

Stephan Meyer
@StephanMeyer
J'ai pris acte, avec responsabilité, de la nomination par Sa Majesté Impériale du gouvernement Pendra-Dahlman. Je souhaite lui adresser ici mes vœux de réussite dans l'exercice d'une mission qui engage non seulement l'avenir de cette législature, mais l'équilibre et la stabilité de l'Empire fédéral tout entier.
Je souhaite également adresser mes félicitations au Très Honorable Peter Ringdahl pour sa nomination comme Vice-Président du Conseil, et comme Président du Sénat par extension. Ce poste a été le mien pendant plus de 10 ans, et je connais l'importance et la mesure de cette responsabilité.
En tant que Chef de la Très Loyale Opposition, je respecterai la légitimité de ce gouvernement jusqu'à sa démission, sans jamais exiger sa fin ou la démission du Président du Conseil. Cependant, je ne me tairai sur rien comme l'exige ma responsabilité de chef de l'opposition.
Je dois l'admettre. J'éprouve une sincère inquiétude en regardant la coalition qui vient de se former. Si je ne remets pas en cause la probité personnelle des ministres, je ne peux que regretter que le Parti Impérial, garant supposé des institutions et de la stabilité de l'Empire, ait cédé à un accord de coalition avec le Mouvement Révolutionnaire Citoyen. Leur double nomination au sein de ce gouvernement, aux Affaires sociales et à l'Éducation, demeure pour moi un mépris à l'égard des erreurs du passé que fut l'héritage Cappelen.
Je regrette également le choix de l'USE de former une coalition avec le MRC. Cette décision semble être la preuve d'un désaveu de l'USE pour la stabilité de l'Empire. L'USE qui, par le biais de son ancien chef sénatorial, disait "avec une grande lucidité", il y a quelques années, que le MRC était, comme le GRP, l'une des principales menaces qui pèsent sur la sécurité de l'Empire. Pour Erik Dörsten, le bloc communiste avait participé au creusement d'un sillon de la déstabilisation intérieure qui servait de piston aux idées les plus extrêmes de notre société. Et pourtant, je le vois aujourd'hui au poste de Haut-Trésorier Impérial aux côtés de deux ministres issus de la MRC.
À toutes celles et ceux qui, comme moi, sont attachés à un Saphyr libre, démocratique et socialement responsable, je veux dire que la CMD ne laissera rien passer.
Je n’oublie pas les cinq dernières années. Je n’oublie pas les divisions internes à la CMD, les erreurs de gouvernance, les choix de certains de nos propres sénateurs. Mais je rappelle aussi que j’ai moi-même été écarté par Bold pour avoir tenté d’alerter sur les dérives, et que je n’ai jamais validé la méthode de Carlén, bien que je n’aie jamais non plus renié la nécessité de certaines réformes : la maîtrise de la dette, la lutte contre l’inflation, la responsabilité budgétaire. Car on ne gouverne pas un Empire avec des chèques en blanc que nos enfants devront rembourser.
Aujourd'hui, je salue l'appel de Niels Aarnes et je lui tends la main afin que nous puissions travailler ensemble au plus vite. La CMD prendra toute sa place avec l'ADP au sein d'un Contre-Gouvernement fédéral, pour garantir un contrôle exigent et constructif sur l'action gouvernementale.
Nous jugerons ce gouvernement aux actes, pas aux intentions. Nous défendrons :
- Une économie libre et équitable
- Un modèle social protecteur, qui ne sera pas idéologique et dépensier sans limite
- Un Empire fédéral fort de ses diversités, respectueux des États constitutifs, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur
- Des institutions qui ne plieront pas face à la rue, ni face aux extrêmes (bien que ce point semble déjà compromis)
En somme, l'Opposition que je mènerai ne cherchera ni à détruire, ni à renverser pour renverser. Elle cherchera à réparer, à proposer et à veiller. Car c'est ce qu'exige la fonction et c'est cela que les Saphyriennes et les Saphyriens attendent de l'Opposition. Le Saphyr mérite mieux que les revanches et les postures. Il mérite une opposition lucide, libre et prête. Nous le serons.
Je souhaite également adresser mes félicitations au Très Honorable Peter Ringdahl pour sa nomination comme Vice-Président du Conseil, et comme Président du Sénat par extension. Ce poste a été le mien pendant plus de 10 ans, et je connais l'importance et la mesure de cette responsabilité.
En tant que Chef de la Très Loyale Opposition, je respecterai la légitimité de ce gouvernement jusqu'à sa démission, sans jamais exiger sa fin ou la démission du Président du Conseil. Cependant, je ne me tairai sur rien comme l'exige ma responsabilité de chef de l'opposition.
Je dois l'admettre. J'éprouve une sincère inquiétude en regardant la coalition qui vient de se former. Si je ne remets pas en cause la probité personnelle des ministres, je ne peux que regretter que le Parti Impérial, garant supposé des institutions et de la stabilité de l'Empire, ait cédé à un accord de coalition avec le Mouvement Révolutionnaire Citoyen. Leur double nomination au sein de ce gouvernement, aux Affaires sociales et à l'Éducation, demeure pour moi un mépris à l'égard des erreurs du passé que fut l'héritage Cappelen.
Je regrette également le choix de l'USE de former une coalition avec le MRC. Cette décision semble être la preuve d'un désaveu de l'USE pour la stabilité de l'Empire. L'USE qui, par le biais de son ancien chef sénatorial, disait "avec une grande lucidité", il y a quelques années, que le MRC était, comme le GRP, l'une des principales menaces qui pèsent sur la sécurité de l'Empire. Pour Erik Dörsten, le bloc communiste avait participé au creusement d'un sillon de la déstabilisation intérieure qui servait de piston aux idées les plus extrêmes de notre société. Et pourtant, je le vois aujourd'hui au poste de Haut-Trésorier Impérial aux côtés de deux ministres issus de la MRC.
À toutes celles et ceux qui, comme moi, sont attachés à un Saphyr libre, démocratique et socialement responsable, je veux dire que la CMD ne laissera rien passer.
Je n’oublie pas les cinq dernières années. Je n’oublie pas les divisions internes à la CMD, les erreurs de gouvernance, les choix de certains de nos propres sénateurs. Mais je rappelle aussi que j’ai moi-même été écarté par Bold pour avoir tenté d’alerter sur les dérives, et que je n’ai jamais validé la méthode de Carlén, bien que je n’aie jamais non plus renié la nécessité de certaines réformes : la maîtrise de la dette, la lutte contre l’inflation, la responsabilité budgétaire. Car on ne gouverne pas un Empire avec des chèques en blanc que nos enfants devront rembourser.
Aujourd'hui, je salue l'appel de Niels Aarnes et je lui tends la main afin que nous puissions travailler ensemble au plus vite. La CMD prendra toute sa place avec l'ADP au sein d'un Contre-Gouvernement fédéral, pour garantir un contrôle exigent et constructif sur l'action gouvernementale.
Nous jugerons ce gouvernement aux actes, pas aux intentions. Nous défendrons :
- Une économie libre et équitable
- Un modèle social protecteur, qui ne sera pas idéologique et dépensier sans limite
- Un Empire fédéral fort de ses diversités, respectueux des États constitutifs, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur
- Des institutions qui ne plieront pas face à la rue, ni face aux extrêmes (bien que ce point semble déjà compromis)
En somme, l'Opposition que je mènerai ne cherchera ni à détruire, ni à renverser pour renverser. Elle cherchera à réparer, à proposer et à veiller. Car c'est ce qu'exige la fonction et c'est cela que les Saphyriennes et les Saphyriens attendent de l'Opposition. Le Saphyr mérite mieux que les revanches et les postures. Il mérite une opposition lucide, libre et prête. Nous le serons.