Je souhaite réagir suite au meurtre d'un quadragénaire soupçonnément par des personnes étrangères. Nos services sont compétents et c'est une première depuis un certain temps. En aucun cas, il ne s'agit d'une situation d'une exceptionnelle gravité et c'est pourquoi le gouvernement ne fera rien. Et que j'ai préféré réagir une fois les passions prêtes à se déchaînées, calmées et apaisées d'elles-mêmes par le temps, le calme qui s'ensuit et la désescalade.
Que deux personnes en assassinent une et que d'aventure leur nationalité diffère ne démontre aucune animosité anti-saphyrienne et le contexte doit être précisément étudié. C'est la mission des enquêteurs. Chaque acte sera étudié et jugé équitablement au tribunal entre deux parties. L'accusation reviendra à un avocat ayant étudié la question et le non-dossier. L'accusation n'appartient pas à un petit sénateur raciste sans preuve, ni élément sur l'affaire.
A ma connaissance, aucune des violences de cette sombre affaire, venant de citoyens saphyriens ou de résidents, ne sera laissée impunie, puisque aucune autorité locale n'a cru bon de mettre en place des moyens pour protéger les civils ou pour faire baisser la tension, que ni nos tribunaux sociaux, ni le pouvoir d'extrême-droite n'a vu de besoin à rétablir l'ordre ou à faire quelconque acte, je considère que la situation est contrôlée et que le calme est revenu, qu'aucune menace de la part des nationalistes ou des résidents n'est à craindre, que la concorde de notre territoire reste et demeure inébranlée.
Si toutefois, il advenait qu'un des pouvoirs locaux aurait dû agir, il faudra sévir contre celui-ci qui aurait manqué à ses devoirs de maintenir l'ordre public.
J'en appelle donc à la responsabilité des élus et des fonctionnaires de justice pour contenir les mouvements violents qui souhaitent faire payer à des communautés innocentes, les actes de quelques non-représentants de celles-ci, pour des actes dont elles ne sont nullement responsables. Aucune preuve n'a a été apporté pour prouver que ce meurtre avait une symbolique particulière, il s'agit vraisemblablement d'un règlement de compte ou à tout le moins d'un crime personnel qui ne vise nullement une communauté, qui n'est représentant de nulle communauté ou de nulle volonté commune, et que cet acte s'est produit dans un contexte privé que nos enquêteurs devront éclaircir.
L'affrontement de deux groupes est déplorable, mais chaque acteur de ce drame ne représente que lui-même. Je remarque que ce genre d'événement n'arrive bien souvent que dans les villes où la haine est distillée par le pouvoir local, un pouvoir qui réclame la sécurité qu'il doit lui-même apporter. Puisque le maire de Mayne n'a pas cru bon d'agir, de déployer des policiers ou de mettre en oeuvre des pratiques exceptionnelles, je considère que les réclamations de sécurité doivent s'adresser avant tout à sa personne. Mon gouvernement étant impotent, d'une part, et la responsabilité de l'ordre public leur revenant, d'autre part.
Ainsi les appels de sécurité de Monsieur Strøm, je les condamne et les décline. Il appartient au Maire GRP de Mayne d'organiser le maintien de l'ordre public de sa ville, pas au gouvernement de gérer l'action de gouvernants locaux incompétents. Si le sénateur veut la sécurité, qu'il la réclame de son élu. Pour ma part, je remarque qu'aucun combat de bandes ne s'est organisé où la tolérance est politique courante.