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Le temps pour pleurer ...

Posté : 25 mars 2020, 02:32
par Charlie Pendra
Comme tout les soirs depuis la disparition de son père et de son frère, Charlie s'assoit près d'une des fenêtres de sa chambre, et son regard, pensif observe la ville. Comme tout les soirs, elle attend ce fameux SMS d'Alexandre. Celui qu'il a promit d'envoyer, il y bientôt deux semaines. Elle ne se fait plus d'illusion. Comme tout les soirs, Noémie vient coucher à ses pieds. Et comme tous les soirs, la lune vient éclairer son visage meurtri de tristesse et de larmes. La jeune femme voit son monde faillir. La noblesse tombe peu à peu, la menace du Nord renforce ses positions. Où vas le Saphyr ? Où vas t-elle ?

Son école a été nationalisée. Aussitôt désertée. Elle a dit aurevoir à ses amis, aux fidèles professeurs et au personnel de l'établissement. L'Institut a fermé. Nouvellement, elle a héritée du titre de son feu père ainsi que des charges de la gestion des domaines familiaux. De quoi subsister, oui. Mais l'argent, là elle n'en veut pas. Elle a une pensée. Une pensée qui la terrorise. Une pensée qui jamais ne pourra devenir réalité.

Re: Le temps pour pleurer ...

Posté : 25 mars 2020, 14:02
par Charlie Pendra
Le lendemain, Charlie se leva de bonne heure et alla se préparer. Elle attendait un invité. La comtesse s'habille comme à son habitude, de façon la plus élégante possible. Le petit déjeuner fut servi. Elle le prit en compagnie de sa fidèle chienne puis alla dans le salon de musique.

Pendant ce temps, à l'aéroport de la Principauté, son invité venait d'arriver et le chauffeur de Charlie était entrain de le récupérer. Dans une demie heure, ils seraient enfin arrivés.

Re: Le temps pour pleurer ...

Posté : 25 mars 2020, 23:24
par Max Ackson
Le stagiaire avait enfin sa première semaine de repos, accordée par le Président Cappelen lui-même. Il allait en profiter pour rentrer chez sa mère, à Riverssen. C'est ainsi qu'il avait pris une valise pour ramener des vêtements ainsi que son matériel de vidéaste. Dans le train, Max était donc vêtu sobrement, d'un costume qu'il avait utilisé la journée pour travailler à l'Hôtel de l'Orangerie d'une part, et de ses chaussures marrons tout ce qu'il y a de plus classique. Il lisait dans le train, et a aussi écrit quelques idées de vidéos. Une fois arrivé à l'aéroport, il fût accueilli par un chauffeur, qui l'amena vers le domaine de la comtesse. Il avait à la fois hâte, mais se demandait surtout la raison de cette invitation. Une fois arrivé, on le dirigea vers le salon de musique. On le présentait à la comtesse, qu'il salua alors avec respect.
Bonjour Votre Grâce. C'est Max Ackson, nous avions rendez-vous.

Il avait une mine timide, on voyait qu'il venait de réaliser un trajet en avion. Il restait cependant souriant, du haut de ses un mètre soixante-deux.

Re: Le temps pour pleurer ...

Posté : 26 mars 2020, 00:25
par Charlie Pendra
Charlie était assise à jouer de la harpe quand son invité arriva enfin. Elle lui adressa un sourire quand il fit la révérence et se presenta à elle. La comtesse scessa de jouer et alla à la rencontre du jeune homme.

Bonjour M. Ackson je vous attendait avec impatience. Vous avez fait bon voyage ? Je l'espère.

Charlie ne lui laissa effectivement pas le temps de répondre.

Si vous voulez bien me suivre nous allons descendre au salon. Il faut que je m'entretienne avec vous d'une affaire...peu ordinaire.

Les deux jeunes gens descendirent alors au salon en traversant un long couloir et descendant un escalier. Charlie invita Max à s'assoir en face d'elle. L'on avait fait allumé le feu de la cheminée et les rideaux avaient étaient baissés, malgré cela la pièce restait tout de même très lumineuse. À peine furent-ils assis qu'un domestique apporta de la boisson et quelques en-cas.

Je me suis douté qu'après tout ce voyage, un petit remontant ne vous verrez que du bien. Vous buvez de l'alcool ?

Demanda amicalement la comtesse.

Re: Le temps pour pleurer ...

Posté : 26 mars 2020, 12:28
par Max Ackson
La comtesse l'avait salué de manière polie, sans lui laisser le temps de répondre quoique ce soit. Le jeune homme acquiesçait donc simplement, avant de suivre son hôte au travers du couloir, puis de l'escalier. Alors qu'elle désignait la chaise où il devait s'asseoir, il s'empressa d'y aller, attendant qu'elle soit assise en première avant de s'asseoir lui-même. Il observait un peu la pièce dans laquelle il était, remarquant les rideaux baissés et le feu allumé. Il souriait, un peu détendu.

Oh, non, je ne bois pas. Il rit un peu. Un verre d'eau me suffira. Cette pièce est très belle, très lumineuse.

Il s'arrêtait un instant, alors qu'on servait quelques en-cas. Il saisit alors un petit toast, afin de le mettre dans son assiette. Il regardait son hôte avec curiosité, se demandant quelle était cette fameuse annonce dont elle souhaitait parler avec lui.