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Le SanGêne

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Qu'ils soient radiotélévisés ou écrits, les médias font la richesse de la vie publique saphyrienne.
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Miya Sasaki
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27 juil. 2019, 20:15

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Revue critique et satirique, parsemée de caricatures, de jeux de mots, de rimes et de calembours que la décence nous imposera de qualifier de médiocres.

Ce média a été fondé avec pour but affiché de piquer les consciences à défaut de les éveiller et de relever les travers sociétaux avec un brin de provocation (seulement un, pas deux s'il vous plaît) et de nullité (certes "nullité" n'est guère académique mais pourtant nous nous engageons à employer outre mesure ce terme).
De ce fait tous les sujets nous sont permis et nul ne saurait être à l'abri de notre regard inquisiteur car quand quelque chose nous gratte jusqu'au point de nous écorcher le séant à vif avec nos ongles mal limés et lorsque toutes nos contorsions ne suffisent plus à apaiser la démangeaison, bref quand le sang gêne : nos plumes se déchaînent !



L'estimé lecteur trouvera également en dernières pages quelques résultats sportifs pour contenter le lectorat féru de ce genre d'informations ; ainsi que nos terribles mots croisés, fléchés, barrés, brimés et entrelacés qui raviront à n'en point douter les mégères dans leurs chaumières.
L'estimé lecteur pardonnera aussi nous l'espérons la présence de publicités habillant tantôt joliment tantôt laidement ce papier tenant lieu de journal.
Modifié en dernier par Miya Sasaki le 28 juil. 2019, 09:37, modifié 1 fois.
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Miya Sasaki
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28 juil. 2019, 09:32

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juillet 167

ÉDITO
Miya Sasaki-Franz


Puisque j'imagine que les semaines qui vont suivre ne manqueront pas de nous irriter l'épiderme ici à la rédac' j'ai décidé de vous introduire à ce numéro avec un sujet plus simple, plus trivial me direz-vous mais néanmoins important. Et je crois qu'il est de mon devoir même de discuter de ce qui va suivre immédiatement. Parce que c'est vrai qu'il y a la mort (encore récente dans nos mémoires) de l'Empereur Michael IX, qu'il y a des ruptures diplomatiques, qu'il y a eu des effusions de sang à Karlsburg, qu'il y a eu la loi martiale, qu'il y a des expulsions de sans-papiers, qu'il y a la misère et la haine. Mais il y aussi des sujets plus graves tels que les punaises de lit.
Les punaises de lit, de véritables parasites qui peuvent toucher tout un chacun. Fléaux transversaux, universalisant par leur ignorance des classes sociales. Les punaises de lit ne sont pas dues à la poussière, ni au caractère salubre ou insalubre de votre logis. Non, les punaises de lit ne sont guère difficiles, tout ce qu'elles demandent c'est bien votre sang et votre absence pendant quelques jours ne leur déplaira que peu. En effet, elles sont capables de survivre sans vos globules rouges des mois durant. Elles s'empressent de vous piquer une fois vos yeux clos et il est parfois complexe de saisir que nous sommes victimes d'une telle attaque. Certaines personnes ne réagissent tout simplement pas aux piqûres et sont ignorantes de leur présence. Les uns se couvrent de plaies et de boutons de la tête aux pieds, les autres ont le plaisir de subir le même sort mais rétrospectivement, une semaine après avoir été piqué !
Une fois qu'on a compris avoir été la cible de ces infectes créatures, ne croyez pas qu'il soit aisé de s'en défaire. Elles s'incrustent dans les plinthes, se cachent dans les interstices et pondent dans vos matelas. Autant être clair, les punaises de lit, c'est pas fini !

Ne me remerciez pas de m'intéresser aux vrais problèmes de la vie.

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LA GAUCHE NE SAIT PAS COMMENT FAIRE, LA DROITE NE SAIT PAS QUE FAIRE
Miya Sasaki-Franz


Récemment Ivan Cappelen, le patron du MRC (vous avez lu MeRCi ?) nous régale d'une proposition de loi portant sur la pénalisation de la discrimination pouvant affecter tout un chacun.

Pour ce qui est du fond, l'idée est simple : pénaliser toute personne commettant une distinction basée en fonction de
"leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation ou identité sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur infractions subies, de leurs témoignages lors d'un procès, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une religion déterminée." - extrait de la Proposition de loi n°00001 au Congrès Fédéral.
(simple on avait dit)
J'éviterais de m'épancher trop sur le fait que le terme de "origine" est employé en première occurrence -véritable petite pique lancée à la droite- et commencerais par partager mon affection pour les valeurs humanistes de ce texte. Il me paraît en effet inadmissible de juger une personne sur les critères relevés par Mr Cappelen néanmoins mon affection s'arrête ici.

Quant à l'application encore faut-il qu'on m'explique comment cette loi -si elle est approuvée- serait mise en œuvre. Comment établir le fait discriminatoire sur le terrain ? Car il faudra bien le faire pour parer à une vague de dénonciations, de plaintes infondées et opportunistes. Comment démêler la plainte justifiée par une discrimination d'une plainte basée sur la revanche.

Demain, Mr X se voit refuser un emploi et se juge victime d'une discrimination basée sur, admettons, sa couleur de peau. Comment s'assurer que l'employeur l'ai refusé sur ce prétexte ? En réalité cet exemple révèle les deux principaux obstacles à l'application de cette loi. En effet l'employeur a pu effectivement faire acte de discrimination mais il peut se justifier très facilement sur les compétences de Mr X qu'il affirmerait comme inadéquates au poste ou en-deçà d'un autre postulant, limitant ainsi l'action de la justice sur l'affaire. D'un autre côté tout devient prétexte à s'établir victime de discrimination et à profiter à des fins personnelles de la pénalisation dont fait l'objet de cette proposition de loi.
À présent me direz-vous, dans mon exemple la justice pourrait statuer des compétences requises pour le poste à pourvoir et ainsi vérifier que Mr X y répond ou non et ainsi donner un indice sur le fait discriminant. Cependant est-il du ressort de la justice, de l'État, de statuer sur les compétences nécessaires pour tel ou tel travail ? Si tel est le cas, alors nous avons affaire à une grave atteinte aux libertés entrepreneuriales. Le patron doit pouvoir juger des qualités utiles à sa production. De là découle la difficulté de s'occuper des ressorts psychologiques des citoyens.

Alors quoi ? Irons-nous vers une société du contrôle total ? Les entretiens d'embauche, les points de vente feront-ils l'objet de contrôles systématiques afin de garantir la non-discrimination ? Mieux, équiperons-nous toute personne dès sa naissance de caméra et de micros à son cou afin d'enregistrer et d'investiguer ultérieurement des actes discriminatoires dont elle se pense victime.
Je ne doute pas que Ivan Cappelen n'a jamais songé un instant à en arriver à de telles mesures extrêmes mais j'attends de lui de nous éclairer à l'avenir sur le comment, sur l'application dans la réalité du terrain. Parce que c'est bien sur le territoire, dans nos communes, dans les sphères publiques, politiques, professionnelles, privées, intimes que nous vivons et où ces lois sont censées répondre aux problématiques quotidiennes du peuple.

Cette question de l'application touche ainsi une autre question. Celle de l'intrusion de l'État dans ces sphères susmentionnées. À n'en point douter l'État doit pouvoir réguler les rapports entre humains mais jusqu'à quel point ? Garantir l'ordre public est une chose, s'investir du bon raisonnement en est une autre.
En l'absence de comment, cette proposition de loi risque bien fort de venir s'ajouter à l'amas indigeste de papelards que nos politiciens aiment tant produire sans qu'ils n'apportent rien à notre qualité de vie. Aussi je conseille à Mr Cappelen de s'attacher à lutter pour des solutions réalisables et concrètes plutôt que de persister dans son idéal mental.
Les belles paroles de Mr Cappelen sont louables, son manque de réalisme est déplorable.



Côté MRC la tendance est donc aux problèmes d'application, guidé par de grands idéaux on en perd le sens des réalités. Côté ADP en revanche l'application est au nerf de la guerre et on en oublie de vérifier ce qu'on applique.



Reconduites multiples à la frontière des sans-papiers, renforcement des traques, battues, agents mobilisés et équipés grassement...
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Les moyens déployés font figure d'exhibition de la force et du pouvoir gouvernemental. Une chose est sûre, on sait comment appliquer les décrets [DI-07-167-01] et [DI-07-167-02]. Mais qu'en est-il du fond de ces décrets ? Sur quoi se basent-ils ?

Je sais bien que ça n'intéresse personne de savoir le détail de ces décrets. Aussi on va regarder dans le [DI-07-167-02] portant sur la reconduite aux frontières des sans-papiers les premières lignes. On y retrouve évidemment ce qui amène à notre fameux décret, à savoir en particulier : "Vu les événements tragiques de Karlsburg, [...] Considérant que tout individu sans-papiers présente un risque pour la sécurité publique,"
Quel bel exemple d'erreur de logique que nous avons là et c'est pourquoi je vais m'essayer à ce périlleux exercice qu'est son explication :
Les "événements de Karlsburg" -puisque visiblement la sensibilité doit être sauve en évitant de les qualifier de poignardades- impliquant un unique individu dangereux agissant en son nom justifierait une mesure touchant une large population. Plus précisement ici nous avons affaire à un syllogisme frauduleux du type :
Cet homme est un sans-papier. Or cet homme est dangereux. Donc tous les sans-papiers sont dangereux.
Ce qui est la même structure que :
Ce sans-papier est un homme. Or ce sans-papier est dangereux. Donc tous les hommes sont dangereux.
La structure étant :
Ce X est un Y. Or ce X est Z. Donc tous les Y sont Z.

De ce fait si nous acceptions le postulat de Mr Sullivan, à n'en point douter nous devrions tous croupir en prison, lui compris, afin de garantir la sécurité de tout un chacun puisqu'il existe au moins un saphyrien dangereux, et que de ce fait tout saphyrien présente un risque pour l'ordre public.
Le passage de l'individualité à la généralité est injustifiée car la généralité n'apparaît que dans la conclusion et n'a jamais été présent dans les deux antécédents à savoir : "Cet homme est un sans-papier. Or cet homme est dangereux."
L'induction opérée par notre insigne Président du Conseil Impérial relève d'une entorse grave à la logique ! Une faute qu'il est impératif de pointer du doigt, qui ne doit pas être essuyée d'un revers de la main alors même qu'elle impacte la vie d'êtres humains.

Si toutefois il résidait des doutes sur la faute logique relevée et si mon lecteur n'est pas tout à fait assommé je l'invite à se pencher un peu plus sur cette autre traduction :
Il existe un individu sans-papier et dangereux. Donc tout individu sans-papier est un individu dangereux.

Afin de montrer à quel point la conclusion est invalide nous pouvons prendre sa jumelle :
Il existe un individu sans-papier et dangereux. Donc tout individu dangereux est un individu sans-papier.

Or les criminels saphyriens croupissant dans les goêles de notre bel Empire démentent cette dernière conclusion. La conclusion invalide dans un cas, l'est aussi dans l'autre puisque l'induction à laquelle on procède est la même.

Pour ce qui est de l'autre décret le [DI-07-167-01] interdisant l'accès au territoire à certains ressortissants étrangers en fonction de leur nationalité, un raccourci est fait par notre Président du Conseil Impérial sur ce point : "Considérant que certains pays sont réputés pour héberger des foyers importants de terroristes,". Il lui faut tout d'abord statuer de l'hébergement effectif de foyer de terroristes par les pays concernés ainsi que la présence de terroristes dans les rangs de leurs ressortissants. Chose nullement faite et qui témoigne de la nullité du gouvernement.

Imaginez-donc. Ce formidable dispositif policier déployé, commettant des actes à la morale discutable (non-discutée ici) se chargeant d'une besogne basée sur l'incompétence de Erik Sullivan qui a préféré sécher ses cours de logique et a manqué de la lucidité nécessaire à l'exercice de sa fonction.

De plus si je dois revenir sur un dernier point concernant le décret intéressant les sans-papiers, c'est son caractère préventif. Il est bien considéré que "tout individu sans-papiers présente un risque pour la sécurité publique,". Il s'agit de "présenter un risque". Ainsi Mr Sullivan ne se cache pas d'agir au nom de la prévention, c'est-à-dire par anticipation. Il faut donc bien comprendre que nous avons affaire là à une expulsion précédant un éventuel acte criminel futur avant qu'il ne soit commis. À quand donc les incarcérations de nos citoyens présumés coupables d'actes criminels avant qu'ils ne soient produits ? À quand l'expulsion du territoire des classes pauvres soi-disant réputées pour leur inclination au vol ? À quand l'expulsion du territoire des patrons soi-disant réputés pour leur penchant à l'exploitation de leur employés ? À quand l'expulsion du territoire des journalistes soi-disant réputés fossoyeurs de la vérité et pourvoyeurs de mensonges et de manipulations ? À quand l'expulsion des politiciens soi-disant réputés corrompus et clientélistes ?

Notez que je juge nécessaire l'action anti-terroriste -si terrorisme il y a et cela reste à établir- mais de telles mesures sont inacceptables du fait de leur absence de fondement. Et en tant que citoyenne de Saphyr, je m'inquiète au plus haut point des décisions gouvernementales basées sur de tels postulats invérifiés et invalides. Et j'attends de Mr Sullivan qu'il prenne ses responsabilités et retourne en classe réviser les bases.
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Miya Sasaki
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29 juil. 2019, 23:49

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29 juillet 167

LE RÉCAPOLITIQUE
Miya Sasaki-Franz

Nul n'est sensé ignorer l'approche à grands pas des élections anticipées suite à la dissolution par l'Empereur du Parlement. Le moment idéal pour effectuer un bref récapitulatif sur les forces politiques en présence et esquisser des hypothèses sur les possibles alliances de circonstances ainsi que sur les plus prometteurs chevaux de bataille sélectionnés auprès des meilleures écuries sophistes.

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Le parti de l'actuel Président du Conseil, le Très Honorable Erik Sullivan. Une valeur sûre de la droite qui suite à la démission du gouvernement Sullivan I a troqué son allié politique centriste qu'était le CMD pour l'extrême-droite boudée qu'est le GRP, se mettant certainement à dos une partie de l'électorat pour en conquérir une nouvelle. Il faudra donc à l'ADP terminer de convaincre le peuple des bienfaits de ce changement de cap.

Allié(s) potentiel(s) : GRP, PI
Leur projet phare présumé : l'action
On les attends au tournant : le social

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Au MRC s'est trouvé un leader des plus martelant et des plus présents sur la scène en la personne de Ivan Cappelen. Cependant son zèle lui aura valu la perte de son poste de Ministre-Président de la principauté de Rígland. Le MRC s'est un peu plus rapproché de l'USE lors de leurs dépositions conjointes au Parlement de censure de la politique gouvernementale, ainsi ce parti pourrait bien constituer le fer de lance de l'opposition.

Allié(s) potentiel(s) : USE
Leur projet phare présumé : l'égalité
On les attends au tournant : la compétitivité économique

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Prenant du poids dans la balance politique, le GRP guidé par sa star qu'est Åke Jakob Larsson, devra s'appuyer sur son nouvel allié l'ADP afin de s'imposer ; et convaincre que son projet est incontournable.

Allié(s) potentiel(s) : ADP
Leur projet phare présumé : la sécurité
On les attends au tournant : le respect de l'humain

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L'USE est certainement un des partis les plus sensibles au changement. Sa figure de proue, Henry Renbow, a engrangé avec le MRC les mesures parlementaires contre le gouvernement. Toutefois Renbow pourrait bien se voir piquer la vedette par Archibald Hensel actuellement au cœur de la lutte pacifiste contre le gouvernement aux côtés du Mouvement Fraternité.

Allié(s) potentiel(s) : MRC
Leur projet phare présumé : le social
On les attends au tournant : les financements

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Discret pour ne pas dire absent de la scène médiatique le PI est un des partis qui devra potentiellement se raccrocher à un autre pour sauver la face. Une alliance, voire une mise sous tutelle, avec l'ADP est plus que probable. Néanmoins il ne faut pas tuer l'acheteur avant d'avoir vendu l'ours car les jours qui viennent peuvent révéler une surprise inattendue.

Allié(s) potentiel(s) : ADP
Leur projet phare présumé : le respect de la tradition
On les attends au tournant : l'innovation

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Ayant rompu l'entente qui avait permis à Erik Sullivan et l'ADP de gouverner, la CMD se retrouve dans une position inconfortable. Sans leader charismatique et fédérateur, la CMD risque fort de rater le départ du train électoral (sans parler d'arriver à destination !). Les plumes laissées par le volatile centriste feront à n'en point douter l'objet d'une lutte de récupération vers le centre par les moitiés d'hémicycle.

Allié(s) potentiel(s) : aucun supposé
Leur projet phare présumé : la modération
On les attends au tournant : l'impact

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Ce rapide survol de l'arène politique nous dessine deux blocs probables : la droite menée par l'ADP, flanquée du GRP et du PI ; la gauche coalisée du MRC et de l'USE. Il y a fort à parier que si cette gauche veut pouvoir prendre la majorité il lui faudra coopérer efficacement et l'un des deux partis devra sans doute céder à l'autre. Meilleur candidat actuellement : le MRC qui présente un front uni en son sein là où l'USE semble voir deux de ses personnalités faire bande à part. Malgré tout l'USE pourrait bien tirer son épingle du jeu en se fédérant rapidement et pourquoi pas en s'adjoignant les restes de la CMD. Pour ce qui est de la CMD, comme nous l'avons dit plus haut son corps amorphe pourrait bien se changer rapidement en cadavre en proie aux charognards. Les centristes doivent impérativement se recentrer (si vous me permettez l'expression) et retrouver le droit chemin (ou celui de gauche).
Revenons enfin à l'alliance apparente de la droite qui n'est peut-être pas aussi solide qu'elle semble. Gare aux chemins extrêmes empruntés par ce front car il pourrait bien en faire fuir certains, et à l'avenir une défection du PI ou d'un de ses pans semble envisageable.

Bien entendu tout cela ne sont que des conjectures et seuls les événements prochains nous éclairerons de plus en plus sur le tableau politique futur.
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Miya Sasaki
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01 août 2019, 17:53

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COMMENT UN SANS-PAPIER RENVERSE OU INTRONISE UN GOUVERNEMENT
Miya Sasaki-Franz

Les élections anticipées approchent à grands pas et celles-ci vont très probablement définir le visage futur de notre société. Pour bien saisir l'enjeu crucial au cœur des élections iI est nécessaire de les replacer dans leur contexte. Elles ont été impliquées par la décision, le 16 juillet 167, de l'Empereur Nils II de dissoudre le Parlement. Mais quelle suite d'événements a mené à cette mesure drastique ? Nous allons tenter d'y voir plus clair.

Notre point de départ : le 12 juillet 167 à Karlsburg, c'est ce que nos politiques appellent communément "les événements de Karlsburg". Est-il besoin de le rappeler ? Un jeune sans-papier boukakhstanais excédé par sa situation de précarité dont le gouvernement est en partie responsable procède à une attaque au couteau, blessant une douzaine de personnes.
Ces "événements" mettent le feu au poudre.
Réaction sans plus tarder du gouvernement avec la démission du gouvernement Sullivan I et la nomination du gouvernement Sullivan II.
C'est le premier chamboulement dans le visage politique de Saphyr. Le Très Honorable Erik Sullivan éjecte du gouvernement Michel McCain Lord, alors Vice-Président du Conseil Impérial, garant de l'alliance conclue avec la Coalition des Mouvements Démocrates. Erik Sullivan base sa nouvelle gouvernance sur une alliance entre l'Alliance de la Droite Populaire, le Parti Impérial (déjà partie prenante à le précédente gouvernance) et le Grand Rassemblement Patriote ; et sur l'action face à l'insécurité qu'il affirme peser sur notre nation.
L'annonce retentit plus fort que le tonnerre et l'opposition n'attends guère pour réagir.

Ce même 13 juillet, Henry Renbow au nom de l'Union Socialiste Écologique dépose au Sénat Impérial une motion de défiance à l'égard du nouveau gouvernement présenté. Soutien des sénateurs de l'USE, à eux ce joignent les voix du Mouvement Révolutionnaire Citoyen. Avec 59 voix contre les 55 potentielles de la nouvelle alliance gouvernante, le tout ne tenait qu'à la décision de la CMD. Estimant que l'ADP avait franchi sa ligne rouge en s'associant avec le GRP (et aussi parce que c'est de bonne guerre, la rancune est forte dans ces milieux), la CMD se range du côté de la défiance, les sénateurs du GRP boudent donc leurs scrutins.
Ainsi, le vote se clôture et le Sénat Impérial qui rend son verdict remet en cause immanquablement la légitimité du gouvernement Sullivan II en seulement deux jours.

Le 15 juillet, les décrets DI-07-167-01 et DI-07-167-02 enflamment Chirper et la presse, divisant le Saphyr entre les pro-sécurité et les pro-humanistes. Le lendemain une vague de protestation traverse le pays. C'est donc le 16 juillet que Henry Renbow initie au Sénat Impérial une proposition de loi invalidant les décrets du 15, et qu'Ivan Cappelen procède de même au Congrès Fédéral. Niveau local Ivan Cappelen, Leila Meïster (USE) -alors encore tous deux Ministre-Président respectivement de Rígland et Sjkördland- et Jasenko Trifonov (MRC), Président-Maire de Katalina, publient des décrets condamnant et entravant les décrets du 15 juillet pris par le Conseil Impérial. La Cour Impériale est saisie. Parallèlement, Archibald Hensel (USE) conduit un grand rassemblement populaire sur la place Michael Ier afin de manifester leur désaccord vis-à-vis de ces décrets visant les sans-papiers et les ressortissants de certains pays étrangers.
Cette instabilité généralisée est entendue par l'Empereur qui, le soir même, met sous tutelle le Conseil Impérial et les institutions fédérales ; et déclare la loi martiale pour finir par la dissolution du Parlement.

Ma question à présent : Change-t-on tout un Conseil Impérial, rompt-on des alliances politiques, envenime-t-on des relations diplomatiques, sanctionne-t-on des pays étrangers, décrète-t-on des expulsions de territoire, sur la base du seul acte d'un sans-papier ? Non. Si l'attaque au couteau de Karlsburg du 12 juillet était un appel à l'aide d'une population vivant parmi nous dans la précarité ; les décisions successives du gouvernement quant à elles forment le prélude d'une politique de réclusion, une politique de la force, une politique du contrôle. La poignardade du Sullivan Hyper n'est que du pain béni pour une politique déjà en projet, et ne vient qu'accélérer la chose. Que le fait terroriste soit réel ou fantasque, la politique amorcée par le gouvernement Sullivan II est claire : barricadons-nous. C'est vers une société repliée et intolérante que le gouvernement veut nous mener. C'est la peur de l'autre qui fonde sa légitimation, et qu'il cherche à attiser.

Il n'est pas exagéré de dire que c'est notre vision du monde qui est interrogée par les élections voulues par notre Empereur. C'est le sort de notre pays et des gens qui nous côtoient qui est en jeu. Devons-nous nous cloîtrer pour l'acte d'un sans-papier ? Face aux problématiques de notre société, quelle posture allons-nous adopter ? Et dans ce contexte où l'acte d'un seul homme peut changer l'Histoire d'un pays, je vous conjure toutes et tous de demeurer lucide, de peser les conséquences de votre voix, afin de répondre sereinement et en toute âme et conscience à la question cruciale que l'Empereur nous a posé à nous citoyens de Saphir : Quelle société souhaitons-nous ?

Vous tous comme moi irons y répondre au bureau de vote. Rendez-vous là-bas.
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Miya Sasaki
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02 août 2019, 20:05

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2 août 168

À TOUS LES PARTIS POLITIQUES DE L'EMPIRE DU SAPHYR
Miya Sasaki-Franz

À l'attention de tous les chefs politiques du Saphyr,

Bonjour à toutes et tous,

C'est en ma qualité de rédactrice en chef du SanGêne que je m'adresse à vous aujourd'hui via ma tribune. En cette période électorale qui s'annonce il est du devoir de tout média d'actualité d'ouvrir ses pages à l'expression du débat démocratique. Aussi afin qu'aucune volonté de bâillonnage ne soit imputée à mon comité de rédaction, j'ai décidé de rendre publique cette invitation respectueuse à tous les partis politiques engagés dans les élections à venir.

Nous souhaitons faire profiter de la visibilité de notre tribune à tous les partis concernés sans exclusion, pour une durée couvrant la totalité de la période de campagne. Afin d'assurer une répartition égale des opportunités d'expression la décision suivante a été prise :

Chaque parti peut s'il le souhaite soumettre à la rédaction du SanGêne un unique article écrit par ses soins, visant à convaincre l'électorat des bienfaits de son projet. Afin de garantir notre impartialité nous nous engageons à ne modifier aucun article, quand bien même l'un d'eux nous ferait faire une entorse à l'égard de notre exigence du respect de notre langue.

Nous solliciterons également chaque parti afin qu'il réponde s'il le désire à une entrevue, à raison d'une personne interrogée par parti. La synthèse de l'entretien fera l'objet d'une publication dans nos pages au cours de la période électorale.

Nous souhaitons que ces élections se déroulent dans le respect des opinions divergentes et fassent la preuve de la grande démocratie qu'est notre pays.

Dans l'attente de la soumission de vos articles,
► Afficher le texte

Veuillez toutes et tous agréer l'expression de mes salutations distinguées,

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11 août 2019, 13:31

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ALLIANCE DE LA DROITE POPULAIRE : INTERVIEW DE PAUL SULLIVAN
Miya Sasaki-Franz



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Quelle est votre histoire personnelle ? D'où venez-vous ? Quelles études ? Quels travails ?

Je suis né à Seaston en Skjördland d'un père gérant de trois concessions automobiles et d'une mère qui a su élever ses quatre enfants tout en entretenant un véritable foyer où il faisait bon vivre. Mon père apportait l'argent et ma mère s'occupait - merveilleusement bien - de notre petite famille. L'intérieur de la maison était exclusivement réservée à ma tendre maman, elle y tenait beaucoup. Quant à mon père, il s'occupait du grand jardin que nous possédions ainsi que du potager et des quelques animaux que nous avions. J'ai grandi dans la simplicité et mes parents m'ont inculqués de vraies valeurs, les valeurs traditionnelles. Nous étions tous les dimanches à l'Eglise pour l'office et la religion Constantine avait une place très importante dans notre vie de tous les jours. Elle guidait nos vies et nous apportait espoir et réconfort.
J'ai passé beaucoup de temps avec mon père lorsqu'il n'était pas au travail. Il m'a appris à être un homme, un vrai. Il m'a également donné le goût de l'entreprenariat et celui de la réussite. Il était dur avec moi, mais juste. J'ai commencé à travailler dans l'entreprise de mon père pendant mes études à la Riverssen School of Business. J'y ai décroché un Master of Business Administration. Je n'avais que 23 ans lorsque j'ai fondé la Sullivan Holding Group. Au départ, il n'y avait que trois entreprises dans le Groupe : la Sullivan Financial, la Sullivan Sales and Leasing et la Sullivan International Realty. Lorsque j'ai décidé de diversifier mes activités, nous sommes arrivés dans le milieu des assurances avec LIV Assurances ainsi que dans la restauration avec la chaîne Sullivan Restaurants. Quelques années plus tard, mon père partant en retraite, il m'a cédé son entreprise, qui a intégré le Groupe. Allmän Motorer était né. J'ai eu des échecs bien sûr, mais surtout beaucoup de succès ; ce qui m'a amené à constituer un véritable empire, devenant ainsi l'homme le plus riche du Saphyr avec une fortune s'élèvant à 80 milliards d'augustis.
En dehors du business, je me suis toujours intéressé à la politique. J'ai milité de nombreuses années sans être véritablement satisfait par l'offre politique saphyrienne de l'époque. Je militais davantage pour des combats bien précis, sur des questions qui me semblaient fondamentales. Je me suis fait un réseau important dans le milieu et j'ai fini par me lancer dans le grand bain en fondant un parti politique, libéral-conservateur, l'Alliance de la Droite Populaire.

Comment vous définissez-vous ?

Je suis un self-made-man comme on dit en Fédération-Unie. J'ai acquis mon immense fortune et mon statut social par son mérite personnel et en partant de rien. Mon père était un self-made-man aussi et je n'ai pas repris sa boite. Je l'ai simplement intégré à quelque chose que j'avais créé moi-même et qui m'avait déjà rapporté énormément. Ma mère était une femme au foyer et mes grand-parents, du côté de ma mère comme du côté de mon père était des gens très simples, qui vivaient de la terre notamment. Mon grand-père paternel a servi dans les Forces Armées Impériales du Saphyr. Je suis fier de mon parcours et j'ai tenu à transmettre ses valeurs à mes enfants, qui eux mêmes, les transmettent dorénavant à leurs propres enfants.

Votre plus grand combat ?

Mon plus grand combat politique est celui d'avoir fondé l'Alliance de la Droite Populaire et d'être parvenu à en faire le premier parti de la droite saphyrienne. L'alternative aux socialistes et désormais le parti aux responsabilités. Je ne me suis jamais réellement investi dans la politique nationale mais j'ai posé toutes les bases et placé les meilleures personnes aux bons endroits afin que le idées libérales et conservatrices soient dignement représentées et défendues dans ce pays. J'en profite pour dire combien je suis fier de mon fils Erik pour son parcours exemplaire en politique. Il s'est fait rapidement un prénom et a su s'imposer comme LE leader de la Droite. Il est le plus grand Président du Conseil que le Saphyr ait connu et je suis sûr qu'il sera reconduit dans ses fonctions.

Votre plus grande crainte ?

A mon âge, j'aurais tendance à vous dire que plus rien ne me fait peur. Néanmoins, je crains le retour de la gauche aux responsabilités. J'ai confiance en nos capacités de l'emporter mais l'idée que la gauche, et son allié d'extrême-gauche, puissent occuper l'Hôtel de l'Orangerie et saccager tout ceux pourquoi nous nous sommes battus, cela me donne froid dans le dos. Il n'y a qu'à voir leur agissements face aux politiques sécuritaires et migratoires du Gouvernement. Ces petits révolutionnaires de pacotilles n'ont pas hésité à faire séditions et s'ils se retrouvaient au pouvoir, j'ai peur qu'on assiste au déclin du Saphyr. Mais plutôt que d'avoir peur, je fais en sorte que cela ne soit qu'un cauchemar en prenant cette campagne en main et en redoublant d'efforts avec les cadres et militants de l'Alliance pour faire triompher nos valeurs.

Un maître à penser ?

En quelque sorte. Mes parents, pour toutes les raisons que j'ai pu évoquer avec vous en début d'interview, ont été une source d'inspiration. Sinon politiquement, non, je n'ai pas de maître à penser. Comme je vous l'ai dit, je me suis fait tout seul, j'ai bâti mon entreprise et mon Parti sans l'aide de personne. J'ai toujours fait en sorte de penser par moi-même. La question, vu mon âge et mon expérience, ce serait plutôt... suis-je un maître à penser pour quelqu'un ? rire

Que diriez-vous à propos des visages (personnalités politiques) actuels de votre parti ?

Nous avons de réels talents au sein de l'Alliance de la Droite Populaire. Erik est un vrai leader qui sait parfaitement géré ses troupes et manager ses équipes. Il sait motiver les cadres et les militants. Il est proche de ces derniers et n'hésite pas à confier des responsabilités aux plus jeunes et prometteurs d'entre eux. Arthur Adams a de nombreuses qualités qu'il saura, j'en suis persuadé, révéler lors de cette campagne. Il a été un excellent ministre dans le Gouvernement Sullivan I et II. Le plus actif, notons-le. Alexandre Washington est un esprit libre qui a le mérite de dire ce qu'il pense. Ca ne plaît pas à tout le monde mais au moins, on sait à quoi s'en tenir avec lui. ll s'est révélé être un très bon Président pour le Congrès fédéral et je lui renouvelle toute ma confiance pour ce poste s'il désire se représenter lors de la prochaine législature. Zara Ossler est une femme jusque là discrète mais efficace qui a su se faire une place au sein du Parti. Cela ne m'étonnerait absolument pas qu'elle prenne d'ici peu des responsabilités au sein des instances dirigeantes de l'Alliance. Enfin, je suis fier du mouvement jeunesse de notre famille politique. Les Jeunesses Populaires sont brillamment présidées par Jonas Johansen qui ne manque pas d'idée afin de faire de ce mouvement le premier mouvement jeunesse du Saphyr.

Quel bilan tirez-vous de la politique du premier Gouvernement Sullivan ?

Sur le plan diplomatique, nous pouvons être fiers du bilan du Gouvernement Sullivan I. La politique ambitieuse du Gouvernement en la matière nous a permis de nouer de solides alliances et de tisser des liens forts avec de nouveaux partenaires. L'Alliance Militaire Défensive entre l’Empire Fédéral Démocratique du Saphyr et la République de la Fédération Unie est un des grands succès du premier Gouvernement Sullivan. Il aura d'ailleurs valu à mon fils Erik l'attribution de l'Aigle d'Or de la Liberté, la plus haute décoration de la Fédération-Unie, remise en personne par la Présidente fédérée Chelsea Campbell.
Malheureusement, l'inaction la plus totale du Vice-président du Conseil de l'époque, qui avait en charge un large portefeuille comprenant la Haute-Trésorerie et le Haut-Ministère d'État aux Affaires Sociales et à l'Instruction, a été fatale pour l'action gouvernementale. Pourtant, dès le départ, Erik avait posait des règles et su insuffler un réel dynamisme au sein de l'équipe gouvernementale. Le rythme était donné : chaque ministre devait proposer un à deux textes de lois par semaine. Nous étions prisonniers d'une alliance avec le centre et nous ne pouvions chasser un ministre sans mettre à mal notre majorité. Lorsque sont survenus les évènements de Karlsburg, Erik a décidé de passer à l'offensive en dégageant un parasite et en intégrant un homme d'action en la personne d'Åke Jakob Larsson. L'heure était grave, il fallait agir pour la sécurité de nos compatriotes.

Et à propos du Gouvernement Sullivan II ?

Le Gouvernement Sullivan II marqua un tournant politique. Son bilan est très positif. Sur le plan diplomatique, nous avons poursuivi nos efforts et nous avons encore liés de solides liens avec des nations étrangères. Notre ambitieuse politique diplomatique a su conférer au Saphyr un poids non négligeable sur la scène internationale et nous avons, de part toutes nos actions, assurés le rayonnement de notre nation à travers le monde.
Sur le plan sécuritaire et migratoire, nous pouvons une fois de plus être fiers du travail accompli. Le plan dont l'objectif était de sécuriser le territoire du terrorisme eibadiste en renvoyant les migrants illégaux a été un véritable succès. Nous avons également su faire face aux agissements tout aussi illégaux de la gauche et de l'extrême gauche et de son complice, le CMD. L'Etat de droit a triomphé face aux tentatives désespérées de séditions du MRC et de l'USE. Le Gouvernement Sullivan II est parvenu à protéger les saphyriens du danger eibadiste.

Pensez-vous que l'ADP pourrait réitérer l'alliance avec le PI et le GRP ?

Absolument, oui. Nous avons de très nombreux points de convergence, que ce soit sur la politique sécuritaire, l'immigration mais également les questions sociétales. Celle alliance a été particulièrement fructueuse et si nous pouvons former une nouvelle majorité, elle sera naturellement reconduite. On ne change pas une équipe qui gagne.

Quelles relations entretenez-vous avec ces deux partis ?

L'Alliance de la Droite Populaire entretient de très bons rapports avec le Parti Impérial et le Grand Rassemblement Patriote. Nous sommes proches du PI et du GRP sur le conservatisme. Nous partageons les mêmes positions sur les questions de société, sécuritaire et nos avons les mêmes approches dans notre manière de gouverner et de défendre l'Empire.

Le gouvernement de votre fils a fait l'objet d'une motion de censure de la part du Sénat, quel impact pensez-vous que cela aura sur les élections ?

Aucun car cette motion de censure n'était qu'une manoeuvre politicienne, rien de plus. L'opinion publique était majoritairement du côté du Gouvernement. Ces élections sont une occasion formidable pour les saphyriens d'avaliser l'action gouvernementale sur la question sécuritaire et migratoire face aux violations répétées de la Constitution de la part des irresponsables politiques de gauche et d'extrême-gauche.

Quelles sont les grandes lignes du programme de l'ADP ?

L'Alliance de la Droite Populaire est en faveur du développement d'une économie libérale et nous militons pour une réduction drastique du rôle de l'Etat dans le domaine. Nous pensons qu’une économie ne peut fonctionner que si elle est dénuée de l'entrave d'un Etat dangereusement omniprésent. Cela n’enlève pas le fait que nous sommes soucieux de défendre l'histoire, le patrimoine et l'héritage saphyrien. Nous militons également pour le respect et la promotion des valeurs religieuses Constantine qui ont modelées et cimentées le Saphyr.

Quels sont vos sujets de désaccord avec le GRP ?

Pour le moment, nous n'avons pas été confrontés à des désaccord mais pour être attentif aux positions de notre alliés, je pense que nos différences idéologiques sont surtout sur les questions d'ordre économique. Le GRP semble être plus interventionniste que notre Parti. Mais cela ne pose pas de problème outre mesure car si nous n'avions que des points de convergence, nous n'aurions aucune raison d'être dans des partis politiques différents.

Sur quels points pensez-vous vous entendre avec d'autres partis que vos alliés actuels ?

Si, et seulement si, la Coalition des Mouvements Démocrates se désolidarise de McCain Lord et que la branche la plus libérale du parti prend l'ascendant, nous pourrions nous entendre sur les questions économiques et sur le rôle de l'Etat dans un certain nombre de domaine. Je reste persuadé que les vrais libéraux qui composent la CMD n'ont rien à faire avec les socialistes de l'USE. Soit la CMD s'isole et coule, soit elle se recentre sur les valeurs libérales et nous pourrions envisager de renouer le dialogue avec eux.

Selon vous quels sont aujourd'hui les impératifs et les enjeux futurs pour le Saphyr ?

Le Saphyr a su se faire une place dans ce monde. Les enjeux sont désormais nationaux pour la prochaine législature : désengager l’Etat, réduire la fiscalité et lutter contre l’inflation. Nous devons entamer un processus de désengagement massif de l’État visant à casser les monopoles publics et à permettre à des entreprises privées susceptibles de concurrencer d'ancien monopole public de rentrer sur les marchés. Il faut dérèglementer le marché en réformant le droit du travail par exemple, privatiser les transports en commun comme l'Office des Chemins de Fer Impériaux ou Air Saphyr, les hôpitaux, la gestion des bâtiments culturels et une partie des écoles. Ces baisses de dépenses nous permettrons de réduire le taux d’imposition des ménages et des entreprises.

Que pensez-vous de l'état actuel du débat démocratique, et de notre démocratie ?

De quel débat démocratique parlez-vous au juste ? Les blocages, les manifestations illégales et les tentatives de séditions de la part des irresponsables politiques de la gauche et de l'extrême-gauche n'encouragent aucunement au débat et sont anti-démocratiques puisqu'ils vont à l'encontre de la volonté des saphyriens. Ce qui nous sert d'opposition au Saphyr agit dans l'illégalité et encourage les troubles à l'ordre public. Le plus drôle dans cette situation, c'est qu'ils sont les premiers à se plaindre des tensions actuelles alors qu'ils sont les seuls responsables.

Les qualités de votre parti ?

Nous sommes déterminés à nous battre pour faire gagner nos valeurs. Nous sommes guidés par l'amour de notre pays et nous avons de grandes ambitions pour le Saphyr. Cadres comme militants, nous sommes issus d'horizons différents et c'est ce qui fait notre force. Nous disposons d'un mouvement jeunesse particulièrement dynamique afin de sensibiliser les lycéens, les étudiants, les jeunes apprentis, les jeunes travailleurs et les jeunes entrepreneurs ont valeurs libérales et conservatrices.

Pour ce qui est de ses faiblesses ?

Mon fils Erik, en tant que Chef de l'Alliance de la Droite Populaire, a fait en sorte que nous n'ayons pas ou plus la moindre faiblesse à la veille des élections générales et je dois reconnaître qu'il a fait du très bon travail. Nous sommes uni et déterminés à l'emporter, dans l'intérêt du Saphyr et des saphyriens.

Quelle évolution avez-vous noté concernant votre parti ? Et comment l'avez-vécue ?

Plus les années passent depuis la fondation du Parti, plus nous parvenons à capter l'électorat libéral et conservateur, au sein d'une seule et grande famille politique. Ce n'est pas pour rien qu'il y a le mot "alliance" dans l'Alliance de la Droite Populaire. C'est une grande satisfaction personnelle car c'est exactement ce que je cherchais à faire lorsque j'ai fondé notre mouvement. Que mon fils est repris les rennes avec succès est également une grande fierté.

Une question plus personnelle : comment va Erik Sullivan ?

Il récupère vite. Il est sortir des soins intensifs depuis mercredi et suit la campagne de très près. Il assure déjà de nouveau certains rendez-vous et surtout, il a efin pu reprendre contact avec ses militants via son compte Chirper depuis vendredi. Il aime son pays et il a vraiment hâte de pouvoir reprendre le travail. C'est une vraie bête politique, un dur à cuire. Celui qui voudra le stopper n'est pas encore né, je vous le dis.

Un dernier mot ?

Ces élections vont être déterminantes pour l'avenir de notre pays. J'encourage toutes celles et ceux qui aiment leur pays, qui tiennent à vivre en sécurité et à ce que l'Etat assure ses missions régaliennes sans mettre constamment la main dans ses proches à aller voter dimanche. Nous ne pouvons pas nous permettre de risquer une victoire de la gauche. L'arrivée des socialistes et des leurs alliés rouges extrémistes signeraient le début du déclin du Saphyr et un avenir bien sombre pour les saphyriens.
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Miya Sasaki
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UNION SOCIALISTE ECOLOGISTE : INTERVIEW D'HENRY RENBOW
Miya Sasaki-Franz


Quelle est votre histoire personnelle ? D'où venez-vous ? Quelles études ? Quels travails ?

Je viens d’une petite famille d’artisans d’Orcyssia. J’ai vécu toute mon enfance dans la région et j’y suis très attaché. Après mes études d’Histoire et de Sciences politique, je me suis inscris au casting de la série Trône d’Argile, et quelques années plus tard et son succès j’ai multiplié mes apparitions dans plusieurs films connus. Mais je sentais que dans chacun des films que je tournais, j’avais un devoir de transmettre quelque chose d’important. C’est pourquoi, après la suspension de la charte et la Guerre du Lac je me suis engage dans l’Union Socialiste Ecologiste pour apporter un nouveau souffle mais aussi une nouvelle génération avec moi de citoyens nouveaux.

Comment vous définissez-vous ?

Je suis un Humaniste, un Écosocialiste. Je pense que notre système aussi injuste soit-il, doit être amélioré ou redéfini. Depuis mon enfance je déteste toute forme d’injustice, alors je ferai tout de mon devoir pour changer cela.

Votre plus grand combat ?

Mon plus beau combat sera sûrement celui de faire transmettre avec pédagogie à un grand public l’enseignement de l’Histoire.

Votre plus grande crainte ?

Ma plus grande crainte serait que l’extrême droite reste au pouvoir à la prochaine législature, car si ils s’y installes dans la durée nous pouvons craindre sur la sauvegarde de nos principes et valeurs de notre beau pays.

Un maître à penser ?

Je citerai le philosophe hadrianien Arno Ramenoc, pour son combat perpétuel sur l’instauration d’une démocratie moderne et d’une justice sociale dans la péninsule du Gwendal.

Que diriez-vous à propos des visages (personnalités politiques) de votre parti ?

Ils sont remplis d’énergie et brillants, je suis fière d’avoir mis à l’avant de nouvelles personnalités qui contribuent à renouveler le paysage politique. Puis je pense qu’ils sont tous voué à servir leur pays et a bousculé les choses.

Quel bilan tirez-vous de la politique du Gouvernement Sullivan I ?

On a l’impression qu’ils se sont plus souciés de la politique extérieure en multipliant les traités de libre-échanges que de la situation des précaires.

Et à propos de celle du Gouvernement Sullivan II ?

Si déjà on pouvait faire un bilan sur ce qu’ils ont fait, c’est à dire pas grand chose à part diviser les saphyriens. Ce gouvernement n’as pas le soutien du Sénat ni même de la population comme on a pas pu le remarquer avec les nombreuses manifestations.

Que pensez-vous de la force de la coalition de la droite gouvernante ?

Elle est tout simplement dangereuse pour l’unité nationale.

Récemment l'USE s'est beaucoup rapproché du MRC afin de s'opposer à la droite gouvernante. Pensez-vous pouvoir continuer cette entente ?

Il est évident que l’USE continuera de travailler avec le MRC et que nous serons même prêt à gouverner avec eux.

Quelles sont les grandes lignes de votre programme ?

La Justice Sociale par de nouvelles réglementations dans le domaine du travails pour protéger nos citoyens. La Transition Écologique avec un plan d’investissement et de planification qui créera de nombreux emplois. Et l’application d’une réelle égalité entre les citoyens notamment le mariage homosexuel et la protection des plus précaires d’entre nous.

Quels sont vos sujets de désaccord avec le MRC ?

Je pense que nous avons très peu de sujets de désaccords, il y a de mon souvenir que sur la question diplomatique où nous avons des divergences.

Selon vous quels sont aujourd'hui les impératifs et les enjeux futurs pour le Saphyr ?

Nous devons montrer la voix de la transition écologique en faisant de notre pays un modèle à l’international. Évidemment cela doit aussi nous questionner sur la façon de s’y prendre, et je pense que multiplier les grandes réunions entre pays serait très utiles.

Que pensez-vous de l'état actuel du débat démocratique, et de notre démocratie ?

Catastrophique, le gouvernement cible de nombreuses associations et mouvements comme dangereux pour l’ordre alors que nous savons très bien que les Fraternelles sont pacifiques ou même l’association des restaurateurs du kebabs, c’est d’une grossièreté raciste. Ce gouvernement est dangereux et nous devons impérativement les chasser du pouvoir.

Les qualités de votre parti ?

Nous incarnons la modernité et surtout une nouvelle façon de voir les choses. Par la lutte contre les lobbys déjà lorsqu’on voit que le fils du puissant Paul Sullivan est à la tête de l’Etat c’est inquiétant, on peut se demander si il n’y a pas conflits d’intérêts dans certains domaines.

Pour ce qui est des faiblesses ?

Je n’en relève aucune, nous sommes l’alternative crédible à l’ADP.

Un dernier mot ?

Citoyens, ne vous laissez pas dominer par les puissants. Ils appliquent une politique injuste, où les pauvres sont encore plus pauvres et les riches encore plus riches. Ne laissez pas les lobbys vous gouverner, ne laissez pas l’extrême droite détruire nos valeurs et notre concorde.
Votez pour l’Union Socialiste Écologiste, et vous ne serez ni vendu, ni trahi, ni abandonné.
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Miya Sasaki
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GRAND RASSEMBLEMENT PATRIOTE : INTERVIEW D'AKE JAKOB LARSSON
Miya Sasaki-Franz


Quelle est votre histoire personnelle ? D'où venez-vous ? Quelles études ? Quels travails ?

Je suis un enfant de Mayne, ma ville natale, que j’ai l’honneur d’administrer aujourd’hui. Je proviens d’une famille de prolétaires : mon père était mineur à 20 kilomètres de Mayne, et ma mère était femme de ménage.
Toute ma jeunesse, j’ai fait en sorte de travailler de telle sorte que je puisse sortir de cette situation. Ma priorité, c’était de mieux gagner ma vie que mes parents, pour leur offrir une retraite paisible. On peut dire que j’ai atteint cet objectif : après huit années d’études de droit à l’Université de Mayne II, j’ai obtenu mon diplôme d’avocat et ai pu commencer à officier au barreau de ma ville.
Je ne me suis engagé en politique qu’il y a deux ans. Pourquoi ? Certainement lassé de subir les discours mielleux et bienpensants de la gauche saphyrienne… Et aussi pour défendre activement mes principes que sont l’amour de la Nation, la sécurité nationale et le respect des valeurs traditionnelles du Saphyr.

Comment vous définissez-vous ?

Je me définis comme un individu qui est bien au-dessus de la norme. Mon parcours, alors que je suis vraiment parti d’en bas socialement, en est le témoin principal. Tout ce que je possède aujourd’hui, je l’ai obtenu à la sueur de mon front, en redoublant d’efforts. Je suis quelqu’un de travailleur, déterminé et attaché à mener à bien tous les dossiers.
Vous m’avez récemment, dans le cadre de votre Récapolitique, défini comme la star du GRP. Je pense que vous ne vous êtes pas trompée. Je suis une star, je représente le showbiz de la politique saphyrienne. Et ça, je le dois à ma grande popularité auprès des citoyens, qui s’identifient facilement à ma personne du fait que je provienne d’en bas.

Votre plus grand combat ?

Celui que je mène actuellement, dans le cadre de cette campagne. Porter le plus haut possible les couleurs du GRP et les mener au sommet de l’État. Je ne suis pas du genre à me contenter d’être le numéro deux, si la possibilité d’être le boss absolu se présente, je la saisirai. Plus généralement, mon combat, c’est celui de pouvoir appliquer le programme politique du GRP. Et de sauver, accessoirement, le Saphyr.

Votre plus grande crainte ?

Que la gauche remporte les élections et détruise le peu qu’il reste de notre pays. Les faits récents ont montré que les apparatchiks des deux partis principaux de la gauche défèquent allègrement sur la loi saphyrienne et sont prêts au pire pour détenir, coûte que coûte, le pouvoir. Je ne leur pardonnerai jamais d’avoir tenté de diviser le Saphyr via leurs tentatives de coups d’État. Clairement, nous ne pouvons pas confier les clés du camion à ces terroristes politiques. Sinon, autant creuser nos tombes d’avance.

Un maître à penser ?

Non, aucun ! Mon seul maître à penser, c’est moi ! Avoir un maître à penser, c’est pour les faibles. L’ambition d’un homme, dans la vie, doit toujours être celle d’écrire sa propre histoire, et de le faire par ses propres moyens. Malgré ma grande culture, notamment philosophique et littéraire, je n’adoube personne. Je pense par moi-même, et force est de constater que pour le moment, ça me réussit plutôt bien.

Que diriez-vous à propos des visages (personnalités politiques) de votre parti ?

Je pense que nous avons formé la bonne équipe. Henry Bachsson, par exemple, a été le premier leader du GRP et c’est grâce à lui qu’aujourd’hui, nous comptons parmi les principaux mouvements politiques du pays. Je compte également beaucoup sur nos jeunes cadres, que sont par exemple Jonas Hilsson, Lång Levnadsfrihe ou encore Nikolai Strøm. Le GRP est un parti qui est administré de manière équilibrée, et nous avons su donner des responsabilités et la parole aux jeunes. Nous sommes une représentation parfaite de la société saphyrienne du fait de nos origines sociales, de nos savoirs et de nos fonctions.

Quel bilan tirez-vous de la politique du Gouvernement Sullivan I ?

Le gouvernement Sullivan I a manqué de vigueur sur les questions régaliennes. Je l’avais, à l’époque, regretté publiquement. Mais cela est principalement dû au CMD qui faisait blocage dès lors que le gouvernement voulait prendre des mesures. Ce même parti s’est aussi livré à une trahison en plantant son dans le dos du Président Erik Sullivan dès lors qu’il a décidé de changer d’équipe pour s’accompagner de personnes compétentes et déterminées comme moi. Le CMD vote avec la gauche, c’est un parti de gauche plurielle qui n’a rien à faire auprès de la droite. Erik Sullivan a fait une erreur de casting au début, mais il s’est vite rattrapé.

Et à propos de celle du Gouvernement Sullivan II dont vous faites partie ?

Nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli malgré les tentatives de sabotage permanentes de l’opposition de gauche. Nous sommes allés au terme de notre plan visant à sécuriser le territoire du terrorisme eibadiste, en renvoyant chez eux plus de 25 000 migrants illégaux. Nous avons aussi tenu bon face à la volonté de renversement du MRC et de l’USE, avec la complicité du CMD. Nous avons montré aux Saphyriens le visage d’un gouvernement déterminé qui n’a jamais cédé aux chantages des opposants. Nous en ressortons grandis.

Votre alliance avec l'ADP est la base de ce gouvernement, mais repose aussi sur le Parti Impérial. Pensez-vous pouvoir continuer de vous entendre avec ces-derniers ?

Tout à fait. Nous avons davantage de points de convergence que de désaccords avec ces deux formations. Nous nous accordons pleinement dans notre philosophie sécuritaire et dans la manière de gouverner, notamment. Il n’y a aucun nuage dans le ciel de l’alliance actuelle, que ce soit avec l’ADP ou le PI.

Que pensez-vous de la force de l'opposition ?

Je pense qu’en réalité, elle ne mériterait même pas le sobriquet de « force d’opposition ». Pour être une opposition légitime et respectable, il faut s’opposer dans les limites de ce que permet la loi, ce qui n’est pas le cas avec le MRC et l’USE. Je considère ces deux entités comme des milices qui agissent contre l’intérêt de l’État, et non à l’intérieur de l’État comme elles le devraient. Ce sont des milices criminelles qui préparent et mettent à exécution des tentatives de coups d’État. Ses cadres sont des hors-la-loi, criminels pour certains. Je n’ai rien à rajouter, tout est dit.

Quelles sont les grandes lignes de votre programme ?

Sans entrer dans le détail, nous prônons un retour du Saphyr à ses valeurs fondatrices, celles qui font sa force et constituent la base de son unité. Pour défendre lesdites valeurs, il nous faudra agir sur plusieurs plans :
Sur le plan sécuritaire, nous voulons poursuivre nos efforts en réduisant drastiquement la criminalité, le terrorisme et la délinquance résiduelle ; autant d’éléments qui assombrissent le quotidien des citoyens saphyriens.
Sur le plan sociétal, nous nous opposerons à toute forme de clientélisme progressiste qui voudrait nous imposer des choses telles que la gestation pour autrui, la procréation médicalement assistée ou encore le mariage homosexuel. Nous durcirons également les conditions d’accès à l’avortement en ne le rendant possible que pour les femmes victimes de viol.
Sur le plan économique, nous défendons une philosophie de préférence nationale. Les moyens que l’État donne au secteur privé, notamment, ne doivent bénéficier qu’aux entreprises nationales et qui s’engagent à créer de l’emploi durable pour les Saphyriens, par exemple. Nous ferons également exploser les taxes sur les importations de produits étrangers que l’on peut trouver au Saphyr.

Quels sont vos sujets de désaccord avec l'ADP ?

Le seul désaccord relève de l’idéologie libérale de l’ADP sur le plan économique. Eux prônent le libre-marché, nous le patriotisme économique. Toutefois, il est possible de trouver un juste milieu entre ces deux visions, par exemple en planifiant notre économie avant tout sur nos productions nationales et en permettant le libre-marché sur les biens et services que nous ne sommes pas capables de produire.

Selon vous quels sont aujourd'hui les impératifs et les enjeux futurs pour le Saphyr ?

L’enjeu principal aujourd’hui est de retrouver une stabilité politique durable. Pour cela, j’espère déjà que tous ceux qui ont tenté de diviser le Saphyr termineront derrière les barreaux, et qu’exemple sera fait publiquement de leur cas pour nous prémunir de toute tentative similaire à l’avenir.
Le chantier principal est d’ordre sécuritaire. Nous sommes une nation développée, figurant parmi les principales puissances économiques et culturelles de ce monde. Mais malheureusement, notre défense et notre sécurité intérieure sont aussi archaïques que celles d’un pays sous-développé comme le Boukakhstan. Ce n’est vraiment pas acceptable, c’est là que nous devons agir en priorité. À quoi bon jouir d’un bon niveau de vie si nous avons peur au quotidien ?

Que pensez-vous de l'état actuel du débat démocratique, et de notre démocratie ?

Le débat démocratique est aujourd’hui inexistant. Pourquoi ? Tout simplement car le MRC et l’USE ont fait en sorte de l’annihiler en agissant au mépris de la représentation définie par la voie des urnes. Les tentatives répétées de blocage du pays vont à l’encontre du choix qui a été fait par les citoyens électeurs lors du précédent scrutin. Une représentation parlementaire a été définie, et pourtant nos adversaires ont tenté de paralyser l’espace public pour contester ce qui y a été démocratiquement décidé. C’est lamentable. La campagne actuelle permettra, je l’espère, de réinscrire le pays dans sa tradition d’ouverture idéologique et de respect des principes démocratiques.

Les qualités de votre parti ?

Nous ne lâchons jamais rien, nous n’avons pas peur et nous sommes déterminés. Rien ne peut arrêter le GRP, surtout pas ses adversaires. Chaque jour, nous évoluons avec la satisfaction de faire rager nos adversaires. Cela signifie que nous sommes efficaces et que nous captivons. Il faut que cela continue, et ça va continuer.

Pour ce qui est des faiblesses ?

Avant mon arrivée à la tête du parti, le GRP a eu tendance à se reposer sur ses lauriers. Nos élus manquaient d’assiduité parlementaire, notamment. Depuis mon élection, le ménage a été fait en interne et les fumistes ont été éjectés. Maintenant, un rythme de travail est imposé : je veux des élus engagés, assidus et irréprochables.

Un dernier mot ?

Je suis l’évidence pour l’avenir du Saphyr. C’est en ce sens qu’il faut massivement voter pour la liste du Grand Rassemblement Patriote.
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