Michal Girhrer

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Afin de mieux m'adapter à ces nouveaux codes de communication, bienvenue sur mon compte Chirper !

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@Michal

A l’heure où planait sur notre continent le spectre de la révolution comme celui de la désagrégation, l’Empire Saphyrien demeura un temple de stabilité monarchique et démocratique. Pilier de cette stabilité, l’Alliance de la Droite Populaire s’engage quotidiennement dans la protection des intérêts de nos concitoyens.

Retour de la croissance, défense des intérêts saphyriens a l’étranger, consolidation de l’Union Phocienne, renforcement de nos institutions: le mandat d’Alexandre Auber fut pour notre nation un gouvernement de qualité qui impulsa des politiques courageuses et nécessaires pour notre empire. C’est dans la poursuite de ce style de gouvernement, stable, respectueux et fondé sur la conviction de servir le peuple et l’empire, que l’ADP entends poursuivre.

Sénateur d’expérience, j’ai l’honneur de concourir au poste de président de la Commission Auditoriale Générale. J’aurais cœur d’apporter mon expérience du terrain au service de mon parti durant cette campagne, afin de continuer à mettre mes compétences au service de mes valeurs et du peuple que j’ai l’honneur de représenter.

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Lors de ma visite à Eiligstadt, j'ai pu me rendre au sein de l'une des principales maisons de retraite de la ville, afin de partir à la rencontre de ceux qui ont tant donné à la nation saphyrienne durant leur longue vie, et qui aspirent désormais à un repos légitime et à un soutien de la nation comme juste retour de leur contribution à notre développement collectif.

Pourtant, durant mes échanges avec les résidents, j'ai pu entendre une souffrance réelle dans de nombreux témoignages: celle de se sentir un poids pour ses descendants, quand les résidents n'ont pas eux-même les ressources nécessaires pour subvenir à leur placement en maison de retraite. Ne pouvant payer cet hébergement par leur maigre pension publique, ils se trouvent contraints de se reposer sur leurs enfants, occasionnant une grande culpabilité morale et un sentiment de dénuement et d'infantilisation délétère au crépuscule de leur existence.

C'est pour cela que dans la tradition d'une droite libérale et populaire attachée à la protection de nos concitoyens les plus fragiles, j'entends défendre la mise en oeuvre au niveau fédéral d'une caisse de retraites pour chaque branche professionnelle, afin de permettre à ses cotisants de percevoir un complément de revenu une fois qu'ils auront quitté la vie active. Il est injuste que leurs efforts ne soient récompensés: la solution que nous défendons, sans nuire à la solvabilité ou au pouvoir d'achat des actifs par davantage d'impôts, permettre de renforcer la solidarité intergénérationnelle et de rétribuer justement les efforts consentis par les actifs pour améliorer leurs conditions de vie une fois qu'ils seront à leur tour, trop âgés pour travailler.

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Je l’ai affirmé hier, je le maintiens aujourd’hui: appartenir à une communauté nationale définie constitue le premier encouragement à servir ladite nation. Lorsque vous êtes éduqué pour devenir un citoyen du Saphyr, lorsque vous apprenez les valeurs de notre démocratie, les fondements de notre empire, vous êtes davantage habilité à entrer plus tard au service de l’intérêt général de l’Empire Saphyrien: il ne s’agit nullement de démagogie, mais bien de bon sens, de logique et de cohésion nationale.

Contrairement aux assertions de quelques gauchistes en manque de multiculturalisme, il ne s’agit pas d’une remise en question du recrutement de nos fonctionnaires en fonction de leur compétence et de leur mérite: la préférence nationale ne remplacera pas le libre accès au service public par un recrutement ouvert, équitable et serein. Mais pour préserver la sérénité de ce recrutement, il est nécessaire de fixer des conditions minimales pour postuler à ces postes, qui je le rappelle constituent la colonne vertébrale de notre Etat: et dans les cas les plus stratégiques, être Saphyrien me parait une condition essentielle.

Cette préférence nationale n’est qu’une pratique largement partagée dans les différents Etats phocéens, et rappelle que la souveraineté nationale d’Etat qui exercent leur pouvoir sur une communauté nationale vivant sur un territoire défini constitue la base de notre système international. Notre fonction publique sert la souveraineté du Saphyr: elle doit donc avant tout s’appuyer sur la communauté qu’elle protège et dont elle assure l’existence, la cohésion et le destin.

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Tous les lendemains de bataille ne sont pas des victoires, et toutes les défaites ne sont pas des déroutes. Après plusieurs années de mandature, l’ADP a subi une très courte défaite dans les urnes, ouvrant la voie à la formation d’une majorité USE-PI qui détient à peine la moitié des sièges sénatoriaux et à peine 40% des élus du Congrès.

L’USE a eu beau promettre le renouveau, la fin des années Cappellen et Réal et le retour d’une gauche d’ouverture et de négociations, Sören Pendra a pris seul la décision de rompre avec ces belles promesses. Le gouvernement formé par l’USE et le PI est une alliance fragile, ne tenant qu’à une seule voix de différence, et qui ne se base ni sur un contrat de gouvernement clair, ni sur une vision politique partagée. Le retour de Roman Réal à là vice présidence du Conseil montre également les difficultés des deux partis à se délivrer du passé. La coalition formée ne représente que 45% des suffrages, et elle n’aura le contrôle ni de la majorité des votants, ni du Congrès, ni des régions. L’ADP a donc formé un shadow cabinet au sein du Congrès qui saura se montrer force de raison et de proposition.

Mais l’ADP doit aussi prendre acte de cette défaite, et remettre en question son propre positionnement dans cette campagne. Nous n’avons su convaincre la majorité des électeurs, et en vue du prochain Congrès, nous devons assumer pleinement nos responsabilités et nous poser la question d’une alternative plus modérée et plus populaire dans le futur. Une alternative où je jouerais pleinement mon rôle, pour le bien de mon parti et du peuple du Saphyr.

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Hier soir, j’ai été pris d’une vive émotion en apprenant la mort de l’ancien président du Conseil Alexandre Auber.
Politicien expérimenté, grand serviteur de notre Nation, président du Conseil efficace et défenseur acharné de l’intérêt général, Alexandre Auber était fait de la trempe que possède les grands hommes d’Etat, et son héritage ne résume que trop partiellement les grandes qualités qu’il démontra durant ses longues années au service de la Nation.

Mais derrière l’homme d’Etat, j’aimerai saluer l’homme, le camarade, l’ami auprès de qui j’ai eut l’honneur de militer et de servir pendant de longues années. Alexandre Aubert était un homme sincère, honnête, ferme sur ses principes et a l’écoute de ses interlocuteurs, sans succomber a d’autre influence que son propre bon sens. Dans la sphère privée comme public, il m’a marqué par son sens de l’intérêt commun, son acuité intellectuelle et sa volonté de fer.

Aujourd’hui, je m’unis à l’hommage prononcé par le président du conseil Sören Pendra pour rendre hommage à son prédécesseur. Reposes en paix Alexander: nous saurons nous montrer digne de ce que tu as construit.

[Michal Girher]

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Face à la panique qui s’est emparée de Chirper ces derniers jours, et aux invectives qui ont fusé de toute part entre le gouvernement et l’opposition officielle, j’aimerais recentrer le débat sur les enjeux essentiels de la crise actuelle. Il ne s’agit pas d’un affrontement idéologique destiné à trouver un coupable, ni d’un prétexte pour se renvoyer à chacun la responsabilité d’agir. Je rappelle que les premiers concernés par les effets néfastes de cette molécule sont nos agriculteurs, qui subissent de plein fouet les conséquences sanitaires et économiques de cet usage et de la réponse politique qui y sera apportée. La deuxième menace est plus globale: elle concerne la substance économique de notre secteur agricole, et la souveraineté alimentaire de notre pays: deux enjeux qui vont bien au delà du scandale actuel.

Alors la réponse ne peut venir d’une interdiction unilatérale du pesticide, ou d’une sanction exemplaire de l’entreprise qui le commercialise: ils ne permettront pas, a court-terme, de faire face aux menaces pesant sur notre économie et sur nos concitoyens. Moi, je voie surtout la dimension humaine de cette problématique: que change t’il aux agriculteurs que l’entreprise soit immédiatement condamnée par le conseil impérial, alors que plusieurs syndicats ont déjà exprimé d’intenter des actions civiles ? Comment une interdiction immédiate d’utiliser ce pesticide pourrait elle répondre aux problèmes, quand les conséquences de son usage passé sont encore visibles ? Que change t’il à nos concitoyens que l’initiative ne vienne du Congrès, du gouvernement, des principautés ou du Senat ? Multiplier les points de discorde ne fera pas avancer les choses: notre réponse doit au contraire être digne, concertée et réfléchie.

Trois enjeux que j’estime utiles pour le débat démocratique, sans vouloir me substituer en aucune façon a mes collègues du contre-gouvernement, aux ministres présidents des principautés ou au Haut Commissaire a l’Environnement. Premièrement, comment limiter les dégâts, en conciliant survie économique de nos agriculteurs et bannissement du pesticide ? Suspendre temporairement sa commercialisation et restreindre son usage peut être un pas en ce sens, pour avoir le temps de faire évoluer le cadre légal vers davantage de contrôle. Deuxièmement, comment soutenir nos agriculteurs ? Si la compétence en revient d’abord aux ministres présidents, les institutions fédérales doivent aussi offrir une réponse concertée et faire valoir la solidarité entre les principautés les plus touchées et les autres, car la survie de notre production agricole concerne l’ensemble de notre Nation. Enfin troisièmement, comment utiliser ce scandale comme point de départ d’une réflexion concrète vers une nouvelle forme d’agriculture ? Cela revient à une fois que l’incendie sera éteint, travailler ensemble pour construire les planches d’une maison plus solide. Pas en attisant les flammèches de la discorde, mais en faisant preuve de dignité et d’efficacité dans l’action.

[Michal Girher]

Michal Girhrer

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L’Alliance de la Droite Populaire est un parti ancien, à l’histoire inspirante et aux valeurs courageuses et ancrées dans ses racines. Notre Alliance a su par le passé résister aux grands troubles de l’ère Capellen, défendre la grandeur nationale durant la guerre en Graznavia, promouvoir l’intégrité du Samvelde, respecter et renforcer la séparation des pouvoirs, et participer grandement à fonder la stabilité, la prospérité et l’unité que nous chérissons aujourd’hui.

Mais cette histoire n’est pas suffisante pour nous préparer aux batailles qui viennent. Sans être une débâcle, les élections de 205 ont révélé les fragilités de notre Parti, et ses difficultés lorsqu’il dérivait trop vers le large d’une ligne droitière et nationaliste aux fronts incertains. Mais ces élections ont aussi révélé ses forces, notamment par le triomphe d’une droite modérée, pragmatique et populaire au Skjördland : sa capacité à rassembler, à s’ancrer dans les classes populaires, et à proposer un conservatisme adapté aux évolutions sociales, un patriotisme respectueux de nos traditions et de notre attachement au multilaréralisme, et un pragmatisme économique défenseur des libertés individuelles et de l’unité sociale.

Engagé dès l’âge de 16 ans au sein de cette alliance, j’ai derrière mois cinq longues décennies d’expérience politique: militant, chef de section locale, membre de gouvernement de ma principauté, maire, enfin Sénateur, j’en ai gravi les échelons, et j’ai toujours cherché à soutenir un leadership basé sur l’équilibre, le compromis et l’unité. Homme de tempérance par mon caractère, mais de fougue dans mes combats politiques, je crois avoir aujourd’hui l’expérience, la compétence et le devoir pour diriger cette alliance qui a façonné ma vie personnelle, politique et professionnelle: c’est pour ses raisons, et en voulant défendre une ligne modérée, renouant avec un conservatisme populaire, un devoir d’intégrité et une direction efficace et équilibrée que je vous annonce ma candidature à la présidence de l’Alliance de la Droite Populaire.

[Michal Girher]

Michal Girhrer

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Suite au choix franc et massif d'une majorité absolue de nos adhérents, j'ai l'honneur de prendre la tête de l'Alliance de la Droite Populaire, parti de mon engagement, qui a façonné ma vie politique et nourri ma vie personnelle de ses idées, de la force de ses militants et de la ferveur de ses combats. Pendant quatre décennies, j'ai eu l'honneur de militant auprès de ce grand Parti: c'est aujourd'hui une immense fierté, mais aussi une grande responsabilité que d'en prendre la tête.

Avant tout, je veux rendre hommage au leadership courageux et inspirant de mon prédécesseur, le regretté ancien président du Conseil Alexandre Auber. Homme d'engagement, de sincérité, de conviction et de courage, il fut l'un de ces grands hommes qui a marqué notre parti et l'ensemble de l'Empire Saphyrien. C'est avec une grande humilité que je tâcherais de construire sur son héritage une nouvelle page de notre histoire commune.

Je salue aussi la performance de mes adversaires, Maximilien Kristiansen et James Adam, pour avoir contribuer au débat démocratique fondamentale, qui doit permettre une restauration de la démocratie interne à notre Parti, trop souvent mise en sommeil. Enfin, je remercie avec chaleur le soutien et la mobilisation des 300'000 adhérents ayant voté à ce Congrès, démontrant la vivacité de notre Alliance.

Le gouvernement Pendra-Real, aux commandes de nos destinées depuis déjà deux longues années, s'est pour le moment laissé gagner seulement par l'urgence d'une situation imposée à son agenda par l'opposition ou par la conjecture. Face au manque de vision stratégique et d'ambition sociale, régalienne et structurelle d'une coalition minoritaire dans l'électorat et au Congrès, notre collaboration avec la Coalition des Mouvements Démocrates demeure une nécessité, mais qui ne doit pas noyer notre identité: nous demeurons un parti souverain, engagé dans une collaboration sincère avec un partenaire lui aussi souverain, dont la confiance mutuelle s'est bâtie depuis désormais près d'une décennie.

Enfin, je veux désormais marquer l'ouverture d'une nouvelle ère de l'Alliance, qui sera marquée par une restauration de sa démocratie interne, une refondation de ses bases programmatiques sur nos bases conservatrices, patriotes et populaires, et une renaissance de nos mouvements de jeunesse, de notre engagement et de notre statut de force de proposition. J'annoncerais en ce sens un bureau d'ouverture et de rassemblement pour refonder notre mouvement et renouer avec la victoire et la confiance électorale. Je vous remercie de votre confiance, chers amis: désormais, le combat le plus dur commence.

[Michal Girher]

Michal Girhrer

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Pour soutenir mon action à la tête de l'Alliance de la Droite Populaire, j'ai désiré formé conformément à mes promesses un bureau d'ouverture, de rassemblement mais aussi de renouvellement, afin de revivifier la démocratie interne et la ligne programmatique de notre Alliance.

Notre premier chantier sera l'élaboration d'une nouvelle plateforme programmatique claire et mobilisatrice, qui proposera une alternative aux visions socialisantes et excessivement attentiste du gouvernement actuel, sans se noyer dans les convictions social-libérales de la CMD, par la promotion d'un patriotisme juste, d'un conservatisme protecteur et d'une droite populaire et attentive à l'unité de la Nation. Je suis ravi de compter à mes côtés pour élaborer cette nouvelle ligne programmatique et stratégique James A. H. Adams en tant que chef-adjoint de notre alliance !

Notre second chantier sera de renouveler notre communication et de nous montrer présents sur les débats de fond comme sur les problématiques quotidiennes rencontrées par nos concitoyens. Nous devons tirer les leçons de nos succès et de nos limites récentes et nous adapter aux attentes du public et de nos adhérents, afin de faire de notre communication une ligne claire et cohérente. J'ai donc la joie de nommer en tant que porte-parole de notre mouvement le Ministre-Président du Skördjland Markus Sullivan-Petersen, dont la jeunesse, la qualité politique et l'engagement constant permettront une représentation juste et incarnée de notre Parti !

Notre troisième chantier sera la restauration de notre démocratie interne, afin de revivifier nos mouvements de jeunesse et de recontribuer à l'engagement et à la socialisation politique de nos concitoyens. J'ai donc l'honneur de nommer un jeune espoir de notre alliance, Magdalena Bersston, à la présidence de notre mouvement de jeunesses populaires !

Enfin, au-delà d'une telle équipe, c'est par la mobilisation de l'ensemble de nos adhérents, élus, sympathisants et militants que nous regagnerons la confiance des électeurs et que nous referons de l'Alliance de la Droite Populaire une force majeure de notre pays !