La délégation de la CINS refoulée en Ostaria
L'Hôtel d'Allias, siège de la primature ostarienne, d'où l'arrêté à l'origine de l'incident a été émis. - images AIO
En pleine crise diplomatique, une délégation dirigée par la Chancelière de la CINS est refoulée à la frontière en Ostaria.
Selon le communiqué publié ce matin par la plus haute autorité de la CINS, le 10 juin dernier, une délégation extraordinaire de la Communauté Internationale des Nations Souveraines, dirigée par la Chancelière elle-même et venue rencontrer le Président d'Ostaria Jérôme Plassel a été refusée dès son arrivée, sous réserve d'une validation par le Premier Ministre, qui n'a pas été accordée. La dirigeante de la plus importante organisation diplomatique mondiale n'a pas été considérée comme une diplomate valide, et ce malgré le rôle permanent des dignitaires de la CINS de médiation et de représentation diplomatique, alors même qu'Ostaria ne se dépêtre toujours pas de la crise diplomatique avec le premier pays à l'avoir reconnu.
La raison de cette condition provient d'un arrêté publié quelques jours plus tôt par le Premier Ministre, qui stipule que les passes diplomatiques émis par des gouvernements étrangers ne seraient plus acceptés sans un passe diplomatique émis par le gouvernement ostarien lui-même - décision qui avait provoqué l'incompréhension dans le monde diplomatique, autant qu'elle avait découragé d'éventuelles nouvelles délégations diplomatiques à s'aventurer en Ostaria et contribué à isoler le gouvernement républicain.
Le communiqué de la Chancelière Beauséjour dit notamment :
Et la Chancelière de rappeler l'appel à discussion de l'Empire du Saphyr, qui avait jusqu'à présent purement et simplement rompu les communications, et établis des sanctions qui ont été levées dimanche dernier afin d'accueillir une délégation diplomatique.Philomène Beauséjour a écrit :Il est regrettable que les permissions nécessaires au bon déroulement des missions diplomatiques ne soient plus reconnus en Ostaria, et nous ne pourrons pas venir en aide à la diplomatie ostarienne tant que ces dispositions de base ne seront pas en place. La C.I.N.S. s'oppose à tout refus ou expulsion de diplomate et les considère comme des sanctions contre-productives et déloyales vis-à-vis des règles conventionnelles de la diplomatie. Lorsque celles-ci visent notre organisation, elle empêche purement et simplement notre Communauté d'assister les efforts diplomatiques d'une nation lorsque celle-ci en émet le souhait ou en exprime le besoin. J'en appelle au chef de l'État ostarien, à faire un geste afin de permettre à tous les diplomates tout comme les représentants de la C.I.N.S. d'exercer leurs missions librement, et non de trier les diplomates en fonction des affinités du moment. Alors qu'Ostaria est en pleine crise diplomatique, la situation ne pourra s'améliorer si cette jeune République ferme tous ses canaux diplomatiques à ceux qui font un geste vers elle.
Le Comité Exécutif gardera la porte ouverte car nous croyons fermement en les bienfaits de la coopération diplomatique.
Pour rappel, le gouvernement de la République d'Ostaria, qui se remet encore des conséquences de la guerre civile, n'est à ce jour reconnue que par 4 pays : l'Hadrianie, Ys, le Saphyr - qui a par ailleurs suspendu les relations diplomatiques - et l'Hirana, lequel est en froid avec Ostaria depuis le rappel temporaire de son ambassade. Avec des rumeurs d'inquiétude à peine voilées dans les rangs des diplomates ostariens, nul doute que ce nouvel incident affaiblira davantage la posture d'Ostaria sur la scène internationale, alors que l'Unitstat du Borowen et la Fédération-Unie sont pour l'heure en discussion avec le gouvernement ostarien.