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John Hussain
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Parti politique

09 oct. 2022, 22:52

I-TV
Chaîne de télévision d'information nationale en continu.

La journée de John Hussain allait commencer avec un rendez-vous médiatique important. Il était l’invité d’une matinale sur une chaîne d’information continue assez suivie au niveau fédéral. Il arriva au studio une demi-heure avant le début de l’entretien, le temps de passer au maquillage. A 8 heures 25, il prit place sur le plateau, face à la journaliste, et à 8 heures 30 pile, le générique débuta.

- John Hussain, bonjour, vous êtes le Ministre-Président du Rígland et candidat du Parti impérial au Sénat impérial et à la présidence de la Commission auditoriale générale. C’est la première fois que vous vous présentez à une élection fédérale, pourquoi ce changement ?

- Bonjour Madame De Milleherbes. Cela va faire près de sept ans et demi que je suis à la tête de la Principauté de Rígland. Durant ces mandats, nous avons collectivement tâché d’apporter le mieux pour la Principauté et je n’ai pas à rougir de mon bilan. Un exemple : sur le plan économique, nous avons le premier PIB de l’Empire et un taux de chômage inférieur à la moyenne fédérale. Nous avons près d’un quart de nos parcelles agricoles qui sont biologiques et nous diminuions notre production de déchets plastiques. Cela ne signifie aucunement que tout a été fait, il reste encore beaucoup à faire mais je pense pouvoir affirmer qu’il fait bon vivre au Rigland. Pour répondre précisément et directement à votre question, à maintenant plus de soixante ans et avec l’expérience qui est la mienne, de maire, de député et de Ministre-Président, je pense qu’il est temps pour moi de mettre tout cela à la disposition de la Nation au Sénat impérial.

- Le candidat tête de liste à votre succession est le fils d’Horace Bunch. A-t-il été nommé uniquement en raison de ce lien de parenté ?

- Certainement pas. Karl Bunch, tête de liste du Parti impérial au Rigland, a été nommé parce qu’il a été très impliqué ces dernières années dans le Parti impérial local et qu’il est le plus à même de conduire notre liste à la victoire. Il a mon plein et entier soutien et j’espère qu’il obtiendra un résultat identique à la dernière élections congressionnelle à l’issue de laquelle les ríglandais et les ríglandaises ont accordé au Parti impérial une très large majorité. Je ne doute pas qu’il s’inscrira dans la poursuite de ce qui a déjà été fait, tout en mettant en avant des thèmes qui lui sont chers, comme il l’a fait récemment lors de sa rencontre avec des vétérans de guerre.

- Je le disais, vous vous présentez à la présidence de la Commission auditoriale générale. Qu’entendez-vous faire si vous vous retrouvez à la tête de cette commission ?

- La commission a un rôle important de contrôle de l’exécutif et du respect de la loi fédérale votée par le Sénat. J’entends tout simplement présider cette commission dans le respect des prérogatives qui sont les siennes et de la Constitution. La commission jouera son rôle et pleinement son rôle. J’entends aussi mener cette commission dans le respect de chacun, majorité comme opposition. Je pense que c’est ce qu’attendent nos citoyens.

- Vous vous êtes déjà opposé à certaines politiques fédérales de l’actuelle majorité. Je pense, par exemple, à votre opposition à l’opération de « remigration » des clandestins décidée par le Haut-Procureur impérial et le Haut-Commissaire à la Sécurité, aujourd’hui tête de liste sénatoriale de l’ADP. Ne pensez-vous pas avoir un profil trop clivant pour présider cette commission ?

- Je ne le pense pas. Tout d’abord, permettez-moi de corriger quelque peu vos propos. Je ne me suis pas opposé à la reconduite à la frontière ou à l’expulsion de personnes qui se trouvent illégalement sur le territoire. Ce que j’ai critiqué, c’est l’application brutale, du jour au lendemain, de ce qui s’apparentait plus à une opération médiatique qu’à une réelle application de la loi. Dans le préambule de notre Constitution, il est écrit que la dignité est un droit universel. Je le répète, un droit universel. C’est-à-dire qui s’applique à tous, pas seulement aux citoyens de l’Empire. Or, il m’apparaissait que la manière avec laquelle la situation était traitée, nous ne traitions pas dignement ces populations. Le Parti impérial est, historiquement, le parti de la loi et de l’ordre. A la tête de la commission, j’entends faire pleinement respecter ces principes essentiels de notre démocratie et veiller à ce qu’ils soient respectés, notamment par l’exécutif.

- Quels thèmes entendez-vous porter au Sénat impérial ?

- Un sénateur doit traiter de l’ensemble des sujets qui touchent l’Empire. Pour autant, comme vous le soulignez, j’ai, personnellement, certains thèmes qui me tiennent à cœur. Par exemple, j’aimerais améliorer le niveau d’éducation de nos jeunes. Moins d’un jeune sur deux atteint un niveau universitaire. Ce n’est pas suffisant. Nous avons besoin d’eux et de leurs esprits pour bâtir l’Empire de demain et lui permettre de conduire de prospérer. L’environnement est également un thème qui me touche : notamment le manger mieux. Je pense que les autres Principautés du Saphyr pourraient s’inspirer du Rigland qui, en instaurant le localisme dans la restauration collective, a permis de mettre en place une sorte de cercle vertueux : nos agriculteurs, qui ont été fortement touché l’année dernière par la canicule et qui risquent de continuer d’être touchés sont soutenus et doivent être accompagnés. Nous devons bien prendre conscience que sans eux, demain, il n’y aura plus rien dans nos assiettes. Donc il faut les soutenir en achetant leurs productions, leur permettant ainsi d’investir dans leurs exploitations et d’entamer une transition vers un mode de culture plus sain pour les Hommes et pour la terre. Cela permet aussi aux exploitations de devenir pérennes et donc d’assurer une sécurité alimentaire.

- Merci John Hussain. Je rappelle que vous êtes Ministre-Président du Rígland et candidat du Parti impérial au Sénat impérial et à la présidence de la Commission auditoriale générale.

- Merci Madame De Milleherbes.


Le générique de fin de l’émission se fit entendre. John remercia la journaliste ainsi que les personnes présentes sur place puis il quitta le studio d’enregistrement en regardant sur son téléphone les réactions qu’elle avait généré sur Chirper.

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Emilie Pedersen
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Parti politique

15 oct. 2022, 19:27

La chaine nationale de télévision recevait ce matin là Emilie Pedersen, candidate au Sénat impérial et membre de l’USE, interviewée par le fameux journaliste Martin Skernel.

Bienvenue Mme Pedersen, je vous remercie d’accepter de répondre à notre journal. En premier lieu, vous êtes une nouvelle venue sur la scène politique saphyrienne, pourriez vous vous présenter brièvement pour nos auditeurs ?

Bonjour Monsieur, bonjour à tous ceux qui écoutent cette émission et que je remercie de leur présence. Je m’appelle Émilie Jane Pedersen, je suis née à Lensprima, dans le Rigland, mais j’ai passé la majorité de mon enfance dans notre capitale d’Orcyssia. J’ai 28 ans, je suis architecte de formation, mais j’ai décidé de m’engager il y a désormais un peu plus d’une année au service de mes concitoyens en rejoignant l’Union Sociale Ecologiste, et en briguant un mandat de sénatrice impériale.

Vos études ne vous destinaient pourtant pas à la politique ni à l’action publique. Qu’est ce qui a motivé votre engagement ? S’agit-il d’une passion lointaine, ou d’un revirement de carrière brutal ?

Même si mes choix d’études ne m’ont pas immédiatement conduit vers l’action publique, j’ai toujours conservé une passion pour le militantisme politique, sans l’envisager de manière professionnelle. Je milite à titre associatif depuis mes 16 ans dans diverses associations écologistes et solidaires locales, mais je n’ai jamais considéré avoir les compétences ou le talent pour en faire un métier. Néanmoins, lors d’une récente mobilisation en faveur de la défense des sans-abris durant l’hiver, j’ai été convoquée à des négociations avec les autorités communales, et j’ai pu mesurer l’importance de l’action publique pour changer la vie de nos concitoyens, pour protéger les plus fragiles et défendre la dignité humaine. Mes pas m’ont alors naturellement dirigée vers l’USE, qui se trouvait le parti le plus en phase avec mes combats et mes convictions. Progressivement initiée aux ressorts de la vie politique et parlementaire, j’ai décidé de m’y engager pleinement pour ces élections.

Durant la campagne, votre activisme a fait de vous l’une des têtes d’affiche et des révélations de l’USE ? Considérez-vous cette ascension comme méritée, ou surprenante ? Et nourrit-elle chez vous des ambitions supérieures ?

Je postule déjà au Sénat Impérial, institution au cœur de notre système politique, ce qui me semble déjà un défi conséquent pour ma jeune carrière politique ! Je n’ai pas peur de la lumière, mais je ne la recherche pas forcément : si mes prises de parole ont pu convaincre, je m’en voie ravie, mais je n’ai pas pour objectif de servir ma carrière personnelle, en tout cas pas pour le moment. Si l’USE obtient des postes à responsabilités grâce à la confiance des électeurs et que la direction du parti pense que j’ai un rôle à jouer quelque part ou je serais utile, je serais ravie de me mettre au service de l’action publique en acceptant un poste ou mes compétences et mon travail pourront être utiles. Mais il ne s’agit à mes yeux ni d’une nécessité, ni d’une finalité.

C’est en effet une thématique qui a constitué le cœur de mes premiers engagements citoyens. Ma mère a toujours souffert de la violence de son propre père, et de l’éloignement de son mari, absorbé par son travail. Elle s’est malheureusement suicidée quand j’avais quinze ans. Durant toute mon adolescence, j’étais aux prises avec des idées noires, de l’anxiété, la peur de gâcher ma vie, des pensées obsessionnelles… Il fallait que j’en fasse quelque chose. Alors je me suis engagée, pour défendre ce en quoi je croyais, ce pour quoi je me battais. Et c’est ainsi que je me trouve ici, douze ans plus tard, à défendre devant les foules la pleine reconnaissance des souffrances de la santé mentale. Nous devons avancer sur ces sujets, ensemble, au-delà des clivages : il en va de la destinée de milliers de nos citoyens.

Vous vous êtes notamment illustrée au cours de la campagne en défendant les questions de santé mentale et de reconnaissance de sa place dans la société. Avez-vous une sensibilité particulière à ce propos ?

Avez-vous-une promesse centrale, qui vous tiendrait plus que tout à cœur, afin de la mettre en œuvre si vous êtes élue ?

La mise en place sans hésiter d’un remboursement au niveau fédéral des soins psychiques et notamment des consultations auprès des psychologues, tout en développant l’offre de soin, notamment à destination des plus fragiles, dans les structures d’accueil ou les universités. Je ne veux pas que d’autres souffrent seuls, comme j’ai pu le faire durant tant d’années : ce plan sera au cœur de mes premiers engagements, et j’espère dégager une majorité claire de concorde nationale sur ce sujet.

Quels partenaires de coalition pourriez-vous choisir, dans vos priorités ou dans un éventuel partenariat entre l’USE et un parti tiers ? Pensez-vous pouvoir travailler au-delà des clivages ?

Je ne saurais me projeter sur une telle question avant de connaitre le sort des urnes ! Toutefois, je pense sincèrement pouvoir trouver sur des sujets aussi transversaux que la santé mentale, les droits des femmes, la justice sociale ou l’efficience environnementale des alliées de tout bord, conservateurs, libéraux, socialistes ou radicaux. Concernant une coalition en bonne et due forme, une ouverture de la CMD vers le centre-gauche pourrait nous inciter à initier un cycle de négociations, mais je ne saurais préjuger de ce genre d’évènements en amont.

Enfin, qu’avez-vous appris durant cette campagne ? Quels enseignements en tirerez vous une fois élue ?

J’ai découvert la pluralité des besoins, des visions et des profils qui coexistent dans notre beau pays. La politique est un art de la complexité et de la volonté, et j’entends prendre en compte cette diversité dans les politiques que je défendrais, au service de mes concitoyens, et de l’empire saphyrien.

Je vous remercie Emilie Pedersen pour cette interview. Je rappelle que vous êtes candidate au Sénat Impérial sous les couleurs de l’USE. Et désormais, la météo !

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