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Victor Ier
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Carte de l'Empire du Saphyr

Nouveau Zénith de Katalina

ImageFrihavnriksstaden Katalina

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Empire du Saphyr
Institution
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Enregistré le : 26 janv. 2018, 03:46

17 avr. 2019, 18:48

Nouveau Zénith de Katalina
366, avenue d'Ölsen



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Jasenko Trifonov
Citoyen
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Enregistré le : 30 mars 2019, 15:49

18 avr. 2019, 23:56

Face à des milliers de militants et d'illustres indécis anonymes, Jasenko Trifonov, Président-Maire de Katalina était au coeur des projecteurs. De droite à gauche s'élevèrent des applaudissements dès son arrivée. Il saluait la foule par moment puis au bout de quelques instants, ayant relu une dernière fois sa fiche, s'avança sous un tonnerre d'applaudissements, redoublés pour l'occasion, et sous les partitions exécutées par un pianiste révolutionnaire, qui avait pour habitude d'animer les réunions trop ennuyeuses de quelque amis du socialisme.



Chers camarades,

Aujourd'hui est un grand jour, car aujourd'hui nous allons pour la première fois depuis la fin de la guerre civile, pouvoir voter démocratiquement et élire des représentants qui sauront établir un nouvel état. Pas celui qu'on veut offrir à nos yeux, pas cet empire fédéral qui se prétend démocratique, mais une véritable république démocratique des peuples. Et dans cette forme républicaine et démocratique, ce que nous attendons avant tout c'est un code du travail socialiste.

Voilà le sujet de mon intervention, le travail socialiste. Car il ne s'agit pas seulement d'avoir un état socialiste mais bien que les conditions d'existence des peuples s'améliorent. La première chose qu'il faut savoir à propos de nos convictions c'est que nous ne sommes pas, contrairement à ce qu'on pourrait croire, pour le droit du travail, au contraire. Nous reconnaissons le travail comme une obligation, une nécessité à laquelle chacun doit se plier pour qu'on puisse, ensemble, subvenir aux besoins de chacun. La première règle qu'il faut donc se souvenir de notre pensée, c'est que nous délimitons strictement le travail à la nécessité de production qui permet seule de subvenir à nos besoins réels.

Cela posé, nous devons comprendre que le travail n'est pas une liberté mais un devoir, qu'il faut que les peuples comprennent qu'il suffit que chacun travaille un petit peu pour abattre la masse à faire. Pour cela nous pensons qu'il faut mettre en place des droits pour les travailleurs très complets et très protecteurs afin qu'ils travaillent sans qu'on les force à coup de matraques, car jamais un révolutionnaire digne de ce nom, n'utilisera la violence pour pousser le prolétaire à l'usine ou au champ. Parmi ces droits, nous proposons un salaire haut, un temps de travail bas, une impérativité au sein de l'administration et une collectivisation des moyens de production.

Le salaire perçu ne doit pas être relatif à l'effort donné mais seulement à l'utilité. Qu'on se le dise, chaque travailleur doit être payé pour avoir travaillé, non pour avoir fait telle ou telle mission, car dans notre critère d'utilité nous remarquons qu'un balayeur comme un ingénieur sont également nécessaires à leur poste et que chaque absence condamne à l'improduction. Au nom de cette utilité que chacun de nous possède, qu'importe sa qualification ; qu'importe son savoir, cette utilité inaliénable, nous pensons qu'il faut la récompenser de la même manière : par un salaire haut.
Il y a plusieurs manières d'amener l'égalité dans un système. Ou bien nous laissons librement les entreprises et les patrons décider des salaires de leurs employés selon des critères prétendus "méritocratiques" qui n'est que le voilage des ségrégations les plus illégitimes, puis nous taxons fortement les entreprises pour redistribuer en revenu de subsistance les recettes aux pauvres travailleurs ; ou bien nous imposons un partage des richesses à la source, c'est à dire au salaire.
Ainsi en augmentant les salaires, on évite une taxation sur les bénéfices des entreprises. Bien sûr, cette mesure seule n'amènerait pas grand chose de socialiste, au mieux ça serait un moyen pour quelques travailleurs de manger plus de pain, une mesure sociale pour faire taire les révoltés.

C'est pourquoi nous ne concevons pas un code du travail socialiste sans des horaires bas. Puisque si nous combinons salaire haut et horaire bas, nous parvenons à une répartition des richesses qui tend à éliminer le sur-travail et donc à répartir les richesses à chacun selon son utilité, et les produits pourront être vendus à chacun selon ses besoins. Réduire le temps de travail c'est d'abord augmenter la productivité, réduire la production totale mais surtout permettre à chacun d'avoir un travail pour subvenir aux besoins de la société et y être utile. Nous voulons offrir contre trois à quatre heures seulement de travail par jour, le sentiment réel d'utilité, et les moyens réels de subsistance, que dis-je ? de vie !
Car il est bien là notre objectif : faire passer la condition des travailleurs de survie à vie.

Ensuite nous croyons nécessaire l'impérativité des ouvriers au sein de l'administration de leur entreprise. En somme, les ouvriers ne seront plus représentés mais ils deviendront réellement des chefs. Car nous reconnaissons à tout travailleur sa capacité à savoir et à défendre ce qui est bon pour l'unité salariale. En somme les commandes des entreprises seront lâchées par les lobbys et les multi-patrons et seront prises par les travailleurs qui exerceront un contrôle perpétuel sur leurs dirigeants exécutifs.

Enfin, notre collectivisation des moyens de production se fera sous forme de nationalisation de l'industrie et de sa division en conseils de travail, qui géreront directement leur moyen de production. Cette collectivisation permettra d'offrir une mixité salvatrice à notre économie, car nous collectiviserons principalement les industries. Les terres agricoles seront partagées entre les agriculteurs qui travaillent réellement la terre. Nos réformes agraires et nos collectivisations permettront de poser notre économie sur une base saine.

Sur le plan économique et au sujet du travail, notre but est de rendre le pouvoir aux travailleurs. Ce n'est que par ces quatre mesures que les travailleurs regagneront leur droit, que la population pourra travailler et qu'elle ne travaillera pas outre mesure.


Jasenko sortit sous les applaudissements.

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Henry Renbow
Membre de la Diète
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Enregistré le : 22 avr. 2019, 17:35
Ville de résidence : Cité d'Orcyssia

Parti politique

23 avr. 2019, 21:54

Meeting de Henry Renbow pour l'USE

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Après avoir enchainé le meeting d'Orcyssia et des visites à travers le pays, Henry s’apprêta a faire son dernier discours de campagne, il s'était préparé longuement et son stresse était haut. Surtout il ne fallait pas rater. Le chauffeur de salle annonça, 22 000 personnes dans le zénith. Un grand meeting pour une fin de campagne en beauté. Henry sortit alors de sa loge et monta sur scène en direction du pupitre. Un musique retentit..


Mes chers amis !!
Nous sommes réunis aujourd’hui dans cette grande salle, pour clamer notre amour pour la démocratie !!
Cette démocratie que nous chérissons tant, celle qui protège le droit absolue de tout homme, la liberté. La liberté, la liberté de choisir comme ce que vous allez faire prochainement votre gouvernement. Mais rien n'est garantit que cette liberté, celle du citoyen soit garantit. Car oui l'Empereur est encore un homme de grands pouvoir, le pouvoir de choisir comme bon lui semble son gouvernement car cela n'est pas encadré dans nôtre constitution.

La vérité est que cette constitution n'est plus adapté a notre temps. Alors que la plupart des peuples se dotent d'une constitution qui encadre le pouvoir exécutif, nous saphyriens sommes en retard. C'est pour ça que l'Union Socialiste Écologiste lutte pour plus de parlementarisme et une constitution révisé où les différents pouvoirs seront définis. Ne pas adapter cette constitution c'est refuser de protéger notre démocratie car c'est courir le risque qu'un jour à la tête de L’État arrivent des gens qui souhaitent réprimer nos droits et nier la souveraineté du peuple.

La souveraineté du peuple, celle qui instaure L’État de droit juste et non de L’État du droit du plus fort. Cette souveraineté qui est un gage de liberté pour nos concitoyens, il faut l'y inscrire sinon à quoi bon s'appeler Empire démocratique si la souveraineté du peuple n'est évoqué nul part. Et ne pas y réviser contribuera à alimenter la caricature que les pays les plus dangereux en font de nous.

Alors il nous faut réviser cette constitution, qui placera le Président du Conseil Impérial comme chef de gouvernement et donc représentant des choix politiques qu'auront fait le peuple de l'Empire. Inspirons nous des Constitutions les plus démocratique et exemplaire qui existent a travers le monde, même les pays les moins développer protège cette souveraineté populaire.

Une constitution garantira l'indépendance de la justice, et donc ainsi la séparation des pouvoirs. Mais aussi avec un parlement qui puisse censurer l’exécutif par le bias d'une motion. Tout les droits les plus fondamentaux, présents dans toutes les démocratie même en Hadrianie doivent pouvoir figurer dans cette constitution qui garantit l'Etat de droit sous la protection d'un arbitre suprême qui reste en dehors de toute politique partisane, l'Empereur.

Mobilisons nous !! Rassemblons-nous autour de valeurs démocratique qui nous garantiront plus aucun avenir sombre, en nous promettant un avenir radieux où la liberté serait la puissance suprême de toutes décisions. Votez pour l'Union Socialiste Écologiste qui fera en sorte de garantir le droit de la souveraineté du peuple avec un gouvernement du peuple et pour le peuple !! Vive le Saphyr et vive l'Empereur !!

Des milliers de personnes applaudissent pendant de longues minutes Henry Renbow
Secrétaire Fédéral de l'Union Socialiste Écologiste
Sénateur Impérial

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Jasenko Trifonov
Citoyen
Messages : 65
Enregistré le : 30 mars 2019, 15:49

07 août 2019, 17:58

Pour le premier meeting à Katalina, Jasenko avait mis les petits plats dans les grands, sur la scène du zénith étaient accrochés des drapeaux arc-en-ciel de toute part et lui-même avait opté pour une tenue multicolore, symbole de la diversité. Derrière lui, des militants, des responsables politiques communistes qui avaient l'après-midi tenus des discours sur la nécessité pour Katalina de s'émanciper et avaient proposé des solutions pour le développement de la Cité Libre. Egalement présent et discret sur la scène, le compagnon de Jasenko.
La salle semblait comble sous la lumière des projecteurs, ce n'était guère étonnant pour une Cité Libre dominée par les communistes.


Jasenko Trifonov : Camarades ! Mes chers camarades,

Si aujourd'hui, je viens sur la scène du zénith de notre chère cité libre, ce n'est pas pour jouer le jeu des conservateurs et des réactionnaires, pas pour déclamer des odes à la haine et des appels à la détestation, pour vous dire qui conspuez, pour vous apprendre qui abhorrer. Vous n'êtes pas des enfants et vous n'avez pas besoin de guide spirituel ou d'avant-garde pour vous dire ce que vous devez penser, vous n'avez pas besoin de père pour vous protéger des hordes d'étrangers tant par leurs origines, que par leurs moeurs ou leur identité. Vous n'avez pas besoin que je sois ou qu'un autre soit le mur qui vous protégera des monstres du genre humain qui osent être nés ailleurs ou aimer quelqu'un du même sexe.

rires dans le zénith.

Non, si je suis venu aujourd'hui c'est pour réaffirmer le besoin de tolérance de notre société et d'affirmer de nouveau le rôle du MRC en tant que défenseur des plus faibles et que pourfendeur de la haine. Car nous n'avons pas à discriminer ceux qui ne nous ressemblent pas, parce que nous ne devons pas bafouer les droits des minorités sous prétexte qu'ils seraient dangereux alors qu'ils n'ont même pas les moyens de se défendre.
Un gouvernement responsable, n'est pas un gouvernement qui s'amuse à envoyer ses chiens de gardes et ses criminels en cols blancs pour déporter ou juger autoritairement et arbitrairement les minorités qui vont contre son idéologie. Un gouvernement responsable est un gouvernement qui assume ses échecs et ne les refoule pas constamment sur des minorités qui parviennent à peine à se nourrir quotidiennement ou qui se dissimulent timidement pour ne pas gêner, déranger et se faire juger.

huées dans la salle.

Vous savez parfaitement que le Conseil Impérial actuel, est irresponsable ! La seule alternative possible, active, cohérente qui saura garder sa combativité et qui ne fait pas de promesses en l'air. C'est le Mouvement Révolutionnaire Citoyen !
Et au contraire de la direction ordurière actuelle, nous ne condamnerons plus la diversité et les minorités en les accusant de pourrir notre temps et notre société, nous leur accorderons les droits auxquels ils doivent légitimement et fondamentalement bénéficier. Ainsi nous sommes en faveur et même en grande faveur d'un mariage universalisé qui serait ouvert à la fois aux couples hétérosexuels, aux couples homosexuels mais également à tous les couples de non-binaire ou d'autres genre. Egalement, nous sommes favorables à un mariage pluriel qui serait dès lors la reconnaissance légale de l'amour pluriel. Ce serait un moyen de légitimer par la coutume maritale et par l'usage du mariage civil, les autres identités de genre, les autres formations amoureuses qui diffèrent du monotone et traditionnel "un homme, une femme".
De plus, comme vous le savez, nous sommes pour l'instauration d'un troisième genre, un genre neutre pour celles et ceux qui ne veulent plus être femme ou homme et qui se refusent à entrer dans des moules normés culturellement.
Je n'ai pas peur d'assumer le fait que le MRC soit le parti le plus progressiste du Saphyr et qu'il est le premier parti à défendre toutes les minorités.

applaudissements.

Oui, nous abordons la question des minorités avec plus de réflexion que les autres partis. On voit par exemple à droite, un esprit primaire qui consiste à rejeter tout ce qui diffère de nos habitudes surannées nées d'un conformisme et d'une pression sociale constante, on se satisfait d'une société étroite pour une population aux identités larges.
Nous préférons voir la chose très simplement selon un principe : "Ne pas causer du tort à qui n'en cause pas".
En ce sens, notre politique se veut très cohérente, toutes les minorités qui demandent à avoir accès à des droits doivent y avoir accès tant que ces droits ne portent pas préjudice à quiconque. Il peut vous déplaire de voir deux hommes s'embrasser, cela peut vous dégoûter par votre nature, ça ne vous porte pas atteinte, ces gens sont donc dans leur plein droit. Et si ces gens-là réclament le mariage comme reconnaissance officielle de l'homosexualité et puisque un mariage ne vous porte pas plus atteinte qu'un baiser d'un femme à une autre, nous devons l'accorder.
Si nous accordons à tout le monde, le maximum de droits et de liberté auxquels il peut prétendre sans causer du tort à quiconque, qui contestera ? Qui protestera ? A t-on déjà vu un peuple prendre les armes contre un gouvernement parce qu'il lui accordait la liberté ? A t-on déjà vu un seul homme prendre les armes pour réclamer du gouvernement d'être moins libre ?
Non, bien sûr que non.

C'est la raison pour laquelle, nous sommes favorables à l'abolition de l'Etat moraliste et à la création d'un Etat permissif. Dans l'Etat moraliste, tous ceux qui ne font pas partie du moule sont obligés de se battre pour obtenir leur droit, dans l'Etat permissif, plus aucun droit n'est à obtenir, qui se révoltera ?

Contrairement à la droite et à l'extrême-droite, nous ne nous satisfaisons pas de quelques menus droits distribués à une majorité, nous voulons le bien commun et le bien commun est indissociable du bien des plus faibles. La satisfaction générale n'est pas la satisfaction majoritaire et nous recherchons non pas la satisfaction de tous mais la satisfaction de chacun. Nous réfutons la théorie droitière qu'il existe un bonheur global aligné sur une norme arbitraire et héritée de siècles de servage, d'exploitation et d'oppression, au contraire, nous affirmons qu'il n'existe que des bonheurs particuliers qui ne peuvent être atteint que par une tolérance immense et une attitude égale envers tous dans le respect des libertés et droits de chacun.

Si vous votez pour la droite, faîtes attention de toujours rentrer dans les normes qu'elle fixe sous peine de sanction,
Si vous votez pour nous, qu'importe votre identité, vos choix de vie, nous vous tolérerons et plus, nous vous respecterons,
Car ce n'est pas tout de tolérer les gays et les lesbiennes, il faut respecter leur identité et leur offrir la possibilité du mariage,
Ce n'est pas tout de tolérer les réfugiés, il faut les respecter et leur offrir la capacité à vivre dignement,
Ce n'est pas tout de tolérer les non-binaires, il faut respecter leur identité et leur offrir la possibilité d'être reconnu comme tel,
Car oui, l'Etat a ce devoir en lui, de reconnaissance et de respect, et il porte en lui cette mission, que seule la Gauche en général et le MRC en particulier sont capables de mener à bien.

Vive Katalina ! Vive le Saphyr ! Que viennent nos libertés !

Des applaudissements soutenus s'ensuivirent, durant lesquels Jasenko salua la foule puis s'en alla avec son compagnon.

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Archibald Hensel
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08 août 2019, 22:23

Archibald Hensel était arrivé en fin de soirée au Zénith de Katalina. Des milliers de personnes l'attendait déjà.

Citoyens, Citoyennes de Katalina !

Ch(è)er(e)s Ami(e)s !


Je viens vous parler ce soir de nos ambitions pour notre démocratie à tous. Mais avant cela, j'aimerais vous remercier d'être venus autant aujourd'hui. Le nombre, le rassemblement que nous formons aujourd'hui ne veut dire qu'une seule chose : la démocratie est indispensable à une nation !

Et cette dernière est aujourd'hui irespectée ! Violée ! Par la droite notamment. Prenons l'exemple de M. Washington à qui l'idée de convoquer enfin les séances du Congrès ne lui est venu que très tardivement ou celle de la défiance du Sénat qui n'a même pas été respecté !

Signe d'une démocratie en faiblesse ! Une démocratie qui se meurt ! Or nous voulons tout le contraire. Je veux que nous puissions, tous autant que nous sommes, discuter, débattre et décider en ayant l'assurance que nos décisions, qui se révèlent être l'incarnation de la volonté générale du Peuple, puissent être respectées et appliquées comme ça n'a malheureusement pas été le cas pour la défiance contre le Conseil Impérial.

Je veux que notre démocratie en soit une ouverte, accessible. Qu'elle donne la parole au citoyen et qu'elle l'écoute ! Une vraie démocratie, c'est quand le pouvoir appartient réellement au Peuple ! Ce qui n'est pas le cas actuellement.

Et c'est pour établir une vraie démocratie que je me bats depuis tant d'année au coté de l'USE et de la Gauche ! Elles, seules, portent un projet démocratique novateur !

De cette démocratie qui se veut locale ! Au plus près du citoyen souverain ! Et c'est pourquoi nous proposons la création d'assemblées communales où tout les citoyens et citoyennes y participent et y prennent des décisions avec l'aide des Conseils Municipaux.

Si nous sommes élus, nous prendrons l'engagement de mettre en place des débats locaux sur les thématiques les plus importantes. Lors de leurs conceptions, les citoyens seront de la partie.

Nous mettrons en place un système de référendum pour donner enfin le pouvoir au Peuple car seul lui est souverain de son destin !

Le 12 août vous aurez à faire le choix entre un projet novateur pour une démocratie qui donne le pouvoir au Peuple et un autre projet qui limitera encore plus notre liberté d'expression à tous, qui fera en sorte que notre démocratie chérie périsse !

Je vous remercie.

Vive les Citoyens et Citoyennes Libres de Katalina ! Vive le Saphyr et que soit prospère notre démocratie !

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Jasenko Trifonov
Citoyen
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Enregistré le : 30 mars 2019, 15:49

09 août 2019, 00:11

De retour sur la scène de Katalina, Jasenko avait décidé de faire une tournée de meetings et de visites à travers le Saphyr mais il fallait bien commencer par sa Cité natale, Katalina.
Sur la grande scène qu'il avait déjà affronté à deux reprises, il voulait s'exprimer sur le rôle de l'Etat et sur sa forme. C'était un thème qui lui était cher, s'étant toujours investi dans sa Cité Libre de manière démocratique et proche du peuple.


Jasenko Trifonov : Camarades et chers concitoyens et concitoyennes,

Vous n'ignorez pas que notre Etat n'a jamais été démocratique puisque nous avons toujours procédé par l'élection par le vote et que cela relève de l'aristocratie. Fondamentalement dès lors qu'on choisit de s'occuper de son commerce et de son industrie plutôt que de la direction de la Cité, on fomente une classe politique, donc une aristocratie. Si l'on choisit de s'investir pour la direction de sa Cité et qu'on décrète que chacun doit en faire autant, on ne peut que désigner par le sort et donc par la démocratie.
Le MRC est pour la démocratie qui doit se faire à échelle humaine, pour une gouvernance au plus près des hommes, au niveau des communes.
Ce petit rappel fait à mes collègues aristocratiques, nous pouvons observer à quel point, les défenseurs de la démocratie s'en sont éloignés. Et voir de plus que la droite, non contente de maintenir l'illusion démocratique va de plus en plus vers une aristocratie violente, agressive et élitiste. Puisque nous l'avons vu durant ce mandat, la droite n'a jamais fait qu'une direction personnelle et a rejeté la direction plurielle. Alors que, et c'est important de le noter, la droite avait la majorité absolue au Congrès pour légiférer, celle-ci n'a jamais gouverné autrement que par le décret du Conseil Impérial ou par arrêtés d'un membre du Conseil Impérial.

En somme, nous avons vu l'émergence d'une direction autoritaire et gouvernementale sans une once de parlementarisme. Lorsque le Sénat était convoqué ce n'était que pour jouer au rituel inlassable des signatures de traités sans aucune utilité pour le peuple. Et quand l'opposition osait proposer, toutes les propositions de lois furent rejetées à tel point que nous n'avons pas cru bon de jouer au jeu du scrutin établi d'avance face à une majorité scélérate qui rejette tous les votes et qui laisse un gouvernement mener la politique nationale, seul.

Mais notre Etat n'est pas une autocratie, nous voulons et défendons un Etat pluriel et non un Etat personnel !

Nous réclamons donc un gouvernement qui gouverne non par décret ou arrêté mais par projet de loi, voté par le Parlement, nous réclamons un gouvernement qui en appelle à ses citoyens et qui avant d'ouvrir la bouche prend le temps de tendre l'oreille, nous réclamons un gouvernement qui ne se prétend pas guide suprême de la nation et qui fasse appel au peuple lorsqu'il en est besoin, nous réclamons un gouvernement pour qui la politique n'est pas qu'un rendez-vous dans les urnes entre deux mandats. Et plus encore que des réclamations stériles, nous proposons ce que nous réclamons !
Ce qu'il faut au Saphyr ce n'est pas gouverner les foules, c'est les écouter. C'est que la politique ne s'abandonne pas chez les gens et qu'ils continuent le débat quand l'assemblée les clôt. Il faut transformer notre société profondément pour que chacun de nous, ne soyons plus ou bien un politique, ou bien un civil mais un civil politique, c'est à dire que chacun d'entre-nous, éboueurs, professeurs, ouvriers, agriculteurs, fonctionnaires, dirigeants ne soyons pas cela seulement mais praticiens et penseurs. Osons être citoyens ! Faire à la fois fonctionner nos commerces et fonctionner notre politique, que chacun s'occupe de nourrir sa famille et de produire pour les autres tout en réfléchissant, débattant et défendant ses idées. Que l'on soit enfin citoyen, c'est transformer le quotidien en assemblée permanente.

Nous ne sommes pas de ceux-là, qui veulent une liberté d'expression limitée à la volonté de quatre conseillers. Nous ne mangeons pas de ce pain-là, nous ne mangeons pas de pain liberticide. Nous sommes pour l'extension du débat, l'extension de la direction des affaires politiques, pas pour la centralisation et la réduction de la gouvernance à quatre clanpins inactifs et inefficaces qui ne peuvent bien entendu pas s'occuper de gérer le monde entier.
Notre superstructure n'a fait que faire disparaître notre identité citoyenne et nous retire chaque jour un peu plus l'occasion de faire valoir ses idées, pourtant le premier des députés c'est le citoyen lambda qui défend ce qu'il pense avec d'autres. La politique ce n'est pas qu'un Etat, c'est la défense d'idée. Ce n'est pas non plus vendre ses idées selon les envies des gens mais bien défendre son idée et agir de toutes ses forces et tout l'effort que l'on peut fournir à la réalisation d'un monde meilleur et d'un avenir serein selon les analyses et idéologies critiquent que l'on se fomente et que l'on se choisit !

Nous voulons offrir la parole au peuple et non pas choisir quels associations sont bonnes ou mauvaises selon si elle va dans le sens ou non de notre politique, comme l'on fait ces scélérats de ce gouvernement paltoquet.

Ne cédez pas à la tentation simpliste de reléguer la tâche politique à l'élite de droite, ne cédez pas à la tentation de céder vos droits et libertés les plus fondamentales, gardez toujours un contrôle sur vos gouvernants, ils gouvernent souvent mal !
Choisissez le parti qui ne fera pas du scrutin, le seul rendez-vous politique entre lui et ses citoyens, choisissez le parti qui refuse de vous prendre votre droit de gouverner et vous le rend immédiatement.

Vive Katalina ! Vive le Saphyr !

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Jasenko Trifonov
Citoyen
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21 juil. 2020, 04:37

DISCOURS DE FIN DE CAMPAGNE 179

Jasenko Trifonov vint clore la campagne du Mouvement Révolutionnaire Citoyen dans sa cité libre, solide bastion du communisme dans le pays, Katalina. Il voulait parler du rôle du peuple dans les années à venir, tant au niveau national qu'au niveau local. Plus de 20 000 personnes étaient assises devant lui, dans le zénith dans lequel il monta triomphalement sur la scène devant d'entières masses de gens et de gens entièrement massés pour le soutenir.

Mes chers amis,

C'est fraternellement et entre égaux que je vous parle aujourd'hui. Vous êtes des citoyens, je suis un citoyen, nous avons les mêmes devoirs, les mêmes objectifs et les mêmes droits, nous vivons dans la même classe sociale. Comme 90% de la population, je ne détiens aucun moyen de production, j'ai connu et j'ai vécu la pauvreté, l'insalubrité, l'alcoolisme de proches, l'isolement d'anciens, la jeunesse dont l'avenir est déterminé par la pauvreté, je connais ces situations et je les ai vécu. Quand je vous parle de misère, de pauvreté, de chômage, de faillite, d'isolement, d'éducation égalitaire, je vous en parle en frère qui sait ce que vous ressentez mais qui sait également quelles solutions compilent les besoins des victimes, l'efficacité et le consentement des autres. Tout cela est nécessaire, si les riches ne consentaient plus à payer un impôt pour financer la lutte contre la violence, ou pour la gratuité de l'université, cela ne marcherait pas ; si l'efficacité n'entrait pas en ligne de mire et que chaque résultat n'était finalement que le résultat incertain d'un jeu de hasard, cela ne marcherait pas ; si j'écrivais mes lois sans soucis de ce que les modestes ressentent et ce qu'ils ont besoin pour sortir de leur souffrance, cela ne marcherait pas. Mon passé, d'homme populaire, des plus bas quartiers, qui connaît le monde des humains par la plus effroyable face me permet de m'adresser en tout lieu et à tout moment envers vous comme un frère, et le poste auquel vous m'avez hissé me permet de m'adresser aux puissances de l'argent comme un supérieur qui ne veut que le meilleur pour ses frères.
Je suis outré, scandalisé et démoralisé de voir que les grandes fortunes, ceux qui n'ont pas connu vos malheurs et ne savent pas avec quel déterminisme ou quel fatalisme vous subissez ce dont on vous accuse d'être à l'origine par un défaut de volonté, d'effort ou de travail. Comme si l'homme de la rue n'avait pas la volonté de loger son enfant. Comme si le licencié de la dernière heure, ne faisait pas d'effort pour pouvoir se nourrir lui-même. Comme si les minorités dont leurs demandes d'emploi ou de stage sont majoritairement refusées, n'avaient pas souffert trop d'efforts, en avaient souffert moins que les enfants d'un tel ou d'un autre qui n'ont à rédiger qu'une lettre informelle pour trouver un travail ou un stage. Ces gens-là qui n'ont aucune connaissance réelle ou fondée sur ce que sont réellement les maux de notre peuple -et je crois pouvoir dire sans me tromper de tous les peuples des sociétés industrielles- ne viennent vers vous, qu'aux élections cela s'entend, en bons seigneurs qui vous tapent sur l'épaule et vous disent qu'ils sont vos amis alors que c'est gens sont précisément les exceptions humaines, à l'abri du malheur alors que ceux-ci qui en sont épargnés devraient être plus encore solidaires avec ceux que frappent le destin.

Les gens ne sont pas dupes, je le vois partout où je vais. Ils voient bien et même parfaitement bien que ce qu'il se trouve sur chaque scène, sur chaque estrade, sur chaque place où est estampillé temporairement et provisoirement le logo de l'ADP, du PI, de la CMD ou du GRP, ce ne sont là que les conducteurs qui ont mis le Saphyr dans le bartas en 164 et qui veulent aujourd'hui faire repasser le permis aux communistes qui a sorti le pays du fossé et le tient fermement sur la route du progrès depuis 168. Il n'y a sur chaque estrade du PI, sur chaque scène de l'ADP, sur chaque estrade du CMD et sur chaque planche du GRP que des beaux parleurs, qui jouent le rôle des amis du peuple, des intellectuels, des penseurs, des savants, des tribuns, des meneurs de foule, les leaders populaires. Rôles de composition, à l'évidence. Quand Madame Sullivan-Petersen ne parvient pas à comprendre en quoi permettre à nos hommes et à nos femmes de travailler sans subir la concurrence déloyale de la Fédération-Unie qui mène vers la pauvreté, est une mesure pour la liberté de nos concitoyens, cela prouve bien son détachement avec la réalité. Pour elle, la liberté c'est la sienne de pouvoir encore boursicoter avec son mari. Par ailleurs, je m'amuse de voir que madame Sullivan-Petersen souhaite un nouveau mandat à la tête du pays pour l'ADP, comme si le mandat de son mari n'avait pas suffit, il faudrait en plus qu'on se paie l'épouse qui a exactement le même programme et parfois les mêmes discours que son mari. Comme si le premier mandat 164-168 avait été pour Sullivan et que le second 178-182 devait être pour Petersen.

J'apprécie de voir que vous ne tombez dans ces bas pièges qui sont tendus par des candidats-milliardaires dans l'objectif unique de servir à accroître leur fortune actionnariale. La droite et le centre se sont demandés de combien les capitaux des communistes avaient augmenté durant leur mandat. Je vais vous le dire et ce n'est pas un secret, nous nous indemnisons tous à hauteur de 2 000 Augustis par mois, ce qui correspond précisément au salaire de la fonction publique que nous avons instauré. Si nous gagnons ailleurs des revenus alors nous réduisons notre revenu politique pour toujours ne gagner que 2 000 Augustis au minimum et au maximum si nous touchons un revenu de nos activités politiques. Moi, j'aimerais vous demander combien a gagné le cours de la Sullivan Holding Group après la signature des traités de libre-échange avec divers pays dont la Fédération-Unie qui permirent à Paul Sullivan d'exporter et d'importer avec moins de frais et donc plus de bénéfices tout en pouvant délocaliser ses entreprises de production selon ce qu'il était le plus rentable de faire. D'ailleurs, je vais vous le demander : de combien ont augmenté les taux de profit des entreprises Sullivan depuis qu'Erik Sullivan a dérégulé le temps de travail, depuis qu'il n'applique une majoration du salaire horaire qu'au de-là de 42 heures de travail et pour une valeur extrêmement faible ? L'action politique de Monsieur Sullivan, lui a permis d'engranger dans ses caisses, plus que toutes indemnités réunies des parlementaires et de leurs secrétaires et conseillers, et ce dans le même temps. Il y a évidemment un conflit d'intérêt immense entre les activités politiques des milliardaires et leurs affaires financières, étrangement, ils sont les seuls pour qui l'activité politique coïncide étroitement avec les nécessités économiques pour accroître ses profits. Tout à fait étrangement, tandis que les salaires diminuaient au Skjördland, les profits des entreprises Sullivan ont explosé, car il leur fallait moins d'investissement pour autant voire plus de profits, ce qui contribue mécaniquement à ce que les revenus du capital prennent le pas sur les revenus du travail, étrangement, cette politique n'a été menée que par des capitalistes ; seuls des politiciens détenteurs de capital et dont le revenu provient du capital ont trouvé utile, ou plutôt on eu des intérêts à accroître la part des revenus du capital dans le revenu national brut. Il y a de toute évidence un conflit d'intérêt là-dessous.

Nous autres communistes sommes entièrement opposés à la manière de gouverner des Sullivan, du GRP, du CMD, de l'ADP et du PI qui ensemble en participant aux premiers gouvernements de la détestable dynastie de la droite qui ne doit pas sa place à ses idées ou ses discours qui ne marqueront en aucun cas l'Histoire, mais à sa fortune. Cette manière de gouverner c'est tout à la fois le pouvoir personnel et le pouvoir de décret. Décréter pour gouverner et mener des rafles, des injustices et faire progresser la haine en violant l'Humanité de milliers de policiers, voilà ce qu'est le gouvernement de la droite et du centre. Attribuer tout au Président du Conseil, lui laisser tout le travail et ne faire appel aux chambres que pour tamponner ses projets diplomatiques en laissant aux autres ministres les décrets, voilà ce qu'est le gouvernement personnel des Sullivan. Est-ce cela que vous voulez ? Nous nous opposons toujours aux pouvoirs personnels, tant par tradition que par principe. J'entends d'ores et déjà les défenseurs intarissables de la droite et du centre me dire qu'après tout, le pouvoir de ceux-ci n'était pas si terrible que ça et puis après tout, s'ils ont violé la dignité humaine et sali le nom de la police en la poussant aux actes les plus bas, les plus froids et les plus inhumains, ce ne fut que justice car on les avait élu. Non, messieurs, non mesdames, jamais la violation des droits et libertés fondamentales ne constitue une politique mais seulement un crime et c'est aller contre le peuple que d'imposer une telle politique. Le Mouvement Révolutionnaire Citoyen s'est toujours placé en faveur d'un fort pouvoir parlementaire et nous n'avons jamais gouverné ni contre la volonté populaire, ni contre ses droits, ni contre sa dignité, et encore moins contre celles de nos fonctionnaires. Parce que nous savons que la tyrannie ne fonctionne pas dans une nation d'intelligence et de culture. Si le peuple n'a pas toujours raison, le tyran n'a jamais que tort, voilà la leçon que nous tirons de l'Histoire et voilà le garde-fou de tous nos actes qui nous obligent à regarder chacune de nos lois avec l'oeil le plus rigoureux, le plus attentif et le plus exigeant pour que jamais nous n'outrepassions la liberté de nos concitoyens, leurs droits ou d'aucune personne et d'aucune manière possible que ce soit.
Bien sûr, ce n'est pas car le peuple s'est trompé lors d'un vote en élisant un tyran que nous devons le laisser exécuter sa tyrannie, je sais que le peuple soumis à l'express, au cri aveugle et sourd de l'information, des tribuns, harangué de toutes parts, n'établit pas toujours et nécessairement, des choix, en conscience, raisonnés au quotidien et il se laisse souvent dominer par ses sentiments et les plus basses manipulations. Ce que notre système parlementaire permet c'est d'être le remède à ces maux causés par des orateurs opportunistes et égoïstes dont la carrière compte plus dans leurs conjonctures politiques que le système dans lequel nous vivons et les bienfaits que les postes qu'ils convoitent peuvent dispenser à notre peuple, à notre pays, à notre nation. Le principe démocratique et de souveraineté populaire sont les deux principes qui fondent le parlementarisme, le meilleure remède aux excès et abus d'une clique de milliardaires ou tout du moins de millionnaires qui n'ont aucun considération pour vos souffrances, vos identités et votre qualité. J'aimerai comme Monsieur Renbow, qui est un grand homme, un grand idéaliste, que ces princes soient inscrits constitutionnellement et je mettrai en oeuvre les moyens pour que ce soit fait. Je crois que Monsieur Renbow a manqué d'opportunité pour y parvenir, nous portons son héritage intellectuel qui est fort, puissant et qui demeurera des décennies durant et il me semble également qu'il est temps, que l'heure est venue où son rêve pourra se concrétiser.

Il faut obliger les autres formations politiques et en particulier le GRP à reconnaître l'égalité naturelle entre les hommes et les femmes, entre les blancs, les noirs ou les métis, entre les hétérosexuels et les homosexuels. Le succès d'une société dépend du degré de participation des femmes et des minorités à la société. L'efficacité du parlement doit se mesurer par la même échelle et les partis politiques doivent intégrer les listes électorales dans les mêmes mesures que le MRC organise les siennes, c'est à dire avec des personnes de tout horizon et dont la place n'est dû qu'au mérite dont elles font preuve. J'ai d'ailleurs remarqué que durant cette campagne, le GRP est revenu jouer dans la cour des grands en fondant son propos sur une volonté de dépasser les agissements de la gauche sur le côté social principalement. Alors que nous savons toutes et tous que ce n'est pas cela que firent les élus du GRP quand il arriva aux commandes, mais au contraire de s'en prendre aux minorités les plus affaiblies et les plus exclues ; alors que le MRC et l'USE luttent main dans la main contre l'exclusion sociale des étrangers, le GRP voulait les exclure dans des charters. Et le voici maintenant que marche sur nos parterres avec des mesures qu'il agite comme étant plus radicales et plus socialistes que les nôtres, ce n'est qu'un petit joueur malvenu. On Ji-Hae propose des mesures qui ont toujours des mandats de gauche de retard. Il prône les 32 heures hebdomadaires pour tous les travailleurs, alors que notre planification quinquennale propose déjà de réduire le temps de travail à 28 heures pour les professions productives afin que les professions intellectuelles qui sont en sous-effectifs ne continuent pas à décroître et à manquer de labeur. Nous manquons de scientifiques, de médecins, etc. Nous garderons donc pour eux, 35 heures hebdomadaires jusqu'à ce que nos universités gratuites et ouvertes à tous pourvoient notre pays en suffisantes quantités de professionnels dans ces domaines et alors nous pourrons partager leur temps de travail. Le GRP a été toujours en deçà de nos mesures en prétendant être plus radical, sauf sur la question des minorités et des femmes, sur ces questions, le GRP s'est montré égal à lui-même, réactionnaire et inconsistant. Mais le seul véritable moyen de donner sa légitimité et sa force, au débat, et au parlementarisme c'est justement de faire en sorte que les parlements ne soient pas leurs parlements, aux autres, quels qu'ils soient, mais que ce soient nos parlements, qui qu'on soit. Cette appropriation des parlements, de leurs normes et de leur puissance ne peut être l'objet que d'une politique fortement inclusive, comment voulez-vous que celles et ceux qui vivent en dehors du fonctionnement démocratique puissent y trouver la moindre once de légitimité ? Alors que toute notre propagande démocratique se fonde toute entière sur le consentement, à l'impôt, à la justice, à la représentation, toute l'action de cette droite n'a jamais été autre chose qu'une exclusion, discrimination et division dans notre nation pour casser ces valeurs qui sont pourtant le ciment de la démocratie. Tant que le béton n'aura pas coulé complètement, il subsistera des doutes, des sceptiques qui penseront que le pouvoir personnel que nous combattons tant par principe que par tradition, peut valoir autant que le pouvoir démocratique.
Je persiste et signe, si le peuple n'a pas toujours raison, le tyran n'a jamais que tort.

Toute loi n'a cours qu'aussi loin que le domaine public s'étend. Moins le planisme d'État est présent et plus c'est la dictature du plus fort qui prédomine. Dans les campagnes reculées, qui va garantir que le paysan applique scrupuleusement les lois du marché ou les lois relatives à la liberté de la jeunesse ou de la femme ? Il faut pareillement imposer nos législations d'intérêt commun à tous les particuliers réfractaires et éloignés de cet intérêt. Les paysans misogynes ne sont pas en dehors de la légalité par choix, bien souvent qu'ils viennent de la campagne ou de la banlieue, les personnes étrangères à notre loi et à nos valeurs, ne doivent cet état de fait qu'à l'exclusion sociale dont elles sont victimes. Le développement des services publics, un développement énorme, que nous avons mis en place a permis de récupérer des territoires et de les remettre dans le giron de l'État. Tous les territoires ne bénéficient pas encore de ce retour, par manque de fonctionnaires, par manque de moyens mis en oeuvre, par manque aussi de légitimité à la faire et d'amplification, de déploiement et de décentralisation de ce mouvement fédéral que le Gouvernement de la gauche a lancé et dont les principautés et cités-libres, de droite exclusivement ont refusé d'en déployer l'amplitude dans chaque recoin de notre Empire. Vraisemblablement nous avons eu trop confiance dans les élus locaux qui sont nos opposants, nous avons trop cru en leur capacité à comprendre et à appliquer l'intérêt commun en dehors de toute frontière partisane. Nous pensions leur esprit suffisamment libre pour s'émanciper des cadres idéologiques, force nous a été de constater qu'il demeure coffré entre les quatre murs du libéralisme, de la haine, de la réaction et de l'anticommunisme. Pourtant tant qu'il existera ces bastions à la loi, l'égalité et la liberté proclamées dans nos lois restera lettre morte aux portes de l'universalité à défaut d'avoir conquis chaque coeur et chaque esprit saphyrien. Seul le parlement peut s'en prendre à ces derniers bastions qui résistent encore et toujours au progrès, à la prospérité et à la paix civile, il faudra qu'il s'en prenne à eux avec prudence, mais avec la conviction sérieuse de les démolir. Ce ne sera pas un exercice de toute facilité, ce ne sera pas un exercice aisé mais ce sera un exercice nécessaire. La droite et le centre qui veulent voir la disparition de l'État en qualité de gardien de nos valeurs et de l'égalité naturelle des hommes pour les laisser sombrer dans l'inégalité culturelle du capitalisme, participent à conserver ces bastions que sont le cadre traditionnel de la famille, la paysannerie ou les communautés nationales contre lesquelles ils prétendent mener une bataille, par ailleurs.
Ces gens-là prétendent que chaque pas que pose l'État sur une terre nouvelle dominée par l'économie ou les lois du marché, devient un bond dans le totalitarisme ; alors que la réalité est tout autre, chaque pied que lève l'État et qu'il recule comme un soldat battant retraite n'est que l'avancée du règne du plus fort. Tant pour l'économie, que pour la sécurité, l'éducation ou votre vie quotidienne, vous croyez choisir et vous n'êtes plus qu'un peu plus déterminés par des combats de puissances qui vous dépassent entièrement, à chaque fois que l'État renonce à mener la conquête de la justice, de la paix sociale, de l'égalité et de la liberté. Madame Sullivan-Petersen entend mener la reconquête du pouvoir, nous entendons continuer la conquête de la justice, de l'égalité et de la liberté, et vous êtes les seuls juges de cette lutte entre opportunistes et humanistes. Savoir si demain votre enfant devra son niveau d'éducation à votre patron et au salaire qu'il vous accordera pour les 42 heures que vous travaillez pour lui ou s'il sera élevé également avec les gens de son âge, c'est une décision qui vous regarde et qui vous concerne. Savoir si demain, vos parents travailleront jusqu'à 65 ans autant de temps par semaine que vous, 42 heures, ou s'ils auront une retraite à 55 ans pendant que vous travaillerez 28 heures par semaine, c'est une décision qui vous regarde et qui vous concerne. L'avenir de vos vies, la responsabilité de celui de vos enfants et de celui de vos parents, des infirmes, des faibles, des exclus est une décision qui vous regarde et qui vous concerne. Choisir d'accepter la responsabilité d'être solidaire de ceux que le destin frappe, ou s'en dédouaner par couardise ou indifférence ; choisir de tendre la main aux défavorisés, aux marginalisés, aux exploités ou ne leur laisser que leurs yeux pour pleurer comme on ne vous a peut-être laisser que vos yeux pour pleurer auparavant, c'est une décision qui vous regarde et qui vous concerne. Mais vous êtes, par le jeu démocratique auquel je suis heureux et nous sommes fiers de nous livrer, malgré les accusations toujours infondées de totalitarisme des communistes, vous êtes seuls juges dans la marche du monde et de notre pays.

Peut-être est-ce beaucoup vous demander d'avoir autant de vision, si loin, bien au de-là de l'horizon, d'avoir autant de responsabilité en un jour, en un bulletin. J'en suis conscient et je sais comme vous comme cela peut-être difficile d'imaginer et d'avoir conscience de toute la portée, toute l'importance et toutes les conséquences de son vote, c'est pourquoi nous proposons, nous autres communistes, de déléguer force pouvoirs publics à des assemblées populaires locales. Des assemblées plus libres que notre Parlement, plus directes, plus justes également. Nous nous opposons frontalement aux pouvoirs personnels, concentrés, centralisés et maintenus loin, hors de portée des simples gens qui en sont pourtant le fondement. C'est une vision globale de la société que nous portons, contrairement au CMD qui ne porte cette vision qu'en politique, dans une vision politique où le pouvoir public est extrêmement faible et doit composer selon les miettes de puissance que lui laissent les entreprises et les multinationales. Nous autres, voulons et appliquons par la planification économique, la démocratie ouvrière et nous défendons pour la prochaine mandature, car nous croyons que nos efforts passés suffisent désormais à son établissement, la démocratie directe et populaire. Nous avons pris aux puissances de l'argent le pouvoir qu'elles maintenaient hors de portée des masses laborieuses dont elles se servaient pour produire des richesses, nous l'avons pris et nous l'avons donné à ceux-ci qui peinent le plus pour l'économie, à ceux dont le travail est la véritable base, le vrai fondement et unique origine de toute notre richesse et de l'intégralité de notre prospérité.
Désormais, il faudra composer avec une société toujours plus assoiffée de liberté, de justice et d'égalité, qui voudra désormais prendre les décisions au coin de la rue et non plus entendre la voix de l'ordre et la voix des nations depuis Orcyssia ou leur capitale locale, ni leur mairie. Cette aspiration, je la ressens comme vous, dans chaque rue que je traverse, dans chaque rame de métro que j'emprunte, dans chaque place qu'il met donné de voir, dans chaque visage qui me sourit et dans chacun des reflets d'âme de vos regards, mes amis. Cette aspiration, la voilà devenue voix, que dis-je ? C'est un cri qui émane de chaque pas que nous faisons, de chaque discours, de chaque applaudissements, c'est un cri qui s'élève et qui se fait entendre pour ne jamais s'oublier.

Vive le Saphyr et vive la démocratie !

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Rowan Real III
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Parti politique

25 janv. 2021, 23:42


Pour sa nouvelle intervention en faveur du Parti impérial, c’était dans la petite cité libre de Katalina que le premier Conseiller avait décidé de venir défendre son groupe politique. un coup de peigne rapide, un soupçon de parfum, et Real décolla de son hôtel situé dans la cité pour monter dans la berline.

Saluant les quelques passants depuis sa voiture qui roulait dans les rues de Katalina, ce fut en arrivant au zénith de Katalina où la foule l’attendait que l'accueil fût vraiment mémorable, effectivement les équipes de campagnes de Real avaient encore une fois charbonné afin de préparer convenablement la cité pour l’intervention du Sénateur.

Quittant son véhicule en saluant les citoyens présents, Real serra des mains et prit des photos tout en pénétrant dans le zénith pour rejoindre la scène où il allait devoir prendre la parole, tout sourire, le Sénateur leva haut les deux mains pour répondre aux applaudissements généreux du public, puis après des signes pour demander le calme, l’intervention de Rowan Real commença.

- “ Bonsoir à vous tous ! Bonsoir Katalina !

Que je suis ravie d'être ici, dans l’une de nos plus belles cités qui font la gloire de notre Empire ! Si vous en doutiez, je tenais à vous le rappeler, mais c’est bien grâce à vous que notre Empire rayonne au travers de notre monde, partout les cités comme les grandes villes de notre Empire donnent envie chaque année à des millions de visiteurs au travers du globe, mais pas seulement!

Le Saphyr montre aussi par sa culture et sa modernité la puissance de sa nation impériale, nous sommes l’un des bastions de notre monde et nous devons continuer à évoluer dans l’histoire comme tel.

Si je suis ici devant vous c’est pour vous en faire le serment, le Parti impérial veillera à la reconstruction et la pérennisation de l’influence de notre Empire de par le monde, avec des partenaires comme la Fédération-Unie ou encore Carlomania et non comme des sujets, comme cherchent à vous le faire croire certains de nos adversaires.

Notre Empire a toujours occupé une place mondiale et nous veillerons au renforcement de notre union impériale, cela commencera notamment par l’ouverture de pourparlers avec le New Libertland pour conclure un accord d’extradition de Nora Paulsen, cette criminelle qui défie encore et encore notre pays depuis la tanière d'où elle se cache.

Ces gens la comme Paulsen non pas de respect pour notre pays, et nous veillerons à nous occuper d’elle afin de montrer que personne ne peut ouvertement défier les lois de notre pays, avec l'aide du Parti impérial, le Saphyr continuera son chemin millénaire vers l'ouverture au monde temps sur le plan politique que défensif.

Nous sommes un Empire avec lequel il faut compter, et il est plus que temps de le montrer à nos partenaires ! Je vous remercie !

Vive le Saphyr ! Vive l’Empire ! Vive Sa Majesté Impériale ! "


À la fin de son intervention, le Sénateur quitta la scène pour rejoindre la foule présente dans le zénith pour serrer des mains et prendre des photos, il ajouta même “ N’oubliez jamais cela, Pour que vive l'Empire, Vive le Saphyr !”

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Val Swanson
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Parti politique

27 nov. 2021, 14:14

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Rassemblement à Katalina
Samedi 27 novembre 195

Très discrète depuis le début de sa campagne à Katalina, Val Swanson voulait marquer un grand coup dans ces élections locales pour mettre toutes les chances de son côté de retrouver son fauteuil de Présidente-Maire, qu’elle avait occupé 7 ans avant de se retirer du jeu politique en 192. Prête à reprendre du service, la centriste avait rassemblé ses partisans au Zénith de Katalina.

La salle avait été chauffée à blanc et les près de 3 000 sympathisants venus pour l’événements applaudissaient avec force les quelques orateurs qui se succédaient à la tribune pour apporter leur soutien à la campagne libérale de l’ancienne élue de la ville. À l’heure annoncée, la candidate fut annoncée et fut accueillie par une standing ovation de tout le Zénith. Elle déambula sur scène pendant deux minutes pour saluer ses partisans, nombreux, qui portaient pour beaucoup des godes à l’effigie de leur candidate.

Arborant un large sourire, la candidate continua d’adresser des signes de la main à ses supporters, tout en se dirigeant vers son pupitre pour entamer son discours.


Bonsoir ! Bonsoir à tous !

Merci de ce formidable accueil que vous me réservez ! Merci de venir dire avec force que les forces libérales et modérées n’ont pas disparu dans ce pays, et encore moins dans cette ville que nous aimons tant ! Si je vous dis cela, c’est bien sûr parce que j’ai lu la presse ces trois dernières années. Notre famille politique, lourdement battue à nouveau, n’avait plus une seule chance de gagner à nouveau des élections, d’exister sur la scène politique. Et par votre nombre, votre énergie et votre passion ce soir, vous nous dites que nous n’avons pas fini de nous battre pour ce que nous croyons juste. Et réaliser l’impossible, c’est précisément ce que nous essayons de faire à la CMD. Juste pour rappel, quand vous m’avez élue comme Présidente-Maire en 185, c’était avec 6 points d’avance face au communiste Jasenko Trifonov, qui occupait le siège depuis 20 ans. Alors quand il s’agit de réaliser l’impossible, nous répondons présents !


Applaudissements de la foule très enthousiaste.

Ce que nous sommes en train de faire, c’est de reconstruire un mouvement affaibli. Nous sommes en train de nous réaffirmer sur la scène politique, fédérale comme locale. Et, je vous le dis, à l’issue de ces élections, nous serons de nouveau devant les deux partis extrémistes de ce pays. Que le MRC et le GRP se préparent, nous revenons avec force devant eux pour leur redire : l’espoir triomphe sur le défaitisme. L’espoir triomphe sur le populisme. Et cet espoir, nous ne le construisons pas avec des incantations fanatiques, mais bien en présentant un projet pour nos localités, partout dans ce pays et particulièrement ici, dans notre beau territoire insulaire.

Ce projet, il concerne tous les pans de la société. L’école, la démocratie, l’économie, les conditions de travail et j’en passe. Tout d’abord, nous voulons réaffirmer l’autorité de l’État et du gouvernement. Dans cette cité, pendant 20 ans, les communistes emmenés par Monsieur Trifonov ont abusé de cette autorité de l’État pour faire voter et appliquer des textes contraires à tous nos principes de liberté. La collectivisation des banques n’en est qu’un exemple flagrant. Les communistes ont ridiculisé le gouvernement local en utilisant cette ville et ses institutions comme présentoir de leurs idées liberticides. Autant être claire, je refuse que la liberté économique soit entravée. Je refuse que le gouvernement soit ridiculisé par l’action d’anciens élus sectaires et désavoués par les électeurs. Donc clairement, la loi de collectivisation des banques et annulation de dettes ne fera pas long feu si vous me faites confiance pour diriger cette Cité Libre.


Les applaudissements importants couvrirent rapidement les quelques huées contre l'ancien exécutif communiste.

L’autorité de l’État, elle est également affaissée quand des scandales éclaboussent notre vie politique. Comment demander aux citoyens de respecter notre gouvernement et nos institutions si ils voient des élus de notre Empire les mépriser ouvertement ? Je souhaite une loi de moralisation de la vie politique. Nous ne pouvons pas accepter que des élus puissent avoir d’autres intérêts que servir la population, et ce sans que les citoyens ne soient au courant. Nous devons exiger des déclarations d’impôts et d’intérêts publics pour tous les élus, car si quelqu’un a un autre objectif que l’intérêt général, alors les électeurs doivent en être avisés et pouvoir juger par eux-mêmes si l’élu en question est ou non de bonne foi. Rétablir la confiance des citoyens en leur démocratie et ainsi garantir un gouvernement crédible, cela fait partie de ce que nous voulons voir arriver dans cette ville. Un gouvernement exemplaire dans lequel les citoyens peuvent sereinement placer leur confiance. C’est comme cela que l’on grandit l’action politique, pas avec l’adoption de propositions démagogiques comme celles-ci ont été légion pendant les 20 ans de règne communiste sur ce territoire.

Les sifflets contre l'ancienne équipe communiste se firent très bruyants, ajoutés aux applaudissements pour la candidate.

En matière de démagogie, je ne peux pas me retenir de citer le Code d'Organisation des Secours Populaires. Ce texte, signé en concertation avec d’autres élus communistes de tout le pays, fait de notre Cité Libre une organisatrice de Soupes Populaires et de vacances à petits frais. Voyez-vous, les communistes ne luttent pas contre la pauvreté, ils donnent juste au gouvernement le rôle d’association caritative. Je souhaite qu’une politique sérieuse contre la pauvreté soit menée, et pas que notre gouvernement se mette à organiser des voyages comme il n’aurait jamais du le faire. J’abrogerai donc naturellement ce texte d’une incroyable démagogie.

Les économies que nous réaliserons par ce biais nous permettront notamment d’abandonner la taxe sur l’activité industrielle. Aujourd’hui, notre Cité-Libre gagne chaque année 390 millions d’Augustis grâce à cette taxe qui prélève environ 8% des revenus su secteur industriel de notre ville. Nous pensons que c’est un frein absolu au développement de notre secteur industriel. Car je le demande : combien d’emplois peuvent être créés avec ces 390 millions ? Imaginez le nombre de personnes que nous pouvons sortir de la pauvreté grâce à la création de centaines d’emplois dans le secteur industriel que nous allons ainsi générer. Car, plus globalement, je suis une candidate qui croit sincèrement que l’on ne va rien régler aux questions de pauvreté en organisant des vacances aux frais du contribuable et des soupes populaires. On règlera la question de la pauvreté, ici comme ailleurs, en atteignant le plein emploi. Et cela passe par une assistance aux entreprises dont le développement ne doit plus être entravé.


Applaudissements.

Cette volonté de ne pas entraver le développement économique des entreprises ne peut et ne doit pas être une bonne excuse pour restreindre les droits des salariés, pour mépriser la question des conditions de travail et pour donner un blanc-seing aux entreprises en matière de normes du travail. Nous voulons que les organisations syndicales disposent de ressources pour faire entendre leurs revendications, pour protester quand c’est nécessaire et pour qu’un maximum de salariés le souhaitant soient représentés. Car l’on oublie trop souvent que les salariés qui peuvent le moins se syndiquer sont ceux qui n’ont pas les moyens de payer une cotisation, ce sont les plus précaires qui sont paradoxalement ceux qui ont souvent le plus besoin d’une représentation. Nous voulons donc un financement par le gouvernement local des syndicats indexé sur le nombre d’adhérents, probablement à raison de 2 Augstis annuels pour chaque adhérent Nous espérons que les syndicats auront alors les moyens de baisser le prix des cotisations pour élargir le nombre de salariés ayant les moyens de se syndiquer si ils le souhaitent. Nous sommes un parti centriste, qui a dans son ADN cette volonté de chercher le consensus et une politique pragmatique et modérée. Nous disons donc oui à des dispositifs d’aide au développement des entreprises et de l’économie, sans pour autant délaisser les salariés. Voilà pourquoi nous sommes une solution bien plus viable que nos adversaires populistes des deux bords.

Applaudissements pour la candidate libérale.

Nous sommes également le parti de la liberté individuelle. Nous voulons défendre toutes les grandes libertés qui ont été si chèrement acquises. Au premier rang de ces libertés figure le droit à l’avortement. Pendant des décennies, des femmes se sont battues pour avoir la liberté de disposer librement de leur corps. Il est hors de question que nous laissions qui que ce soit défier cette liberté au nom de quelque prétexte que ce soit. Seules les femmes doivent pouvoir prendre une décision concernant leur corps. De ce fait, nous ferons tout ce qui sera en notre pouvoir pour que ce droit absolument fondamental soit garanti pour toutes les femmes souhaitant en bénéficier.

Applaudissements.

Et en matière de défense des libertés individuelles, nous devons également garantir le respect de la vie privée de tous les citoyens. Aujourd’hui, nous avons trop souvent banalisé l’usage de la vidéosurveillance en matière de sécurité publique. La vidéosurveillance est naturellement un bon moyen de garder un oeil dans des zones où la délinquance est importante. Mais sa généralisation constitue une véritable menace pour le droit des citoyens à voir leur vie privée respectée. Sa généralisation serait également une menace pour la survie de notre État de droit. Généraliser une surveillance, c’est accepter d’entamer une dérive autoritaire inquiétante. Alors je souhaite privilégier des solutions alternatives à la vidéosurveillance, notamment en répartissant au mieux les forces de police sur le territoire de la Cité Libre et en réduisant les interminables formalités administratives auxquelles sont astreints nos fonctionnaires de police. La police doit être une force efficace et de proximité, pas une machine bureaucratique infernale. Et c’est en s’en assurant que nous pourrons éviter une généralisation de la vidéosurveillance qui est à mon sens néfaste pour les libertés publiques.

Applaudissements.

Alors mes amis, ne laissons personne décider pour nous du résultat de ces élections. Que toute l’énergie et la passion que vous me montrez aujourd’hui soient utilisées pour convaincre les électeurs indécis de nous rejoindre et de former une véritable alternative modérée, crédible et pragmatique aux populistes des deux bords. J’ai déjà battu un communiste qui dirigeait cette ville depuis 20 ans. Je peux tout à fait gagner de nouveau et changer cette Cité Libre.

Et si comme moi vous n’en pouvez plus de voir des partis ouvertement populistes et démagogiques diriger des localités, alors rejoignez-nous. Nous sommes le parti qui refuse systématiquement depuis des décennies de nous allier avec l’un de ces deux grands partis. Alors nous sommes le parti qu’il vous faut : le parti de la compétence et le parti de la modération. Nous avons besoin de vous, votez et faites voter pour cette alternance que nous incarnons ! Votez et faites voter pour de vrais changements dans vos vies quotidiennes ! Votez et faites voter pour la préservation de vos libertés individuelles ! Votez et faites voter pour retrouver ici la liberté économique d’antan ! En bref, votez et faites voter pour la modernité que nous incarnons dans cette campagne !

Merci à tous ! Vive Katalina ! Et vive l’Empire !


La foule réserva une nouvelle fois une standing ovation à sa candidate qui clôturait ainsi sa discrète campagne locale. La candidate reprit alors sa déambulation sur la scène pour saluer ses partisans survoltés, avant d’être rejointe sur scène par ses 11 colistiers. Les membres de la liste posèrent ensemble pour les photographes et, après quelques minutes passées sur scène, les candidats regagnèrent les coulisses du Zénith.

Si Val Swanson n’était pas très optimiste pour la CMD à l’échelle nationale, elle pensait fermement que dans sa Cité-Libre Insulaire, elle faisait figure de favorite qui allait rafler la mise le jour des élections.

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Val Swanson
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09 juil. 2022, 10:00

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Rassemblement à Katalina
Samedi 9 juillet 203

Revenue à la tête de sa Principauté après les élections de 195, la Présidente-Maire de Katalina, Val Swanson, visait un nouveau mandat, avec l’espoir d’obtenir une majorité absolue au Conseil communal, elle qui n’avait obtenu que 5 sièges au cours des dernières élections et devait compter sur le soutien d’un élu ADP pour obtenir une majorité serrée (6-6). Elle qui avait précédemment été engagée à gauche (à l’USÉ) avait la ferme volonté de mener une politique plus sociale et écologiste qu’elle ne le faisait actuellement. Elle espérait donc bien pouvoir ravoir 2 sièges de plus pour pouvoir avoir les mains libres et mener pleinement son projet, qu’elle ne voulait pas moins progressiste que libéral.

Comme à son habitude, elle avait voulu mener une campagne relativement tranquille, convaincue que sa notoriété, son expérience et son ancrage local seraient aussi efficace qu’une campagne dynamique et bruyante. Elle avait tout de même choisi de tenir un grand meeting au Zénith pour résumer son projet et donner les grandes lignes de son futur nouveau mandat. Des milliers de sympathisants s’étaient rassemblés pour venir soutenir la Présidente-Maire qui n’était pas forcément très confiante avant l’élection. Dans la salle comble, ses partisans scandaient des slogans à la gloire de la candidate sortante. Cette-dernière fit son apparition sur scène avec un peu de retard, toutefois très acclamée par ses nombreux sympathisants. Elle déambula quelques instants sur la scène pour saluer de la main la foule avant de se placer derrière le pupitre installé en milieu de scène pour commencer son discours.


Bonsoir à tous !

Merci pour ce fantastique accueil, symbole de votre détermination à mes côtés. Je suis si heureuse d’être à vos côtés ce soir, très fière du travail qui fut le nôtre et plus déterminée que jamais à remporter les suffrages des citoyens de cette magnifique Cité de Katalina afin de pouvoir continuer de les servir pour quelques années de plus !

Car nous devons bien l’admettre, ces-dernières années n’ont pas été de tout repos. Nous avons du composer avec un contexte politique difficile, et j’entends par là avec la majorité relative que les électeurs ont choisi pour notre Cité libre. Nous n’avions en effet pas de majorité absolue mais nous n’avons pour autant jamais détourné de notre objectif : libérer notre cité des normes privatives, restrictives et ultra-interventionnistes des communistes du temps de leur passage au pouvoir. Et en dépit de cette majorité relative que vous nous aviez confié, nous avons réussi à faire largement le ménage dans les législations absurdes de l’extrême-gauche. Oui, nous avons mis fin à l’absurde et ridicule privatisation du secteur bancaire qu’aucune grande démocratie économiquement développée ne pratique. Oui, nous avons mis fin à un terrible abus de la position du gouvernement qui faisait organiser par notre cité des soupes populaires. Soyons clairs sur la question, le rôle d’un gouvernement est d’organiser une politique de lutte contre la pauvreté, notamment d’ailleurs en construisant une économie dans laquelle chacun qui veut un travail peut en obtenir un. En tous les cas, il n’appartient pas certainement au gouvernement d’organiser des soupes populaires. Il s’agit d’un travail associatif, le rôle du gouvernement étant de tout mettre en oeuvre pour diminuer le nombre de personnes nécessitant cette assistance ! Alors oui, plus que jamais, je suis fière d’avoir mené cette politique de libéralisation de notre économie et de notre société. Et je vous le dis, très chers Kataliniens, ce n’était que le début !


Ovation de la foule pour la candidate à l'évocation de la poursuite des réformes.

Ce n’est bien sûr que le début, car je ne veux pas me contenter de réparer un système complètement sclérosé. Maintenant que cette partie du travail est en grande partie accomplie, il est temps d’aller de l’avant. En effet, le temps est venu. le temps de faire de notre Cité libre un îlot de liberté et de démocratie, le temps de faire de Katalina le territoire le plus moderne de toute la fédération, le temps de nous doter de l’éducation la plus performante et innovante de tout le pays. Oui, le temps de Katalina est venu ! Et cela est possible si nous nous mobilisons tous ensemble pour faire gagner le projet que je porte dans cette campagne.

Et si vous dotez notre Conseil Communal d’une majorité pour me reconduire et mener une politique ambitieuse, l’accent sera d’abord mis sur la jeunesse. Car trop souvent, les jeunes sont absents des politiques publiques. Trop souvent, nous ignorons les besoins de cette population, dont la réussite conditionne pourtant l’avenir de notre société. Je veux travailler à l’élaboration de plusieurs législations très ambitieuses qui créeront des dispositifs d’aide pour les jeunes. D’abord, nous tiendrons compte des immenses difficultés rencontrées par de nombreux jeunes à la recherche d’un emploi. Ne nous cachons pas, même avec d’excellentes qualifications professionnelles, même avec de bons diplômes, il est toujours difficile d’entrer sans expérience sur le marché du travail et de trouver un premier emploi. Nous voulons aider nos jeunes à s’insérer dans la vie active en incitant fiscalement les entreprises à donner leur chance à ces jeunes jamais employés nulle part. Pour cela, nous créerons un crédit d’impôt qui permettra à une entreprise employant un salarié entrant sur le marché du travail de payer 200 Augustis de taxe professionnelle en moins pendant un an. Ensuite, nous créerons un autre crédit d’impôt, destiné lui à assurer 50% des frais des formations professionnelles qualifiantes offertes par les entreprises à leurs jeunes salariés. Car en effet, avoir des diplômes ne suffit parfois pas à être efficace dans son premier emploi. Il faut donc aider les entreprises à former leurs jeunes salariés. C’est de cette manière que nous aurons une main d’oeuvre extrêmement qualifiée qui attirera les investissements étrangers, et pas en nivelant les salaires vers le bas pour être compétitifs face à des pays aux salaires totalement indécents. Enfin, miser sur la jeunesse, c’est construite une école de l’égalité effective des chances. En effet, je compte me battre pour créer un statut pour les établissements du secondaire où les résultats terminaux sont les moins bons, afin de leur donner des droits et des moyens spécifiques, comme la limitation du nombre d’élèves par classe à 20 et la création de dispositifs d’aide complémentaire, comme l’aide aux devoirs ou l’aide à la pratique d’une discipline sportive. Je crois en une société fondée sur le mérite et le travail. Mais pour qu’une telle société soit moralement acceptable, il est vital que chaque enfant puisse partir avec de réelles chances, et cela passe par la construction de l’école de l’égalité des chances. Ce sera donc l’une de mes priorités si les Kataliniennes et les Kataliniens me font l’honneur de me confier un nouveau mandat à la tête de cette Principauté.


Applaudissements.

Je vous le disais au début, le mandat qui s’achève a essentiellement été consacré à la libéralisation de notre économie complètement sclérosée par des années de très mauvaise gestion communiste. Cette gestion avait amené le gouvernement dans des domaines dont il aurait du perpétuellement rester éloigné. Nous devons rétablir la confiance des contribuables dans le gouvernement, et cela passe par un véritable esprit de responsabilité qui exclut de fait les projets ultra-dépensiers et ultra-interventionnistes. Oui, il sera également pour moi une priorité de créer un gouvernement intelligent. Cela veut d’abord dire de limiter ses dépenses publiques et d’interdire, sauf circonstances exceptionnelles, le déficit budgétaire du gouvernement. Ce ne serait pas une première au Saphyr, ma bonne amie et collègue Linda Vaernes l’a fait l’année dernière en Skadie en limitant les dépenses publiques à 25% du PIB et en interdisant le déficit gouvernemental. Je l’assume pleinement : je m’inspirerai du travail qui fut le sien sur la question pour limiter le rôle d’un gouvernement omniprésent ici. Oui, le temps de l’intervention permanente et systématique du gouvernement dans les affaires de chaque secteur économique est révolue, et avec elle la période interminable de domination des communistes sur cette Cité ! Et pour en finir sur la question de la construction d’un gouvernement intelligent, je veux également mener avec les administrations locales l’essentiel chantier de la dématérialisation de nombreux services gouvernementaux. Je persiste à penser que nous perdons des sommes astronomiques en refusant de procéder à la dématérialisation de très nombreuses démarches administratives. Mais, bien sûr, ce travail ne se fera pas en excluant les populations n’ayant pas accès à la technologie, c’est un engagement que je prends devant vous tous.

Applaudissements.

Un gouvernement intelligent, c’est également et peut-être avant tout un gouvernement qui est en capacité d’assurer ses principales missions, et ce de manière permanente. En effet, une des premières missions d’un gouvernement est d’assurer la sécurité et l’ordre public. Redisons le, cette mission est fondamentale et ne peut pas être assurée à temps partiel. Ce moment est l’occasion pour moi de dire toute mon admiration à toutes celles et ceux qui travaillent au sein de nos forces de l’ordre. Leur engagement et leur dévouement au service de la communauté est remarquable est si indispensable que chacun de ces agents mérite notre respect le plus absolu. Et de ce fait, il est de mon devoir d’assurer que ces agents disposent de forts droits pour défendre leur rémunération et leurs conditions de travail. Jamais nous ne devrons remettre en cause le droit de ces agents à se réunir au sein de syndicats. Nous devrons également veiller à ce que les droits élémentaires des salariés, comme le droit de grève, soient assurés pour ces agents. Cela ne veut pas dire que nous devons mettre en danger la sécurité des kataliniens. Nous devons trouver un juste milieu entre la nécessité pour le gouvernement d’assurer de manière permanente la sécurité de ses administrés et la garantie des droits syndicaux élémentaires des agents de la police. Je pense que ce juste ce milieu se trouve dans l’instauration d’un quota de présence minimal d’agents les jours de grève, afin que les mobilisations puissent avoir lieu, tout en limitant au maximum les conséquences négatives de telles mobilisation sur la sécurité publique. Et puisque nous parlons de nos agents de police, je veux que nous leur fassions davantage confiance. Et je veux que les projets de sécurité privilégient toujours l’option humaine que l’option d’une vidéosurveillance massive qui finit forcément par être attentatoire aux libertés publiques. Alors oui, comme l’a fait ma collègue de la CMD Ingeborg Wollen en Orcadie, nous suspendrons provisoirement le financement par le gouvernement de projets de vidéosurveillance pour étudier les possibilités de les remplacer par des projets d’implantation de nouveaux moyens humains plus adaptés à une relation de confiance entre la population et les autorités. Faisons de la sécurité une mission de service public, donc une mission exercée avec humanité !

Applaudissements.

Si vous me faites à nouveau confiance pour diriger cette Cité, je ferai également des droits des femmes une priorité absolue. Il y a quelques jours, ma collègue Ingeborg Wollen a utilisé les mots suivants : « Je crois fermement qu’il ne sert à rien d’avoir des femmes au pouvoir si ces-dernières n’utilisent par leur position pour défendre les si fragiles droits des femmes ». Je ne pourrais pas être plus d’accord avec ces mots. Je ne veux pas quitter mes fonctions en ayant eu l’impression d’avoir été complètement inutile à la cause des femmes. D’abord, je me battrai fortement pour l’égalité salariale. Désolée, mais dans le nouveau siècle qui commence, personne ne peut raisonnablement penser que les différences salariales entre les hommes et les femmes sont justifiées et justifiables. Alors il est temps d’arrêter de demander poliment au secteur privé de faire sa part du travail, il est temps de l’inciter fortement à le faire. Alors je le dis clairement : la majorité des subventions gouvernementales seront réservées aux entreprises respectant l’égalité salariale. Il n’y a absolument rien de radical, ni même d’anormal à ce qu’un même travail soit rémunéré de la même façon. Et parce que c’est tellement évident et si peu radical, il n’y a plus une minute à attendre pour faire l’égalité salariale ! Ensuite, défendre les droits des femmes, c’est défendre la liberté absolue des femmes de prendre leurs propres décisions pour ce qui concerne leur corps. Les femmes sont assez grandes pour prendre leurs propres décisions par elles-mêmes et avec un avis médical éclairé. Aussi, nous ne pouvons jamais accepter que la religion, même majoritaire (et largement dans notre pays) dicte ses préceptes au législateur pour restreindre le droit à l’avortement. Aucun droit n’est jamais acquis aux femmes, celui à l’avortement mérite donc d’être protégé par une loi spéciale que nous ferons voter. Même avec plus de 6 décennies de garantie de ce droit, la Fédération-Unie semble prête à revenir en arrière. Si la prétendue plus grande démocratie du monde est prête à le faire, nous ne sommes absolument pas à l’abris. Alors oui, je veux protéger les droits des femmes avant que cette vague conservatrice n’arrive à nous.

Applaudissements.

Alors oui, mes très chers amis, le temps est venu de faire le pari de la compétitivité, du respect, de la responsabilité et de l’innovation. Le temps est venu de faire de Katalina le meilleur territoire de l’Empire dans tous les domaines en choisissant une politique du progrès, un progrès social et économique. Cette politique peut être choisie et le choix vous revient dans ces élections. En votant pour la CMD, vous votez pour donner une majorité claire à un projet libéral, progressiste et résolument pragmatique. L’ère communiste est définitivement terminée et, si vous voulez que nous puissions achever la transition du modèle communiste vers un modèle de liberté, alors notre bulletin de vote est le vôtre. Alors n’oubliez pas : votez et faites voter pour que nous poursuivions le travail, votez CMD !

Merci à tous !


La Ministre-Présidente sortante fut acclamée une dernière fois par la foule alors qu’elle fut rejointe sur la scène par ses 11 colistiers. Profitant du soutien de ses sympathisants, elle embrassa ses colistiers un par un, espérant pouvoir en faire élire au moins 6 d’entre eux pour obtenir une tranquille majorité absolue.

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