[Sénat Impérial] Questions au Conseil Impérial

[Alexander Auber]

Honorable Président du Sénat,
Honorable Chef de l'opposition,

Je vous remercie de votre soutient plein et entier et je dois dire que vous faites honneur à votre poste par votre comportement et votre droiture. L'épreuve que nous traversons nous demande d'être soudé et je dois dire que la réaction de l'opposition a été une démonstration parfaite d'union nationale. Je ne prend pas cependant, et avec raison, ce soutient dans ce moment si particulier comme un soutient global à ma politique je vous rassure.

Concernant votre question, elle est légitime mais permettez moi de vous dire qu'elle est un peu prématuré. Comme vous le savez surement de nombreuses nations ont rejoints le conflit et par conséquent la négociation qui s'enclenchera à la suite de la victoire militaire sera complexe mais dans le bon sens du terme. C'est à dire que nous discuterons beaucoup pour trouver la meilleure des paix imaginable pour que des conflits comme celui que nous vivons ne se reproduise plus jamais. Donc vous comprenez bien que je ne peux pas arriver et imposer à tous un traité. Cependant, je peux répondre partiellement. Nous maintiendrons des troupes sur place tant que le traité n'aura pas été signé et appliqué par tous. Deuxièmes nous nous assurerons que la régions soit stabilisé et qu'un régime démocratique y soit mis en place. Enfin nous demanderons un certains nombre de conditions pour que le Saphyr dispose toujours d'une influence certaines sur cette région pour nous assurer que cette situation ne se reproduise plus jamais.

En attendant je vous assure que vous serez les premiers informés des avancés et des conclusions des négociations.

Je vous remercie, Monsieur le Président.

[Børre Hegland]

Monsieur le Président du Sénat,

Alors que tout notre pays pleure aujourd’hui la disparition du grand homme d’État que fut le Président Alexander Auber, un député fédéral de Lochford a jugé bon de commenter « bon débarras » sur le réseau social Chirper. Au nom du contre-gouvernement, je me permets de dire combien je trouve ces propos abjectes, d’abord à l’égard du grand homme d’État qu’était Alexander Auber, mais aussi et surtout vis-à-vis de sa famille qui pleure aujourd’hui sa disparition.

Le député en question est membre du Parti Impérial qui fait partie du gouvernement. J’aimerais donc savoir si le Président du Conseil condamne ces propos et, si oui, si cette condamnation est une position partagée par l’ensemble du Conseil.

Je vous remercie.

[Sören Pendra]

A peine son discours prononcé que le Président devait faire face à une polémique lancé par ce qu'il considérait à cette heure comme de sales idiots. La réaction du Chef de l'Opposition était tout aussi du même registre. Sören était profondément dégouté par l'attitude politicienne que certains avaient décidé de maintenir, malgré la période de deuil et de communion qu'il avait appelé de ses vœux.

Particulièrement remonté, il prit dignement la parole dans la Chambre, déterminé à rétablir l'ordre moral et à remettre chacun à sa juste place.

Monsieur le Président du Sénat,

Ayant un respect immense pour les familles qui subissent la perte d'un être cher, sachez que je suis très profondément dégouté par celles et ceux qui se permettent, alors qu'un deuil national est sur le point d'être proclamé, et que nous observons déjà tous de fait, de tenir des discours dégradants ou de tourner le décès d'un chef de gouvernement en instrument politique.

Monsieur le Président du Sénat, ma position est très simple, et il se trouve qu'elle est partagée par tout le Conseil. C'est celle que j'ai tenu lors de mon discours. Je suis à cette heure ému tant par la perte immense que nous subissons que par le moment glorieux que nous vivons, où l'un des plus fidèles serviteurs de la Couronne, entre avec le plus grand mérite dans la grande histoire de l'Empire et de la communauté prospère qu'est le Samvelde.

J'exprime un profond sentiment de dégout à l'endroit de ceux qui se permettent, dans ces moments tragiques où j'ai appelé la communauté nationale à s'unir pour honorer la mémoire d'un grand homme, de provoquer division et tension en salissant la période de deuil et d'hommages qui est dû aux grands serviteurs de la Couronne Impériale. Ils troublent, en vérité, le domaine sacré de la mort et de la mémoire et se rendent coupable d'une grave faute.

Aussi, Monsieur le Président, je tiens à exprimer mon plus profond désarroi quand je vois que des responsables aussi élevés dans l'Empire se permettre, transformant le décès du Président Auber en instrument politique, de douter de l'attachement du Conseil et de la coalition à rendre hommage et à observer, avec la plus fidèle grandeur d'âme et d'esprit, avec la plus belle humanité, le respect qui lui est dû. J'estime, puisque je parle du respect, que ceux qui choisissent une telle voie, pire qui y persistent, n'en n'ont pas une seconde saisi l'idée même, ni celle non plus du deuil ou encore celle de la douleur qu'une telle perte peut provoquer. Je les appelle à cesser d'agir de la sorte et à regagner très vite les rangs de la dignité de leurs fonctions.

Je vous demande, Monsieur le Président, que nous observions en la mémoire du Très Honorable Président du Conseil Impérial Alexander Auber, grand serviteur de la Couronne et dévoué patriote, une minute de silence. Je vous remercie.

[Rowan Real III]

Applaudissements des sénateurs du Parti impérial, ensuite sur invitation du Président du Conseil la présidence du Sénat accepta de tenir une minute de silence en hommage.

[Sören Pendra]

Les sénateurs de l'USE se levèrent et applaudirent le discours du Président du Conseil. Bien sûr, chacun observa dignement et profondément la minute de silence que le Président du Sénat fit observer en l'honneur du Président Auber décédé.

[Børre Hegland]

Après avoir montré leur profond dégoût face à la tentative du Président du Conseil de mettre sur un même plan le chirp du député Danielsen et la question du Chef de l’Opposition, les sénateurs de la CMD se levèrent pour respecter la minute de silence avec dignité.

[Mattias Carlén]

Les applaudissements se firent plus modérés du côté de la CMD, mais ceux-ci respectèrent comme tous les autres la minute de silence demandée par le Président du Conseil.

[Ianis Hilbert]

Ianis Hilbert, comme ses soutiens parmi les sénateurs du PI, saluèrent par des applaudissements marqués la réponse du Président du Conseil. Il observa ensuite la minute de silence qui s'ensuivit dignement, en ne manquant pas de jeter quelques regards du côté de l'ADP, se demandant comment les sénateurs du groupe de feu Alexander Auber se comportaient en cette occasion.

[John Hussain]

Installé sur le banc du gouvernement, John Hussain écouta attentivement la question posée par le Chef de l'Opposition, puis la réponse du Président du Conseil. Lorsque ce dernier eut terminé, il applaudit, affichant son plein et entier soutien aux propos tenus par le chef du gouvernement. À l'invitation du Président du Sénat, le Haut-Procureur impérial se leva pour observer une minute de silence en hommage au Président Auber.

[Arturo Mataró]

Monsieur le Président du Sénat,

Ma question s'adresse au Très Honorable Président du Conseil.
Face à la terrible crise alimentaire qui sévit encore au Dawwfiq, où Sa Majesté Impériale et Son Altesse Impériale l'Impératrice se sont rendus pour venir en aide à nos frères, le Conseil a annoncé l'envoie de 800 millions d'Augustis pour lutter contre la faim, dont 400 millions dédiés à la fourniture de denrées alimentaires de première nécessité aux plus démunis, 300 millions dédiés à la fourniture d'engrais agricoles et 100 millions alloués à l'Etat du Dawwfiq. La mobilisation du côté du Conseil Impérial semble affirmée.

A contrario, l'opposition officielle, que ce soit par son chef ou par la voix d'un des membres du "contre-gouvernement" ou de l'un des partis qui la compose, s'est abstenu de toute communication sur la situation, malgré la gravité de la situation et l'importance dramatique de cette crise pour le Samvelde. Au vu de l'apathie manifeste de l'opposition, je me pose la question suivante : selon le Très Honorable Président du Conseil, qu'est-ce que le Conseil et le Sénat peuvent faire pour sensibiliser la droite de l'échiquier politique saphyrien aux enjeux les plus cruciaux de la vie du Samvelde et des pays qui nous sont les plus proches ?