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[OFI] Brèves et nouvelles

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mar. 12 sept. 2023, 22:36

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Bulletin du 12 septembre 217

  • Une rentrée des classes tranquille au Saphyr, et une rentrée universitaire prometteuse pour le Samvelde
    ⚐ Samvelde • ⚐ Empire du Saphyr
    La rentrée des classes, marronnier préféré des médias locaux à cette époque de l’année, s’est déroulée dans le calme et la tranquillité générale. Les réseaux sociaux autant que les médias ont pullulés de ces images de jeunes saphyriennes et saphyriens en uniforme reprenant la route de l’école, dans une joie toute relative et sous une météo qui ne réflète pas encore complètement cet esprit de fin de vacances.
    C’est également cette semaine qu’aura lieu la rentrée universitaire, qui se déroulera dans un contexte particulier : avec l’entrée en vigueur des dernières réformes académiques du Vinterpalass, le nombre d’étudiants issus des autres États du Samvelde a doublé au Saphyr et triplé au Burghaven. Les nombreux échanges universitaires permis ont accompagné une forte revalorisation des diplômes d’universités moins populaires au sein du Samvelde : c’est le cas notamment de l’Université d’Afbarwaqo, qui est devenue cette année la troisième université d’Idylénie en nombre d’étudiants phoéciens en échange.
    Dans ce contexte, l’Institut d’Études du Samvelde, institution d’élite de l’administration publique du Samvelde, a ouvert ses 2 nouveaux campus : le campus Prince Johan Ademar à Abydos et le campus Kaphiri Arian à Afbarwaqo rejoignent donc le campus Johan Lundmark à Old-Burghaven, le campus Karl Octavius Lendmaren, et le siège principal de l’Institut, le campus Michael VIII à Orcyssia, étendant ainsi la capacité de l’Institut à près d’un millier d’étudiants. Un nouvel effectif qui pose la question de sa diversité d’origine : les étudiants saphyriens et burghavinois y seraient surreprésentés, au détriment des étudiants des autres pays du Samvelde. Entre une volonté de maintenir l’élitisme de l’établissement et des appels à l’instauration de quotas pour favoriser l’accès d’étudiants d’autres pays du Samvelde.
    Quoi qu’il en soit, l’adoption du revenu minimum fédéral a permis à la plupart des étudiants saphyriens, cette année encore, de préparer leurs rentrées dans de bonnes conditions, ce qui s’en ressent dans les résultats scolaires : par rapport à l’année passée, le taux de décrochage dans les 2 premières années d’étude est en baisse et le taux d’accession en Master a augmenté de 20%.


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  • Une pétition soumise à l’OFI pour la représentativité queer à la télévision fédérale
    ⚐ Empire du Saphyr
    L’OFI a reçu la semaine dernière une pétition cosignée par plusieurs associations de défense des droits LGBTQ ainsi que plusieurs associations étudiantes, réclamant que les chaînes de la télévision fédérale, la SRK (dont les programmes sont tenus de respecter les principes du service public), assurent une meilleure représentation de la communauté LGBTQ et une plus grande diversité de programmes. Parmi ces demandes, une politique de lutte contre les stéréotypes dans les programmes de fiction produits par la SRK, des spots en vue de sensibiliser aux questions d’homophobie, la production de programmes éducatifs sur les questions de diversité sexuelle, et même une proposition de produire une émission-concours de drag queen sur la télévision nationale en vue d’assurer une représentation de la scène et de la culture LGBTQ.
    Des propositions qui ont immédiatement fait réagir dans les milieux conservateurs : des associations de fidèles constantins, qui se plaignent depuis quelques années d’un nombre de programmes à destination des croyants de foi constantine en baisse sur la télévision publique, estiment avec d’autres organisations conservatrices qu’une telle demande est au mieux un excès communautariste, au pire une volonté d’imposer un mode de vie marginal au détriment d’autres.
    L’Intendance-Général de l’OFI n’a pour le moment donné aucune suite à cette pétition et, tout en assurant de sa volonté de participer à la lutte contre les discriminations, basera la mise en place de tels programmes en fonction des moyens alloués à l’Office ainsi qu’aux recommandations parlementaires et gouvernementales sur les priorités de la télévision publique fédérale.


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  • La reprise de l'industrie d'armement en Karelya suscite des inquiétudes vis-à-vis du Borowen
    ⚐ Dominion de Karelya
    La première usine de fabrications de munitions et d’armes légères a ouvert le semestre dernier à Skagalavik, la troisième ville du pays en population et l’une des destinations phares des investissements étrangers en Karelya. Majava A&L a ainsi lancé une industrie florissante qui pourrait déjà créer des centaines d’emplois à Skagalavik et pourrait présager une expansion dans d’autres villes du pays.
    Le Chancelier Matias Aaltonen (issu du KUP, le parti impérialiste) a salué cette renaissance du secteur de l’armement karélyen, qu’il voit comme une manière pour Karelya de retrouver sa souveraineté et sa capacité à se défendre face au Borowen, tout en stimulant la créativité d’un peuple karélyen dont l’économie est en berne depuis quelques années.
    Toutefois, cette nouvelle inquiète certains politologues : depuis le traité de Sydenham de 162 qui avait mis fin à la guerre du Lac Blanc, le Borowen et le Saphyr s’étaient entendus pour abolir toute capacité d’armement de Karelya, laquelle devait s’appuyer sur une force militaire restreinte et dont l’équipement devait être fournie par des importations elles aussi limitées. Si le putsch raté de 187, vraisemblablement soutenu par le Borowen, avait de facto conduit à la suspension de nombre des points du traité de paix de 162 (notamment le statut du régime politique karélyen et l’absence de déploiement de troupes sur le territoire), la reprise d’une politique d’armement pourrait être vue comme une atteinte grave au traité, qui pourrait remettre en question d’autres points négociés avec le Borowen.
    Parmi les inquiétudes quant aux points du traité qui pourraient être remis en cause, certains évoquent notamment la frontière maritime démilitarisée en Mer de Cragaoith, ainsi que la ligne de chemin de fer reliant Nordalen à Siegfried au Trokadero presque sans interruption, qui est la seule connexion ferroviaire terrestre entre le Saphyr et le reste du continent, dont le maintien fait l’objet d’une convention bilatérale de coopération entre le Saphyr et le Borowen depuis la fin de la guerre - et dont la préservation représente un intérêt économique et politique crucial pour l’Empire.


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  • Le Dawwfiq lance des projets de prospection dans le Sud du pays
    ⚐ État du Dawwfiq
    Inspiré par la mise en route par le gouvernement de l’Empire du Tawkirina de plusieurs projets de prospection en vue de trouver de nouvelles ressources minières stratégiques, le Congrès National du Dawwfiq a voté une Loi de développement du territoire qui prévoit elle-aussi de prospecter de larges parcelles du territoire dawwfiquien en vue d’y trouver de nouveaux gisements à exploiter. Si les autorités du Dawwfiq espère y trouver un nouveau secteur économique dynamique, plusieurs interrogations alimentent le débat public sur cette nouvelle.
    Au premier chef, des associations rurales et écologistes craignent que de nouvelles mines, carrières ou champ de puits conduisent à la destruction de terres arables, qui sont rares dans un Dawwfiq où la sécurité alimentaire demeure un enjeu constant.
    D’autres inquiétudes entourent la question des exploitants de ces gisements : si le gouvernement du Ministre-en-chef Wael Abboud ne cache pas son souhait d’attirer des investisseurs internationaux notamment saphyriens, plusieurs syndicats s’opposent à ce qui est perçu comme une volonté de brader les ressources du pays, craignant que le Dawwfiq investisse massivement pour une exploitation dont les bénéfices iront d’abord sur une place boursière étrangère avant de retourner aux travailleurs dawwfiquiens.
    Enfin, d’autres estiment qu’un tel pari est bien trop risqué en termes de financement, au regard des besoins importants dans le système éducatif et dans les infrastructures publiques du Dawwfiq, et estiment qu’un tel investissement est inenvisageable sans une aide du Fonds de Développement du Samvelde récemment créé.
    Le parti dominant du Dawwfiq, al-Harakat (ou Mouvement citoyen), révèle de nettes fractures sur cette question, révélatrices de divergence sur la politique économique à suivre, et qui pourrait remettre en cause la stabilité du gouvernement Abboud.


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  • Une grève générale et un mouvement social d'envergure ébranlent Arkadia
    ⚐ Royaume d'Arkadia
    Avec une situation sociale qui n’a pas vu de réelles améliorations malgré la bonne croissance du PIB arkadien, peu d’arkadiens ont été surpris de l’appel des principaux syndicats ouvriers nationaux à une grève générale pour attirer l’oeil du gouvernement sur le sort des travailleurs.
    Avec une inflation en hausse, un pouvoir d’achat qui n’a pas profité de l’introduction de l’Augusti, et un salaire minimum qui n’a pas évolué depuis 30 ans, les syndicats réclament désormais une hausse importante du salaire minimum arkadien, une restriction du temps de travail et des protections pour les professions les plus pénibles. Un élan de revendications sociales en réaction à un désintéret ressenti des gouvernants arkadiens pour la situation socio-économique du pays.
    Un défi de taille pour la coalition libérale-conservatrice actuelle qui dirige le gouvernement arkadien, sous l’égide du Premier Ministre le Grand-Duc Charles Swanson. Celui-ci avait été élu par des Sénateurs qui souhaitaient tourner la page de l’instabilité gouvernementale sous le Premier Ministre Figueroa, et qui avaient été séduits par son programme de mise en place de politiques de développement économique de secteurs industriels stratégiques et de réformes sociétales progressives.
    Toutefois, les plans du Premier Ministre Swanson sont contrariés par une volonté des syndicats et des classes moyennes arkadiennes d’obtenir rapidement des réformes socio-économiques majeures. Avec un Premier Ministre non-partisan, un gouvernement composé de personnalités conservatrices et un groupe sénatorial dominé par les libéraux, le Sénat arkadien tout comme sa classe politique ont de bonnes chances de voir cette grève générale les replonger dans l’incertitude.


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mar. 07 nov. 2023, 17:38

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Bulletin du 7 novembre 219

  • La Kostelo Sparbank se déclare en faillite, des milliers d'épargnants concernés
    ⚐ Empire du Saphyr
    La bourse d'Orcyssia a ouvert ce matin sur une petite panique : la Kostelo Sparbank, banque à charte fédérale de taille moyenne et présente sur toute la côte Est, a annoncé qu'elle déclarerait dans la journée sa faillite suite à de multiples revers d'investissements qui lui imposent de stopper son activité.
    Avec près de 2 500 000 clients, la Kostelo Sparbank avait été saluée comme l'une des compagnies bancaires les plus prometteuses en l'an 215, alors qu'elle acquérait une charte fédérale lui permettant d'opérer hors de son État d'origine, l'Orcadie. Visant surtout les épargnants retraités, les foyers des milieux ruraux et les petites entreprises de la côte Est, celle-ci a acquis une réputation basée sur la proximité client qui lui a permis un essor local important au détriment de la Norsk Bank, principale coopérative bancaire nationale.
    Toutefois, après une série d'investissements hasardeux couplés à des investigations sur des montages financiers douteux, celle-ci a perdu la confiance de ses actionnaires et a entamé une chute qui semble acter ce matin sa fin. Si la banque n'a pas encore suspendu les accès aux retraits, les comptes bancaires de la Kostela Sparbank dans la plupart de ses succursales sont inaccessibles depuis ce matin, et le sort des épargnes de ses clients demeure en suspens, plongeant des milliers de foyers et de petites entreprises de Wyvaldie, de Skadie et d'Orcadie dans l'incertitude.
    La Commission des Affaires Financières, placée sous l'autorité de la Cour Impériale de Justice, et répondant aux directives de la Commission sénatoriale du Trésor, s'intéresse de près à la situation. Des syndicats de consommateurs se sont déjà attelés à la défense des épargnants de la Kostela Sparbank, appelant à un renforcement de la régulation bancaire fédérale afin de protéger les clients d'une situation de ce genre.
    La Järnefelt Handelsbank, de même que la Norsk Bank et même la NVHB (banque d'affaires internationale opérant dans le Samvelde), se sont engagés à reprendre une partie des activités de la Kostelo Sparbank afin d'éviter un effet papillon pour les entreprises clientes et pour protéger les épargnants. Toutefois, une telle intervention de banques d'envergure nationale nécessiterait l'aval de la Commission des Affaires Financières, laquelle prend en général plusieurs années pour autoriser une telle opération en raison des règlements existants sur la régulation bancaire fédérale.
    Le Ministère du Trésor devrait donc apporter une première réponse à la situation, notamment sur la nécessité exprimée de renforcer les règlements fédéraux sur le secteur bancaire pour pallier à ce genre de situations, ou à l'inverse les appels à assouplissement de ces règles pour permettre des opérations de sauvetage émanant du secteur privé. D'autres mesures d'urgence, comme une garantie provisoire du gouvernement fédéral sur les dépôts, sont attendues.


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  • Succès pour la première émission de drag au Saphyr
    ⚐ Empire du Saphyr
    La SRK (télévision nationale saphyrienne) a lancé samedi dernier sa première émission télévisée de drag show, Drag Quest Saphyr, sur la chaîne SRK 2. Basée sur l'émission-concours originale fédérée The Grandest Drag Quest qui avait eu un grand succès international notamment au Saphyr, l'émission avait été imaginée avec des artistes provenant essentiellement de Riverssen, Wulfsborg, Körsarhüs et Orcyssia, afin de répondre à la demande de représentation de la culture LGBTQ par des associations de défense des droits LGBTQ, qui avaient notamment adressé une pétition en ce sens à l'Intendance-Général de l'OFI-NFK il y a 2 ans. Sa présentatrice, Lady Misfit, qui s'était distinguée sur la scène drag orcyssienne avant de percer sur la scène new lancasterienne il y a quelques années, a notamment fait une forte impression lors de l'émission, d'après les premiers retours.
    Diffusée en deuxième partie de soirée le samedi soir, elle est parvenue à réunir un grand public sur SRK 2 au-delà même des projections de la chaîne, touchant un public plus large qu'espéré au départ. Si son succès se confirme, la SRK pourrait envisager de déplacer son créneau à la première partie de soirée. Toutefois, des craintes persistent quant à la perception de l'émission auprès de certaines franges du public, pour qui une telle émission n'a pas sa place à une heure de grande écoute.
    Parmi d'autres critiques, des associations conservatrices appellent au boycott de SRK 2, estimant qu'une telle émission de téléréalité mettant en scène une culture marginale n'a pas à être financée par une institution publique fédérale. Ces critiques avaient déjà été entendues lors de la pétition soumise il y a 2 ans, et la SRK avait en réponse étendue son programme du dimanche matin sur SRK 3 sur les actualités et la culture du monde constantin pour l'étendre sur l'ensemble du dimanche après-midi. La SRK a défendu sa volonté de diversification en estimant qu'il n'y avait pas lieu de priver quelque frange de la population d'un programme culturel qui favorise sa représentation sur les médias nationaux.
    L'Intendance-Générale s'est également félicitée du succès de la première émission, et a indiqué son souhait de continuer ce format jusqu'à l'émission finale, qui aura lieu en fin de mois.


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  • Des gisements de phosphate et d'uranium découverts dans le Dawwfiq
    ⚐ État du Dawwfiq
    Les projets de prospection lancés par l'Empire du Tawkirina et l'État du Dawwfiq il y a quelques années ont attiré l'attention de nombreuses compagnies internationales d'exploitation minière, et alors que les premiers rapports sont déposés par les experts auprès des deux gouvernements, ceux-ci semblent confirmer une chose : la dynamique stratégique de la région du désert de Besay vient de connaître un bouleversement majeur.
    Les prospections ont ainsi révélés des gisements de phosphates en quantité importante, et plus encore, sept potentiels gisements d'uranium à travers le désert de Besay. Du côté du Dawwfiq, un gisement important d'uranium dans le comté de Jalaq, dans le sud du pays, de mêmes que plusieurs gisements de phosphates le long de la frontière Sud-Ouest du pays ont été relevés.
    Les phosphates, composé principal des produits fertilisants essentiels à l'agriculture moderne, représentent un enjeu très important pour le développement alimentaire en Idylénie, et leur exploitation pourrait dynamiser un secteur profondément impacté par les conditions climatiques et environnementales difficiles de l'Idylénie orientale. Quant à l'uranium, sa présence, même en quantité réduite, représente un enjeu stratégique considérable, tant d'un point de vue énergétique que d'un point de vue géopolitique, permettant potentiellement de lancer un programme nucléaire civil ou militaire sans dépendre de l'importation de ressources fissiles.
    Plusieurs options s'ouvrent désormais au Dawwfiq : ouvrir l'exploitation des ressources au secteur privé, favorisant l'arrivée de capitaux étrangers au Dawwfiq et qui permettrait un développement rapide des industries liées à ces ressources ; ou consolider l'exploitation de ces ressources au sein d'une compagnie à capitaux publics, voir d'une compagnie de la Couronne, qui garantirait aux pouvoirs publics le contrôle de ces ressources, quitte à nécessiter d'importants investissements. Si les deux options sont possibles pour l'exploitation des phosphates, concernant en revanche de l'exploitation de l'uranium, il est peu probable qu'il soit permis à un oligopole privée de s'en saisir au vu de l'importance stratégique qu'elle représente pour le Dawwfiq et le Samvelde. Alors que le gouvernement du Ministre-en-chef Wael Abboud était déjà divisé sur la question des prospections, l'enjeu économique représente désormais un nouveau point de tensions potentielles au sein de la majorité.
    Le Fonds de Développement du Samvelde, chargé des investissements dans le développement économique et humain des pays du Samvelde, et qui a déjà fait un travail considérable au Dawwfiq, pourrait à nouveau s'impliquer dans ce projet de développement, afin d'assurer le maintien de cette ressource dans le Samvelde - une telle décision, toutefois, nécessiterait une implication particulière du gouvernement saphyrien auprès du Dawwfiq.

    Article réalisé en coopération avec Loredano World News - voir l'article sur le site de LWN

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sam. 18 nov. 2023, 17:00

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Bulletin du 18 novembre 219 | GÉNÉRALES 219

  • La réinsertion à long terme des vétérans, 15 ans après la guerre d'Oxanna
    ⚐ Empire du Saphyr
    Cette année marque les 10 ans de la fin de l'occupation militaire saphyrienne en Adolynie, et les 15 ans de la fin de la guerre d'Oxanna, l'un des conflits les plus brutaux et violents de notre temps. Une guerre à laquelle l'Empire a participé du début à la fin, et qui laisse encore aujourd'hui des marques sur la société saphyrienne.

    Les vétérans de la guerre d'Oxanna ont pu bénéficier, à leur retour, d'un suivi de santé - notamment mentale pour les soldats ayant participé à la découverte et au démantèlements des camps oxannes - qui a été apprécié par les associations d'anciens combattants.
    Toutefois, la réinsertion sociale semble être plus difficile. Si des programmes ont été mis en place par les États, notamment au Rígland, pour permettre une réinsertion professionnelle efficace sur le court terme, sur le plus long terme, les vétérans semblent souffrir de divers freins à leur progression : n'ayant pour la plupart pas de bagages universitaires, ceux-ci se retrouvent désavantagés par rapport à leurs pairs, ont vu moins d'opportunités de promotion leur être proposé au cours de ces dernières années. A tel point qu'au cours de l'année passée, les vétérans représentaient près de 40% des chômeurs nouvellement déclarés.

    La pension des vétérans couplés au revenu social fédéral a évité à nombre de ces vétérans de se retrouver sans moyens - néanmoins, l'inquiétude quant à l'avenir professionnel après le passage dans les forces armées se ressent même auprès des jeunes combattants encore en service. Les associations de vétérans, porte-parole de la plupart des revendications des militaires, appellent à une aide plus sérieuse pour la réinsertion professionnelle, incluant la mise en place de cursus universitaires entièrement dédiés aux anciens soldats de la Couronne.

    D'autres associations, celles de vétérans officiers, toutefois, proposent d'autres alternatives : un prolongement de l'âge militaire, qui permettrait de réembaucher des anciens soldats et de les maintenir dans les forces armées jusqu'à un âge plus élevé (l'âge de départ à la retraite pour la plupart des combattants étant actuellement entre 40 et 45 ans). Derrière cette revendication professionnelle, une logique stratégique : ces associations d'officiers considèrent en effet que les besoins en effectifs militaires du Saphyr sont appelés à augmenter, pour faire face aux menaces pesant sur le Samvelde, notamment sur le Saphyr avec le Borowen, en Adolynie, à Abydos et au Dawwfiq. Des experts en géostratégie considèrent toutefois qu'une augmentation des effectifs, à ce stade, serait artificielle et contrarierait, le Saphyr possédant déjà l'une des armées professionnelles les mieux pourvus au monde.

    Enfin, d'autres experts en sécurité considèrent que le nombre de vétérans ayant combattu sur des théâtres de conflit aussi intenses sont une manne pour le secteur privé, et devraient amener le gouvernement fédéral à orienter ces anciens combattants vers des sociétés de sécurité privées, voir à légaliser la création de sociétés militaires privées (pour rappel, aujourd'hui, les seules compagnies mercenaires autorisées à employer des saphyriennes sont celles mises au service de la Couronne, et la seule dans cette situation depuis les guerres de la Révolution lysennienne est la Garde Nordique Pontificale). D'après ces experts, légaliser les sociétés militaires privées et les agences de renseignements privées, qu'elles fournissent des services de mercenariat ou de conseil, offriraient des opportunités professionnelles exceptionnelles pour les vétérans peu importe leur âge, et permettrait la création d'un nouveau secteur économique dynamique et prometteur. Toutefois, les sociétés militaires privées sont toujours critiquées au sein des forces armées, qui considèrent qu'elles reviendraient à mettre en question le monopole de la Couronne sur la puissance militaire saphyrienne, dans le pays comme à l'étranger.


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  • Le Revenu Social Fédéral mis à l'épreuve
    ⚐ Empire du Saphyr
    Cela fait 8 ans qu'a été mis en place le Revenu Social Fédéral, un revenu d'existence ouvert à tous les saphyriens de plus de 18 ans et alimenté par le Fonds Social Fédéral, un fonds souverain financé par les cotisations sociales existantes et par les droits d'exploitation des ressources minières et pétrolières du Saphyr. Une mesure phare du gouvernement Pendra, et désormais une des pierres angulaires du système de protection sociale saphyrien, il est aujourd'hui remis en question sur son accessibilité, son intérêt dans le développement économique, voir même à son coût.
    S'il a permis d'enrayer la hausse de la pauvreté qui accompagnait la hausse du chômage à la fin des années 200, tout en facilitant la bureaucratie du Ministère des Affaires Sociales (toutes les précédentes prestations ayant été fusionnés au sein de cette prestation unique) et en luttant contre les trappes à oisiveté, son attribution est aujourd'hui une revendication pour certains groupes, qui ne sont pas concernés par sa perception. Les mineurs émancipés ou abandonnés au premier chef, mais aussi et surtout les étrangers résidant au Saphyr, notamment les résidents permanents. Parmi les arguments des associations les représentant, le fait que ceux-ci, bien qu'ils ne perçoivent pas de RSF, contribuent par leurs cotisations au Fonds Social Fédéral, créant un double standard entre les travailleurs de nationalité saphyrienne et les travailleurs étrangers, et risquant à terme de creuser l'inégalité face à la pauvreté entre les deux.
    Une revendication qui inquiète des associations conservatrices, craignant que l'ouverture de ce régime social jugé déjà "trop généreux" ne provoque un appel d'air pour les migrations à visée économique. Le Fonds Social Fédéral, fruit des "efforts de tout un peuple", devrait ainsi "rester aux mains de ce même peuple", d'après le slogan d'un groupe d'intérêt œuvrant pour la restriction de l'immigration.
    Pour modérer cette revendication, certains groupes représentant les intérêts des étrangers au Saphyr proposent de n'ouvrir le droit au RSF qu'aux étrangers ayant déjà travaillés au Saphyr, voir même de ne l'ouvrir qu'aux seuls résidents permanents. Certains groupes plus restreints ne luttent pour ouvrir le RSF qu'aux seuls citoyens du Samvelde, considérant qu'il s'agit d'une suite logique dans l'intégration des pays membres à l'Union.

    Mais le RSF ne fait pas parler qu'en ce qui concerne le rapport à l'immigration : dans plusieurs grandes villes, notamment Korsarhüs, Riverssen, Kopperston et Wulfsborg, des associations citoyennes contre la criminalité et la corruption font état d'usages frauduleux du RSF par des personnes ayant des revenus issus de trafics délictueux et du crime organisé, dont le RSF participe à financer leurs opérations illégales. Opérant souvent dans des milieux où la pauvreté est très présente, ces associations disent craindre que la perception du RSF dans les communautés dominées par le crime organisé ne fasse l'objet de rackets et ne puisse pas servir à réellement sortir ses habitants d'une pauvreté entretenue par les activités criminelles.
    Pour faire face à ce risque, des procureurs fédéraux ont déjà suggérés que le droit au RSF puisse être retiré par un juge fédéral pour toute personne ayant commis certains délits ou crimes, mais les procureurs d'État considèrent qu'un tel retrait devrait pouvoir être automatique, plutôt que de devoir passer par un juge fédéral qui n'a pas compétence sur les affaires de droit d'État. Certaines associations appellent même à complètement couper l'accès au RSF pour les habitants de certains quartiers notoirement connus pour leurs activités criminelles.
    Mais du côté des organismes venant en aide aux habitants des quartiers défavorisés, associer l'éligibilité au RSF à la lutte contre la criminalité est profondément inégalitaire, et risquerait de créer un cercle vicieux maintenant les personnes exposés à cette criminalité dans la pauvreté sur laquelle celle-ci prospère, notamment pour les jeunes issus de ces milieux, et pour les familles, pour qui la privation du RSF représente une double-peine.

    D'autres sont plus radicaux, et considèrent que le financement de la criminalité et la question de l'immigration économique sont des effets pervers attendus d'un régime trop redistributif, et estiment que le RSF devrait purement et simplement être abolis, au profit d'un retour progressif à des prestations sociales sélectives. Se basant sur des avis d'économiques qui considèrent que le RSF décourage le retour à l'emploi, favorise l'oisiveté et rend les emplois moins qualifiés bien moins attrayants pour les travailleurs non diplômés, ceux-ci considèrent que sa suppression pourrait de surcroît créer un "choc de compétitivité" et dynamiser l'économie saphyrienne - dont la croissance économique, aussi bien en terme de création de richesses que de création d'emplois, stagne depuis deux décennies.
    Les défenseurs du RSF, eux, estiment qu'il est tout à fait possible de légiférer pour éviter un détournement du RSF de sa mission première : lutter contre la pauvreté et pour l'égalité sociale. Les militants locaux ayant menés campagne pour son adoption demandent à ce que soit plus mis en avant le recul "net et évident" de la pauvreté au Saphyr, l'augmentation de l'accès aux études supérieures des jeunes issus de milieux défavorisés, et la hausse de la consommation, comme preuves du bienfondé économique du RSF et de ses bienfaits à long terme.
    Considéré par beaucoup comme un acquis social majeur depuis la mise en place de la sécurité sociale saphyrienne, le RSF demeure malgré tout controversé, considéré comme trop "expérimental", et doit encore faire ses preuves pour beaucoup.


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  • Face à la hausse des prix du pétrole, les territoires ruraux réclament de l'aide
    ⚐ Empire du Saphyr
    Depuis le bilan 216 de la VestPetroleum (Compagnie Pétrolière de Phoécie Occidentale, compagnie à capitaux publics exploitant les hydrocarbures des littoraux du Njördland et de Karelya et principale compagnie pétrolière saphyrienne), qui fait état d'un ralentissement de l'exploitation des ressources pétrolières, en raison d'après certains de l'épuisement des gisements, et pour d'autres des nouvelles politiques environnementales menées au Njördland, à Karelya mais aussi dans l'État nouvellement constitué des Îles du Nord, les prix des hydrocarbures n'ont cessés d'augmenter. La réduction des importations énergétiques, causée par la hausse des taxes sur les produits pétroliers et par une augmentation des prix depuis les principaux pays producteurs, laisse par ailleurs à penser que cette situation est amenée à durer sur le long terme.

    Si à l'échelle du Saphyr, cette situation inquiète bien moins que dans d'autres pays, en raison de la forte présence des véhicules électriques, d'un mix énergétique où le pétrole représente seulement 15% de la production nationale d'électricité, et de systèmes de transports en communs efficaces, les milieux ruraux se disent bien plus inquiets quant à ce qu'implique cette hausse des prix. Dans les plus petites villes, où la possession de véhicules électriques est bien plus rare et où les transports urbains sont bien moins présents, une hausse du prix de l'essence représente un fardeau considérable sur les finances des ménages. Les États de l'Ouest sont également inquiets quant à leur approvisionnement en pétrole en vue de soutenir leur production énergétique, particulièrement le Rígland, où le pétrole représente 20% de sa production électrique, dans la Cité Libre de Lochford, où il en représente 30%, et surtout au Njördland, avec 40% de l'électricité produite par des centrales au pétrole.

    Les réponses à cette situation sont diverses. Plusieurs élus locaux appellent les Sénateurs à réduire les taxations sur les importations pétrolières, voir à exempter de droits de douane les importations depuis les pays producteurs, afin de réduire les prix de l'essence et d'éviter que les habitants des territoires ruraux soient trop sévèrement impactés. D'autres considèrent que le gouvernement fédéral doit d'urgence trouver de nouvelles sources de pétrole, en prospectant sur les littoraux dans l'Est et dans le Sud du pays, ou en favorisant le commerce avec les pays producteurs, tout particulièrement le Dawla, le Dacko et le Cazanistan. Certains appellent également à financer des prospections en Adolynie et au Dawwfiq - ce dernier pays ayant par ailleurs été au coeur de l'attention des milieux industriels en raison de la découverte de gisements d'uranium et de phosphate dans ses frontières.

    Toutefois, les organisations écologistes considèrent que cette dépendance au pétrole des milieux ruraux doit être combattue autant qu'elle a été combattue dans les milieux urbains. En favorisant le développement des transports urbains et régionaux, ainsi qu'en privilégiant les véhicules individuels électriques ou hybrides, celles-ci estiment qu'il sera possible au Saphyr de fonctionner presque exclusivement comme un pays exportateur de pétrole, tout en privilégiant une énergie verte et propre pour l'environnement saphyrien. Concernant la production électrique, le débat se relance pour savoir quels énergies peuvent pallier à un abandon du pétrole : si on appelle à certains endroits à recourir au "charbon propre", comme au Njördland, d'autres considèrent que les énergies renouvelables doivent être priorisées, et certains évoquent également la possibilité de bâtir de nouveaux réacteurs nucléaires.


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  • Tensions autour de la présence militaire saphyrienne à Abydos
    ⚐ Principauté d'Abydos
    Il y a 16 ans qu'a eu lieu le coup d'État du 22 juillet 203 à Narois, qui a vu le gouvernement démocratique de l'Empire de Narois être renversé par une junte fasciste. A Abydos, cela fait également 16 ans qu'ont été déployés par le gouvernement saphyrien près de 5 000 soldats saphyriens, engagés dans la cité-État du Samvelde pour garantir la protection de la Principauté.
    En effet, avec le départ en exil du gouvernement constitutionnel naroisien, le Traité constitutionnel d'Abydos conclu entre le Saphyr et Narois, qui prévoyait la création d'une Garde d'Honneur de moins de 4 000 soldats sous l'autorité conjointe de Narois et du Saphyr, a été remis en cause. La Garde d'Honneur est aujourd'hui sous l'autorité exclusive du Capitaine-Général d'Abydos (représentant vice-régal de l'Empereur à Abydos), et la garnison saphyrienne assure également un bon nombre des missions militaires décidées par le gouvernement d'Abydos.

    Mais avec 5 000 militaires saphyriens déployés en permanence à Abydos, les élus et citoyens de la Principauté commencent à remettre en cause une présence qui se voulait être ponctuelle en attendant la fin de la crise naroisienne, et appellent Abydos à reprendre les rênes de sa politique de défense.
    La Première Ministre d'Abydos, Costanza Grimaldi, a notamment fait campagne sur la création d'une force armée permanente à Abydos, qui s'émanciperait des contraintes imposées à la Garde d'Honneur. L'idée d'une armée du peuple d'Abydos a fait son chemin et aujourd'hui, les pétitions au Conseil Général d'Abydos sur la constitution d'une telle force ne manquent pas.
    Toutefois, en vertu du statut de Dominion qui est celui d'Abydos, c'est à l'Empire du Saphyr de statuer sur cette question. La mise en place d'une armée d'Abydos libérerait les soldats saphyriens présents sur place ; mais réduirait également l'aptitude du Saphyr à contrôler les tensions frontalières et sa capacité d'intervention et de déploiement en Mer d'Orient. Une telle armée remettrait également en cause les termes du traité constitutionnel, sur laquelle l'existence même d'Abydos repose ; ce à quoi des experts en diplomatie font remarquer qu'il est déjà remis en cause par l'existence de la junte.

    Des mouvements populaires en soutien à la proposition ont déjà manifestés lors des dernières élections et à diverses occasions dans la vie de la Principauté. D'autres manifestations, nettement plus hostiles aux soldats saphyriens, ont été rapportés par la Police de la Cité, organisées par des mouvements qui seraient politiquement (voir financièrement) proches de la junte, et qui prônent un départ total des saphyriens et une annexion d'Abydos par le régime fasciste naroisien. Le gouvernement du Prince a publiquement exprimé sa crainte que ces mouvements provoquent des attaques contre les soldats saphyriens ou des incidents aux frontières, et appelle le Saphyr à renforcer sa vigilance quant à la situation à Abydos.



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lun. 24 juin 2024, 17:41

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Bulletin du 24 juin 226 | GÉNÉRALES 226

  • Le Johansdag célébré partout au Saphyr, en pleine campagne électorale
    ⚐ Samvelde
    Alors que le Saphyr se prépare à voter samedi et dimanche prochain pour les élections générales, le rythme des campagnes s'est mêlé aux festivités de la fin du mois de juin, alors que le jour du 24 juin marque à la fois le Johansdag commémorant la fondation de l'Empire, et l'anniversaire de l'Empereur, qui célèbre cette année ses 78 ans.

    Sous un soleil d'été qui tardait à arriver, les parcs se sont emplis pour ce week-end prolongé de jeunes, de moins jeunes et de familles venus piqueniquer ou simplement profiter du début de l'été. Les enfants et étudiants se sont retrouvés dans leurs établissements scolaires une dernière fois avant l'été, certains se retrouvant pour la remise de leurs diplômes, d'autres pour fêter la fin de leur année scolaire avant la période des départs en vacances, et dans les petites villes de l'Empire, des marchés et festivaux se sont tenus un peu partout, mettant à l'honneur aussi bien l'Empereur que l'esprit de communauté et l'attachement à leur pays.

    C'est aussi l'occasion pour les militants les plus enthousiastes de tracter et de militer au contact des citoyens, à une semaine du scrutin. L'enthousiasme patriotique s'est ainsi confronté à des discussions plus politiques sur ce qu'est la vie au Saphyr aujourd'hui : si l'image générale que les saphyriens ont de leur pays est plutôt positive, beaucoup se disent inquiets de la stagnation du chômage, de la baisse générale des salaires et surtout de l'inflation, avoisinant les 7%, dû aux dépenses de guerre importantes de ces 3 dernières années, et qui doit être une priorité pour 7 saphyriens sur 10.
    Beaucoup redoutent en effet que l'inflation pousse à des hausses d'impôts importantes ou à des baisses drastiques dans le financement du Revenu Social Fédéral et des pensions de retraite, et certains craignent des vacances où les denrées les plus basiques deviendront plus chers et les voyages en famille inenvisageables. Pour beaucoup, ce moment de célébration pour la fête de l'Empire pourrait n'être qu'une accalmie avant une prochaine rentrée difficile pour les foyers moyens.

    Malgré tout, dans l'enthousiasme du Johansdag, les Saphyriens se retrouvent et l'intérêt des citoyens pour leur vie démocratique demeure bon enfant, et le ton employé vis-à-vis des actualités politiques cordiales. L'allocution de l'Empereur de ce soir devrait clore un moment de partage et de convivialité avant de laisser la campagne entamer sa dernière ligne droite.



    _________

  • Des célébrations martiales en Orient
    ⚐ Principauté d'Abydos
    En Orient et à Abydos, les festivités du Johansdag et de l'anniversaire de l'Empereur ont eu un goût particulier, aussi bien pour les citoyens d'Abydos qui connaissent la guerre jusque chez eux, que pour les 80 000 combattants des Forces Armées du Saphyr mobilisés pour combattre les miliciens frazzilistes à Narois. Les fêtes nocturnes animées et colorées de la Principauté orientale ont laissés place à des parades des blindés saphyriens et des troupes de légionnaires pendant presque toute la journée du 24 juin, aussi bien à Abydos même que dans les villes libérées sous gouvernorat militaire saphyrien.

    Pour les soldats saphyriens, cette semaine marque une accalmie après des mois de combat acharnés. Galvanisés par l'écrasante victoire navale lors de la Bataille de la Mer d'Orient, les débarquements ont été difficiles du fait des défenses frazzilistes, mais facilités par la coopération avec la résistance naroisienne. Cette semaine, les combattants saphyriens profitent d'un début d'été chaud en Orient, et peuvent se laisser aller à d'autres discussions, alors que les autorités de la Gendarmerie Militaire ont montés dans les différents avant-postes de la Légion des bureaux de vote improvisés pour permettre aux militaires d'eux aussi exercer leur droit souverain.
    Entre les marches militaires et les portraits géants de l'Empereur - ainsi que de l'Impératrice Catella - l'ambiance martiale à Abydos n'est pas pour déplaire à la plupart des habitants, qui y voient la preuve des liens puissants unissant le Saphyr à Abydos, et qui rompt avec les 20 années d'incertitude et d'inquiétude lorsqu'Abydos était encerclée par une junte fasciste.

    À Narois aussi, le Johansdag a été célébré, des mouvements de résistance mettant à l'honneur le pays qui les soutient dans leur combat face au frazzilisme. Les soldats saphyriens sont particulièrement mis à l'honneur dans les villages libérés et si la ligne de front demeure calme, l'atmosphère remonte le moral des troupes avant ce qui devrait être la campagne terrestre la plus décisive de la guerre. Du côté des officiers et des agents de liaison, on prépare déjà l'après-guerre, beaucoup de soldats saphyriens se demandant combien de temps encore leur présence sera requise à Narois et à Abydos.


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  • La communauté LGBTQ une fois de plus mise à l'honneur
    ⚐ Empire du Saphyr
    Le mois de juin est également le mois des Fiertés, et la communauté LGBTQ du Saphyr et du Samvelde se retrouve dans les rues à l'occasion des nombreuses marches des Fiertés qui se tiennent dans toutes les grandes villes du pays. Ce mois s'est ouvert sur un grand spectacle au Théâtre d'Handelsby : la grande finale de l'émission Drag Quest Saphyr, populaire émission de téléréalité de la SRK mettant en compétition les drag queens les plus connus de la scène saphyrienne, devenu un emblème de la culture LGBTQ et de l'engagement public pour la diversité. Cette finale a vu Mimie Del Sol, drag queen transsexuelle ríglandaise, l'emporter sur ses concurrentes et être couronné devant une audience enthousiaste dans le mythique théâtre orcyssien.

    Outre la vie télévisuelle, ces célébrations LGBTQ se sont un peu davantages mêlés à la fête du 24 juin, célébrant l'anniversaire de l'Empereur qui depuis son interview du Jubilé d'Or, s'est assumé comme bisexuel, devenant sans le vouloir une icône pour les LGBTQ saphyriens. Son rôle pour donner de la visibilité aux LGBTQ et normaliser leur présence dans la société a été grandement apprécié, même si les spéculations sur la personne avec qui il partage sa vie n'ont donné lieu à aucune réponse de la part de la Maison Impériale.
    La prochaine marche des Fiertés d'Orcyssia a par ailleurs choisi de reprendre le thème impérial en mettant à l'honneur un groupe de soldats et de gardes impériaux LGBTQ, visant à donner de la visibilité aux militaires saphyriens issus de la communauté. Si certains sont déjà critiques de l'initiative, estimant qu'il s'agit d'une politisation des Forces Armées, d'autres considèrent au contraire qu'il est crucial d'honorer au sein de la communauté LGBTQ ceux qui ont choisi de servir leur pays dans des milieux qui sont parfois encore conservateurs sur les questions de moeurs.

    L'indice de tolérance LGBTQ dans l'Empire demeure stable, même si les défis auxquels sont confrontés les queers saphyriens font toujours l'objet de revendications et de rassemblements militants pendant les marches des Fiertés. Une des revendications de l'année concerne l'engagement du Saphyr sur la scène internationale pour la défense des droits LGBTQ : alors que le Saphyr affirme son statut sur la scène internationale et revendique sa défense des droits de l'Homme, des associations LGBTQ lui reprochent de ne pas en faire assez pour condamner les nombreux pays où l'homosexualité est criminalisée, dont les 7 pays où les homosexuels encourent la peine de mort. L'affirmation du chef de l'État comme LGBTQ, devrait, selon eux, donner lieu à un affermissement des principes défendus par le Saphyr auprès des autres nations - même si d'autres considèrent que cette question doit demeurer strictement politique et ne pas impliquer la Famille Impériale.
    Le sujet, en tout cas, fait parler alors que le Saphyr se prépare aux élections générales et pourrait devenir un marqueur important pour l'électorat.


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  • Un été bien plus chaud qu'à l'accoutumée qui s'annonce, la climatisation artificielle bat son plein
    ⚐ Empire du Saphyr
    Des nouvelles moins réjouissantes viennent de l'Institut des Sciences de l'Énergie de l'Université de Karlsborg : cet été, bien que généralement doux, devrait voir quelques uns des jours les plus chauds jamais enregistrés dans le Sud du pays. Si le phénomène de réchauffement climatique est désormais bien compris par les scientifiques, ses enjeux de long terme posent encore question, et la manière de s'adapter à des températures grimpantes inquiète certains experts.

    Mais la question la plus brûlante, pour le moment, concerne l'énergie : avec la hausse des températures pendant la période estivale au cours des dernières années, les Saphyriens ont décidés, pour pallier à ces étés de moins en moins doux, de se tourner vers la climatisation artificielle. Les climatiseurs de domicile et de bureaux ont connu un formidable essor au cours des 5 dernières années, notamment grâce à des campagnes marketing soutenu par le géant de la climatisation fédéré, Eastwood AC & Laundry Inc. Un boom également soutenu par les méthodes de construction traditionnelle du Saphyr, les résidences ayant habituellement des murs épais pour préserver la chaleur pendant les hivers rigoureux - mais qui la préserve également lors des étés caniculaires.
    Les climatiseurs ont ainsi fait leur entrée sur un marché saphyrien autrefois bien plus réticent vis-à-vis de ces installations lourdes et coûteuses en moyens et en énergie. Mais l'impact sur la productivité des salariés et la fréquentation des commerces a été tel que de nombreuses entreprises de services ont choisi d'investir dans la climatisation de leurs installations. En peu de temps, les grandes villes du Sud du pays, Karlsborg, Odyssia, Nielsborg, Nyhaven, Seaston, Illys et Lensprima se sont presque entièrement recouverts d'unités de climatisation, certaines rues piétonnes ayant même droit à des climatiseurs d'extérieurs, qui ont rendus les terrasses très populaires pendant les périodes de fortes chaleurs.

    Mais face à cette popularisation et à ses impacts économiques positifs, l'Institut des Sciences de l'Énergie s'inquiète également des conséquences à long terme de cette nouvelle pratique : les climatiseurs importés de Fédération-Unie ne sont soumis qu'à peu de réglementations, et libèrent des gaz réfrigérants jugés toxiques pour l'atmosphère - tout particulièrement les climatiseurs d'extérieurs sur lesquels les commerçants et restaurateurs des grandes villes se reposent pour continuer à ouvrir pendant les canicules.
    Par ailleurs, la généralisation de la climatisation l'été a fortement augmenté la consommation d'électricité dans tout le Sud du pays, à une période où l'absence de chauffage permet normalement d'économiser l'énergie et de réduire la tension - à tel point que la balance énergétique, qui affichait longtemps un excédent, pourrait bientôt passer en déficit, impliquant des coupures d'électricité, voir un rationnement de l'énergie dans certains comtés ruraux.

    Les experts appellent à règlementer plus strictement l'usage de la climatisation, tandis que des militants locaux appellent à interdire purement et simplement les climatiseurs, arguant qu'en plus de nuire à l'environnement et d'être très énergivore, ceux-ci défigurent des vieilles villes où il devient difficile de trouver un bâtiment historique qui n'ait pas d'unité de climatisation à ses fenêtres ou sur son toit. Les commerçants et entrepreneurs y sont très réticents, estimant qu'il s'agit d'une manière de s'adapter aux changements climatiques et pointant du doigt les effets néfastes de la canicule tant sur l'économie que sur la santé des saphyriens : pour les résidences médicalisées pour retraitées et les hôpitaux, la climatisation (qui y existe depuis déjà longtemps) est essentielle pour faire face à des étés de plus en plus chauds.

    Quoi qu'il en soit, avec les chaleurs qui commencent à frapper le Saphyr font de ce sujet un incontournable pour les candidats en campagne auprès des saphyriens.




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dim. 13 oct. 2024, 17:30

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Bulletin du 13 octobre 230

  • Le budget fédéral proposé par le gouvernement suscite des réactions mitigées
    ⚐ Empire du Saphyr
    L'exercice du Trésor est toujours un des moments forts de la vie du Sénat, et il l'était d'autant plus cette année, alors que le déficit du Trésor paraissait avoisiner les 17,5 milliards d'augustis. Devant chercher de quoi préparer un ralentissement économique avec la baisse continue des exportations, le gouvernement a opté pour des coupes budgétaires notables au Ministère du Trésor, au Ministère de l'Environnement, mais aussi sur d'autres institutions : l'Office Général des Postes, qui subit des réductions à hauteur de 2 milliards, mais surtout la HJB-HJV, compagnie ferroviaire nationale, qui voit son budget réduit de près de 5 milliards par rapport à la précédente loi du Trésor.
    Enfin, avec un déficit budgétaire de 6,152 milliards d'augustis, le gouvernement parvient à compenser son déficit avec la vente de 12 milliards d'augustis de liquidités dans les réserves de change de la BFE, tout en maintenant son objectif de continuer à réduire la dette publique fédérale avec un solde de 2,817 milliards en titres de dettes du Trésor.

    Du côté des milieux d'affaires, l'accueil est plutôt positif, quoique modéré par quelques déceptions.
    "Ramener un déficit budgétaire de 17 milliards à seulement 6 milliards tout en remboursant ses dettes, ce n'est pas rien", commente ainsi Angela Lavora, directrice financière du chocolatier Gyllbrön, lors du forum économique de Karlsborg. Un représentant de NVHB, banque d'affaires du Samvelde, se montre toutefois plus sombre : "On réduit le budget du Ministère de la Cité qui gère l'accompagnement du secteur bancaire, et on augmente le budget de la police chargée de la répression des fraudes. Autrement dit, on baisse l'assistance aux institutions financières tout en renforçant leur surveillance. Et à côté, le gouvernement sacrifie ses liquidités pour rester à flots. Je n'appelle pas ça une bonne gestion des finances."
    Mais c'est surtout du côté des fonctionnaires affectés par les coupes que la réponse est la plus défavorable : si la Santé publique accueille favorablement une hausse bienvenue de leurs moyens, les fonctionnaires des infrastructures, les services postaux et les cheminots craignent les conséquences de leurs baisses de budget sur leur capacité à maintenir leurs services au grand public. "5 milliards en moins, c'est la moitié des lignes d'une Principauté qu'on ne pourra plus correctement entretenir. Si du jour au lendemain votre petite gare de campagne ferme, ce sera à cause de ce genre de décisions. Et c'est la même chose pour votre bureau de poste locale qui devra déléguer votre courrier au secteur privé ou au pont qui traverse la rivière du coin qui deviendra trop vétuste pour être utillisé" affirme le capitaine du district ferroviaire de Skadie^- même si du côté de l'administration de HJB-HJV, on modère les implications de cette baisse budgétaire dans un contexte budgétaire fragile.


    _________

  • La base fédéré de Førstby s'apprête à fermer ses portes
    ⚐ Dominion du Burghaven
    Symbole de l'alliance historique entre les deux nations frédoniennes, la base militaire aéronavale de Førstby au Burghaven, jusqu'à présent occupée par les Forces Armées de la Fédération-Unie, voit son bail prendre fin au 1er décembre de cette année. Les soldats fédérés présents sur la base, dont bien peu ont connu l'époque où le drapeau républicain flottait encore à l'entrée de la ville, s'apprêtent ainsi à célébrer leur dernier Thanksgiving (tradition propre à la Frédonie) avant leur retour au pays.

    Créée pendant la période républicaine, lors de la fondation même de la Coalition des États Libres et en même temps que la première base fédérée au New Libertland alors indépendant, la base de Førstby a permis à la Fédération-Unie de renforcer son influence sur l'Adamantique-Nord, à une période où la Phoécie était en proie à diverses guerres civiles et instabilités - l'image de la crise karélyenne et de la guerre du Lac Blanc au Saphyr.
    Avec le retrait du Burghaven de la Coalition et la restauration de la monarchie impériale dans la nation des érabliers, la base est devenue pour certains un reliquat de cette hégémonie fédérée sur le continent, pour d'autres, la continuation d'une longue amitié entre voisins. L'Alliance Transadamantique a d'ailleurs fait de cette base un pivot stratégique et un lieu de manoeuvres conjoints privilégiés entre les armées du Saphyr, du Burghaven et de la Fédération-Unie, alors que le Samvelde cherchait à reprendre l'avantage sur la zone stratégique de l'Adamantique nord.

    Mais le bail n'a pas trouvé matière à reconduction pour l'heure, et il est probable que tout effort pour le raviver serait confronté à l'évolution notable des relations entre le Saphyr, le Burghaven et la Fédération-Unie. Le Président de la Fédération-Unie, Charlie Miller, a exprimé son souhait de préserver cette partie de la coopération stratégique saphyro-fédérée. Reste à savoir si la fin du bail marquera la fin effective de cette longue coopération, son renouvellement dans ce nouveau contexte, ou sa mutation sous une forme nouvelle.


    _________

  • L'Amirauté en proie à une crise de doctrine
    ⚐ Empire du Saphyr
    Affectée par une nouvelle baisse de budget certes attendue, mais malgré tout déplaisante pour son commandement, la Marine saphyrienne, depuis la fin de la guerre de Narois, est en pleine errance stratégique, alors que l'Amirauté connaît des débats houleux sur ce que doit être son avenir.
    Deux factions se font face au sein de l'Amirauté : les projectionnistes, qui soutiennent l'expansion de la Marine et de ses capacités opérationnelles, et les défensivistes, favorables à un recentrage du rôle de la Marine sur la protection des territoires maritimes du Saphyr.

    "Nous avons constamment opéré sur un modèle de réaction aux conflits internationaux. Une crise éclate, nous intervenons, nous occupons, et nous renvoyons nos soldats chez nous. Puis nouvelle crise, une nouvelle génération envoyée au front à l'autre bout du monde. Pendant ce temps, nos littoraux sont vulnérables aux trafics, aux opérations d'espionnage, à la piraterie et à la contrebande, sans parler du risque d'une invasion ennemie. Pouvons-nous nous permettre d'épuiser nos forces à des milliers de lieux d'ici dans l'attente du moment où ce sont nos frontières qui seront menacées ?" commente ainsi le vice-capitaine d'un sous-marin qui a souhaité rester anonyme. Outre les questions de stratégie, le camp défensiviste prône une Marine rationnalisée dans ses moyens et exclusivement concentrés sur les vastes territoires maritimes saphyriens. Des 3 flottes constituant la Marine, une seule est restée pleinement déployée dans les eaux saphyriennes tout le long des 20 dernières années.

    Mais pour les projectionnistes, les questions de moyens - qui pèsent d'autant plus avec la baisse budgétaire annoncée - doit passer après la question des objectifs, de plus en plus ambitieux.
    "Comment pourrions-nous nous prétendre protecteurs d'une alliance thalassocratique aussi vaste que le Samvelde si nous ne pouvons pas rivaliser avec les grandes marines de ce monde ? Notre Marine est moins pourvue que la Flotte Soviétique et que l'UF Navy, soit, mais elle est également inférieure en tonnage et en effectifs de l'Armada carlomanianne et de la Marine Royale Lysennienne qui se font face depuis la crise de Calabre, et même que la Marine d'Orient que nous n'avons pu affronter que du fait de sa division. Nous devons nous doter d'une véritable force navale, et pas que le Saphyr, mais tout le Samvelde. Il y a 5 ans, nous pouvions encore faire des plans pour la construction d'une 4ème flotte. Aujourd'hui, ça paraît plus distant que jamais alors que nous n'en avons jamais autant eu besoin." affirme de son côté un contre-amiral également tenu à l'anonymat.
    Outre la volonté de construire une 4ème flotte (projet fréquemment abordé par l'Amirauté depuis les années 190), les projectionnistes envisagent également un projet de fédéralisation de la Marine à tout le Samvelde, en unissant les Marines des dominions au sein de la Marine Impériale. Un projet d'ampleur aussi bien militairement que politiquement, mais qui pourrait faire du Saphyr la 3ème puissance navale mondiale. Il est également question, pour les projectionnistes, de prendre la main sur la Force Stratégique Impériale (unité chargée du commandement des armes non-conventionnelles, notamment des armes thermonucléaires), actuellement sous l'autorité presque exclusive de la Force de l'Air.

    Et pour ajouter à ces divisions internes, la Marine connaît cette année son plus faible nombre de recrutements depuis deux décennies, une tendance qui affecte toutes les branches des Forces Armées depuis la fin de la guerre de Narois. Certaines autres branches, à l'image de l'Armée Continentale ou de la Légion, craignent que l'errance qui affecte la Marine ne soit le symptôme d'une crise existentielle qui pourrait bientôt se propager à tout l'appareil militaire.

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dim. 16 mars 2025, 08:53

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Bulletin du 16 mars 235

  • Une série abydosienne sur la vie de l'Impératrice Catella de Narois en production pour KibbleTV
    ⚐ Principauté d'Abydos
    KibbleTV, leader mondial du streaming de films et séries par Internet, a annoncé ce samedi lancer la production de sa première série originale d'origine abydosienne - une première pour le milieu télévisuel de la cité-État, qui bénéficierait pour ce projet d'un budget digne des blockbusters de la Gold Coast fédérée, et serait assurée d'une diffusion internationale.
    Ce n'est pas la première fois qu'une grande compagnie audiovisuelle s'intéresse à Abydos : la Real Compagnie avait tenté il y a quelques années d'engager un studio local pour la production d'une série sur l'âge d'or de la République auréenne et l'émergence de la famille Loredano, avec Anton Real comme acteur vedette jouant le rôle de Piero di Lorenzo di Loredano, premier Capitaine d'Abydos. Mais le projet a été suspendu faute d'investissements suffisants et alors que la Real Compagnie s'était réorienté vers les films de superhéros.

    La série historique lancée par KibbleTV portera sur la vie de l'Impératrice Catella de Narois, de son accession au trône à la libération de Narois par le Saphyr, en passant notamment sur les heures sombres du frazzilisme et sa captivité aux mains de la dictature, et sera divisée en 3 saisons. Un choix d'autant plus marquant que l'Impératrice Catella a longtemps été associée à travers le monde libre à la cause des résistants au frazzilisme, et qui devrait mettre en avant son rôle dans les luttes démocratiques naroisiennes.

    Le patrimoine architectural d'Abydos et les paysages de la côte romarienne seront notamment mis à l'honneur, dans une production qui mettra surtout à l'honneur des acteurs abydosiens - même si on évoque déjà les noms des stars de la Gold Coast Sienna Calloway et Chase Lexington pour les rôles de l'Impératrice Catella et de l'Empereur Victor respectivement.
    Certaines voix dans le milieu artistique d'Artellia, bien impliqué, se sont toutefois désolé que l'initiative ne vienne pas d'une compagnie naroisienne, pour un projet qui promet de grandement participer à l'élaboration du roman national de la démocratie naroisienne renaissante.


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  • Une cinquantaine de marins démis au terme d'une investigation anti-drogues auprès de la Garde Impériale
    ⚐ Empire du Saphyr
    La Garde Impériale, institution traditionnellement à l'écart de toute polémique et jugée la plus irréprochable des Forces Armées, est dans la tourmente depuis le lancement d'une investigation de la Gendarmerie militaire portant sur plusieurs soirées organisées par le bataillon des Sjøskyttere à la base navale de Karhölm, au cours desquelles auraient été partagés de l'alcool en abondance, ainsi que du cannabis.

    L'investigation a été lancée après une séance d'entraînement chaotique qui serait dû, d'après les enquêteurs de la Gendarmerie militaire, à la consommation de "spacecakes" (gâteaux infusés à la marijuana, connus pour provoquer des effets euphorisants de longue durée). 47 gardes-marins ayant participé à ces soirées ont été suspendus, et 8 d'entre eux. Ceux-ci devraient être démis définitivement pour violation des règles de conduite de la Garde Impériale et comportement contraire à la Loi Fédérale - si la consommation de cannabis n'est pas réprimée, sa possession et sa distribution dans des lieux publics sont souvent réprimés dans les justices d'État, et sont parfois associés à une activité trafic de substances illicites, laquelle est jusqu'à 20 ans de prison dans le Code Pénal Fédéral.

    Les Sjøskyttere de la Garde sont réputés comme l'une des forces spéciales les plus efficaces du monde occidental et une fierté des forces saphyriennes - unité dans laquelle l'Empereur Victor a par ailleurs servi dans sa jeunesse. Des membres haut gradés de l'Amirauté de la Marine Impériale ont critiqué le comportement des Marins de la Garde, jugeant que la Garde Impériale avait laissé sa discipline habituelle s'éroder pour continuer à attirer des jeunes talents des Forces Armées, quitte à abaisser le niveau et la réputation de toute la Garde. Des recruteurs de la Garde Impériale considèrent à l'inverse que cette décision est la marque d'une sévérité excessive, qui vient réduire l'attractivité de la Garde Impériale auprès de l'élite des Forces Armées, lesquels, s'ils sont exemplaires dans leurs missions, "ne peuvent être toujours irréprochables". Certains ont mis en parallèle la situation de la Garde Impériale du Burghaven, unité d'élite burghavinoise, chez qui une telle situation n'entraînerait aucune conséquence disciplinaire - la possession, le commerce et la consommation de cannabis étant dépénalisés au Burghaven depuis plus de 60 ans.

    3 gardes-marins ont communiqué par leur cabinet d'avocat leur intention de contester la décision de leur commandement auprès de la Cour Fédérale du district de Norske - une contestation hors de la justice militaire qui leur éviterait un procès en Cour martiale, et leur permettrait potentiellement de porter un recours jusqu'à la Cour Impériale de Justice.


    _________

  • Le Président du Conseil Ivan Bold transformé en mème à travers la Phoécie
    ⚐ Empire du Saphyr
    Après une conférence de presse largement critiquée durant laquelle le Président du Conseil Impérial Ivan Bold s'est montré confus et a tenu des propos jugés très problématiques sur la stature diplomatique saphyrienne, des extraits de la conférence de presse ont été repris et traduits sur les réseaux sociaux, notamment sur Chirper. Des moments d'hésitation aux échanges houleux avec des journalistes, Ivan Bold a été largement tourné en ridicule par des mèmes ayant circulés en Lysennie, en Edelweiss et en Ostaria, repris par des jeunes internautes, jusqu'à être partagés par un député phoécien lysennien nouvellement élu, ce qui n'a pas manqué d'attirer l'attention sur le fond de la conférence de presse.

    Déjà mis en difficulté par les conséquences de l'allocution présidentielle qui a affecté la crédibilité saphyrienne, et ce alors que le conflit en Cathésie occidentale est en pleine escalade, les équipes de communications de plusieurs ambassades saphyriennes dans l'Union Phoécienne ont passé la soirée d'hier à rechirper à l'excès le suivi de la rencontre entre le Président Bold et l'ambassadeur des Îles Arianes, dans une tentative apparente de recentrer l'attention loin de ce que la diplomatie saphyrienne semble admettre comme un camouflet diplomatique.
    Le sujet a toutefois repris de plus bel et la mémification du Président Bold a tourné à la controverse quand le député phoécien a déclaré avoir reçu une lettre de mise en demeure d'un cabinet d'avocats prétendant représenter Ivan Bold pour réclamer la suppression de la vidéo pour atteinte au droit à l'image. L'authenticité de cette affirmation a toutefois été remise en question, en l'absence de réaction d'Ivan Bold et de son équipe sur l'après de la conférence d'hier.


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jeu. 19 juin 2025, 12:15

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Bulletin du 19 juin 237 | GÉNÉRALES 237

  • Après les manifestations, des tensions sociales toujours vives et le service civil fédéral en demande d'investissements
    ⚐ Empire du Saphyr
    Alors que la réforme tant décriée des fonds souverains a été abandonnée suite à son échec au Sénat et la démission du gouvernement, l'intersyndicale regroupant les 4 plus grands syndicats, l'AF (Arbeidar Fagforbund - Fédération des Travailleurs du Saphyr, syndicat général de la gauche travailliste), la RO (Riksorganisasjon - Organisation Syndicale de l’Empire, syndicat général des sociaux-constantins), la TFK (Tverrfaglig Konføderasjon - Confédération Interprofessionnelle, syndicat des salariés du privé), et l’EKU (Embetskorporasjonenes Union - Union des Corporations du Service Civil, syndicat des corps de la fonction publique fédérale), a refusé de se dissoudre.
    Citant une pression toujours importante sur le système social saphyrien, notamment sur la pérennité du Revenu Social Fédéral et des pensions de retraites, ceux-ci ont choisi de prévoir une nouvelle journée de grève et manifestations pour le 26 juin, juste après l'ouverture du nouveau Parlement - l'intersyndicale préférant la neutralité pour les élections en cours, étant donné les divergences partisanes des syndicats la composant.

    Le Saphyr se remet encore de 3 années d'austérité qui ont affecté le pays socialement, et a été globalement impopulaire auprès de la population. Des services entiers de l'administration fédérale ont vu leurs moyens se réduire et leurs missions devenir bien plus difficiles à assurer : c'est le cas notamment des Ministères de la Protection Sociale et de la Santé Publique, qui ont vu les ressources affectées à la prise en charge des soins et aux infrastructures hospitalières fédérales s'amenuir, mais aussi au Ministère de la Citoyenneté, qui a dû drastiquement réduire ses contrôles des cartes de résidence à travers le pays, alors que le pays a vu une hausse notable de l'immigration ces dernières années.
    Les Académies, elles, sont également en déroute, et la mobilisation étudiante avait battu des records pendant le mouvement social, et ce en pleine période d'examens. À un moment où la précarité étudiante concerne toujours un étudiant sur 4, et où le nombre de formations académiques a baissé de près de 10%, décevant cette année des milliers de jeunes lauréats du diplôme terminal du secondaire qui n'entreront pas dans le supérieur, les corps professoraux sont de plus en nombreux à déplorer des pertes de moyens qui nuisent selon eux à l'éducation professionnelle et civique des saphyriens, à la compétitivité des universités à l'international.

    Mais si ces 3 secteurs ont été les plus touchés par les coupes budgétaires, tous les ministères ont été concernés. La Diplomatie a dû réduire ses effectifs de 20%, le recrutement dans les Forces Armées a baissé de 25% cette année, les offices des procureurs fédéraux ont licenciés des centaines de collaborateurs de jeunes magistrats alors que les tribunaux sont surchargés, de nombreux territoires environnementaux protégés ont vu leurs gardes montés désaffectés... Même le Ministère du Trésor a subi des coupes, estimant qu'elles auraient plus de difficultés à assurer ses missions de collecte des impôts et de répression des fraudes fiscales - un manque à gagner de 10% sur les revenus de l'État fédéral, d'après un think-tank composés d'anciens inspecteurs généraux du Trésor.

    Nombreux sont les services publics fédéraux qui aujourd'hui, espèrent du prochain gouvernement plus de moyens pour mener à bien leurs missions. Avec un contexte économique un peu plus favorable, certains au sein des corporations publiques s'attendent à des choix d'investissements stratégiques et décisifs dans le prochain budget - mais d'autres redoutent un nouveau mandat d'austérité. Dans les milieux dirigeants du privé, toutefois, on espère que le prochain gouvernement ne renouera pas avec une politique économique qui coûterait trop cher au contribuable saphyrien et réduirait la compétitivité économique du pays.


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  • La Banque de la Fédération anticipe un rebond économique, mais l'incertitude persiste dans les marchés
    ⚐ Empire du Saphyr
    Le 6 juin dernier, la Banque de la Fédération et de l'Empire annonçait une conférence de presse pour le 18 juin, en présence de l'Officier-Gouverneur en personne, laissant présager une annonce d'ampleur pour l'économie saphyrienne. Le 11 juin, le communiqué annonçant la conférence de presse a été retiré, et il n'en fallut pas plus pour préciser les spéculations des économistes sur l'annonce en question. Des sources au sein de la Banque de la Fédération et de l'Empire ont confirmé que l'institution prévoyait d'abaisser les taux d'intérêts directeur pour le Saphyr de 4,5% actuellement à 2%.

    Grâce à de bons résultats économiques liés aux politiques de réduction des dépenses menés par le gouvernement Carlén, qui a conduit à une baisse notable de l'inflation ainsi que le solde d'une partie de la dette souveraine saphyrienne, la BFE aurait ainsi souhaité accompagner la redynamisation de l'économie saphyrienne. En effet, une telle mesure signifierait la réduction des taux d'intérêts payés par le Trésor impérial sur la dette souveraine, des facilités économiques pour les entreprises saphyriennes et étrangères investissant au Saphyr, et un soulagement fiscal pour les foyers saphyriens, qui auraient plus aisément accès à un crédit. Un geste fortement accommodant et optimiste quant à l'état actuel de l'économie.

    Et il n'est pas incompréhensible qu'un tel geste ait été reporté en raison du mouvement social saphyrien. Après une forte opposition syndicale et une présence record dans les manifestations, la réforme des fonds souverains, acte économique majeur voulu par le gouvernement Carlén, a finalement été rejeté. Une réforme qui avait pourtant été bien reçu du côté des investisseurs internationaux et avait conduit à améliorer la notation économique du Saphyr auprès de la Banque des Nations. Son échec a plongé les acteurs de l'économie mondiale dans l'incertitude quant à la fiabilité de ce rebond économique saphyrien, et la bourse d'Orcyssia s'était ouverte dans le rouge dès le 13 juin, lendemain du deuxième jour de mobilisation et jour de la démission du Président Carlén. Pour des cadres de la finance, notamment le porte-parole d'IronCrest Phoecia, un tel geste de la part de la BFE serait "prématuré", après seulement 3 années d'austérité économique. Certains craignent notamment un regain rapide de l'inflation et une hausse de la dette, malgré les marges acquises au cours de ces dernières années.

    La dissolution rend plus incertaine la politique économique à venir du gouvernement fédéral, mais la BFE paraît toujours optimiste : la conférence de presse tant attendue a ainsi été reportée au 28 juin, à l'issue des fêtes de la Fédération. Les marchés, de leur côté, restent méfiants : la bourse d'Orcyssia revient très doucement au niveau qui était le sien au début du mois, et plusieurs projets d'investissements étrangers et de fusion-acquisition avec des grands groupes internationaux ont été mis en suspens.


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  • Les crimes de haine en hausse, les associations tirent la sonnette d'alarme
    ⚐ Empire du Saphyr
    Les crimes de haines ont augmenté dans tout le pays de 4% en l'an 237, d'après le Ministère de la Justice. Une hausse notable et qui dénote dans un contexte d'augmentation légère de la criminalité à travers le pays. D'après le Conseil National des Droits de l'Homme, les signalements de crimes racistes visant les eibadiques, les mitsvains, les idyléniens et les anporais ont beaucoup augmentés, ainsi que les crimes homophobes et transphobes.

    Après la baisse de 60% du budget du Ministère des Libertés au sein du Ministère fédéral de la Justice en 235, les associations avaient craints que la lutte pour les libertés individuelles et les droits civiques des minorités soient mise à mal, avec en particulier la baisse des subventions et la fin de nombreux programmes de sensibilisation dans les milieux éducatifs et professionnels. Aujourd'hui, ces mêmes associations dénoncent un choix politique : "Malgré les beaux discours, quand il fallait décider où mettre de l'argent, les fonds dédiés à notre protection sont passés à la trappe. Le gouvernement a montré que nos existences, chaque jour menacés, ne méritent plus de soutien contre les discriminations auxquels nous faisons face. Nous sommes des sacrifiés sur l'autel de l'austérité.", dit Jonas K., dirigeant militant LGBTQ à Orcyssia.

    Ce sont principalement par des actes d'agressions et de discrimination au travail et à l'école que se traduit cette hausse à travers le pays.
    Allant de l'exclusion de cours de plusieurs jeunes hommes de la communauté mitsvaine qui portaient leurs kippot par un "groupe étudiant de vigilance" dans un lycée skadien, à l'agression à main armée d'une jeune femme anporaise dans un magasin à Antemar, en passant par un raid d'un groupuscule néofasciste dans un bar queer de Korsarhüs, si la violence varie en intensité, le facteur haineux, lui, reste le même. Jusqu'au meurtre, le 1er juin dernier, au commencement du mois des Fiertés, d'un jeune homme trans de 19 ans à l'Université d'État du Skjördland, vraisemblablement en raison de son identité de genre.
    La Police Fédérale communique encore régulièrement sur ses efforts de lutte contre les discriminations, mais en raison de la baisse des effectifs, le personnel peine à tenir le rythme et à assurer la permanence de ses services d'aides contre les crimes de haine. "Nous intervenons toujours, bien sûr, mais nous manquons de moyens pour poursuivre les formations des officiers pour l'accueil des citoyens victimes de crimes de haine." dit Josie Kytte, officier fédérale en poste à Lunsborg.

    Les associations appellent le Parlement à réinvestir dans la prévention des violences et des discriminations, et à intensifier les efforts de sensibilisation à tous les échelons.


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  • La centrale nucléaire de Svartskog, à Krönsby, arrive en fin de service, son remplacement pose question
    ⚐ Empire du Saphyr
    La centrale nucléaire de Svartskog, à Krönsby dans le Palatinat d'Orcyssia, une des plus grandes centrales nucléaires du pays, devrait fermer au plus tard dans 2 ans. Arrivée au bout de la durée de vie de ses réacteurs, le Ministère de l'Énergie et Saphyr Atomkraft n'ont toutefois pas décidé du remplacement de ce qui représente l'une des principales sources d'énergie de la capitale fédérale. Construite en l'an 209, elle pourrait

    Le projet de conception d'un réacteur de nouvelle génération pour remplacer les anciens et permettre à la centrale de poursuivre ses activités, initialement décidé en 227, a été mis à mal par les coupes budgétaires successives en l'an 234 puis 236. Aujourd'hui, les ingénieurs du Ministère de l'Énergie estiment qu'ils auront un retard d'au minimum 5 ans pour aller au bout du projet par rapport à la fin prévue du service de la centrale.
    Pour assurer la balance énergétique, plusieurs propositions sont à l'étude au Ministère de l'Énergie.
    La création de nouvelles centrales, dont deux nouveaux petits barrages sur des affluents du Västægyr, suffirait à assurer largement l'approvisionnement d'Orcyssia. Ces deux projets sont toutefois décriés localement par des agriculteurs qui y perdraient leurs terres, et plusieurs petits hameaux proches de Krönsby, à risque d'être submergés.
    Une autre option, la réouverture de plusieurs centrales thermiques au fioul et au charbon, ou leur reconversion en centrale à biomasse permettrait d'assurer une transition suffisante, le temps de finir le projet de nouveau réacteur, mais une telle possibilité est décriée par les militants écologistes, qui militent activement pour la fermeture de toutes les centrales à hydrocarbures du Palatinat.
    Toujours dans un objectif de transition, est également évoquée la possibilité d'importer davantage d'électricité sur la grille énergétique fédérale, ce qui se traduirait par l'utilisation de l'énergie excédentaire des autres États pour approvisionner la capitale. Une possibilité qui risque toutefois de réduire les possibilités pour les administrations locales sur la gestion de leur production énergétique.
    Certains ingénieurs estiment enfin qu'il est possible de déroger à la réglementation et de prolonger la durée de vie de la centrale, ce qui laisserait davantage de temps pour la conception des nouveaux réacteurs et réduiraient les coûts sur le long terme. Mais le Saphyr a toujours eu une politique de prudence vis-à-vis de son parc nucléaire, limitant le service des réacteurs à 30 ans, bien que ce modèle de réacteur ait été jugé sûr pour une durée maximale de 50 ans par Atomkraft.
    Enfin, certains ingénieurs évoquent la possibilité de se tourner vers l'étranger : la modernisation du réacteur pour le remettre à neuf selon un procédé développé en Fédération-Unie économique mais potentiellement polluante, voir l'achat de nouveaux réacteurs auprès de l'Union de Novgrad, qui a récemment dévoilé une nouvelle génération de réacteurs reconnus plus sûrs et plus efficaces. Une option qui serait beaucoup plus économique, mais qui fait craindre pour l'autonomie de la filière nucléaire saphyrienne.

    La décision du Ministère de l'Énergie dépendra probablement des priorités environnementales du prochain gouvernement. La question de la centrale de Svartskog a également amené le débat sur d'autres questions, notamment la viabilité du nucléaire - à une époque où les coûts, les risques et les pollutions associés au nucléaire poussent une part croissante à militer pour la fermeture de ces centrales - ainsi que les investissements de long terme dans le secteur énergétique. Si Atomkraft maintient que le nucléaire est l'avenir de l'énergie et se dit prêt à investir dans des recherches de plus en plus innovantes, le Ministère de l'Énergie constate les coûts croissants du nucléaire et étudie de plus en plus de projets d'énergies renouvelables.


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  • NWFA Nations Cup 244 : le Saphyr parmi les favoris pour accueillir la Coupe du Monde
    ⚐ Empire du Saphyr
    La NWFA a confirmé que l’édition 244 de la Nations Cup se tiendra sur le continent phoécien. Si la procédure de candidature ne s’ouvrira officiellement qu’en septembre, le Saphyr figure déjà parmi les favoris pour accueillir ce qui serait sa deuxième édition, 100 ans après l’édition de 144.

    Forte de son expérience et de ses infrastructures modernes, l’Empire a manifesté son intérêt via le Saphyrs Fotballforbund, qui a salué "l’élan populaire et institutionnel" autour de cette candidature. Plusieurs sites potentiels sont déjà évoqués, et des consultations techniques auraient été entamées avec la NWFA dès le printemps.
    Le Saphyr devra cependant convaincre face à trois autres candidats sérieux : la Fédération d’Aurore, le Royaume de Jaslandia et le Royaume de Trokadero. Si ces derniers disposent d’arguments solides, notamment en termes d’investissements récents et de soutien populaire, voire même de la PFA, seul le Saphyr présente une expérience éprouvée à la fois continentale et mondiale.

    La dissolution ayant compliqué le processus de candidature, la diplomatie saphyrienne et les milieux sportifs demeurent convaincus qu'avec un soutien officiel adéquat de la part du prochain gouvernement assurerait les chances du Saphyr - certains observateurs notent que l’annonce pourrait également servir de levier diplomatique et de fierté nationale. "Organiser la NWFA Nations Cup en 244 serait une vitrine pour notre jeunesse, notre sport et notre nation", a déclaré l'ambassadeur du Saphyr à Jaslandia, grand fan du football phoécien.


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  • La guerre civile dackoéenne interroge les gouvernements du Samvelde quant à une politique migratoire commune
    ⚐ Samvelde
    Depuis l'effondrement de l'État du Dacko, la CINS a mis en garde les pays voisins d'Idylénie contre la possibilité d'une crise migratoire majeure en Idylénie de l'Ouest. 6 ans après, le Dacko, bien qu'éclaté en plusieurs gouvernements croupions rivalisant pour le contrôle de territoires stratégiques, a retrouvé une certaine stabilité et les affrontements n'y sont plus aussi fréquents qu'au début du conflit. Toutefois, la guerre a fait des ravages dans l'économie et a poussé des centaines de communautés à l'exode. Si les pays de la Communauté d'Idylénie Occidentale et le Zompa ont été particulièrement touchés, les frontières du Samvelde sont également mises à rude épreuve.

    La loi du Samvelde du 5 février 210 sur la Citoyenneté avait créé un processus commun d'accès à la citoyenneté et avait mis en place la SID-Kort, mais avait laissé la question de la gestion migratoire aux États membres. Toutefois, avec un espace de libre-circulation vaste et étendu comme celui du Samvelde, pour certains officiels du Vinterpalass et des États membres, il n'est plus question.
    En Arkadia, des sénateurs ont appelé le gouvernement à saisir le Samvelde pour renforcer les moyens financiers et législatifs mis à disposition pour assurer la protection des frontières communes, voir solliciter une intervention de la Marine Impériale pour lutter contre le trafic d'êtres humains en Mer. Le caucus arkadien du Parlement du Samvelde réfléchirait au dépôt d'une pétition visant à créer une force commune de protection des frontières pour toute la communauté, opérant en coopération avec les institutions chargées de l'immigration et de la citoyenneté. Si le Sénat arkadien demeure attaché à sa politique d'accueil en Arkadia, la garde côtière royale se dit depuis quelques mois débordée par l'arrivée en nombre de réfugiés du Dacko. Certains sénateurs arkadiens appellent quant à eux à une politique de coopération large avec les pays de la Communauté d'Idylénie Occidentale pour assurer une gestion des flux migratoires directement sur le continent.

    Mais ces enjeux inquiètent à travers tout le Samvelde. Le gouvernement fédéral du Burghaven, qui avait jusque là soutenu un programme d'aide à l'insertion professionnel des immigrants particulièrement attractif, subit maintenant des critiques de la part de l'Opposition au Storting du Dominion sur des "largesses" accordées aux réfugiés et migrants, dont le nombre a sensiblement augmenté au cours de ces 3 dernières années. C'est d'ailleurs ce programme en particulier, initialement conçu pour préserver les échanges professionnels avec la Fédération-Unie, qui est désormais critiqué au Parlement du Samvelde comme une "porte dérobée" pour l'immigration par ceux qui appellent à des règles communes.
    Au Dawwfiq, qui a connu depuis les débuts de son existence des politiques frontalières très strictes en raison de sa situation politique et géographique (et d'évènements telles que les crises économiques et alimentaires, l'instabilité politique générale en Asnaywana et la guerre tawkirino-sud-asnaywanaise), on salue une décision qui permettrait de libérer l'État d'une partie du fardeau que représente le maintien de ses frontières. Certains considèrent à l'inverse que l'expérience des autorités du Dawwfiq dans le contrôle migratoire serait un atout pour une gestion commune des frontières du Samvelde - bien que la sévérité des autorités du Dawwfiq dans le domaine de l'immigration ait déjà été prise pour cible par des ONGs pour violations des droits de l'Homme.
    A l'inverse, en Adolynie et à Abydos, on craint les conséquences d'une politique migratoire commune qui méconnaîtrait les enjeux locaux de libre-circulation. À Abydos, cela signifierait une nouvelle fermeture (ou du moins renforcement) de la frontière avec Narois. Maintenue fermée pendant toute la période de la dictature et rouverte depuis la restauration de la démocratie, cette frontière ouverte demeure aussi bien un symbole de fraternité entre abydosiens et naroisiens qu'un enjeu économique - nombreux étant les abydosiens travaillant à Narois et inversement. En Adolynie et au Droreste, la perspective d'une restriction de la circulation décidée depuis Orcyssia est perçue avec une très grande hostilité par les mouvements pan-nationalistes oxannes, de plus en plus présents dans les parlements locaux, et qui se sont attelés à faciliter la circulation des personnes dans l'ancienne Oxanna afin de préserver "l'espace culturel historique des oxannes".

    Au Saphyr, l'immigration est demeurée basse depuis le mandat du Président Auber et celui du Président Kristiansen, qui avaient tout deux fait de la régulation de l'immigration une priorité de leurs mandats. Le regain récent d'immigration venant de Cathésie et plus récemment l'augmentation notable du nombre de réfugiés idyléniens en raison du conflit au Dacko mènent les officiers de la Citoyenneté à réclamer eux aussi que le Saphyr défense sa position au Samvelde. Pour certains, une politique commune au Samvelde signifierait renier la capacité du Saphyr à gérer ses propres frontières, mais pour d'autres à l'inverse, elle offrirait la possibilité de gérer l'entrée sur le territoire saphyrien depuis l'espace du Samvelde et donc de cadrer l'immigration avant même qu'elle arrive aux frontières nationales. Des postulats toutefois très hypothétiques, aucun groupe politique n'ayant pour l'heure fait de proposition qui répondrait à tous les enjeux soulevés.


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Bulletin du 5 juillet 238

  • Élections en Adolynie et au Droreste : les sortants grands favoris des scrutins, la réunification en question
    ⚐ État Libre d'Adolynie • ⚐ République du Droreste
    Les élections générales en Adolynie et l'élection présidentielle au Droreste de cette année concentrent l'attention sur la région, dans un contexte de remontée du nationalisme panoxanne.
    Après les victoires de partis nationalistes prônant la réunification d'un État oxanne - plus ou moins étendu - l'inquiétude grandit dans les représentations diplomatiques des grandes puissances de la coalition ayant défait le régime totalitaire oxanne.

    La Sainte-Autorité d'Oxanna, régime théocratique totalitaire ayant dominé Oxanna de 141 à 204, était longtemps resté en autarcie vis-à-vis de ses voisins. Mais en 197, le pays attaque la République Fédérative Ouvrière de Graznavia, dans une offensive qui se révélera idéologiquement motivée. L'Empire du Saphyr et la République des Trois Nations, ayant garantis l'indépendance de Graznavia, ont participé à la défense de la république syndicaliste. Par la suite, la découverte par des troupes saphyriennes de camps de concentration où étaient rassemblés les Vyseniens (une des trois principales ethnies de Graznavia), hommes, femmes et enfants, pour y être exécutés en masse a révélé les plans génocidaires de la Sainte-Autorité. La CINS a alors délivré un mandat de pacification et une coalition internationale a rejoint les alliés dans la guerre contre Oxanna, comprenant la Fédération-Unie, l'Union Phoécienne (notamment la Lysennie, Edelweiss et Ostaria), l'Union de Novgrad et Kodera.

    Depuis, Oxanna a été divisé selon les zones d'occupation de l'époque. Des territoires ont été annexés, notamment par la République des Trois Nations, qui est devenu la Fédération d'Aurore, et l'Union de Novgrad ; et plusieurs États sont nés de la fragmentation : Luný dans la zone kodérienne, Barbenis dans la zone ostarienne, Rosvahina dans la zone phoécienne, et l'Adolynie et le Droreste dans la zone saphyro-fédérée.
    Mais si un travail de désenracinement du régime théocratique oxanne a été effectué par toutes les puissances occupantes, le manque de coordination et l'absence de plan de paix commun à l'issue de la guerre a compliqué la pérennisation des nouveaux États. Aujourd'hui, en Rosvahina et à Luný, des mouvements panoxannes, partisans d'une réunification au moins partielle, sont arrivés en tête des élections, laissant présager une volonté collective de la part de ces peuples de recréer un État-nation oxanne.

    Au Droreste, l'Union pour la Paix et le Progrès, parti attrape-tout donné largement gagnant, a investi Svitlana Zalinayika, écrivaine et femme d'affaires connue pour son œuvre glorifiant l'époque de la République d'Oxanna. Exprimant ses sympathies pour les projets de réunification, elle a su rassembler son parti et selon les sondages une partie importante de l'électorat dans une campagne visant à redonner son indépendance au Droreste et aux autres États de la région.
    En Adolynie, la coalition sortante menée par le Parti Constantin-Populaire est donnée en tête et devrait se maintenir à la direction du gouvernement. Défavorable à tout projet de réunification, l'Adolynie pourrait rester l'État de la région le plus hermétique à une réunification, notamment du fait de son importante diversité culturelle et religieuse, qui en font un territoire peu enclin au nationalisme oxanne.


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  • La justice fédérale donne raison aux marins de la Garde Impériale démis pour consommation de stupéfiants
    ⚐ Empire du Saphyr
    Les 3 gardes-marins ayant poursuivi le commandement de la Garde Impériale en réaction à leur renvoi dans le scandale des "spacecakes" ont vu le Juge-en-chef de la Cour Fédérale de Justice du District de Norske casser le premier jugement rendu et la Cour trancher en leur faveur. Dans son jugement, la Cour a affirmé que la Garde Impériale avait violé les droits des gardes en mettant fin à les radiant pour un acte commis dans l'intimité qui n'était pas réprimé par la Loi Fédérale, à savoir la consommation de cannabis lors d'une soirée entre militaires.

    Suite au scandale, qui remonte à mars 235, 39 marins de la Garde Impériale avaient été suspendus provisoirement et 8 avaient été démis définitivement en raison de leur consommation de gâteaux infusés au cannabis lors de ces soirées. Si la consommation de stupéfiants n'est pas illégale, la possession et la distribution en quantité sont réprimés par plusieurs justices d'État.
    3 des 8 gardes-marins démis ont choisi de poursuivre leur commandement en justice. Un premier jugement avait débouté 2 d'entre eux, mais avait annulé la décision du commandement sur l'un des concernés, habitant de la Cité Libre de Leipzigton, au motif que l'usage du cannabis y est légalisé et encadré.
    Les deux autres plaignants ont portés la décision en cassation et appel devant la Cour Fédérale, qui a été rendu aujourd'hui, et annule toutes les décisions prises par la Garde Impériale dans cette affaire. La Garde Impériale devra leur reverser leurs traitements pendant les 3 années de suspension et de radiation, et proposer une réintégration dans leurs rangs ou une compensation à ceux qui ont été affectés.

    La décision judiciaire a été saluée par certains organismes de jeunes militaires, qui estiment que la sévérité de la décision initiale était l'illustration d'une attitude au sein des Forces Armées qui constituait la principale raison pour laquelle les recrutements ont baissés au cours des années passées. Mais des associations d'officiers vétérans y voient au contraire une ingérence inadmissible de la justice civile dans la justice militaire, et considèrent que les Forces Armées doivent pouvoir établir leurs règles de conduite, indifféremment de l'état des mœurs dans la société - particulièrement quand il est question de forces d'élite, comme c'était le cas dans cette affaire, qui concernait des jeunes gardes servant dans les Sjøskyttere.

    D'autres soulèvent la question sous-jacente de la légalité du cannabis au Saphyr : sa consommation non interdite, mais rendue délictueuse par l'association aux délits de possession et de distribution, réprimée tantôt lâchement, tantôt durement par les États et le gouvernement fédéral, son statut flou a permis dans l'ensemble à la consommation de cannabis de se démocratiser dans le pays, particulièrement dans les communautés étudiantes - d'après l'OFI, près de 9,9% des saphyriens ont consommés à plusieurs reprises du cannabis au cours de l'année passée, presque autant que de saphyriens consommant quotidiennement de l'alcool.

    Le gouvernement fédéral devrait décider ou non de faire appel de la décision auprès de la Cour Impériale de Justice.


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  • L'industrie aquacole saphyrienne se lance à la conquête du Samvelde suite au Storsjøfred
    ⚐ Samvelde
    Le Storsjøfred, le jour traditionnel des célébrations des forces navales et des clubs marins, est aussi l'un des jours de faste des marchands de poissons et de fruits de mer à travers le pays. Chaque année, dès le 28 juin, les marchés débordent des produits de la mer issus des terroirs des fjords et des littoraux saphyriens. Une frénésie qui dure près d'une semaine et assure aux producteurs des revenus à peu près équivalents à ceux récoltés pendant les fêtes d'hiver.

    Le Storsjøfred est une tradition purement saphyrienne, commémorant la victoire, le 28 juin -172, de la Marine Impériale, alliée à d'autres États phoéciens, sur la Ligue Havénique. Première puissance navale de l'époque, la Ligue Havénique gouvernait d'influentes cités portuaires du Saphyr jusqu'en Jaslandia, et faisait régulièrement pression sur les gouvernements des souverains pour obtenir des privilèges commerciaux qui finirent par en faire une thalassocratie très puissante dans les mers de Phoécie. Lorsque la Ligue décida d'imposer des droits de douane entre les cités portuaires et les pays où elles sont situées, une coalition incluant la Lysennie, Carlomania, Tulpstaadt, les Isles et le Saphyr vit le jour, déterminer à contrer la puissance grandissante en mer de la Ligue. Dans les derniers mois du conflit, les vaisseaux saphyriens, insuffisants face au nombre des flottes privées de la Ligue, avaient été assistés par une armada de pêcheurs, qui ont transformés en quelques semaines des centaines de chalutiers en caravelles improvisées. Prenant les havéniques par surprise, le Saphyr avait remporté une victoire décisive lors de la bataille de la baie de Kathamar, pendant que Carlomania, la Lysennie et les Isles débordaient les comptoirs de la Ligue à travers le continent.
    Pour célébrer l'audace des marins-pêcheurs, l'Empereur Michael I. avait décidé d'acheter tous les stocks de poissons des pêcheurs d'Orcyssia en vue de les distribuer au peuple de la capitale, et avait décrété que la fin du mois de juin serait consacré en l'honneur de ceux qui encore aujourd'hui font vivre une des premières productions agricoles du pays. La célébration s'est mué en tradition et habitude commerçante qui subsiste encore aujourd'hui.

    Mais si le Storsjøfred est une tradition purement saphyrienne, cette année, celui-ci devrait s'étendre au-delà des frontières : Fiskar, la Coopérative des pêcheurs du Nord, Melkior, un géant de l'agroalimentaire saphyrien, et Dalin & Peppersen, une des principales enseignes d'épiceries familiales, ont mené un effort à travers le secteur alimentaire pour consacrer une partie des productions aquacoles et artisanales marines du Saphyr au commerce vers le Samvelde, dans une campagne commune visant à exporter aussi bien des produits marins saphyriens que la culture du Storsjøfred.
    Potentielle manne économique pour un secteur qui cherche à se renouveler après une année qui a vu sa production dépasser largement ses ventes, cette campagne est défendue comme un moyen de valoriser la culture de la mer au-delà du seul Saphyr et de créer de nouvelles opportunités commerciales pour le secteur agro-alimentaire à travers le Samvelde.

    La campagne est pour l'instant bien reçue dans la plupart des pays du Samvelde : au Dawwfiq ainsi qu'en Adolynie, elle est vue comme une opportunité pour la diversité alimentaire de pays dans lesquels l'agriculture est très peu diversifiée. Au Burghaven, néanmoins, où l'on célèbre aussi lle Storsjøfred, cette campagne commerciale est vue comme un obstacle au développement de l'industrie halieutique locale, mise en compétition avec les entreprises saphyriennes. Kastor, compagnie de la grande distribution au Burghaven, a annoncé soutenir un effort pour protéger les productions locales burghavinoises de la concurrence.


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  • Le gouvernement de Karelya investit massivement dans le ferroviaire
    ⚐ État de Karelya
    Le ministère impérial de Karelya a annoncé que 30 milliards seraient consacrés sur 10 ans à la rénovation du réseau ferroviaire de Karelya, répondant à une promesse de la campagne de 238 qui a porté le Parti Unioniste au pouvoir.
    Vétuste, avec par endroit certaines portions qui datent de l'après guerre du Lac Blanc, le réseau ferroviaire karélyen est considéré comme l'un des moins développés du continent, et est souvent comparé au réseau ferroviaire saphyrien. Plusieurs accidents - sans gravité - et des fautes de matériel ont durablement affecté la fiabilité du réseau, au point de réduire la fréquentation - et les revenus - de la compagnie nationale ferroviaire.

    Sur ces 30 milliards, 7 seront consacrés à la réfection des lignes existantes, et 11 à la création de nouvelles lignes reliant les villes karélyennes entre elles. Reste une marge de 12 milliards : le gouvernement a annoncé vouloir conserver de la flexibilité dans leur investissement, aussi, ces 12 milliards pourraient servir à acheter du matériel plus performant à l'étranger, ou à construire des lignes plus sophistiqués, notamment des ouvrages d'arts, tunnels et ponts, à travers les montagnes karélyennes. Une autre option serait l'usage de ces 12 milliards pour financer une ligne à grande vitesse reliant Elenstad et Nordjostbotn à Riverssen au Saphyr. Un tel projet, qui permettrait de relier la capitale karélyenne à Orcyssia en quelques heures à peine dans l'une des plus grandes lignes à grande vitesse du continent, nécessiterait néanmoins une participation et un accord du gouvernement saphyrien.
    Plusieurs voix, notamment au Parti Conservateur, ont toutefois estimé que les fonds pourraient être utilisés pour rouvrir des lignes ferroviaires fermées reliant la Karelya au Borowen, dans un effort de rapprochement entre le dominion du Samvelde et la république unitaire. Un rapprochement qui pourrait toutefois se faire au détriment des liaisons ferroviaires avec le Saphyr, en raison des limitations imposées aux chemins de fer impériaux pour protéger le ferroviaire à grande vitesse saphyrien de l'espionnage industriel.



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