J'ai eu l'occasion de rencontrer des étudiants cet après-midi et je suis très fier du bilan de mon Conseil au niveau de la vie étudiante. C'est une réussite complète, toutes ces aides sociales qui aident les étudiantes et les étudiants à mieux vivre, quand on sait que les étudiants devant travailler pour manger chaque mois, sont les plus touchés par l'échec scolaire.
Pour répondre au discours menteur de Sullivan qu'il a mené dans l'Arena à son nom -le melon est son fruit préféré- je le ferais en quelques points :
a) La perte d'Arkadia fait l'unanimité aujourd'hui, car le traité était pourri à l'origine. Nous vous devons cet affront à notre Empire.
b) Le climat de guerre civile, vous vous l'imaginez, les libertés n'ont jamais été aussi étendues que sous les Conseils Cappelen, dois-je vous rappeler votre fin de mandat minable ? Ou nous étions vraiment à des moments de grandes tensions entre des rafles d'émigrés et des affrontements de policiers ?
c) Notre pays ne va pas mal, c'est vous qui le pensez. Dans les faits, les gens sont moins pauvres, les rues sont plus sûres, les violences moins fréquentes. Voilà pour vous un pays qui va mal ?
d) Vos suppressions d'impôt donnent l'impression que les gens auront plus de services et plus d'égalité. C'est faux, les étudiants s'endetteront comme en Fédération-Unie, des miséreux seront jetés à la rue et les classes pauvres et moyennes regoûteront la saveur des pâtes à l'eau tous les jours.
e) Vous savez que la solidarité privée ne fonctionne pas. Sans institution publique de protection sociale, c'est le retour du philanthrocapitalisme qui ne place pas le citoyen au premier plan, mais le millionnaire.
f) La bataille pour la liberté est la nôtre. Vous ne vous battez que pour la liberté économique. Vous défendez la liberté d'un système oppressif et d'exploitation de masse. De notre côté, nous nous battons pour les libertés privées, les libertés morales, les libertés physiques, les droits des plus faibles, les droits des plus pauvres, les droits de tous en général et de chacun en particulier.
J'ai pas besoin d'une Trifonov Arena pour me faire entendre, j'ai pas besoin de faire monter ma famille pour faire pleurer dans les chaumières.
Nous nous battrons sur le chemin des idées et du bilan, vous vous battez sur votre image et vos sentiments.
Pouvez-vous nous rappeler le bilan de vos politiques pour la liberté ? Vos accords passés à l'international ou vos rafles ?