[Saphyr] Résultat des élections générales 213

[Office Fédéral de l'Information]

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ÉLECTIONS GÉNERALES DE 213
Résultats électoraux

Sénat Impérial

Après sept années de coalition entre l’Union Socialiste Ecologiste et le Parti Impérial, les saphyriens étaient appelés aux urnes pour renouveler l’intégralité des 124 sièges du Sénat Impérial, ainsi que les parlements locaux et le Congrès fédéral. Dans un contexte de chômage en hausse et d’une inquiétude climatique sans cesse renforcée, la campagne électorale a été marquée par d’importants débats économiques et sociaux, notamment centrés sur la relance économique et la transition énergétique à mettre en œuvre au niveau fédéral. Si l’ensemble des partis gouvernementaux auront reculé en terme absolu face au retour en force du MRC et du GRP à la Chambre, c’est un nouvel équilibre politique qui s’est dessiné entre eux au soir des résultats.

Les résultats électoraux ont avant tout montré une claire victoire de l’opposition officielle dans ce scrutin, avec les deux premières places occupées par les deux partis du contre-gouvernement formé par Borre Hegland en 206. La Coalition des Mouvements Démocrates obtient pour la première fois depuis près de soixante ans la victoire aux élections sénatoriales en obtenant 22,06% des voix et 38 sièges (+9), ce qui devrait permettre à sa tête de liste Sarah Kalpije-Ranhört la possibilité de devenir la prochaine présidente du Conseil Impérial.

En seconde position, l’Alliance de la Droite Populaire, en léger recul par rapport aux dernières élections, rate de peu la possibilité de former une nouvelle majorité. Portée par une ligne modérée impulsée par Michal Girher, la droite obtient 20,91% et 28 sièges (+2), la plaçant en bonne position pour négocier une coalition ou obtenir la chefferie de l’opposition en absence d’accord avec la CMD.

Pour la majorité gouvernementale, malgré un recul anticipé dans les intentions de vote, le naufrage a été évité. Le Parti Impérial démontre sa vitalité au niveau fédéral en obtenant 20,05% des voix, un score juste en dessous de la droite. Nouveau poids lourd de la coalition sortante, le Parti a bien géré la passation de pouvoir consécutive au retrait de sa figure majeure Rowan Real pour obtenir 23 sièges, comme dans le Sénat précédent. Le PI apparait désormais favori pour décrocher la chefferie de l’opposition, sauf constitution d’une majorité alternative aux recettes des dernières années.

Les résultats sont enfin les plus cruels de la soirée pour l’Union Socialiste Ecologiste, qui subit le contrecoup d’une campagne discrète et de l’usure du pouvoir. L’USE obtient néanmoins 18,45% des suffrages, à moins de 4% du vainqueur, mais perd la moitié de son groupe sénatorial pour conserver 18 sièges (-22). Concurrencée sur sa gauche par un Mouvement Révolutionnaire Communiste requinqué par ces élections, l’USE devra renouveler sa ligne politique et réveiller sa base militante pour rejouer un rôle majeur dans le gouvernement fédéral.

Enfin, les deux partis marginalisés lors des dernières élections confirment leur percée et leur retour en force depuis quelques années. Le MRC comme le GRP font plus que double leur dernier score fédéral, en obtenant respectivement 9 sièges bet 9,59% des voix pour l’extrême-gauche (+5) et 8 sièges avec 8,94% des voix (+6) pour le GRP. Le recul en termes de voix de l’ensemble des partis gouvernementaux démontre la vivacité renouvelée des deux forces hétérodoxes de notre système partisan, même si leur score demeure encore loin d’être suffisant pour espérer gouverner dans l’immédiat.

Elections locales

Au niveau local en revanche, les résultats sont contrastés pour les partis vainqueurs des élections sénatoriales, et notamment pour l’Alliance de la Droite Populaire, en recul dans tous ses bastions et qui pourrait perdre ses victoires de l’an 210.

A Orcyssia, et malgré une forte concurrence de la CMD, Mickael Fortam devrait conserver une courte majorité au Conseil Palatin en obtenant 8 sièges, contre 6 pour la liste de Jacob Köss, et en pouvant compter sur le probable soutien du PI et du MRC.

Au Rigland, fief du Parti Impérial, la liste de centre-gauche emmenée par Leona Brodd conserve la majorité relative des sièges, malgré un recul par rapport aux dernières élections et une très bonne résistance de l’ADP qui dépasse les 20%. La coalition sortante PI-USE conserverait la majorité.

Au Skördjland, les résultats sont très serrés entre l’ADP du Ministre-Président sortant Markus Sullivan-Schwartz, l’USE d’Arturo Mataro et la CMD de Tobias Bratberg, percée surprise du scrutin dans cette terre d’ordinaire dominée par les conservateurs et les socialistes. La formation d’une majorité gouvernementale dépendra à coup sur des négociations.

Même situation en Skadie, ou la CMD s’impose de justesse devant le GRP pour quelques milliers de voix. Les bons scores de l’ADP, de l’USE et du PI laissent présager d’âpres négociations entre les Partis, notamment en cas de formation d’une coalition trilatérale.
En Orcadie, la Ministre-Présidente sortante Magdalena Beirsston, donnée favorité du scrutin, a subi une importante déconvenue en étant devancée de quelques milliers de suffrages par la CMD d’un quasi-inconnu, Wellan Marx. Les négociations entre les deux partis pour former un gouvernement dans cette terre libéral-conservatrice de l’Est devraient être rudes.

Au Njördland, le retrait de la très populaire Sarah Kalpije-Ranhört, qui pourrait devenir la prochaine présidente du conseil impérial à Orcyssia, a surement contribué à la chute de la CMD, devancée de quelques milliers de voix seulement par un GRP triomphant. Néanmoins, la majorité dépendra du choix de l’ADP, qui après un retour en force dans le Nord devra choisir entre soutenir une hypothétique coalition des modérés au centre ou un nouveau pouvoir du GRP sur sa droite.

En Wyvaldie, la victoire d'Annika Blöm, étoile montante du socialisme, réconfortera sans doute un peu les ténors de l’USE, qui réalise ici leur principale conquête aux dépens du PI, et qui fait de la principauté l’un des derniers grands bastions intouchés de l’ère Pendra-Real.

Enfin, dans les Cités Libres, la CMD sauve de justesse sa majorité à Katalina, permettant une transmission de pouvoir réussie par la sortante Val Swanson, après 4 mandats, et malgré le très bon score du MRC. A Leipzington, l’USE devrait conserver sa majorité avec le soutien du PI. Mais le gros coup est réalisé par les impériaux à Lochförd, où les scandales de corruption financière et la gestion jugée trop passive de Ernst Dalgaard coûtent à l’ADP son bastion nationaliste, au profit du du PI.

Les négociations sont désormais ouvertes tant au niveau national que local, afin de procéder à l'élection et à l'entrée en fonction des différents gouvernements.