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Lucas Christensen
Rédacteur-en-chef de L’Aurore឵
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14 mars 2023, 02:39

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L’Aurore឵ est un journal basé dans la préfecture de Frelsenbakke dans la Cité d'Orcyssia, et fondé la veille de l'année 124. Alors en plein épisode de la révolte des ligues, l’Aurore឵ est né de la fusion de plusieurs journaux orcyssiens soucieux de faire front contre la menace fasciste, regroupant alors des périodiques syndicalistes, des journaux populaires et la revue parlementaire du Parti Populaire Travailliste.

Devenue une référence dans la littérature journalistique de la gauche saphyrienne pendant la période Bärnsten, le journal a conservé une ligne éditoriale progressiste et sociale assumée, tout en demeurant loyale au régime politique impérial, adoptant la voix sociale-démocrate de la gauche travailliste puis écosocialiste.
L’Aurore឵ est aujourd'hui l'un des journaux les plus lus dans les frontières de l'Empire, tant pour ses opinions sans concession que pour ses analyses des actualités et de la vie publique saphyrienne, et est également reconnu pour les mots croisés et les sudokus de sa rubrique divertissement.

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Rédacteur en chef :
Lucas Christensen



Les journalistes souhaitant postuler pour devenir rédacteur
sont priés de présenter leur candidature au rédacteur en chef.

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Lucas Christensen
Rédacteur-en-chef de L’Aurore឵
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14 mars 2023, 03:00

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14 mars 211 - N°1-211 | Frelsenbakke , Palatinat d'Orcyssia | 1,80 ₳

Maintien fragile de la coalition USE - PI
Elections générales, la démocratie face au péril obscurantiste


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Lars Osberg, Président du GRP exhultant après les élections générales - images l'Aurore


Après de douloureuses élections congressionnelles pour le Conseil Impérial et la coalition progressiste, un gagnant apparaît unanimement : l’obscurantisme, mené avec brio par le GRP obtenant 26 sièges au Congrès Fédéral et réalisant son meilleur score depuis les élections de 199. Comment un tel retour en force de camp peut-il avoir lieu, comment le peuple saphyrien peut-il à nouveau penser que les réponses à ses problématiques se trouveront au sein des idées nationalistes et stigmatisantes ? Un premier constat peut être tiré en constatant l’état du paysage politique actuel…

Du côté du MRC, toujours les mêmes analyses de déception, de manque de conviction et de mobilisation. Avoir de grandes idées et valeurs ne sert à rien lorsque chaque campagne est plus pitoyable que la précédente !
L’USE de son côté, paie son retard à l’allumage en s’enrayant et en ne convertissant pas une nouvelle fois l’espoir en votes. Car après 4 ans d’un Conseil mené par le camp du progrès ayant promis de tourner la page du précédent gouvernement Auber ayant quasiment provoqué une déportation de masse, le bilan est bien terne. Quelle révision pour la Justice, quelle vision diplomatique, quelle éradication de la misère ou au moins réduction des inégalités ? S’il est encore trop tôt pour tirer une conclusion de la direction Pendra qui suscitait le rassemblement et la flamme du renouveau, les timings se restreignent et la marge de manœuvre semble plus que jamais trop mince pour révolutionner le quotidien des saphyriens et saphyriennes.
Une réforme des retraites “sociale” en étroit lien avec le secteur privé, une nouvelle immigration inclusive qui rejetterait pourtant les trop démunis ? Ce nouveau Congrès semble être un nouveau casse-tête pour le Conseil et son Président, qui devra accorder de nombreux gages à des partis ne manquant sans doute pas de vendre cher leur adhésion.

Désormais, regardons à droite. Et à la CMD, le rassemblement semble particulièrement menacé ! Lorsque son leader regarde vers la majorité en tentant vainement d’intégrer la coalition progressiste, de nombreux dirigeants princiers gardent leurs marques auprès de l’ADP et restent plus intéressés par le capitalisme que par l’humanisme. Nos félicitations à Markus Sullivan-Schwarz, protégé et adoubé par la CMD locale en dépit des aspirations nationales. Le Skjörland ne réaffirme finalement qu’une théorie déjà éprouvée : le centre, un amas nébuleux souvent divisé, mais irrésistiblement attiré par la droite. Avec 15 sièges perdus, la première force au Congrès s’avère finalement la grande perdante de ce nouveau rapport de force.
Bravo à l’ADP, quel come-back ! Annoncée K.O après les élections de 206 et faisant face à une tentation mêlant libéralisme et ultra-nationalisme, le tir est cette fois-ci corrigé dans un retour à une unité du parti et à une union par la diversité des idées. Sur le papier, une situation mitigée ; 2e force parlementaire maintenant ses sièges et en tête dans trois principautés sur dix, il faut pourtant souligner que ce maintien se déroule alors même que le GRP obtient 21 nouveaux députés et grappille de ce fait une part de l’électorat le plus conservateur. Une “vaguelette bleue” donc, mais qui amorce un dilemme cornélien ; continuer à séduire l’électorat centriste de la CMD au risque de perdre du terrain sur une extrême droite surinvestie, ou marquer un tournant conservateur en menaçant de se marginaliser et de couper toute modernité espérée par certains électeurs et électrices. Finalement, le salut de l’USE viendra peut-être d’une ADP poussant la CMD dans ses biens ternes bras !

Média historiquement marqué par les brutalités des ligues et fondé contre l'oppression du despotisme, il est déchirant pour l’Aurore d’observer que ces élections viennent récompenser un camp extremiste, n’hésitant pas à promouvoir une vision rétrograde de la femme, invectivant brutalement et glorifiant une forme nauséabonde d’autorité. Sous le respect de l’ordre, le culte de la violence et du chef. Sous la défense des traditions, la promotion du virilisme et de la xénophobie. Sous la “stabilité”, la nostalgie des ligues, de l’autoritarisme le plus rance. Le brio ne provient toutefois pas d’une quelconque qualité argumentative ou de gestion de la campagne, mais plutôt d’une division navrante et pathétique de l’ensemble de la classe politique ! Incapable de défendre l’intérêt supérieur de l’Empire, l’USE, le PI et la CMD étaient manifestement bien trop occupés par la préservation de leurs petites places pour regarder de front le véritable ennemi et signer un accord historique et large de coalition.

Concluons par le plus important “statu quo” des élections : le Parti Impérial. Qu’analyser et que dire de ces résultats ? A l’échelle nationale, rien de nouveau sous le soleil ; le Parti ne perd que 6 sièges et garde plus de 21% des suffrages, maintient son cap conservateur-social et ne dévie pas de son soutien à la coalition gouvernementale. Sur le plan fédéral, les principales Principautés ne sont pas perdues ; un coup aurait même pu être réalisé au Skjörland, si les aspirations sociales de la population avaient été écoutées et si les libéraux n’avaient pas dévié au dernier moment de leur position nationale.

Alors, quoi tirer de ce debrief, quelles perspectives ? Les espoirs sont certes minces, mais restent bien présents. Face au retour du spectre de la violence, la mobilisation reste possible, la gauche doit durcir le ton et redoubler de combativité pour convaincre le peuple l’ayant plébiscité en 206. La droite doit réaffirmer son opposition sans réserve au GRP - et ne sait-on jamais, comprendre que seule la solidarité soude la société -, la CMD doit enfin marquer un cap, se structurer pour qu’une ligne claire puisse se dégager. N’oublions jamais que malgré nos divergences, la démocratie nous rassemble, les libertés nous unissent ; quand un camp menace ce statut, il est temps d’enfin se comporter en dignes représentants, en hommes et en femmes capables de diriger l’Empire sans se dérober.

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Sören Pendra, Président du Conseil Impérial, inquiet devant les résultats du Congrès Fédéral - images l'Aurore


- Lucas Christensen, pour L'Aurore


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Lucas Christensen
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15 mars 2023, 01:19

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15 mars 211 - N°2-211 | Frelsenbakke , Palatinat d'Orcyssia | 1,80 ₳

Entretien avec Sarah Kalpije-Ranhört
Après la tempête, le visage progressiste de la CMD


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Sarah Kalpije-Ranhört, Ministre-Présidente au Njördland et membre de la CMD - images l'Aurore


LC : Bonjour Sarah Kalpije-Ranhört, l'Aurore vous remercie d'avoir accepté notre invitation et j'espère qu'à travers cet entretien, nos lecteurs pourront mieux vous connaitre. Tout d'abord, nous laissons la possibilité à nos invités de se présenter brièvement. Vous avez donc la parole.

SKR : Bonjour monsieur Christensen. Avant tout je tiens à vous remercier de me donner l’opportunité de répondre à vos questions ! Pour me présenter en quelques mots, suis née Sarah Kalpije il y a une cinquantaine d’années dans ma principauté du Njordland, que je n’ai presque jamais quitté ! Après un doctorat en économie, je me suis spécialisée dans la finance durable et verte du secteur bancaire, et je me suis marié pour acquérir ce fameux pseudonyme de « SKR », avec lequel pour l’anecdote je signais à l’époque mes rapports ! J’ai adhéré à la Coalition des Mouvements Démocrates en 199, mais sans m’investir durablement au niveau politique: je participais informellement aux événements locaux, car j’étais extrêmement choquée par la gouvernance brutale menée à l’époque par les nationalistes de Leon Hansen. Je tenais à mettre mon expérience de l’économie verte au service de l’intérêt général, et c’est je crois ce profil qui a attiré l’attention de Bendt Nyborg, qui m’a confié l’honneur de devenir Maître des Ports du Prince en 203. Je suis ensuite devenue Ministre Présidente du Njordland suite aux élections de 207, et vous connaissez la suite !

LC : Eh bien, je vous remercie pour cette présentation complète ! Pour le rappeler à nos lecteurs, vous avez la particularité d'avoir été réélue dans votre Principauté aux dernières élections avec la marge la plus large de l'ensemble de la classe politique. Selon de nombreux analystes, votre campagne fut marquée par un inhabituel progressisme, voir à un programme "USE compatible" et les résultats vous donnent manifestement raison. Quelle est votre vision du clivage gauche droite, et où vous positionnez vous entre une ADP semblant hésiter avec le GRP et une USE dirigeant une coalition avec le Parti Imperial ?

SKR : Je vous remercie de ce rappel qui flattera j’en suis sûr l’ego de mes collaborateurs ! Plus sérieusement je crois que notre mission, en tant que politique, c’est avant tout de porter un projet en accord avec nos valeurs. Et mes valeurs sont progressistes, je ne m’en cache pas: mon principal ennemi, c’est le GRP et son projet nationaliste, et j’ai taché de bâtir le front le plus large possible contre ces idées nauséabondes.
Je ne crois pas que le clivage gauche droite soit le même selon si nous parlons d’économie, de social, de religieux ou d’éducation: comment alors expliquer un PI de gauche économie et de droite sociale ? Sans parler des différences locales, partisanes… Ma vision est celle qu’il existe des valeurs fondamentales, et des enjeux propres à chaque situation. Si nous avons un accord sur des valeurs et sur un projet répondant aux enjeux adaptés, je m’entend pouvoir gouverner avec l’USE comme avec l’ADP, voire même le PI en cas de modération ultérieure des positions de Monsieur Lofgren au futur. J’ai d’ailleurs formé une grande coalition avec l’USE et l’ADP car mon premier adversaire, c’est le nationalisme: et ma première volonté, c’est de travailler pour ma principauté, avec tous les partis de gouvernement qui le voudront.


LC : Votre position est claire, mêlée d'anti nationalisme et de divergences locales... toutefois, j'aimerais préciser ma question : en observant votre discours et vos promesses, j'ai du mal à ne pas observer les convergences très fortes entre la ligne portée sur le plan national par Sören Pendra, et vos valeurs personnelles. Inclusivité, lutte contre les injustices, protection de la santé mentale ou harmonie entre le secteur privé et public... tout semble converger vers une affiliation naturelle à la notion du progrès, tandis que rien ne vous unit aux traditionnelles idées de la préservation de l'ordre établi, d'un durcissement dans l'accueil de nos réfugiés ou à une dérégulation du marché. Entre la politique - autrefois saluée par votre parti, la CMD - menée par monsieur Auber ayant notamment conduit à des expulsions massives et celle promise portant notamment sur une réforme des retraites mêlant solidarité publique et privée, mettez-vous donc ces deux camps sur le même plan, appelez-vous même de vos voeux une potentielle union entre la gauche et la droite contre le GRP ?

SKR : J’ai clairement conscience de me situer à l’aile gauche de la CMD, notamment sur les questions sociétales: et c’est pourquoi je tiens à demeurer ancrée dans la politique locale, car je crois que ces valeurs sont les bonnes pour ma principauté, marquée par la prégnance du GRP et les douloureuses années Hansen.
Toutefois je reconnais avoir des difficultés à comprendre parfois la position passée de mon Parti, notamment sur son soutien aux expulsions massives de migrants sous l’ère Auber: ces réformes n’allait pas dans le bon sens, et je soutiens ici la volonté de Bendt Nyborg d’impulser une autre direction à notre Parti.
Concernant la situation de la coalition actuelle, je suis très déçue je ne vous le cache pas par le manque de réalisation en 4 ans, que j’attribue surtout au poids du réalisme et du PI, qui freinent des quatre fers sur de nombreuses réformes nécessaires. Enfin il me semble complexe d’envisager d’unir gauche et droite sur le plan fédéral: mais contre le GRP, nous devons maintenir une barrière indissoluble, car nous restons avant tout des démocrates. Pour le reste, si La Défense de mes valeurs passait au niveau fédéral par une alliance à gauche plutôt qu’à droite, alors je n’aurais aucun problème à la soutenir pleinement.


LC : Puisque vous vous exprimez sur la vision de monsieur Nyborg, j'aimerais vous interroger sur la manière dont cette accord de coalition a pu être discuté, et si vous attribuez son échec à une gestion déficiente du dirigeant de la CMD. Selon vous, l'échelle locale n'a-t elle pas été quelque peu délaissée dans une discussion ayant affiché au grand jour le manque de clarté et d'unité de votre parti ?

SKR : Je dirais que l’échec de la formation de coalition est triple: tout d’abord, unir la CMD et le PI, rompre avec l’accord fédéral tacite d’une bipolarisation entre un bloc de centre gauche et un autre de centre droit voire de droite ne pouvait se faire si rapidement, et sans une discussion claire au sein de trois partis en pleine incertitude dans leur leadership. Secondement, je trouve dommageable l’incohérence entre la volonté de former une coalition incluant des accords locaux et le manque de sollicitation des représentants locaux: l’accord aurait dû rester fédéral car nous, représentant des fédérations locaux, n’avons pas été consultés. Pour un accord global, il faut une consultation globale, cela n’est que cohérence ! J’imputerais ici l’échec a l’ensemble des partis impliqués, y compris à la direction actuelle de la CMD, qui s’est précipitée seule pour imposer une décision qui ne faisait pas l’unanimité.
Troisièmement je pointerais l’incohérence de laisser au PI la présidence d’une principauté ou il n’est arrivé que troisième: la présidence aurait à la rigueur dut échoir à l’USE. Je crois au demeurant ne pas pouvoir me prononcer davantage sur des négociations dont j’ai été globalement écartée, d’où ma volonté de former ma propre coalition d’union locale au Njordland.

LC : A la vue de votre poids central au sein du parti, vos propos sont édifiants et quelque peu surprenants ! Ainsi, nous apprenons que la direction de votre parti n'a pas daigné consulter les représentants locaux, pourtant les membres les plus importants d'un régime basé sur le fédéralisme. Dirigeante politique plébiscitée à deux reprises, affichant une vision moderne et populaire d'un parti parfois qualifié de béquille pour l'ADP, vos propos me font me poser la question suivante : suis-je en train de m'entretenir avec la future présidente de votre parti ?

SKR : Effectivement j’ai été assez surprise de cette décision, mais j’ai aussi appris par des collègues issus d’autres partis de la coalition fédérale que des défauts de consultation avaient également conduits à des difficultés dans l’acceptation des accords locaux: j’imagine fort bien le désappointement de Sigge Bollander d’être remplacé par un candidat PI ayant fait la moitié de son score !
Je veux avant tout aller au bout du mandat que m’ont confié les électeurs du Njordland, et accomplir tout ce qui est en mon possible pour garantir mes promesses. Je m’étais engagé à ne me représenter pour un second mandat que si l’ensemble de mes promesses étaient mises en œuvre: j’ai accompli cet engagement, et je veux le réitérer une seconde fois pour les prochaines années. Alors impossible de prévoir le futur pour une femme du jour le jour comme moi, qui voit comme principal horizon le terme de mon mandat et la réalisation des engagements qui y sont associés ! Cependant je vous répondrais entre nous que le défi ne me fais pas peur, et que tant que j’aurais l’énergie du combat et la force de la volonté, je mènerais ma barque vers la où les flots de la politique là mèneront: y compris si nécessaire à un horizon plus large si ma vision peut lui bénéficier.


LC : Par cette réponse, je crois que plus personne ne pourra désormais douter de vos ambitions ! Avant de passer à la traditionnelle carte blanche de fin d'entretien, une dernière question se pose, puisqu'en tant que dirigeante locale au Njordland, vous disposez d'un siège et d'une influence au Congrès Fédéral pouvant être capitaux pour l'épineuse réforme des retraites longtemps promise par le Président du Conseil Sören Pendra, et qui devra être examinée par ce même Congrès avant un vote. D'après les promesses de campagne et nos sources internes, cette réforme serait un compromis permettant de garantir une retraite digne à tous et à toutes, entre fond public et participation du secteur privé ; n'est-ce pas finalement la vision que vous portez de la société, et seriez-vous prêtes à voter une telle réforme tout en ne participant pas à la coalition impliquant l'USE et le PI ?

SKR : Je vous le dis franchement: je me moque bien de qui propose cette réforme si elle est juste et équilibrée comme semble le préciser les pistes entreprises, alors je la voterais ! Si j’estime une idée juste, je soutiendrais son déploiement et l’amenderais au nécessaire. Je ne donnerais ni blanc seing ni opposition de principe: voilà le sens de ma position, et voilà quel sera mon comportement face à cette réforme !

LC : Voilà qui est clair ! Bien, nous arrivons désormais à la carte blanche : dans la limite du raisonnable, vous êtes libres de développer un point précis de votre vision politique pour l'avenir de votre Principauté. C'est à vous.

SKR : Je crois devoir me répéter par rapport à la campagne électorale, mais je tiens à faire de cette mandature la chance de déployer une réforme de notre éducation, afin de faire de la tolérance, de l’inclusivite et du vivre ensemble des valeurs cardinales de l’enseignement donné à nos enfants. Développer un esprit critique, apprendre à se respecter, débattre de façon vive mais sans s’insulter, accepter la différence et en faire une richesse: voilà les points essentiels du modèle éducatif que je veux construire au Njordland, comme je l’ai promis durant cette campagne.
Je l’ai dit, je suis une femme simple, une femme d’engagement: j’ai établi un contrat clair auprès des électeurs, et je m’en tiendrais à ses termes, en mettant en œuvre au maximum mes promesses: si je n’y parviens pas, je ne redemanderais pas la confiance du corps électoral. Si j’y parviens, je soumettrais mon bilan à leur adhésion. Je veux faire de votre confiance une force de transformation démocratique, sociétale et concrète: ce sont ces petites lumières d’espoirs qui doivent faire reculer l’ombre du repli, et ouvrir les portes de résultats concrets, pour que rayonne l’aube promise d’une vie meilleure pour nos concitoyens.
Je vous remercie pour cet entretien passionnant et souhaite à tous vos lecteurs une excellente journée !


LC : C'est sur cette note d'espoir que nous conclurons cet entretien, merci encore d'avoir accepté cette invitation qui j'en suis convaincu, ne sera pas la dernière de votre carrière politique !

- Lucas Christensen, pour L'Aurore


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