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Erick Rogstad
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22 juil. 2020, 12:43

Saphyr Constantin est un journal quotidien généraliste parmi les mieux vendus du pays. Il se dit ouvertement proche de l’Église Constantine mais en est complètement indépendant. Souvent classé à droite, il suit la logique de l’Église du Saphyr, conservateur sur les mœurs et ouvert à l'accueil des migrants et à une plus grande solidarité. Créé par la Congrégation des Soeurs de Sainte-Ingrid en 42, soit l'un des plus anciens journaux saphyriens, il a cependant survécu à la disparition de la Congrégation et est depuis totalement indépendant, financé en grande partie par des donateurs et des subventions, le prix étant très accessible. L'actuel directeur de publication est Erick Rogstad.

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Erick Rogstad
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22 juil. 2020, 14:41

Ivan Cappelen et la tentation de l'anticléricalisme primaire.


Hier soir se tenait un débat entre le Président du Conseil sortant Ivan Cappelen, et la sénatrice Kirsten Sullivan-Pettersen, tête de liste de l'Alliance de la Droite Populaire pour les élections sénatoriales. Dès sa première prise de parole, le Président du Conseil, qui semble considérer que les électeurs constantins ne sont pas dignes de placer un bulletin communiste dans l'urne, affirme que la religion "ne doit pas être considérée comme universellement vraie". Cette affirmation, qui semble peu correspondre à l'avis d'une majorité de Saphyriens, peut être comprise. Beaucoup de constantins ont des doutes. Le problème étant qu'Ivan Cappelen n'est pas constantin mais athée. Il est d'ailleurs dans son bon droit et il convient à tous de respecter cette croyance. Cependant, l’État n'a pas à être athée, sauf si tous les Saphyriens étaient athées, ce qui est très loin d'être le cas. L’État n'était d'ailleurs pas avant les réformes du Conseil Impérial un État constantin, mais un État qui rendait plus simple la pratique d'un culte majoritaire, en entretenant les bâtiments religieux et en permettant aux prêtres, dont l'activité est non-lucrative (et donc plus proche du communisme que du capitalisme, d'ailleurs) de vivre dignement.

La Foi constantine n'était imposée à personne. La preuve est qu'il y a aujourd'hui dans notre pays de nombreuses personnes qui ont d'autres croyances, ou qui n'en ont pas. Cette volonté d'imposer l'athéisme s'inscrit dans une longue tradition de républicains. Beaucoup de pays républicains sont devenus laïcs. On pourrait faire le lien avec la volonté de déstabiliser l'Empire lors du premier mandat du Président Cappelen mais malheureusement, ce dernier souhaite imposer un l'athéisme. La laïcité aurait peut-être été un pallier moins violent pour commencer ? Si le Président du Conseil avait été moins gourmand en mesures électoralistes, il n'aurait pas coupé les vivres à l’Église, qui a d'ailleurs réussi à survivre, argument que brandit Ivan Cappelen. Saphyr Constantin a cependant contacté le Patriarcat et le constat est sans appel. "Nous avons été obligés de faire des économies partout" confiait un membre du conseil économique de l’Église constantine. Les premières victimes ? "Les migrants et les sans-abris, dont les centres d'hébergement gérés par l’Église n'ont pas pu tous survivre" dénonce un prêtre responsable de l'action sociale.

Au travers une réforme mise en place pour draguer les électeurs de gauche dure, qui sont bien souvent opposés à l’Église pour des raisons inconnues, le Président du Conseil devient ainsi officiellement le premier Président du Conseil Impérial ouvertement anticlérical. Paradoxal quand on connaît un minimum les priorités des électeurs de gauche et de l’Église : l'aide aux migrants et les logements pour tous. La gauche a cependant aussi une autre priorité et se met donc en position défavorable pour les constantins. Les réformes engagées par le Conseil n'ont en effet pas plu aux fidèles constantins, comme le mariage homosexuel. Les débats avaient été houleux entre les fidèles, dont certains étaient favorables à cette réforme. Le Patriarche avait lui-même tranché : "si deux hommes ou deux femmes veulent former un couple, c'est leur problème et nous n'avons pas le droit de les exclure de la société. La question de la famille est pourtant essentielle et le détricotage de cette famille me semble être la prochaine étape et l’Église s'y oppose fondamentalement". Björn Lindström a-t-il vu juste ?

La rhétorique du radicalisme constantin a fait doucement rire les spécialistes de la religion, lorsqu'ils écoutaient hier le débat. Bien qu'on ne peut nier l'existence de communautés traditionalistes dans tout le pays, il parait exagéré de dire que le radicalisme constantin fait tant de victimes, en comparaison avec le radicalisme eibadiste, qui a déjà fait des morts sur le territoire saphyrien. La pratique libre de la religion est essentielle tout comme la lutte contre les radicalismes, qui doivent être combattus sans que les mesures ne stigmatisent les croyants ni ne les empêchent de pratiquer leur culte. Quand on sait que pour lutter contre le radicalisme, la loi met en place l'obligation d'autorisation pour faire sonner les cloches, on est surpris que des constantins votent encore communiste.

Interdiction des cloches dans certaines villes, séparation brutale (et sans négociations, ce que "regrette" le Patriarcat), fin de l'enseignement confessionnel et tant d'autres mesures controversées s'inscrivent dans une politique profondément anticléricale. La question que nous pourrions nous poser est pourquoi ? Il est facilement imaginable que le Président du Conseil trouve plaisant de voir l’Église en difficulté financière mais la diabolisation n'est pas la solution dans ce débat, d'ailleurs, il se diabolise déjà lui-même auprès d'une majorité de constantins en usant de stéréotypes que même les militants anarchistes n'utilisent pas et en traitant notamment la pratique du culte de "tradition médiévale".

Mais alors que veulent les constantins ? Premièrement, il semble évident que des négociations sont à entamer rapidement pour le financement de l’Église et notamment pour qu'elle puisse continuer son œuvre caritative essentielle pour de nombreux saphyriens. Il faudra ensuite que la pratique du culte soit rendue plus simple. Finie l'interdiction de faire sonner les cloches sans autorisation, mesure aussi inutile qu'absurde. Et surtout, une revendication importante, c'est de mettre fin au véritable vol qui a été fait à l'enseignement privé. La liberté, qui semble si importante aux yeux d'Ivan Cappelen doit aussi profiter aux parents constantins et à leurs enfants. De quel droit devrait-il décider de la manière dont les parents élèvent leurs enfants ? Bref, il est temps d'agir en faveur des constantins. Espérons que le prochain Conseil saura répondre à leurs attentes.

Erick Rogstad


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Erick Rogstad
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01 févr. 2021, 19:42

Vers une crise politique au Njördland ?


Alors que tous les Princes souverains ont nommé leurs Ministre-Présidents, le Prince Andrian IV Gottorf, souverain du Njördland semble bien en peine. En effet, les forces politiques locales semblent avoir du mal à se mettre d'accord sur le prochain gouvernement de la Principauté, dirigée sous la dernière législature par la nationaliste Ella Hegstad-Olsen, encartée au Grand Rassemblement Patriote. Sous la LXVIIème législature, le gouvernement était soutenu par les 20 députés du GRP et leurs 3 alliés du Parti Impérial.

Aux dernières élections, le Grand Rassemblement était à nouveau en tête dans cette province, emportant 15 sièges. Pour former un gouvernement, il lui faudrait l'appui d'au moins 8 autres députés. L'appui de la droite traditionnelle, le PI et l'ADP, pourrait suffire. Pourtant, fait inédit depuis de nombreuses années, l'ensemble des partis politiques a voté blanc, hormis le MRC et le GRP, qui ont voté pour leurs candidats respectifs encore en lice.

Alors que des accords ont déjà été trouvés avec le GRP, qui a appartenu à la coalition gouvernementale fédérale lors du dernier gouvernement d'Erik Sullivan, l'alliance au niveau local semble cette fois impossible. Un habitant de Mayne, où le GRP a gagné la mairie, s'étonne : "pourquoi la droite veut pas s'allier cette fois ?"

Plusieurs raisons pourraient pousser la droite à s'abstenir dans ce scrutin local. La première hypothèse, la plus répandue parmi les habitants de la principauté, serait que la droite refuse, tout comme l'USE, de s'allier avec un parti réputé extrême. Un militant local du GRP balaie cette thèse : "le GRP est un parti de gouvernement, comme il l'a prouvé en 167. Le problème vient d'un autre parti."

Cet autre parti que ce militant accuse ? L'actuel allié fédéral du gouvernement... composé aussi de l'Alliance de la Droite Populaire et du Parti Impérial : la Coalition des Mouvements Démocrates. Si les négociations ont été rudes, la droite a dû accepter quelques concessions, la Président Sullivan-Pettersen laissant le portefeuille de la diplomatie à un membre du parti centriste. La principauté de Njördland aurait-elle été sacrifiée sur l'autel des négociations fédérales ?

Dans tous les cas, la situation semble compromise pour le moment, aucun parti ne semblant prêt à faire marche-arrière sur son vote. Plusieurs options sont sur la table pour le Prince Andrian. La première d'entre elle serait de nommer un gouvernement minoritaire. Le GRP pourrait alors gouverner la province, ayant remporté le plus de voix, mais ne pourrait pas appliquer son programme. Cela pourrait être une solution provisoire en attendant que le Prince puisse dissoudre la chambre locale, ce qu'il ne pourra faire que dans 1 an...

Affaire à suivre.

Erick Rogstad


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Erick Rogstad
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30 avr. 2021, 18:10

Mouvement Révolutionnaire Citoyen : des lendemains qui chantent en vue... sans Ivan Cappelen


Depuis les déroutes aux dernières élections, le Mouvement Révolutionnaire Citoyen n'arrivait pas à remonter la pente. Le Premier Camarade, Asbjørn Søgaard, en poste depuis 185, a sorti l'artillerie lourde pour sortir le parti de la crise qu'il traverse depuis qu'Ivan Cappelen a quitté l'Orangerie, il y a maintenant presque 10 ans. Le XXème congrès du mouvement était donc très attendu par les militants et les sympathisants en proie aux doutes. En effet, le depuis 185, le MRC ne dirige plus aucune province et est l'avant-dernier parti en nombre de sénateurs et de membres du congrès.

Au menu du Congrès : "un changement radical de ton et de philosophie politique" selon les mots du bilan. Une motion et de nouveaux statuts ont été adoptés par les adhérents. Rappel des fondamentaux, règles à l'intention des adhérents, dont l'irréprochabilité est maintenant essentielle et réforme de l'organisation du parti... En bref, les militants se sont vus proposer une nouvelle orientation politique avec une volonté non dissimulée : "redevenir un parti de gouvernement" comme nous l'a confié un responsable de section locale.

Si la transformation du parti a été bien accueilli par la majorité des militants, un sujet brûlant est arrivé sur la table : que faire du très critiqué Ivan Cappelen ? S'il est critiqué par la droite, adversaires naturels des communistes, il est aussi attaqué par les potentiels alliés. L'Union Socialiste Écologiste semble en effet peu encline à former un gouvernement avec le MRC, notamment à cause de l'ancien Président du Conseil.

Un militant de 30 ans nous confiait "être sûr de n'avoir plus aucune chance de victoire avec sa présence" et ce constat est partagé par de nombreux sympathisants que Saphyr Constantin a croisé au Congrès, où l'intéressé n'était pas présent. Même s'il lui reste quelques soutiens, l'exclusion du très populaire Thormold Holten, qui avait salué l'action de Kirsten Sullivan-Pettersen lorsqu'il était Chef de l'Opposition, a fini de couper les liens avec les derniers soutiens de l'ancien chef du gouvernement.

Comme nous le confie Erik, militant d'Orcadie âgé de 29 ans, de nombreux membres du MRC souhaitent le voir quitter les affaires le plus rapidement possible : "il ridiculise notre parti et nos idées sur les réseaux sociaux, il doit partir." Et c'est ce que la direction du parti a décidé de faire. Si elle ne l'évoque pas dans le bilan du congrès, qui avait pour objectif de reconstruire le parti, Ivan Cappelen a bien été exclu du parti et ce de manière définitive, par la commission disciplinaire.

Selon les informations que nous avons obtenues, les raisons sont diverses : appel à renverser l'Empereur, provocations sur Chirper, exclusion tyrannique de Tormold Holten... En bref, l'ancien Président du Conseil est identifié comme l'un des responsables de la chute du parti dans les sondages et dans les résultats électoraux. Selon nos informations, il n'est pas le seul dans le collimateur de la commission disciplinaire puisque le député Eino Jokela, très actif sur les réseaux sociaux et postant notamment des "memes", images à but humoristique, a été suspendu durant un mois. Son comportement est en effet considéré comme indigne d'un représentant du peuple.

Les lendemains chanteront-ils à nouveau pour le MRC ? S'ils le doivent, ce sera sans Ivan Cappelen dont la carrière politique semble terminée.


Erick Rogstad


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03 août 2021, 22:17

Frederik Haaland nommé Patriarche... mais au fait, comment est-il choisi ?

Le Grand Pontife Basileus IV a annoncé tôt dans la matinée qu'il avait choisir le cardinal Frederik Haaland pour succéder au Patriarche émérite Björn Lindström, qui s'est retiré pour raison d'âge le 9 avril dernier. Ce théologien renommé qui a travaillé pour le Saint-Concile pendant près de 10 ans, est né à Lensprima. Ordonné prêtre pour le diocèse de Lochford en 160, il a été nommé évêque auxiliaire de Karlsburg en 181 puis choisi pour le siège épiscopal d'Odyssia en 186. Créé cardinal l'an passé, il n'aura passé que deux ans dans son diocèse.

Mais au fait comment sont nommés les Patriarches ?

Lorsqu'un Patriarche quitte ses fonctions, en cas de démission ou de décès, c'est le Grand Pontife qui a la charge de nommer son successeur. Mais comme ce dernier ne connait pas forcément les particularités locales du pays, il fait appel au clergé local pour prendre sa décision. Ainsi, le Nonce Apostolique, représentant du Grand Pontife dans le pays, l'ostarien Jean-François Degraux au Saphyr, mène une enquête pour établir le profil idéal.

Tous les évêques du pays sont aussi mis à contribution. L'assemblée des prélats membres de l'Ordre du Temple Impérial se réunissent dans le secret absolu, être évêque et saphyrien est la seule condition pour y assister. Les évêques proposent 5 noms au Nonce Apostolique qui se charge de les communiquer au Grand Pontife.

Le Grand Pontife reçoit donc des mains du Nonce Apostolique deux documents essentiels : la liste des noms proposés par les évêques et l'enquête sur le profil idéal. Fort de son expérience, le Nonce Apostolique est appelé à donner son avis sur la personne qu'il pense la plus apte mais c'est toujours le Grand Pontife qui a le dernier mot.

Le Grand Pontife publie ensuite une bulle qui est envoyée au concerné. Cette bulle, qui sera montrée lors de l'installation du nouveau Patriarche, est rédigée ainsi : "Basileus Quattor, Episcopus Servus Servorum Fatum, silecto filio Fridericus Cardinalis Haaland Hactenus Episcopo Titulo Odyssia Electo Patriarch of Caesarea Ordo Sancti Constantini Templi ex Saphyr. Cela se traduit par : Basileus IV, évêque servant le Sort, a sélectionné le fils Frederik Cardinal Haaland actuellement évêque titulaire d'Odyssia comme Patriarche du Saint-Ordre Constantin du Temple Impérial.

Une fois reçue, la bulle original est transmise à l'Empereur du Saphyr. En vertu d'un concordat signé il y a plusieurs siècles, c'est officiellement l'Empereur qui nomme les Patriarches. Il peut techniquement s'opposer au choix du Grand Pontife mais cela ne s'est encore jamais vu. Même si l'acte officielle de l'Empereur n'a pas encore été publié, il est probable que les services de l'Empereur aient déjà informé le Grand Pontife qu'il pouvait officiellement nommer le nouveau Patriarche.

Erick Rogstad


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