Allocution sur la crise et la transition démocratique

[Ivan Cappelen]

Allocution sur la crise et la transition démocratique
3 janvier 173

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Saphyriens, saphyriennes,
Chers compatriotes,

Du fait de la crise que nous vivons actuellement, le Conseil Impérial que je préside a décidé d'adopter un plan de transition démocratique vers la sortie de la crise. J'appelle cette transition démocratique, car ça sera au peuple de décider quelle chemin nous prendrons. Avec l'approbation de mon gouvernement, j'ai donc décidé de suspendre l'activité législative gouvernementale et de convoquer de nouvelles élections.
Suite à la première décision, j'annonce l'arrêt d'écriture des projets de loi gouvernementaux. Mon Conseil ne soumettra plus aucun projet de loi pour éviter la division à l'heure de l'union. Nous n'assurerons qu'un rôle de gouvernement pour garantir la continuité de l'état. Une série de décrets seront adoptés pour apaiser les tensions et dissiper les risques d'escalade dans cette situation inédite. Les libertés et droits fondamentaux seront respectés en tout temps et tout lieu, il ne s'agira pas de les bafouer pour assurer l'ordre public, que chacun se rassure.

La seconde décision n'est que l'application de la promesse que j'avais fait au lendemain de mes premières révélations. Considérant que la situation est en passe de se stabiliser, je convoquerai de nouvelles élections générales pour que le prochain gouvernement soit élu avec le spectre de cette crise et que le peuple le mandate implicitement pour, le cas échéant, bâtir, reconstruire ou améliorer le système actuel et garantir que de telles situations ne reviendront pas troubler notre pays. Quoiqu'il en soit, le peuple m'ayant élu sans la connaissance de la crise à venir, je ne me sens pas légitime pour réformer un système sans que le peuple ne m'en ait donné le pouvoir avec cette revendication clairement définie.

J'espère que ces deux décisions permettront à notre pays de sortir de cette crise et que les craintes légitimes et la défiance envers les dirigeants disparaissent. Pour ce qui est des attaques et mensonges proférés par Saphyreo, je crois que c'est ma responsabilité d'y répondre. Je vous le dis solennellement, la seule vérité du journal concerne mes relations intimes avec un diplomate borowenien. Il s'agit bien là de relations intimes et jamais mon intimité ne pourrait concerner la nation, en cela, j'ai toujours distingué ma vie privée et ma vie d'élu, et mon engagement est resté le même, mes contacts froids avec le Borowen également.
Les prétendues relations fortes que j'entretiendrai avec la junte militaire borowenienne sont fausses et infondées. Et ces attaques had hominem contre ma personne sont honteuses, mais habituelles dans un média de basse qualité qui n'a de volonté que de publier du sensationnel, sans recherche, sans preuve et sans goût pour la vérité.

Enfin, concernant les manifestations, je suis heureux de voir que les gens se mobilisent et se sentent concernés par la crise institutionnelle actuelle, mais je leur demande de cesser incessamment ces démonstrations de force. Je tiens à rassurer nos citoyens, la situation est contrôlée et je mènerai notre pays jusqu'à l'apaisement de la tension. Nos institutions sont compétentes et s'activent à cette fin. Construire un rapport de force dans la rue ne viendra qu'envenimer les choses car la vérité est en marche et rien ne permettra de l'arrêter. Je ne ferai usage d'aucune force contre les manifestants pour éviter toute escalade dans la violence, mais je demande à la population de ne pas participer à de telles manifestations dans les jours à venir.
Vous connaissez mon écoute envers le peuple, j'ai toujours suivi avec attention et dévouement ses revendications, face aux manifestations pour l'IVG, j'ai accéléré le processus législatif pour permettre le passage plus rapide de la loi l'autorisant. J'ai toujours voulu me soumettre aux aspirations du peuple et je m'y suis toujours soumis. J'ai entendu votre colère, votre dégoût, vos aspirations aujourd'hui et je vous demande pour des questions pratiques, des questions d'apaisement, de sécurité et des raisons de fonctionnement de nos institutions, de ne plus manifester prochainement à proximité du Palais Impérial.

Je vous demande enfin, chers compatriotes de m'accorder une dernière fois pour ce mandat, votre confiance pour régler cette crise sans violence.
Je vous accorde ma pleine confiance pour choisir ensuite la voie que le Saphyr suivra demain.

Chers compatriotes, je vous remercie.
Vive le Saphyr !

Ivan Cappelen
Président du Conseil