besoin aujourd’hui de lucidité et d’unité. Je respecte le Très Honorable Pendra-Dahlman. Mais je l’appelle à retrouver l’esprit de la Très Loyale Opposition : celle qui propose, qui amende, qui participe à la reconstruction plutôt que de jeter l’huile sur le feu à chaque revers.

Le groupe sénatorial de la CMD reste disponible pour travailler à des solutions, dans un esprit constructif avec l'Opposition et avec le Gouvernement. Mais nous ne soutiendrons aucune initiative qui viserait à rompre l’équilibre de nos institutions par des appels unilatéraux à la démission. Le débat doit reprendre sa place dans l’hémicycle, et pas dans la rue.

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J'observe avec regret que le débat politique, alors en période d'avant-campagne électorale, prend des allures de cour de récréation. La droite fustige, la gauche riposte. Chacun y va de sa petite phrase comme s'il s'agissait de rendre coup sur coup.

Mais je crois que nos concitoyens attendent autre chose que de la chamaillerie : ils attendent que nous les écoutions.
Notre Empire traverse une crise politique, comme à chaque dissolution. L'urgence n'est pas dans les joutes verbales, mais dans le rétablissement d'un nouveau gouvernement stable avec un cap clair. Que cette dissolution serve à parler du fond.

La CMD portera une campagne de responsabilité, d'écoute et de rassemblement. Une campagne destinée à faire oublier les erreurs du passé et le manque d'écoute. Le seul projet qui compte, c'est celui des Saphyriens.