jeu. 21 juil. 2022, 23:16
Office Fédéral de l'Information
Bulletin du 21 juillet 203
- Le final de la série Gyldenalder réunit 9,4 millions de spectateurs à travers le monde
La série Gyldenalder, drame historique centrée sur l'histoire moderne du Saphyr, des années Alice Sixten Bärnsten à la fin de la Guerre du Lac Blanc, a vu son épisode final, diffusé hier soir sur la chaîne publique SRK Første, atteindre des records d'audience sur le sol national, avec près de 6,7 millions de saphyriens ayant suivi le final de la série, et 2,7 millions de téléspectateurs hors du pays.
La série avait démarré sur l'épisode du couronnement de l'Empereur Karl Magnus II, en novembre 115. Tout juste Empereur, celui-ci devait alors commencer son règne avec la présence d'Alice Sixten Bärnsten, première femme Présidente du Conseil et figure progressiste saphyrienne majeure du début du siècle, interprétée par Jackie Palmstruck. Les sujets abordés tout le long de la série, des difficultés de la Présidente Bärnsten à imposer les grandes réformes sociales (particulièrement la naissance du Service Civil de Santé) dans un milieu politique encore très masculin et conservateur, à la maladie à l'époque peu connue de l'Empereur Karl Magnus, qui lui coûtera la vie et le verra succédé par un frère impréparé à régner, l'Empereur Michael VIII, en passant par la montée des mouvements fascistes et l'instauration de la dictature au Borowen, le tout en plein début de la guerre froide entre l'Union de Novgrad et la Fédération-Unie avec le début de la guerre du Sansuukhin, ont permis à la série de présenter une fresque riche et détaillée - même si très romancée - d'une période très marquante pour l'histoire saphyrienne.
Le final s'est d'ailleurs centrée sur le moment culminant de la Présidence Riisnæs avec la révolte des ligues et la tentative de coup d'État de novembre 123, et le retour d'Alice Sixten Bärnsten aux commandes, marquant la fin de la période d'agitation intérieure des années 20 au Saphyr. Allant jusqu'à présenter de manière assez cru les violences antimitsvaines, le meurtre des 3 sénateurs par les insurgés, la fuite et l'exil de Johan Riisnæs et la déportation du Sénateur et leader fasciste Oddvar Hjolt, le final a été salué pour son côté haletant autant que pour la qualité de l'Orcyssia des années 20 qui y a été dépeinte.
D'après les showrunners, la prochaine saison commencera avec la fin de l'ère Bärnsten et l'arrivée au pouvoir du populaire Felix Byström et devrait s'éteindre sur toute la décennie des années 130, évoquant notamment les premières crises karélyennes et les premières confrontations avec le Borowen, la fondation du Samvelde après l'indépendance du Burghaven, et la vie de famille du Prince Alix, futur Michael IX, ainsi que la jeunesse du Prince Rowan et sa rencontre avec Dame Helena Wendsson.
Un pari réussi pour la chaîne SRK, ainsi que pour Tomas Malinowski, principal showrunner, qui avait déjà connu le succès avec la série saphyro-fédérée Constantia. D'après lui, l'idée de la série aurait été inspirée par un échange avec le Président du Conseil, Alexander Auber, qui lui avait témoigné son intérêt pour la réalisation d'une série sur l'histoire saphyrienne, et qui a pu bénéficié d'un co-financement par l'Office Fédéral de l'Information. Même si certains historiens pointent du doigt certaines erreurs historiques, notamment sur l'âge et la maladie de l'Empereur Karl Magnus, ou encore le rôle véritable d'Eddvar Hjolt dans la révolte, la série a tout de même été saluée pour sa précision historique autant que sa qualité visuelle.
A l'international, même si l'attrait reste certain, la série n'a toutefois pas encore pu bénéficier de l'attention des plus gros diffuseurs. Toutefois, si la prochaine saison réitère le succès commercial de la 1ère, il apparaît probable que celle-ci acquiert en renommée au-delà des frontières.
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- Un incendie d'avion cause d'importants retards à l'Aéroport International d'Orcyssia
La panique a gagné ce matin les usagers de l'Aéroport International d'Orcyssia, après qu'un incendie se soit déclaré dans un avion B476 de la compagnie low-cost claddaghoise Aogán'Air à destination de Tulpstaadt. La direction de l'aéroport a immédiatement décidé de faire évacuer les avions et les terminaux à proximité de l'appareil, le temps que l'incendie soit maîtrisé. Après près de 7 heures, le feu a finalement pu être arrêté par la brigade de pompiers de l'aéroport.
D'après les pompiers, l'incendie aurait été déclenchée à cause d'une faute de maintenance ainsi que les fortes chaleurs qui ont frappé sur le tarmac du principal aéroport du Palatinat. Par sécurité, la zone est restée interdite d'accès jusqu'à ce que l'appareil soit évacué et que le terminal soit sécurisé. La plupart des vols en partance de ces terminaux ont dû être annulés, alors que le mois de juillet voit une forte affluence de vacanciers saphyriens venus de tout le pays et de touristes étrangers à l'Aéroport International d'Orcyssia.
Les voyageurs privés de vol se sont retournés contre la compagnie, qui a jusqu'à présent refusé d'accorder le moindre remboursement ou de garantir une place dans un prochain vol, évoquant les surcoûts engendrés par la perte de l'appareil ainsi que des réservations déjà saturés pour tous les mois d'août et septembre. Un cabinet d'avocat réputé de la capitale a annoncé être prêt à porter une action collective contre la compagnie pour la contraindre à rembourser le prix des tickets.
La compagnie, de son côté, s'est déchargé de toute responsabilité et a répondu en dénonçant la dangerosité des avions B476, pourtant un des modèles d'avion long-courrier les plus vendus au monde, produit par un consortium de constructeurs aéronautiques fédérés, estimant qu'une enquête devait être menée sur le niveau de sécurité réel des appareils. Celle-ci met également en cause la direction de l'Aéroport, l'accusant de faire appel à des agents trop peu qualifiés, reprochant même l'embauche de clandestins.
La direction de l'Aéroport, enfin, a dénoncé les propos de la compagnie, et a menacé de réclamer des réparations de la part du constructeur ou de la compagnie pour les dégâts causés au tarmac de l'aéroport.
Quoi qu'il en soit, les retards ont été importants dans toute cette portion de l'aéroport, mettant à mal le trafic aérien vers les pays phoéciens. Le coût du manque à gagner pour la compagnie et l'aéroport est encore à estimer, mais pourrait s'avérer très important. Certains compagnies concurrentes ont saisis l'occasion en changeant leurs appareils et en proposant des surclassements à bas prix pour permettre aux voyageurs impactés de reprendre la route des vacances.