Magdalena Beirsston
@MBeirsston
Le plein emploi serait atteint d'après Madame Kollberg sans remettre en cause les droits du travail et en augmentant les salaires, mais sans toucher non plus à la fiscalité des entreprises, au système des retraites ou à la structuration des rapports sociaux. Bref, la reprise de l'emploi sera intégralement prise en charge par le pouvoir de l'Etat, ce qui n'est possible que par un recours massif à l'endettement ou à la fiscalité: l'un comme l'autre sont de dangereuses perspectives pour notre économie, surtout dans une phase de difficultés économiques.
Madame Kollberg prétend que l'Etat peut mettre en place une relance massive de l'économie et mettre fin au chômage de masse: elle n'a pas je pense compris la nouvelle donne économique de la mondialisation commerciale et de l'impact massif du commerce international sur notre économie. Nos entreprises ne sont pas les plus compétitives du marché mondial: bien au contraire, les coûts relatifs à notre production sont démontrés par l'affaiblissement de notre soldat commercial, en déficit depuis plusieurs années sous l'absence de vision économique de la coalition Pendra-Real. Hors, un effet de relance unilatéral de notre économie permettrait à des entreprises étrangères d'accaparer l'effet multiplicateur des investissements publics, surtout si notre entreprises sont encore affaiblies par une fiscalité plus importante. Bref, deux dynamiques qui viennent faire du Plan social du MRC un Plan pour le maintien du chômage de masse.
Notre #Chocdeprospérité promet de défendre concrètement nos entreprises en ne considérant pas le patronat comme le représentant d'un complot visant à maintenir le pays dans la pauvreté, ce qui est tout bonnement scandaleux de la part d'un parti aspirant à représenter l'Empire, mais comme le partenaire des citoyens dans la recherche d'une prospérité commune. Alors oui, la lutte contre le chômage passe sur un allègement de la fiscalité à l'embauche, notamment pour les petites et moyennes entreprises, contre des garanties d'embauches et une augmentation des salaires. Elle passe par un soutien à la compétitivité de notre industrie, par des subventions ciblées et des marchés publics correctement administrés et libérés de la bureaucratie socialiste et impériale. Ce choc sera celui du retour de la compétitivité, et de la prospérité nationale !