Eros Katollion, poète censuré en son pays qu'est Narois, depuis que cette nation est devenue le terrain de jeu des puissances impérialistes, dont le Saphyr qui s'en est arrogé dernièrement une colonie ; ce poète a écrit un magnifique poème que je vous transmets ici :
I - LES AILES ROUGES
Dans le ciel d'azur, l'ombre s'élève
Elle monte et parvient aux nuages
Aux heureux jours serait-ce la trêve ?
Nous viendrait-il un nouvel orage ?
Non ! Ce sont des ailes alliées
Ce sont celles de notre avant-garde
Se suivant, s'ensuivant par milliers
Vive elles ! L'humanité les garde
C'est à Novgrad, que les prolétaires
Afin de lancer l'assaut suprême
Délivrer du capital, la Terre
Forgent des avions au siècle unième
Ce sera le fruit de leur labeur
Qui va, l'ennemi du genre humain
Le mitrailler d'un seul coup, sans peur
Et cribler d'avenir les mutins
Là, l'aile révolutionnaire !
Peuples asservis le temps approche
De cette liberté salutaire
Et de ton bonheur, le temps est proche
Lorsque vous les verrez dans la nuit
Fusillez l'ennemi au matin
Car le beau temps succède à la pluie
Et plus doux seront vos lendemains
II - LA FLOTTE SOVIÉTIQUE
Aux horizons, la vague s'élève
Elle monte, monte, se répète
Aux heureux jours serait-ce la trêve ?
Nous viendrait-il une autre tempête ?
Non ! Ce sont des flottes alliées
Ce sont celles de notre avant-garde
Se suivant, s'ensuivant par milliers
Vive elles ! L'humanité les garde
C'est à Novgrad, que les prolétaires
Afin de lancer l'assaut suprême
Délivrer du capital, la Terre
Forgent cette flotte au siècle unième
Ce sera le fruit de leur labeur
Qui va, l'ennemi du genre humain
Le bombarder d'un seul coup, sans peur
Et cribler d'avenir les mutins
La flotte révolutionnaire !
Peuples asservis le temps approche
De cette liberté salutaire
Et de ton bonheur, le temps est proche
Lorsque vous les verrez dans la nuit
Fusillez l'ennemi au matin
Car le beau temps succède à la pluie
Et plus doux seront vos lendemains
III - L'ARMÉE ROUGE
Dans les champs, une marche s'élève
Et c'est une marche militaire
Aux heureux jours serait-ce la trêve ?
Nous viendrait-il encore une guerre ?
Non ! Ce sont nos grands bataillons
Et ce sont ceux de notre avant-garde
Qui se succèdent par millions
Vive eux ! Que l'humanité les garde
C'est à Novgrad, que les prolétaires
Afin de lancer l'assaut suprême
Délivrer du capital, la Terre
Forgent des armées au siècle unième
Ce sera le fruit de leur labeur
Qui va, l'ennemi du genre humain
Le transpercer d'un seul coup, sans peur
Et cribler d'avenir les mutins
Notre armée révolutionnaire !
Peuples asservis le temps approche
De cette liberté salutaire
Et de ton bonheur, le temps est proche
Lorsque vous les verrez dans la nuit
Fusillez l'ennemi au matin
Car le beau temps succède à la pluie
Et plus doux seront vos lendemains
IV - AUX PEUPLES
Dans d'autres plaines, vos pas s'élèvent
Ceux de milliers de gens en haillons
L'oppression serait elle brève ?
Viendrait-il la révolution ?
Oui ! Et ce sont vos grands bataillons
Et ce sont ceux de votre avant-garde
Qui se succèdent par millions
Vive eux ! Que l'humanité les garde
Dans le monde entier, les prolétaires
Afin de lancer l'assaut suprême
Délivrer du capital, la Terre
Forgent l'avenir du siècle unième
Par votre labeur, votre courage
Le vrai ennemi du genre humain
Sera abattu dans la rage
Ne connaissant pas d'autre matin
C'est votre jour, frères prolétaires !
Conquérez la liberté chérie
Gagnez le monde, sauvez la Terre
Offrez au monde, la douce vie
Le salut vient de la discipline
Des camarades de l'Union
La vraie solidarité s'incline
Seul mot d'ordre : révolution !