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12 sept. 2023, 22:36

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Bulletin du 12 septembre 217

  • Une rentrée des classes tranquille au Saphyr, et une rentrée universitaire prometteuse pour le Samvelde
    ⚐ Samvelde • ⚐ Empire du Saphyr
    La rentrée des classes, marronnier préféré des médias locaux à cette époque de l’année, s’est déroulée dans le calme et la tranquillité générale. Les réseaux sociaux autant que les médias ont pullulés de ces images de jeunes saphyriennes et saphyriens en uniforme reprenant la route de l’école, dans une joie toute relative et sous une météo qui ne réflète pas encore complètement cet esprit de fin de vacances.
    C’est également cette semaine qu’aura lieu la rentrée universitaire, qui se déroulera dans un contexte particulier : avec l’entrée en vigueur des dernières réformes académiques du Vinterpalass, le nombre d’étudiants issus des autres États du Samvelde a doublé au Saphyr et triplé au Burghaven. Les nombreux échanges universitaires permis ont accompagné une forte revalorisation des diplômes d’universités moins populaires au sein du Samvelde : c’est le cas notamment de l’Université d’Afbarwaqo, qui est devenue cette année la troisième université d’Idylénie en nombre d’étudiants phoéciens en échange.
    Dans ce contexte, l’Institut d’Études du Samvelde, institution d’élite de l’administration publique du Samvelde, a ouvert ses 2 nouveaux campus : le campus Prince Johan Ademar à Abydos et le campus Kaphiri Arian à Afbarwaqo rejoignent donc le campus Johan Lundmark à Old-Burghaven, le campus Karl Octavius Lendmaren, et le siège principal de l’Institut, le campus Michael VIII à Orcyssia, étendant ainsi la capacité de l’Institut à près d’un millier d’étudiants. Un nouvel effectif qui pose la question de sa diversité d’origine : les étudiants saphyriens et burghavinois y seraient surreprésentés, au détriment des étudiants des autres pays du Samvelde. Entre une volonté de maintenir l’élitisme de l’établissement et des appels à l’instauration de quotas pour favoriser l’accès d’étudiants d’autres pays du Samvelde.
    Quoi qu’il en soit, l’adoption du revenu minimum fédéral a permis à la plupart des étudiants saphyriens, cette année encore, de préparer leurs rentrées dans de bonnes conditions, ce qui s’en ressent dans les résultats scolaires : par rapport à l’année passée, le taux de décrochage dans les 2 premières années d’étude est en baisse et le taux d’accession en Master a augmenté de 20%.


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  • Une pétition soumise à l’OFI pour la représentativité queer à la télévision fédérale
    ⚐ Empire du Saphyr
    L’OFI a reçu la semaine dernière une pétition cosignée par plusieurs associations de défense des droits LGBTQ ainsi que plusieurs associations étudiantes, réclamant que les chaînes de la télévision fédérale, la SRK (dont les programmes sont tenus de respecter les principes du service public), assurent une meilleure représentation de la communauté LGBTQ et une plus grande diversité de programmes. Parmi ces demandes, une politique de lutte contre les stéréotypes dans les programmes de fiction produits par la SRK, des spots en vue de sensibiliser aux questions d’homophobie, la production de programmes éducatifs sur les questions de diversité sexuelle, et même une proposition de produire une émission-concours de drag queen sur la télévision nationale en vue d’assurer une représentation de la scène et de la culture LGBTQ.
    Des propositions qui ont immédiatement fait réagir dans les milieux conservateurs : des associations de fidèles constantins, qui se plaignent depuis quelques années d’un nombre de programmes à destination des croyants de foi constantine en baisse sur la télévision publique, estiment avec d’autres organisations conservatrices qu’une telle demande est au mieux un excès communautariste, au pire une volonté d’imposer un mode de vie marginal au détriment d’autres.
    L’Intendance-Général de l’OFI n’a pour le moment donné aucune suite à cette pétition et, tout en assurant de sa volonté de participer à la lutte contre les discriminations, basera la mise en place de tels programmes en fonction des moyens alloués à l’Office ainsi qu’aux recommandations parlementaires et gouvernementales sur les priorités de la télévision publique fédérale.


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  • La reprise de l'industrie d'armement en Karelya suscite des inquiétudes vis-à-vis du Borowen
    ⚐ Dominion de Karelya
    La première usine de fabrications de munitions et d’armes légères a ouvert le semestre dernier à Skagalavik, la troisième ville du pays en population et l’une des destinations phares des investissements étrangers en Karelya. Majava A&L a ainsi lancé une industrie florissante qui pourrait déjà créer des centaines d’emplois à Skagalavik et pourrait présager une expansion dans d’autres villes du pays.
    Le Chancelier Matias Aaltonen (issu du KUP, le parti impérialiste) a salué cette renaissance du secteur de l’armement karélyen, qu’il voit comme une manière pour Karelya de retrouver sa souveraineté et sa capacité à se défendre face au Borowen, tout en stimulant la créativité d’un peuple karélyen dont l’économie est en berne depuis quelques années.
    Toutefois, cette nouvelle inquiète certains politologues : depuis le traité de Sydenham de 162 qui avait mis fin à la guerre du Lac Blanc, le Borowen et le Saphyr s’étaient entendus pour abolir toute capacité d’armement de Karelya, laquelle devait s’appuyer sur une force militaire restreinte et dont l’équipement devait être fournie par des importations elles aussi limitées. Si le putsch raté de 187, vraisemblablement soutenu par le Borowen, avait de facto conduit à la suspension de nombre des points du traité de paix de 162 (notamment le statut du régime politique karélyen et l’absence de déploiement de troupes sur le territoire), la reprise d’une politique d’armement pourrait être vue comme une atteinte grave au traité, qui pourrait remettre en question d’autres points négociés avec le Borowen.
    Parmi les inquiétudes quant aux points du traité qui pourraient être remis en cause, certains évoquent notamment la frontière maritime démilitarisée en Mer de Cragaoith, ainsi que la ligne de chemin de fer reliant Nordalen à Siegfried au Trokadero presque sans interruption, qui est la seule connexion ferroviaire terrestre entre le Saphyr et le reste du continent, dont le maintien fait l’objet d’une convention bilatérale de coopération entre le Saphyr et le Borowen depuis la fin de la guerre - et dont la préservation représente un intérêt économique et politique crucial pour l’Empire.


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  • Le Dawwfiq lance des projets de prospection dans le Sud du pays
    ⚐ État du Dawwfiq
    Inspiré par la mise en route par le gouvernement de l’Empire du Tawkirina de plusieurs projets de prospection en vue de trouver de nouvelles ressources minières stratégiques, le Congrès National du Dawwfiq a voté une Loi de développement du territoire qui prévoit elle-aussi de prospecter de larges parcelles du territoire dawwfiquien en vue d’y trouver de nouveaux gisements à exploiter. Si les autorités du Dawwfiq espère y trouver un nouveau secteur économique dynamique, plusieurs interrogations alimentent le débat public sur cette nouvelle.
    Au premier chef, des associations rurales et écologistes craignent que de nouvelles mines, carrières ou champ de puits conduisent à la destruction de terres arables, qui sont rares dans un Dawwfiq où la sécurité alimentaire demeure un enjeu constant.
    D’autres inquiétudes entourent la question des exploitants de ces gisements : si le gouvernement du Ministre-en-chef Wael Abboud ne cache pas son souhait d’attirer des investisseurs internationaux notamment saphyriens, plusieurs syndicats s’opposent à ce qui est perçu comme une volonté de brader les ressources du pays, craignant que le Dawwfiq investisse massivement pour une exploitation dont les bénéfices iront d’abord sur une place boursière étrangère avant de retourner aux travailleurs dawwfiquiens.
    Enfin, d’autres estiment qu’un tel pari est bien trop risqué en termes de financement, au regard des besoins importants dans le système éducatif et dans les infrastructures publiques du Dawwfiq, et estiment qu’un tel investissement est inenvisageable sans une aide du Fonds de Développement du Samvelde récemment créé.
    Le parti dominant du Dawwfiq, al-Harakat (ou Mouvement citoyen), révèle de nettes fractures sur cette question, révélatrices de divergence sur la politique économique à suivre, et qui pourrait remettre en cause la stabilité du gouvernement Abboud.


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  • Une grève générale et un mouvement social d'envergure ébranlent Arkadia
    ⚐ Royaume d'Arkadia
    Avec une situation sociale qui n’a pas vu de réelles améliorations malgré la bonne croissance du PIB arkadien, peu d’arkadiens ont été surpris de l’appel des principaux syndicats ouvriers nationaux à une grève générale pour attirer l’oeil du gouvernement sur le sort des travailleurs.
    Avec une inflation en hausse, un pouvoir d’achat qui n’a pas profité de l’introduction de l’Augusti, et un salaire minimum qui n’a pas évolué depuis 30 ans, les syndicats réclament désormais une hausse importante du salaire minimum arkadien, une restriction du temps de travail et des protections pour les professions les plus pénibles. Un élan de revendications sociales en réaction à un désintéret ressenti des gouvernants arkadiens pour la situation socio-économique du pays.
    Un défi de taille pour la coalition libérale-conservatrice actuelle qui dirige le gouvernement arkadien, sous l’égide du Premier Ministre le Grand-Duc Charles Swanson. Celui-ci avait été élu par des Sénateurs qui souhaitaient tourner la page de l’instabilité gouvernementale sous le Premier Ministre Figueroa, et qui avaient été séduits par son programme de mise en place de politiques de développement économique de secteurs industriels stratégiques et de réformes sociétales progressives.
    Toutefois, les plans du Premier Ministre Swanson sont contrariés par une volonté des syndicats et des classes moyennes arkadiennes d’obtenir rapidement des réformes socio-économiques majeures. Avec un Premier Ministre non-partisan, un gouvernement composé de personnalités conservatrices et un groupe sénatorial dominé par les libéraux, le Sénat arkadien tout comme sa classe politique ont de bonnes chances de voir cette grève générale les replonger dans l’incertitude.


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07 nov. 2023, 17:38

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Bulletin du 7 novembre 219

  • La Kostelo Sparbank se déclare en faillite, des milliers d'épargnants concernés
    ⚐ Empire du Saphyr
    La bourse d'Orcyssia a ouvert ce matin sur une petite panique : la Kostelo Sparbank, banque à charte fédérale de taille moyenne et présente sur toute la côte Est, a annoncé qu'elle déclarerait dans la journée sa faillite suite à de multiples revers d'investissements qui lui imposent de stopper son activité.
    Avec près de 2 500 000 clients, la Kostelo Sparbank avait été saluée comme l'une des compagnies bancaires les plus prometteuses en l'an 215, alors qu'elle acquérait une charte fédérale lui permettant d'opérer hors de son État d'origine, l'Orcadie. Visant surtout les épargnants retraités, les foyers des milieux ruraux et les petites entreprises de la côte Est, celle-ci a acquis une réputation basée sur la proximité client qui lui a permis un essor local important au détriment de la Norsk Bank, principale coopérative bancaire nationale.
    Toutefois, après une série d'investissements hasardeux couplés à des investigations sur des montages financiers douteux, celle-ci a perdu la confiance de ses actionnaires et a entamé une chute qui semble acter ce matin sa fin. Si la banque n'a pas encore suspendu les accès aux retraits, les comptes bancaires de la Kostela Sparbank dans la plupart de ses succursales sont inaccessibles depuis ce matin, et le sort des épargnes de ses clients demeure en suspens, plongeant des milliers de foyers et de petites entreprises de Wyvaldie, de Skadie et d'Orcadie dans l'incertitude.
    La Commission des Affaires Financières, placée sous l'autorité de la Cour Impériale de Justice, et répondant aux directives de la Commission sénatoriale du Trésor, s'intéresse de près à la situation. Des syndicats de consommateurs se sont déjà attelés à la défense des épargnants de la Kostela Sparbank, appelant à un renforcement de la régulation bancaire fédérale afin de protéger les clients d'une situation de ce genre.
    La Järnefelt Handelsbank, de même que la Norsk Bank et même la NVHB (banque d'affaires internationale opérant dans le Samvelde), se sont engagés à reprendre une partie des activités de la Kostelo Sparbank afin d'éviter un effet papillon pour les entreprises clientes et pour protéger les épargnants. Toutefois, une telle intervention de banques d'envergure nationale nécessiterait l'aval de la Commission des Affaires Financières, laquelle prend en général plusieurs années pour autoriser une telle opération en raison des règlements existants sur la régulation bancaire fédérale.
    Le Ministère du Trésor devrait donc apporter une première réponse à la situation, notamment sur la nécessité exprimée de renforcer les règlements fédéraux sur le secteur bancaire pour pallier à ce genre de situations, ou à l'inverse les appels à assouplissement de ces règles pour permettre des opérations de sauvetage émanant du secteur privé. D'autres mesures d'urgence, comme une garantie provisoire du gouvernement fédéral sur les dépôts, sont attendues.


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  • Succès pour la première émission de drag au Saphyr
    ⚐ Empire du Saphyr
    La SRK (télévision nationale saphyrienne) a lancé samedi dernier sa première émission télévisée de drag show, Drag Quest Saphyr, sur la chaîne SRK 2. Basée sur l'émission-concours originale fédérée The Grandest Drag Quest qui avait eu un grand succès international notamment au Saphyr, l'émission avait été imaginée avec des artistes provenant essentiellement de Riverssen, Wulfsburg, Körsarhüs et Orcyssia, afin de répondre à la demande de représentation de la culture LGBTQ par des associations de défense des droits LGBTQ, qui avaient notamment adressé une pétition en ce sens à l'Intendance-Général de l'OFI-NFK il y a 2 ans. Sa présentatrice, Lady Misfit, qui s'était distinguée sur la scène drag orcyssienne avant de percer sur la scène new lancasterienne il y a quelques années, a notamment fait une forte impression lors de l'émission, d'après les premiers retours.
    Diffusée en deuxième partie de soirée le samedi soir, elle est parvenue à réunir un grand public sur SRK 2 au-delà même des projections de la chaîne, touchant un public plus large qu'espéré au départ. Si son succès se confirme, la SRK pourrait envisager de déplacer son créneau à la première partie de soirée. Toutefois, des craintes persistent quant à la perception de l'émission auprès de certaines franges du public, pour qui une telle émission n'a pas sa place à une heure de grande écoute.
    Parmi d'autres critiques, des associations conservatrices appellent au boycott de SRK 2, estimant qu'une telle émission de téléréalité mettant en scène une culture marginale n'a pas à être financée par une institution publique fédérale. Ces critiques avaient déjà été entendues lors de la pétition soumise il y a 2 ans, et la SRK avait en réponse étendue son programme du dimanche matin sur SRK 3 sur les actualités et la culture du monde constantin pour l'étendre sur l'ensemble du dimanche après-midi. La SRK a défendu sa volonté de diversification en estimant qu'il n'y avait pas lieu de priver quelque frange de la population d'un programme culturel qui favorise sa représentation sur les médias nationaux.
    L'Intendance-Générale s'est également félicitée du succès de la première émission, et a indiqué son souhait de continuer ce format jusqu'à l'émission finale, qui aura lieu en fin de mois.


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  • Des gisements de phosphate et d'uranium découverts dans le Dawwfiq
    ⚐ État du Dawwfiq
    Les projets de prospection lancés par l'Empire du Tawkirina et l'État du Dawwfiq il y a quelques années ont attiré l'attention de nombreuses compagnies internationales d'exploitation minière, et alors que les premiers rapports sont déposés par les experts auprès des deux gouvernements, ceux-ci semblent confirmer une chose : la dynamique stratégique de la région du désert de Besay vient de connaître un bouleversement majeur.
    Les prospections ont ainsi révélés des gisements de phosphates en quantité importante, et plus encore, sept potentiels gisements d'uranium à travers le désert de Besay. Du côté du Dawwfiq, un gisement important d'uranium dans le comté de Jalaq, dans le sud du pays, de mêmes que plusieurs gisements de phosphates le long de la frontière Sud-Ouest du pays ont été relevés.
    Les phosphates, composé principal des produits fertilisants essentiels à l'agriculture moderne, représentent un enjeu très important pour le développement alimentaire en Idylénie, et leur exploitation pourrait dynamiser un secteur profondément impacté par les conditions climatiques et environnementales difficiles de l'Idylénie orientale. Quant à l'uranium, sa présence, même en quantité réduite, représente un enjeu stratégique considérable, tant d'un point de vue énergétique que d'un point de vue géopolitique, permettant potentiellement de lancer un programme nucléaire civil ou militaire sans dépendre de l'importation de ressources fissiles.
    Plusieurs options s'ouvrent désormais au Dawwfiq : ouvrir l'exploitation des ressources au secteur privé, favorisant l'arrivée de capitaux étrangers au Dawwfiq et qui permettrait un développement rapide des industries liées à ces ressources ; ou consolider l'exploitation de ces ressources au sein d'une compagnie à capitaux publics, voir d'une compagnie de la Couronne, qui garantirait aux pouvoirs publics le contrôle de ces ressources, quitte à nécessiter d'importants investissements. Si les deux options sont possibles pour l'exploitation des phosphates, concernant en revanche de l'exploitation de l'uranium, il est peu probable qu'il soit permis à un oligopole privée de s'en saisir au vu de l'importance stratégique qu'elle représente pour le Dawwfiq et le Samvelde. Alors que le gouvernement du Ministre-en-chef Wael Abboud était déjà divisé sur la question des prospections, l'enjeu économique représente désormais un nouveau point de tensions potentielles au sein de la majorité.
    Le Fonds de Développement du Samvelde, chargé des investissements dans le développement économique et humain des pays du Samvelde, et qui a déjà fait un travail considérable au Dawwfiq, pourrait à nouveau s'impliquer dans ce projet de développement, afin d'assurer le maintien de cette ressource dans le Samvelde - une telle décision, toutefois, nécessiterait une implication particulière du gouvernement saphyrien auprès du Dawwfiq.

    Article réalisé en coopération avec Loredano World News - voir l'article sur le site de LWN

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18 nov. 2023, 17:00

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Bulletin du 18 novembre 219 | GÉNÉRALES 219

  • La réinsertion à long terme des vétérans, 15 ans après la guerre d'Oxanna
    ⚐ Empire du Saphyr
    Cette année marque les 10 ans de la fin de l'occupation militaire saphyrienne en Adolynie, et les 15 ans de la fin de la guerre d'Oxanna, l'un des conflits les plus brutaux et violents de notre temps. Une guerre à laquelle l'Empire a participé du début à la fin, et qui laisse encore aujourd'hui des marques sur la société saphyrienne.

    Les vétérans de la guerre d'Oxanna ont pu bénéficier, à leur retour, d'un suivi de santé - notamment mentale pour les soldats ayant participé à la découverte et au démantèlements des camps oxannes - qui a été apprécié par les associations d'anciens combattants.
    Toutefois, la réinsertion sociale semble être plus difficile. Si des programmes ont été mis en place par les États, notamment au Rígland, pour permettre une réinsertion professionnelle efficace sur le court terme, sur le plus long terme, les vétérans semblent souffrir de divers freins à leur progression : n'ayant pour la plupart pas de bagages universitaires, ceux-ci se retrouvent désavantagés par rapport à leurs pairs, ont vu moins d'opportunités de promotion leur être proposé au cours de ces dernières années. A tel point qu'au cours de l'année passée, les vétérans représentaient près de 40% des chômeurs nouvellement déclarés.

    La pension des vétérans couplés au revenu social fédéral a évité à nombre de ces vétérans de se retrouver sans moyens - néanmoins, l'inquiétude quant à l'avenir professionnel après le passage dans les forces armées se ressent même auprès des jeunes combattants encore en service. Les associations de vétérans, porte-parole de la plupart des revendications des militaires, appellent à une aide plus sérieuse pour la réinsertion professionnelle, incluant la mise en place de cursus universitaires entièrement dédiés aux anciens soldats de la Couronne.

    D'autres associations, celles de vétérans officiers, toutefois, proposent d'autres alternatives : un prolongement de l'âge militaire, qui permettrait de réembaucher des anciens soldats et de les maintenir dans les forces armées jusqu'à un âge plus élevé (l'âge de départ à la retraite pour la plupart des combattants étant actuellement entre 40 et 45 ans). Derrière cette revendication professionnelle, une logique stratégique : ces associations d'officiers considèrent en effet que les besoins en effectifs militaires du Saphyr sont appelés à augmenter, pour faire face aux menaces pesant sur le Samvelde, notamment sur le Saphyr avec le Borowen, en Adolynie, à Abydos et au Dawwfiq. Des experts en géostratégie considèrent toutefois qu'une augmentation des effectifs, à ce stade, serait artificielle et contrarierait, le Saphyr possédant déjà l'une des armées professionnelles les mieux pourvus au monde.

    Enfin, d'autres experts en sécurité considèrent que le nombre de vétérans ayant combattu sur des théâtres de conflit aussi intenses sont une manne pour le secteur privé, et devraient amener le gouvernement fédéral à orienter ces anciens combattants vers des sociétés de sécurité privées, voir à légaliser la création de sociétés militaires privées (pour rappel, aujourd'hui, les seules compagnies mercenaires autorisées à employer des saphyriennes sont celles mises au service de la Couronne, et la seule dans cette situation depuis les guerres de la Révolution lysennienne est la Garde Nordique Pontificale). D'après ces experts, légaliser les sociétés militaires privées et les agences de renseignements privées, qu'elles fournissent des services de mercenariat ou de conseil, offriraient des opportunités professionnelles exceptionnelles pour les vétérans peu importe leur âge, et permettrait la création d'un nouveau secteur économique dynamique et prometteur. Toutefois, les sociétés militaires privées sont toujours critiquées au sein des forces armées, qui considèrent qu'elles reviendraient à mettre en question le monopole de la Couronne sur la puissance militaire saphyrienne, dans le pays comme à l'étranger.


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  • Le Revenu Social Fédéral mis à l'épreuve
    ⚐ Empire du Saphyr
    Cela fait 8 ans qu'a été mis en place le Revenu Social Fédéral, un revenu d'existence ouvert à tous les saphyriens de plus de 18 ans et alimenté par le Fonds Social Fédéral, un fonds souverain financé par les cotisations sociales existantes et par les droits d'exploitation des ressources minières et pétrolières du Saphyr. Une mesure phare du gouvernement Pendra, et désormais une des pierres angulaires du système de protection sociale saphyrien, il est aujourd'hui remis en question sur son accessibilité, son intérêt dans le développement économique, voir même à son coût.
    S'il a permis d'enrayer la hausse de la pauvreté qui accompagnait la hausse du chômage à la fin des années 200, tout en facilitant la bureaucratie du Ministère des Affaires Sociales (toutes les précédentes prestations ayant été fusionnés au sein de cette prestation unique) et en luttant contre les trappes à oisiveté, son attribution est aujourd'hui une revendication pour certains groupes, qui ne sont pas concernés par sa perception. Les mineurs émancipés ou abandonnés au premier chef, mais aussi et surtout les étrangers résidant au Saphyr, notamment les résidents permanents. Parmi les arguments des associations les représentant, le fait que ceux-ci, bien qu'ils ne perçoivent pas de RSF, contribuent par leurs cotisations au Fonds Social Fédéral, créant un double standard entre les travailleurs de nationalité saphyrienne et les travailleurs étrangers, et risquant à terme de creuser l'inégalité face à la pauvreté entre les deux.
    Une revendication qui inquiète des associations conservatrices, craignant que l'ouverture de ce régime social jugé déjà "trop généreux" ne provoque un appel d'air pour les migrations à visée économique. Le Fonds Social Fédéral, fruit des "efforts de tout un peuple", devrait ainsi "rester aux mains de ce même peuple", d'après le slogan d'un groupe d'intérêt œuvrant pour la restriction de l'immigration.
    Pour modérer cette revendication, certains groupes représentant les intérêts des étrangers au Saphyr proposent de n'ouvrir le droit au RSF qu'aux étrangers ayant déjà travaillés au Saphyr, voir même de ne l'ouvrir qu'aux seuls résidents permanents. Certains groupes plus restreints ne luttent pour ouvrir le RSF qu'aux seuls citoyens du Samvelde, considérant qu'il s'agit d'une suite logique dans l'intégration des pays membres à l'Union.

    Mais le RSF ne fait pas parler qu'en ce qui concerne le rapport à l'immigration : dans plusieurs grandes villes, notamment Korsarhüs, Riverssen, Kopperston et Wulfsburg, des associations citoyennes contre la criminalité et la corruption font état d'usages frauduleux du RSF par des personnes ayant des revenus issus de trafics délictueux et du crime organisé, dont le RSF participe à financer leurs opérations illégales. Opérant souvent dans des milieux où la pauvreté est très présente, ces associations disent craindre que la perception du RSF dans les communautés dominées par le crime organisé ne fasse l'objet de rackets et ne puisse pas servir à réellement sortir ses habitants d'une pauvreté entretenue par les activités criminelles.
    Pour faire face à ce risque, des procureurs fédéraux ont déjà suggérés que le droit au RSF puisse être retiré par un juge fédéral pour toute personne ayant commis certains délits ou crimes, mais les procureurs d'État considèrent qu'un tel retrait devrait pouvoir être automatique, plutôt que de devoir passer par un juge fédéral qui n'a pas compétence sur les affaires de droit d'État. Certaines associations appellent même à complètement couper l'accès au RSF pour les habitants de certains quartiers notoirement connus pour leurs activités criminelles.
    Mais du côté des organismes venant en aide aux habitants des quartiers défavorisés, associer l'éligibilité au RSF à la lutte contre la criminalité est profondément inégalitaire, et risquerait de créer un cercle vicieux maintenant les personnes exposés à cette criminalité dans la pauvreté sur laquelle celle-ci prospère, notamment pour les jeunes issus de ces milieux, et pour les familles, pour qui la privation du RSF représente une double-peine.

    D'autres sont plus radicaux, et considèrent que le financement de la criminalité et la question de l'immigration économique sont des effets pervers attendus d'un régime trop redistributif, et estiment que le RSF devrait purement et simplement être abolis, au profit d'un retour progressif à des prestations sociales sélectives. Se basant sur des avis d'économiques qui considèrent que le RSF décourage le retour à l'emploi, favorise l'oisiveté et rend les emplois moins qualifiés bien moins attrayants pour les travailleurs non diplômés, ceux-ci considèrent que sa suppression pourrait de surcroît créer un "choc de compétitivité" et dynamiser l'économie saphyrienne - dont la croissance économique, aussi bien en terme de création de richesses que de création d'emplois, stagne depuis deux décennies.
    Les défenseurs du RSF, eux, estiment qu'il est tout à fait possible de légiférer pour éviter un détournement du RSF de sa mission première : lutter contre la pauvreté et pour l'égalité sociale. Les militants locaux ayant menés campagne pour son adoption demandent à ce que soit plus mis en avant le recul "net et évident" de la pauvreté au Saphyr, l'augmentation de l'accès aux études supérieures des jeunes issus de milieux défavorisés, et la hausse de la consommation, comme preuves du bienfondé économique du RSF et de ses bienfaits à long terme.
    Considéré par beaucoup comme un acquis social majeur depuis la mise en place de la sécurité sociale saphyrienne, le RSF demeure malgré tout controversé, considéré comme trop "expérimental", et doit encore faire ses preuves pour beaucoup.


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  • Face à la hausse des prix du pétrole, les territoires ruraux réclament de l'aide
    ⚐ Empire du Saphyr
    Depuis le bilan 216 de la VestPetroleum (Compagnie Pétrolière de Phoécie Occidentale, compagnie à capitaux publics exploitant les hydrocarbures des littoraux du Njördland et de Karelya et principale compagnie pétrolière saphyrienne), qui fait état d'un ralentissement de l'exploitation des ressources pétrolières, en raison d'après certains de l'épuisement des gisements, et pour d'autres des nouvelles politiques environnementales menées au Njördland, à Karelya mais aussi dans l'État nouvellement constitué des Îles du Nord, les prix des hydrocarbures n'ont cessés d'augmenter. La réduction des importations énergétiques, causée par la hausse des taxes sur les produits pétroliers et par une augmentation des prix depuis les principaux pays producteurs, laisse par ailleurs à penser que cette situation est amenée à durer sur le long terme.

    Si à l'échelle du Saphyr, cette situation inquiète bien moins que dans d'autres pays, en raison de la forte présence des véhicules électriques, d'un mix énergétique où le pétrole représente seulement 15% de la production nationale d'électricité, et de systèmes de transports en communs efficaces, les milieux ruraux se disent bien plus inquiets quant à ce qu'implique cette hausse des prix. Dans les plus petites villes, où la possession de véhicules électriques est bien plus rare et où les transports urbains sont bien moins présents, une hausse du prix de l'essence représente un fardeau considérable sur les finances des ménages. Les États de l'Ouest sont également inquiets quant à leur approvisionnement en pétrole en vue de soutenir leur production énergétique, particulièrement le Rígland, où le pétrole représente 20% de sa production électrique, dans la Cité Libre de Lochford, où il en représente 30%, et surtout au Njördland, avec 40% de l'électricité produite par des centrales au pétrole.

    Les réponses à cette situation sont diverses. Plusieurs élus locaux appellent les Sénateurs à réduire les taxations sur les importations pétrolières, voir à exempter de droits de douane les importations depuis les pays producteurs, afin de réduire les prix de l'essence et d'éviter que les habitants des territoires ruraux soient trop sévèrement impactés. D'autres considèrent que le gouvernement fédéral doit d'urgence trouver de nouvelles sources de pétrole, en prospectant sur les littoraux dans l'Est et dans le Sud du pays, ou en favorisant le commerce avec les pays producteurs, tout particulièrement le Dawla, le Dacko et le Cazanistan. Certains appellent également à financer des prospections en Adolynie et au Dawwfiq - ce dernier pays ayant par ailleurs été au coeur de l'attention des milieux industriels en raison de la découverte de gisements d'uranium et de phosphate dans ses frontières.

    Toutefois, les organisations écologistes considèrent que cette dépendance au pétrole des milieux ruraux doit être combattue autant qu'elle a été combattue dans les milieux urbains. En favorisant le développement des transports urbains et régionaux, ainsi qu'en privilégiant les véhicules individuels électriques ou hybrides, celles-ci estiment qu'il sera possible au Saphyr de fonctionner presque exclusivement comme un pays exportateur de pétrole, tout en privilégiant une énergie verte et propre pour l'environnement saphyrien. Concernant la production électrique, le débat se relance pour savoir quels énergies peuvent pallier à un abandon du pétrole : si on appelle à certains endroits à recourir au "charbon propre", comme au Njördland, d'autres considèrent que les énergies renouvelables doivent être priorisées, et certains évoquent également la possibilité de bâtir de nouveaux réacteurs nucléaires.


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  • Tensions autour de la présence militaire saphyrienne à Abydos
    ⚐ Principauté d'Abydos
    Il y a 16 ans qu'a eu lieu le coup d'État du 22 juillet 203 à Narois, qui a vu le gouvernement démocratique de l'Empire de Narois être renversé par une junte fasciste. A Abydos, cela fait également 16 ans qu'ont été déployés par le gouvernement saphyrien près de 5 000 soldats saphyriens, engagés dans la cité-État du Samvelde pour garantir la protection de la Principauté.
    En effet, avec le départ en exil du gouvernement constitutionnel naroisien, le Traité constitutionnel d'Abydos conclu entre le Saphyr et Narois, qui prévoyait la création d'une Garde d'Honneur de moins de 4 000 soldats sous l'autorité conjointe de Narois et du Saphyr, a été remis en cause. La Garde d'Honneur est aujourd'hui sous l'autorité exclusive du Capitaine-Général d'Abydos (représentant vice-régal de l'Empereur à Abydos), et la garnison saphyrienne assure également un bon nombre des missions militaires décidées par le gouvernement d'Abydos.

    Mais avec 5 000 militaires saphyriens déployés en permanence à Abydos, les élus et citoyens de la Principauté commencent à remettre en cause une présence qui se voulait être ponctuelle en attendant la fin de la crise naroisienne, et appellent Abydos à reprendre les rênes de sa politique de défense.
    La Première Ministre d'Abydos, Costanza Grimaldi, a notamment fait campagne sur la création d'une force armée permanente à Abydos, qui s'émanciperait des contraintes imposées à la Garde d'Honneur. L'idée d'une armée du peuple d'Abydos a fait son chemin et aujourd'hui, les pétitions au Conseil Général d'Abydos sur la constitution d'une telle force ne manquent pas.
    Toutefois, en vertu du statut de Dominion qui est celui d'Abydos, c'est à l'Empire du Saphyr de statuer sur cette question. La mise en place d'une armée d'Abydos libérerait les soldats saphyriens présents sur place ; mais réduirait également l'aptitude du Saphyr à contrôler les tensions frontalières et sa capacité d'intervention et de déploiement en Mer d'Orient. Une telle armée remettrait également en cause les termes du traité constitutionnel, sur laquelle l'existence même d'Abydos repose ; ce à quoi des experts en diplomatie font remarquer qu'il est déjà remis en cause par l'existence de la junte.

    Des mouvements populaires en soutien à la proposition ont déjà manifestés lors des dernières élections et à diverses occasions dans la vie de la Principauté. D'autres manifestations, nettement plus hostiles aux soldats saphyriens, ont été rapportés par la Police de la Cité, organisées par des mouvements qui seraient politiquement (voir financièrement) proches de la junte, et qui prônent un départ total des saphyriens et une annexion d'Abydos par le régime fasciste naroisien. Le gouvernement du Prince a publiquement exprimé sa crainte que ces mouvements provoquent des attaques contre les soldats saphyriens ou des incidents aux frontières, et appelle le Saphyr à renforcer sa vigilance quant à la situation à Abydos.



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