Empire du Saphyr

Mesdames, messieurs, Honorables Sénateurs,
Mesdames, messieurs, Très Honorables membres du Conseil Impérial,

J'ouvre le débat sur le projet de loi visant la séparation de l'Etat et de l'Eglise, soumis à ratification par le Président du Conseil de Sa Majesté Impériale.

Des exemplaires des textes soumis par le gouvernement furent remis aux Sénateurs. Je rappelle à l'ensemble des Honorables Sénateurs de cette Chambre le respect qui est dû à chacun d'entre vous ainsi qu'aux membres du Conseil Impérial. Lorsque la session de débat sera ouverte, les Sénateurs seront libres de s'exprimer selon leur convenance. Les Sénateurs n'ont pas le droit d'interpeller leurs honorables collègues - toute intervention doit être adressée à la Présidence du Sénat.
Toute contrevenance à ces règles ou tout propos antiparlementaire est passible de sanction, de l'avertissement à l'exclusion définitive pour l'ensemble de la session parlementaire, selon la pleine discrétion de la Présidence du Sénat.

Le débat est ouvert pour une durée de 48 heures à compter de la présentation du texte par son dépositaire. Sous réserve de l'intérêt des débats, la Présidence se réserve le droit d'étendre cette durée une fois de 48 heures supplémentaires. La session de débat sera suivie d'une session de vote de 48 heures - précédée d'une autre session de vote de 24 heures en cas de propositions d'amendement.

Sont à votre disposition des feuilles de dépôt d'amendement, pouvant être remis à la Présidence afin de proposer tout amendement au texte au nom de votre groupe sénatorial. L'ensemble des Honorables Sénateurs ont droit de présenter un amendement devant le Sénat. Il est autorisé un maximum de 3 amendements par article, et d'un seul amendement par article par groupe parlementaire.
Honorables Sénateurs, la Session du jour est à présent ouverte.

Le Sénat appelle le Très Honorable Président du Conseil Impérial et Haut-Procureur Impérial afin de présenter ses travaux devant les Sénateurs.

Honorables sénateurs et sénatrices,
Honorables Ministres,

Je crois qu'il n'est pas besoin d'un long discours pour défendre ce projet de loi qui me paraît tomber sous le plus simple des bons sens. Un Etat n'a pas à être le chantre de telle ou telle religion ou de tel ou tel culte, un Etat moderne doit se gouverner uniquement par la force des convictions et des libertés et ne doit pas avancer avec le boulet religieux au pied.

Aucun de nos concitoyens n'a à être discriminé parce que son culte n'est pas celui du régime et qu'il est de ce fait moins ou pas subventionné du tout. Non, l'Etat n'a pas à s'ingérer dans la pratique cultuelle individuelle et chacun doit pouvoir vivre sa foi comme il l'entend. Un Etat juste n'est pas un état qui met son nez là où il ne faut pas, en l'occurrence, l'église ou la chapelle sont des lieux où l'état n'a rien à faire, car la religion est une liberté individuelle et inaliénable ; chacun a le droit fondamentale de croire et de porter en lui, la spiritualité qui lui plaît le plus sans avoir une pression sociétale portée par un Etat qui désigne une religion comme meilleure.

De ce fait, nous proposons d'arrêter de subventionner la foi constantine et de ne plus admettre qu'elle est la religion de notre état, puisque celui-ci dans la Constitution ne le reconnait pas, que la liberté de culte est proclamée et qu'il n'existe plus aucune contrainte cultuelle au Saphyr.

Je vous remercie.

Mesdames et messieurs les Sénateurs,

Le débat est à présent terminé. La séance de vote sera ouverte sous peu.

Je vous remercie. Vous pouvez disposer.