Rassemblements d'extrême-droite en Njördland après le meurtre d'un quadragénaire
Les militants d'extrême-droite lors du rassemblement d'aujourd'hui à Mayne - images OFI
Plusieurs centaines de sympathisants d'extrême-droite se sont rassemblés cet après-midi dans les rues de Mayne, dans la Principauté de Njördland, trois jours après le meurtre d'un quadragénaire dont sont accusés un sunyixianais et un boukakhstanais, arrêtés lundi 20 janvier par la police.
La mort d'un quadragénaire saphyrien poignardé lors d'un affrontement impliquant une dizaine de personnes dans la soirée de samedi dernier est le point de départ de l'actuelle escalade des tensions communautaires dans le bastion de l'extrême-droite du pays. Ses militants battent le pavé depuis hier afin de réclamer des "expulsions immédiates". Lundi, de nombreuses pancartes et slogans appelaient à "l'arrêt des flots massifs de demandeurs d'asile" tandis que d'autres, plus radicaux, affichaient clairement leur volonté de faire justice eux-même. La veille, une cinquantaine de sympathisants d'extrême-droite avaient organisé une "chasse aux migrants" dans le centre ville de Mayne.
Ce mardi, un nouveau rassemblement s'est déroulé en centre-ville. Les manifestants, encore plus nombreux, réclamaient "la sécurité" et appelaient le gouvernement Cappelen à "changer de cap dans les plus brefs délais". Nikolai Strøm, sénateur impérial et porte-parole du Grand Rassemblement Patriote, s'était joint aux manifestants afin "d'afficher son soutien à la cause". Interrogé par des journalistes de la presse locale, il a déclaré soutenir ce "cri de colère du peuple saphyrien" avant d'ajouter "Si l'Etat ne fait rien pour protéger nos compatriotes, ces derniers sortent dans la rue et se protègent et c'est parfaitement naturel".
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses photos et vidéos amateurs circulent montrant des skinheads s'en prenant à des personnes d'origines étrangères. Plusieurs plaintes ont d'ores et déjà été déposées par certaines d'entre elles. Un groupuscule d'extrême-droite local nommé "Front de Libération Saphyrien" aurait lancé un appel à ses partisans afin de mener des actions coup de poing dans les prochains jours. Certains d'entre eux sont déjà passé à l'acte cet après-midi.
A l'approche des élections générales, l'affaire ravive les tensions entourant la question migratoire au Saphyr.