28 avril 188 - Arrestation de David Vahlberg et reddition des putschistes

[Office Fédéral de l'Information]

28 avril 188
Arrestation de David Vahlberg par la police karélyenne


Vers 18h aujourd'hui, le chef des rebelles karélyens, le Vice-Président David Vahlberg, a été arrêté par la police karélyenne.

A 18h25 ce mercredi, le procureur de la République de Karelya a annoncé avoir inculpé le Vice-Président David Vahlberg pour haute trahison, sédition, conspiration contre la sûreté de l'État et complicité de séquestration, et plus surprenant, le procureur de la République a indiqué que la police nationale karélyenne avait procédé à son arrestation. Selon des informations communiqués par des sources au sein de la police locale, le Président autoproclamé n'aurait pas résisté aux agents de police, et celui-ci aurait finalement décidé de se rendre après près d'un an à gouverner l'occupation illégale du territoire karélyen par des factions rebelles des forces armées.

Son arrestation survient alors que le statu quo se maintenait péniblement depuis ses dernières semaines, entre les forces armées saphyriennes qui occupent les zones occupées légitimement par le gouvernement de la République constantine de Karelya, et les militaires rebelles qui ont renversés la Présidence, la Chambre des Députés, en violation des lois de la République et des termes du protectorat saphyrien.
Des rumeurs enflent concernant la reddition à venir des militaires rebelles, qui font toujours face à une opposition populaire importante et qui sont désormais sans commandement face à l'armée saphyrienne. Malgré tout, nombre d'élus karélyens de l'opposition sont encore emprisonnés par les rebelles et le sort de la Présidente légitime, Vigdis Simensson, est toujours inconnu.

[Office Fédéral de l'Information]

Mise à jour du 29 avril 188 - Reddition des putschistes karélyens

Dans une annonce faite précipitamment à 12h aujourd'hui, l'un des plus hauts gradés des militaires karélyens impliqués dans la tentative de coup d'État a annoncé que ses forces ne seraient plus en mesure d'assurer la protection du territoire karélyen et que celles-ci étaient de facto dissoutes.

Après près d'un an à tenter tant bien que mal de garder la main sur une République de Karelya en proie à une révolte des militaires, la majorité du commandement des putschistes a finalement renoncé à défendre leur emprise sur le territoire. Depuis l'annonce de l'arrestation de David Vahlberg, hier soir, de nombreuses désertions ont été signalés dans les rangs de l'armée de terre, tandis que bon nombre d'officiers ont fait défection à la frontière Nord. Plusieurs très haut gradés auraient également requis la protection du Borowen pour se protéger de "représailles" de la République de Karelya envers les responsables du putsch.
Finalement, à 12h04, dans une annonce qui était prévue à 12h00, le Général Kähkönen a annoncé que la République de Karelya ne bénéficierait plus de la protection des forces armées, et que celles-ci ne pouvaient se maintenir dans le contexte politique actuel, annonçant ainsi la fin de l'occupation du territoire par les militaires rebelles.

Cette annonce a été accueilli très froidement par les cadres du PIK, le parti de David Vahlberg, lequel est profondément divisé sur la conduite à tenir. Tandis que des rumeurs de résistance en forme de guérilla se font entendre, il semblerait plus probable que le PIK tente lui aussi d'échapper aux poursuites judiciaires en s'exilant, et ce alors que celui-ci est à ce jour dépourvu de tête et sujet à des attaques de la part des partis d'opposition : des manifestations ont notamment éclatés dans le Sud du pays et dans les quartiers occupés par les rebelles à Elenstad contre l'occupation rebelle et contre le PIK. Largement pacifique pour la plupart, plusieurs cas de vandalisme de sections du PIK et de domiciles de membres du PIK ont été signalés à Karlsholm et à Kurmenya.

Malgré ces incidents isolés, la situation politique semble en arriver à un tournant en Karelya, qui est encore loin de renouer avec la stabilité, mais qui dorénavant pourra se préparer à la suite comme un seul pays, sous la protection de l'Empire.