Conversation entre Alexander Auber et Maximilian Kristiansen

[Alexander Auber]

Le Président du Conseil, Alexander Auber, et son fidèle Haut-Procureur Impérial et Haut-Commissaire à la Sécurité, Maximilian Kristiansen, avaient profités des rayons de soleil de cette chaude journée d'été pour converser dans les magnifiques Jardins de l'Hôtel de l'Orangerie.

Si le jeune ministre se tenait droit et marchait d'un pas assuré, Auber lui avait un peu de mal à suivre la cadence. D'autant que ce dernier s'appuyait à une canne pour se déplacer. Cette information était tenu secrète pour le moment mais cela finira bien par se savoir un jour. Il faut dire que le vieux Président du Conseil porte le poids de son âge et des responsabilités de chef d'État.

Alexander Auber : Vous savez Kristiansen, je crois que j'ai 10 ans de trop pour assurer convenablement mes fonctions. Je ne le dis pas, évidemment, car ils sont suffisamment nombreux comme ça à le penser mais je dois bien dire que je peux leur donner raison. On devrait gouverner quand on est encore jeune, comme vous par exemple. Si je n'ai rien perdu de mes capacités intellectuel et de ma réflexion politique je dois bien dire que la vieillesse, physiquement au moins, est un naufrage et des plus terrible.

Le Président du Conseil marqua une petite pause pour regarder les roses en fleures avant de reprendre.

Alexander Auber : J'entend dire autour de moi qu'il faudrait que je laisse ma place. Certains voudrait que je ne me représente pas aux prochaines élections et d'autres voudraient même que je fasse mes valises des maintenant, c'est le cas de ma femme notamment qui pense que j'ai fait mon temps. Peut-être ont-ils raison, mais peut-être pas. J'ai été élu et depuis je gouverne ce pays avec une coalition stable et je me sens la force de poursuivre.

Mais je voudrais votre avis Kristiansen, vous aussi vous pensez que j'ai fait mon temps ? D'autant qu'on parle de vous pour prendre la place que j'occupe.

[Maximilian Kristiansen]

Le Haut-Commissaire à la Sécurité écouta attentivement les doutes et les réflexions du Président du Conseil. Bien sur il partageait les inquiétudes de certains quant aux capacités physique du vieux Auber mais il était respectueux de cet homme qui lui avait fait confiance.

Maximilian Kristiansen : Monsieur le Président je partage votre avis, vous n'avez pas encore terminé votre mission à la tête de l'État. Les politiques que nous avons engagés doivent être poursuivit et puis en pleine période de guerre et de tensions internationales nous ne pouvons pas nous permettre de changer de chef. Vous tenez la barre et c'est très bien ainsi. Ne laissez pas quelques intrigants vous miner le morale, ils veulent votre chute alors évidement ils font tout vous faire tomber. Et pour votre femme je pense surtout qu'elle ne veut pas vous partager avec le Saphyr mais pour le moment il faudra faire avec.

Les prochaines élections sont encore loin, vous avez tout votre temps pour y réfléchir. Je ne crois pas que une nouvelle candidature de votre part soit quelques choses d'inimaginable, au contraire. Mais si vous souhaitiez vous retirer alors je suis persuadé que l'ADP trouvera un remplaçant adéquat que ça soit moi ou un autre.

[Alexander Auber]

Alexander Auber : Vous avez surement raison Kristiansen, mais j'ai peur de finir comme ce pauvre Real si je me représente. Perdre serait une terrible humiliation alors que si je me retirais cela m'éviterait un revers électoral. Je vous le dis, je sens que la CMD se voit déjà prendre ma place. Je n'ai rien contre mon Vice-Président évidemment, sa gestion des armées et de la diplomatie est tout a fait correct, mais delà à le voir au commande j'ai des doutes. Enfin, leurs performances aux dernières élections semble me donner tord.

Alexander s'arrêta de marcher une ou deux minutes afin de se reposer un peu.

Alexander Auber : Je crois que vous avez raison, je resterais à mon poste au moins jusqu'aux prochaines élections. D'ici la nous avons des projets sur le feu et une guerre à gagner. En Oxanna, nous ne pouvons guère compter sur les compétences militaires des ostariens, incapable de gagner contre un pays à terre. Une victoire écrasante du Saphyr permettra à l'Empire de se montrer comme une puissance militaire protectrice de la démocratie. La Fédération Unie est un allié, mais j'aimerais autant que le Saphyr s'impose un peu plus que le pays de Caldwell. De ce qu'on me dit de lui, ce serait un vrai conservateur et un patriote, je le respecte pour cela. Mais j'apprécie moins le style, les affaires de l'État doivent être dirigé avec une forme de gravité et d'austérité. C'est la recette de la grandeur bien que j'ai l'impression que plus personne ne recherche la grandeur. Oh, ils aiment le faste, ils aiment les dorures, ils aiment le prestige, mais la grandeur... Non, ils ne veulent pas assumer cette lourde charge.

Faisons demi-tour vous voulez bien ? Je supporte mal la chaleur.

Les deux hommes tournérent les talons et firent chemin ensemble jusqu'à l'Hôtel de l'Orangerie.