Célébration du Te-Dag au Saphyr
Service de thé et de pâtisseries dans un grand hôtel de la capitale - images OFI
Le 24 février, les saphyriens se sont retrouvés lors de la célébration annuelle du Te-Dag, la Journée du Thé. Une coutume liées aux traditions historiques du Saphyr et particulièrement populaire à travers l'Empire.
En ce 24 février, les saphyriens ont profité de la célébration annuelle du Te-Dag pour finir un peu plus tôt leur travail et leurs écoles pour se réunir chez eux, ou dans des salons de thé, dans des cafés, parfois même dans leurs salles de repos, pour se réunir autour d'une tasse de thé. Parfumé aux fruits et aux plantes, agrémenté de lait et de sucre, accompagné de petites pâtisseries typiques ou simplement consommé nature, cette célébration a permis à nombre de saphyriens, des plus âgés aux plus jeunes, d'échanger et de partager autour de la boisson nationale.
Cette journée de partage fut également l'occasion pour nombre d'organisations caritatives de sortir dans les parcs et les places publiques pour proposer gratuitement du thé à tous les passants et particulièrement aux personnes vulnérables, qui se sont vus offrir des boissons chaudes bienvenus en cette période hivernale. De leur côté, les grandes entreprises du thé saphyrien profitent de la période pour proposer des éditions limités, dont les bénéfices sont reversés à nombre d'organismes caritatifs.
Véritable symbole de la culture et de l'art de vivre saphyrien, la journée fut célébrée jusque dans les ambassades impériales à l'étranger, dont les salons furent exceptionnellement ouverts au public dès 4h cet après-midi. La Société Impériale du Saphyr, et ses officines à travers le pays et le monde, en ont également profité pour ouvrir leurs portes et faire découvrir à leurs visiteurs la culture saphyrienne du thé et l'histoire du Te-Dag.
Le Te-Dag est également l'occasion pour les saphyriens adeptes du thé de découvrir ou redécouvrir les grands classiques de cette boisson emblématique, consommés à hauteur de près de 200 millions de tasse chaque jour à travers le pays. La Journée du Thé est un héritage historique du Kraftdag, une journée traditionnelle dans la culture ancestrale des phoéciens nordiques qui avait lieu le 24 de chaque mois, qui célébrait la force et la vigueur, et au cours de laquelle il était de coutume pour les combattants de consommer des infusions d'herbes médicinales et de baies réputées pour fortifier le corps et l'âme.
L'expansion du commerce mondial a permis au thé importé de Cathésie de rapidement éclipser cette ancienne tradition dans les années 020 et 030, pour se répandre partout dans l'Empire, aussi bien dans les Dominions qu'à Orcyssia, dans les régions les plus isolées de l'Empire comme au sein de la cour de l'Impératrice Astrid. La Compagnie Phoécienne du Thé et des Épices (CPTE), une très ancienne entreprise privée saphyrienne fondée à cette période, qui a participé à la popularisation qui s'est spécialisée dans le commerce des denrées rares de Cathésie et d'Orient, est aujourd'hui l'un des fournisseurs officiels de la Couronne Impériale, qui est à l'origine de la création de plusieurs infusions comme le thé à la vanille et au caramel, le thé noir à la canneberge et à l'érable, ou le thé Comte Holmgren (un thé noir parfumé à la bergamote), aujourd'hui encore réputés comme quelques uns des thés préférés de l'Empereur, lui même un grand consommateur de thé.
A l'étranger, cette fête est également célébrée le 24 février, notamment au Burghaven et dans quelques communautés de Fort Oak, en Fédération-Unie, mais elle est également populaire en dehors de l'ancienne sphère d'influence impériale. A Miṭṭāy et à Hawamahal, notamment, la Journée Nationale du Thé est passée d'une célébration de la culture et des cérémonies religieuses ancestrales du thé à une occasion pour les travailleurs des plantations de thé de faire entendre leur voix. Les conditions difficiles dans lesquelles vivent les travailleurs du thé est la source de contestations de plus en plus importantes dans ces pays pour lesquelles l'industrie du thé représente une part importante des exportations et du commerce avec les nations phoéciennes. Nombreux y sont les syndicats qui prônent une meilleure rémunération des travailleurs par une hausse du prix des feuilles de thé, voir une politique plus protectionniste vis-à-vis des pays occidentaux, accusés de profiter de la situation de ces états en développement pour importer ces denrées à moindre prix.
Ces revendications préoccupent notamment les grandes entreprises d'importation de thé, dont la CPTE. Toutefois, même si une hausse du prix de la tasse de thé semble en fin de compte inéluctable, il en faudra probablement plus que ça pour faire abandonner aux saphyriens cette tradition séculaire, aujourd'hui bien ancrée dans les coutumes.
Champs de thé dans le Dominion de Miṭṭāy - images Agence Lysennienne de la Presse pour l'OFI