Constitution du 23 janvier 137
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Référendum au Dawwfiq : vers un régime parlementaire associé
Alors que la participation au référendum fait encore débat, l'option du régime parlementaire associé l'a largement emporté, avec 51% des voix.
L'annonce du référendum avait causé beaucoup de scepticisme auprès des autres partenaires des négociations échouées à Kalopoles, mais celui-ci a finalement eu lieu, avec l'encadrement de la Légion Impériale déployée depuis près de 3 ans et demi dans le Dawwfiq. L'État du Dawwfiq devrait donc être en capacité de se constituer avant la fin de l'année.
L'option d'une république eibadique est arrivé en dernière position du scrutin, avec 12% de soutiens. Le souvenir de l'époque du Califat a découragé les supporters de défendre ouvertement l'idée d'un régime fusse-t-il social-démocratique marqué par des idées eibadistes, même si la foi eibadique reste très présente dans le Dawwfiq.
L'option présidentielle, elle, recueille 37% des voix. Elle était loin de pouvoir espérer un plébiscite, et pour cause, elle avait peu d'arguments en sa faveur : l'absence de figures politiques marquantes pouvant incarner la volonté démocratique dawwfiquoise, et une difficulté pour la population de s'attacher à un nouveau leader tout-puissant après l'usurpation de la démocratie présidentiel en Asnaywana du Nord par le régime dictatorial actuel.
C'est donc l'option parlementaire qui est arrivé en tête, avec près de 51% des voix, avec un soutien marqué des missions humanitaires phoéciennes et saphyriennes présentes sur le territoire, qui ont défendu un parlementarisme et un collégialisme à l'image de ce qui existe dans les pays phoéciens et dont s'étaient inspirés les cités autogérées pendant la Guerre civile.
La légitimité du scrutin pose encore question : alors qu'on décompte entre 37% et 43% de participation, les autorités militaires ont rappelés que la fiabilité des listes d'inscrits laissait à désirer du fait de la jeunesse de l'administration post-bellum et des flux importants entre l'Asnaywana du Sud, l'Asnaywana du Nord et le Dawwfiq ainsi que l'émigration qui a marqué la région ces derniers jours. Les autorités et la Cour Impériale ont ainsi estimé que rapporté à la population résidente du Dawwfiq, la participation s'approchait davantage de 60%, même si des associations humanitaires locales ont relevé un tôt qui oscillait autour de 50% de participation.
Quoi qu'il en soit, les élections ont pu avoir lieu dans les mêmes conditions, et la nouvelle représentation parlementaire constituante devra désormais statuer sur les contours du régime et ses institutions. Restera encore à déterminer le statut d'association qui liera le nouveau régime du Dawwfiq au Saphyr : d'une protection de son indépendance du même style que la présence militaire fédérée en Asnaywana du Nord, à un statut d'association politique plus poussé à l'image de l'union entre le Tawkirina et le Kilemyana en Asnaywana de l'Ouest, toutes les options sont sur la table pour les nouveaux élus dawwfiquois.
Toutes ces questions devraient également impliquer des négociations avec le Conseil Impérial, qui devra donner son aval à la constitution du nouvel État. Le Sénat, qui avait été agité par les questions de politique étrangère depuis l'arrivée au pouvoir du Président Real, devra encore confirmer l'accord qui aura été trouvé pour l'acter.