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Place Eliott Le Magnifique

Sjøstorbyen Seaston

Modérateur : Jonas Johansen

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Empire du Saphyr
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11 juil. 2020, 19:32

Place Eliott Le Magnifique
Nommée en l'honneur du 4e Empereur du Saphyr, la Place est située dans le centre ville de Seaston, dans la Principauté de Skjördland.

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Kirsten Sullivan-Pettersen
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Parti politique

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11 juil. 2020, 20:01

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Rassemblement Populaire d'ouverture de campagne
Dimanche 12 juillet 178
Seaston, Principauté de Skjördland


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A l’occasion de ces élections générales, l’Alliance de la Droite Populaire avait décidé, sous l’impulsion de Kirsten Sullivan-Pettersen, de mener une campagne très différente des précédentes. L’épouse d’Erik Sullivan avait souhaité renvoyer une image moderne de la droite saphyrienne. Cette dernière devait se réinventer pour remporter de nouvelles victoires électorales. Ce Grand meeting d'ouverture de campagne était l’occasion de montrer ce changement de stratégie et de communication. Le choix du lieu pour ce premier rassemblement populaire avait été choisi par Kirsten elle-même : la Place Eliott Le Magnifique, dans le coeur de ville de Seaston. Un lieu qu’elle affectionnait particulièrement.

Une dizaine de milliers de personnes s’étaient rassemblée autour de l’estrade montée la veille par les militants de l’Alliance de la Droite Populaire. Le temps était radieux et nombreux étaient les gens à être venus en famille assister au premier évènement majeur de cette campagne.

La prise de parole de Kirsten serait enregistrée et diffusée en directe sur les réseaux sociaux ainsi que sur les chaînes d’information en continu. Les journalistes, curieux de découvrir ce nouveau visage de la politique saphyrienne, étaient nombreux à s’être déplacés.

Musique en fond, Kirsten arriva sous les coups de 20 heures et fendit la foule en affichant un large sourire. En toute simplicité, elle salua ses partisans puis les remercia silencieusement en mettant sa main droite sur le coeur. Au bout de quelques instants, le calme s’installa. Elle put ainsi prendre la parole.


Mes chers amis,

Je tiens à vous remercier du fond du coeur pour votre accueil particulièrement chaleureux. Cette campagne est une première pour moi. Jusqu’à présent, j’ai toujours été la femme de l’ombre, une militante parmi les militants. Une épouse aussi. J’ai toujours soutenu mon mari, Erik, dans les nombreux combats qu’il menait afin de faire triompher notre famille politique. Je l’ai également soutenu personnellement lors de son passage à l’Hôtel de l’Orangerie. Pendant un peu plus de quatre ans, nous étions aux commandes de ce pays et nous avons dû affronter certaines frustrations et heureusement, certaines victoires. Et c’est pour ces dernières et pour toutes les prochaines que nous voulons poursuivre le combat politique. Je tiens donc à rendre hommage à la brillante carrière de mon époux. Je tiens à saluer son parcours, son bilan et son service à la nation.


Applaudissements.

Erik aurait aimé être ici, à ma place. Il aime la politique, il aime les gens et il désire plus que tout être aux commandes afin de changer les choses, d’améliorer le destin de chaque saphyrien et saphyrienne. Pourtant, il a souhaité mettre un terme à son engagement politique afin de se consacrer aux affaires, sa seconde passion. Il se retire l’esprit tranquille car il sait que sa famille politique est entre de bonnes mains. Il sait parfaitement qu’il a su, ces dernières années, construire un mouvement capable de renverser le château de cartes assemblé par les communistes, avec la complicité des éco-socialistes, surnommés par le Président du Conseil Cappelen lui-même, les “sociaux-traîtres”.

Rires.

Avec de tels alliés en politique, on n’a plus besoin d’adversaire. Les saphyriens et les saphyriennes ne sont pas dupes mes amis. Ils voient très clairement les tensions au sein même de la majorité au pouvoir. Ces gens sont profondément divisés et offrent un lamentable spectacle au reste du pays. Le monde nous regarde aussi et je dois dire que nous ne sommes pas à la hauteur des enjeux qui se dressent sur notre chemin. L’heure est au changement. Une très large majorité des saphyriens désirent ce changement. Ils l’attendent. Il ne manque qu’une formation politique qui émerge avec un projet novateur pour les convaincre d’emprunter une nouvelle voix. Cette dernière sera tracée par l’Alliance de la Droite Populaire, en compagnie de ses potentiels futurs alliés.

Applaudissements.

Car oui, je ne compte pas m’en prendre aux responsables politiques de la droite et du centre lors de cette campagne. Ces gens, demain, seront peut-être celles et ceux avec qui nous devrons gouverner afin de tourner une bonne fois pour toutes les sombres pages du communisme saphyrien.

Ovation des militants de l’Alliance.

Si les saphyriens et les saphyriennes nous font confiance, nous travaillerons aux côtés de nos alliés afin de repartir sur de nouvelles et bonnes bases. Pour ce faire, nous étudierons attentivement chaque mesure ayant été prise lors des mandats de Cappelen afin de savoir si nous devons la conserver ou la supprimer. Puis nous pourrons remplacer ces mauvaises politiques par une meilleure politique, qui permettra, j’en suis sûr, de donner à la politique saphyrienne un souffle nouveau et d'enrayer la montée légitime de la méfiance à l'égard de la politique.

Nous laisserons libre cours à ce que j’appelle le destin individuel de la personne. Contrairement aux communistes et aux socialistes, nous rejetterons les systèmes qui étouffent la liberté économique en cherchant à toujours tout encadrer. Oui, je vous le dis de la manière la plus claire possible mes chers amis, le travail, le mérite et l’innovation seront enfin encouragés dans ce pays, ce qui nous permettra de mener le Saphyr vers la reprise de la croissance et la baisse du chômage. Cette liberté à laquelle l’Alliance de la Droite Populaire est très attachée ne doit pas être comprise comme de l’égoïsme car nous croyons aussi fermement en la solidarité. Au risque d’en surprendre plus d’un, je vous le dis, oui, l’État est là pour garantir la protection sociale à laquelle les saphyriens et les sapyriennes sont légitimement attachés. Néanmoins, la solidarité ne doit pas se transformer en assistanat et c’est là que, par exemple, nos chemins se séparent avec les socialistes.


Applaudissements.

Mais soyons clairs, il nous faudra desserrer la réglementation, alléger la fiscalité et réduire la taille de l'Etat. Afin de retrouver la croissance et la prospérité, nous devrons accorder aux entreprises, quelque soit leur taille, de véritables marges de manoeuvre et aux ménages, du pouvoir d'achat. La fiscalité doit non seulement être allégée mais aussi simplifiée, et ce, par l'introduction d'une flat tax sur tous les revenus. L'ensemble des régimes fiscaux devront être harmonisés afin de restaurer une véritable égalité de tous les saphyriens devant l'impôt, ce qui n'est clairement pas le cas à l'heure actuelle. Nous supprimerons aussi l’impôt sur les sociétés pour permettre d’augmenter non seulement les salaires mais aussi les embauches et les investissements par les entreprises. Les chefs d’entreprises comme les demandeurs d’emploi ou les salariés en seront grandement satisfaits.

Ces mesures engendreront une baisse des recettes de l’Etat et c’est la raison pour laquelle elles doivent être couplées par des baisses des dépenses publiques, sans quoi, nous creuserions la dette du Saphyr et léguerions un héritage nauséabond aux générations futures. C’est également là où nos chemins se séparent avec les socialistes et les communistes : nous ne faisons pas du clientélisme politique pour engranger un maximum de voix et gagner sans nous soucier de l’avenir. Nous pensons à nos enfants et à nos petits-enfants, nous sommes de bons gestionnaires avec une vision à long terme. Nous sommes responsables et c’est pourquoi je suis convaincu qu’un très grand nombre de saphyriens et de saphyriennes tourneront le dos au socialisme et au communisme et apporteront leur voix aux candidats de l’Alliance de la Droite Populaire à l’occasion de ces élections générales.


Standing ovation.

Nous baisserons donc les dépenses publiques en nous focalisant sur l'essentiel, c’est à dire en priorisant le régalien sur le reste. L'Etat saphyrien, qui n’a jamais été aussi gros, devra réduire considérablement ou cesser purement et simplement son intervention dans certains secteurs. Nous pensons par exemple à la culture, la presse ou l'économie. L'Etat devra aussi cesser de prendre sa part dans les entreprises publique telles que l'Office des Chemins de Fer Impériaux ou encore à Air Saphyr. Enfin, nous mettrons en place une prime au départ volontaire pour les fonctionnaires souhaitant quitter la fonction publique. Il s’agira d’une action incitative car nous ne sommes pas favorable aux départs forcés. Nous n’oublions pas que derrière chaque fonctionnaire se cache un homme ou une femme, parfois responsable d’une famille toute entière. Nous souhaitons donc que ce départ soit souhaité et préparée en amont avec l’accompagnement de l’Etat. En résumé, avec l’Alliance de la Droite Populaire, l'Etat devra se désengager dans certains domaines afin de mieux s'engager dans le but d'apporter le meilleur service au meilleur coût. Voilà une vision moderne du service public. Encore une fois, il s’agit de faire preuve de responsabilité. Nous devrons réinventer la société civile. Nous sommes prêts à travailler en ce sens avec toutes celles et ceux qui ont la volonté de changer les choses pour le mieux. Certains seront très rapidement tenté de caricaturer nos positions et de mentir en peignant un tableau bien sombre. Ils le feront assurément car ils refusent le moindre changement. Nos adversaires, socialistes et communistes, ce sont eux les vrais conservateurs. Le progrès est de notre côté. Alors mobilisons-nous dès à présent afin de faire émerger une force que rien ni personne ne pourra arrêter. Mobilisons-nous. Parlez autour de vous des solutions libérales de l’Alliance de la Droite Populaire, faites preuve de pédagogie et cherchez à convaincre vos proches et vos connaissances. Que vous soyez militants de l’Alliance, simple adhérent ou sympathisant, agissez à votre échelle ! Ensemble, nous pouvons y arriver. Rien est inéluctable. La victoire est à notre portée.

Gloire à l'Empire. Longue vie à l'Empereur !


Kirsten reçut une véritable standing ovation de la part de ses supporters. Les quelques curieux qui avaient fait le déplacement étaient conquis. Elle avait définitivement remporté des voix en ce premier jour de campagne. Seule face à l’immense foule qui s’était formée autour d’elle sur la Place Eliott Le Magnifique, elle affichait un large sourire et brillait de mille feux. La campagne de l’Alliance de la Droite Populaire démarrait ainsi sur les chapeaux de roues.
Ancienne Présidente du Conseil Impérial
Ancienne Sénatrice Impériale
Ancienne Maire de Guttormsburg

Ancienne Cheffe de l'Alliance de la Droite Populaire

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Oscar Evensen
Député du Rígland
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Enregistré le : 31 mars 2020, 18:37

Parti politique

18 juil. 2020, 07:18

Meeting d'Oscar Evensen sur l'Économie - 179

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Les "Choeurs Écosocialistes" avaient été appelés pour ce grand discours. Un jeune prodige au violon avait été choisi pour faire le soliste dans cette composition réaliste socialiste des plus rafraîchissantes et enchanteresses. Ce ne sera qu'à la fin du morceau qui enchanta les foules venues gratuitement et librement écouter les notes éparses lâchées aux quatre vents par les musiciens engagés, qu'Oscar apparu sur la scène, saluant l'Orchestre, le prodige puis s'avança sur la scène.



Bonjour, chers amis de Seaston,

C'est une grande joie de vous trouver, et j'irais plus loin, de vous retrouver, car ce n'est guère première fois que je vous rencontre, ni au Skjördland, ni à Seaston et je garde de mes précédents voyages, tant de souvenirs et d'amitié qu'il m'est réellement impossible de prétendre que je suis étranger à ces terres. Bien sûr, loin s'en faut que je m'enquisse plus de la gentilé des gens que je rencontrais, que d'eux-mêmes, de l'histoire qu'ils m'apprissent et des situations que je découvrisse dans les endroits où ils me menassent. Alors veuillez m'excuser de ne pas savoir tout à fait, ni tout le temps si je dois dire riverssien ou riverssois, seastonais ou seastonien.


rires dans le public qui comprirent immédiatement l'allusion aux critiques stériles de l'ADP

Du reste, je me passerait bien de donner des leçons à mes contradicteurs en ce sens, car cela n'est pas constructif, il ne sert à rien quand on cherche à gouverner un pays, à connaître tous les gentilés de ceux qu'on gouverne. Il convient plutôt de connaître l'environnement dans lequel ces masses évoluent, de connaître cet environnement et de savoir comment le modifier pour en corrompre les dissonances, mais sans en altérer les bienfaits ; comment faire pour que la forêt dans laquelle nous vivons, nous prodigue de meilleurs fruits sans compromettre son équilibre, comment pallier et s'élever au delà de l'insuffisance, sans que l'abondance ne vienne tarir les sources fraîches qui abreuveront nos filles et nos fils. C'est cette question, qui relève de la lutte perpétuelle que l'humain, à lui-même, s'est livré et qui représente toute l'histoire de l'Humanité depuis sa création. Cette question, je compte y répondre aujourd'hui. Pas dans tous les détails, je n'en aurais pas le temps, pas dans toute sa globalité, je n'en aurais pas la place, mais dans les points les plus fondamentaux qui distinguent la gauche dont je suis le représentant et la droite. Ces termes sont un peu vieillis et vous ne leur trouverez peut-être pas de sens quand je dirais que Monsieur Nystrom est un homme de droite, alors abandonnons-les pour plus de compréhension et reconnaissons simplement qu'il existe au Saphyr, ceux qui veulent assurer des lendemains tranquilles à nos compatriotes en les retenant contre eux-mêmes et ceux qui veulent leur assurer le déchaînement dont ils sont capables, quitte à compromettre demain, les capacités de nos descendants.
L'enrichissement perpétuel de nos populations peut sembler une excellente chose, mais n'oubliez jamais que toute consommation, tout achat, toute vente et toute création de valeur, repose sur l'usage plus ou moins important de matières premières et qu'au fil du temps, le développement technologique, technique et industriel, lie irrémédiablement toute activité économique à une exploitation importante de nos ressources matérielles et naturelles. Prenons par exemple, l'électronique qui nous semble si réduit, si peu coûteux, si futuriste en somme. N'oubliez pas que tous les composants électroniques naissent de matériaux rares et qu'il en faut des tonnes pour supporter les serveurs internet, les serveurs de stockage, et j'en passe, ce qui si développement de l'activité électronique et numérique il y a, alors se produira nécessairement un assèchement des ressources jusqu'à leur insuffisance. En voulant trop se développer, on finit par épuiser tout ce qui permet le développement, et plus tragiquement, tout ce qui permet le demeurage de nos activités. Quand nous n'aurons plus d'antimoine ou de gallium, nous ne pourrons plus construire de mémoires électroniques et toutes celles que nous posséderons seront vouées à ne pas être remplacées immédiatement, ce qui conduira à une perte énorme de données informatiques. L'immodération dans la croissance, nous mènera à l'épuisement des nécessités de la croissance qui sont les matières premières.

J'entends déjà les chantres du libéralisme me dire qu'il faudrait donc retourner au temps de la bougie. Rien n'est moins vrai que de prétendre que les gens de mon genre sont opposés à la modernité et à la productivité. Bien au contraire, mes amis, l'USE est le premier parti du Saphyr qui a besoin de la productivité pour que sa politique puisse être appliquée, à l'opposé net des défenseurs du déchaînement économique, qui pour leur part fondent leur politique économique sur les conséquences néfastes de la productivité. Les uns, veulent corriger les blessures causées par la productivité après coup, les autres et j'en fais partie, veulent modérer l'application de la productivité pour éviter ces problèmes. Mais nous ne freinons pas le productivisme, bien évidemment que non. Justement c'est le productivisme et la recherche constante de productivité à qui revient la tâche d'émanciper le travailleur de la machine. C'est justement parce que nous savons produire plus en moins de temps, que nous pouvons passer moins de temps pour produire autant ou plus, selon les besoins exprimés dans chaque cas particulier.
Cela nous sépare complètement et irréconciliablement de la logique partagée par l'ADP, le PI, la CMD ou le GRP. Pour eux, ce n'est pas parce que l'on est capable de produire plus, qu'on doit travailler moins. On sait parfaitement les conséquences de cette politique. Plus la productivité augmente, moins il y a de travailleurs nécessaires pour assurer les quotas de production et naturellement il y a moins d'emploi. Moins d'emploi, signifie moins de revenus pour la population, donc moins de débouchés pour les entreprise, ce qui signifie des quotas de production réduits, car si on produit autant qu'avant, puisqu'il y a moins de demande, on ne vend plus, on stocke et on court vers la faillite. Si la hausse de la productivité, qui est un mouvement continu et incessé depuis des décennies, n'est pas accompagné par une baisse du temps de travail, alors les emplois ne sont plus conservés et le chômage augmente. On a donc pour double conséquence des politiques économiques des partisans de l'excès productiviste, le chômage et la baisse de production. Deux conséquences qui s'aggravent l'une et l'autre dans un cercle vicieux. Moins on a besoin de produire, plus on licencie et plus le chômage augmente . Plus le chômage augmente, plus la demande baisse et moins on a besoin de produire.

Je suis résolument pour un productivisme modéré, comme nous avons toujours su l'être. L'avenir écosocialiste est dans la modération, pas dans le déchaînement, ni dans les excès. La bonne politique productiviste c'est celle qui ne détruit pas les moyens de son existence future, c'est celle qui lègue en héritage à nos enfants, les moyens de se perpétuer ; sans oublier qu'elle est sa destinée et sa mission, celle de libérer l'humain du travail incessant, de la semaine de 40 heures, et de l'éloigner de ce douloureux passé aussi loin que faire se peut, dans la conciliation de l'effort minimal et du besoin assouvi. Historiquement, la productivité a été le grand combat de l'Homme contre sa propre faiblesse, contre sa propre incapacité, contre sa propre pauvreté, contre sa commune misère, où dans un effort collectif, quotidien et fatiguant, il a construit des outils pour s'aider et améliorer sa force, l'ampleur de ses mouvements et les matériaux nécessaires à l'existence plus douce. Il a fabriqué de bois et de pierre, ce qu'il fallait pour qu'il puisse chasser plus facilement, que son bras retournant la terre ait une plus ample conséquence afin d'augmenter les champs de culture, et des outils pour tisser ce dont il allait se recouvrir ensuite, ou de quoi il allait faire un baluchon pour transporter les autres outils qui lui servaient à tailler ou à sculpter la terre pour se confectionner des écuelles par exemple. Le temps passant, ses outils vinrent à être plus précis et plus complexes pour que la facilité qu'ils permirent s'en décuplassent, il créa des pelles pour creuser et des pioches pour creuser plus profondément et extraite des minéraux nouveaux, il créa des machines, simples pour améliorer encore la fabrication du tissu, il créa des ciseaux de métal pour tondre la laine et des fours plus perfectionnés pour fondre de plus en plus de choses. Il créa des faucilles pour couper les blés et des moulins à vent pour en moudre de la farine afin de se constituer une aliment nourrissante. Chaque pas dans le temps était un pas vers la modernité et vers une productivité accrue. Ensuite l'industrie commença à arriver avec son cortège d'outils spécialisés et sa spécialisation des métiers qui devait diviser la société en tisserands, en forgerons, en paysans ou en cordonniers. Chaque corps se développant aller avec lui, engendrer de nouveaux outils et puis quand la science suivit la progression et se posa des questions moins métaphysiques, quand le matérialisme scientifique prit le dessus sur l'idéalisme religieux chez les savants, la connaissance précise et profonde fut mise au service de l'industrie pour concevoir des outils et des machines-outils qui allaient participer à augmenter encore la productivité des travailleurs. Alors que jusqu'à ce moment-là, les outils participaient à l'amélioration de la qualité des productions, la machine-outils allait avoir pour but premier, l'amélioration de la quantité des productions. Cependant, contrairement aux artisans dont elles devenaient les remplaçantes, les machines-outils eurent besoin d'une force colossale pour les mettre en action. Une fois que les paysans dont les machines agricoles réduisaient le nombre furent entrés définitivement dans le prolétariat des usines, et que celui-ci se stabilisa, la productivité devait aussitôt en exclure une partie car au lieu de considérer la productivité comme le moyen de réduire le temps passé à l'usine, il fut décidé par les actionnaires et les patrons qui voulurent augmenter leurs profits, de réduire plutôt le nombre d'ouvriers à l'usine, sans en augmenter le salaire au prétexte qu'il y avait dehors foultitude d'ouvriers prêts à abattre le même travail pour un salaire équivalent ou plus bas. Ce fut le débat du chômage de masse et de la concurrence.
Bien sûr des contrepoids et des balanciers conjoncturels ont permis de réduire, ou du moins de dissimuler l'invention du chômage de masse. Le développement secrétarial et de la fonction publique, car l'industrialisation obligea les entreprises à se centraliser, menant à la création d'un corps conséquent de secrétaires, de gestionnaires et de fonctionnaires, ce qui réduit un temps l'ampleur du chômage pour les personnes les plus formées. Pour les autres, ce furent les grands travaux qui permirent d'amoindrir le chômage, sans cependant les protéger ou les prémunir devant la pauvreté, ce qui amena à une polarisation de l'emploi dont nous subissons encore l'héritage, entre des emplois compliquées, nécessitant une formation préalable et des emplois de fortune, qui pourtant ne nourrissent pas leur homme. Après ce premier temps, le chômage est repartit à la hausse, malgré la création d'emplois relatifs à la finance ou au numérique, il y a eu une réduction des emplois nécessaires concurremment et conséquemment à la hausse de la productivité, qui est ininterrompue depuis. Avec cela les baisses de demandes progressant, il a fallu réduire la production ou exporter, ce qui causait des frais supplémentaires et pour maintenir les taux de profit et la compétitivité, il a fallu réduire les salaires, augmenter le temps de travail et réduire les emplois ; et nous voilà dans la piètre situation quand la gauche arriva au pouvoir. Elle a inversé la tendance car elle avait une vision tout à fait différente de ce que devait être l'économie, en se concentrant plus sur l'assouvissement des besoins réels de la population plutôt que la production pour la production. Bien sûr, cette avancée a dû se faire au détriment d'une rigueur budgétaire d'austérité. Il a fallu dépenser beaucoup pour que les exclus du système se mettent à consommer et à produire ensuite dedans. C'est la politique socialiste, née de la conscience de l'égalité naturelle quand la société où nous vivons est toute entière fondée sur le privilège, du contraste scandaleux et désolant entre le faste des uns et le dénuement des autres, entre le labeur accablant de ceux-ci et la paresse insolente des autres. Cette politique, dans laquelle on tombe sitôt qu'on se refuse à considérer la structure économique et sociale qui nous fait face comme nécessaire et éternelle, pour laquelle chacun des artisans de son édifice ont cessé de dire que l'inégalité était l'ordre naturel des choses, qu'il en a toujours été ainsi et que de toute évidence, nous n'y changerons rien, pour laquelle chacun de ses artisans ont senti que ce prétendu ordre naturel entrait dans la plus flagrante contradiction avec les sentiments de justice, d'égalité et de solidarité humaines qui bat en chacun de nous. Cette politique n'est pas un bonbon dont le goût et la satiété qu'il procure sont équitablement et également bons, dont l'effet serait immédiatement et durablement appréciables. La politique économique et le progrès ne sont que des cuillerées d'huile de foie de morue, ignoble au premiers instants mais redoutablement efficaces et bienfaitrices dans la durée.

Nous en sommes précisément au moment où le remède a mauvais goût et fait mal au malade, avant que les effets qu'il dispense ne fasse au patient recouvrir la santé. Ce qui fait la difficulté politique du moment, et c'est la raison qui a poussée en parti des socialistes à se tourner à droite. Ces gens-là n'ont pas été assez formés aux questions économiques, évidemment, ils ont cru que la politique économique serait un long fleuve tranquille, sans s'imaginer à un seul instant que la plus petite vague serait possible. Dès qu'ils ont vu cette vaguelette ; vraiment face aux misères que notre économie nous épargne ou a réduit, les problèmes économiques de notre transition sont une vaguelette ; ils ont fuit en rejetant tout ce qui fait nos valeurs et en se résignant à croire que c'était la droite qui avait raison, comme si la précarisation massive des populations étaient une normalité et l'évolution de la dette la plus grosse tempête que nous n'ayons jamais rencontré. Je regrette évidemment qu'un moindre mal puisse pousser de nos camarades à refuser le bien qu'il prodiguera. C'est comme si, parce qu'il a fallu une division sociale des travailleurs, nous avions refusé la spécialisation et l'industrialisation qui nous a apporté la protection et la suppression des crises d'insuffisance et de sous-production. Hélas, l'Histoire nous a prouvé, qu'aucune évolution, qu'aucune progression, ni amélioration ne s'est jamais déroulée avec une bienfaisance homogène, à chaque fois, il se trouve des difficultés, des problèmes, des chutes. Le courage c'est de dépasser ces problèmes, de se relever de sa chute et de reprendre la route du chemin où l'on trouvera une meilleure situation que celle que l'on a quitté. Si Monsieur Nystorm ou Madame Sullivan parviennent aux responsabilités, le changement de cap aura des effets néfastes directs et immédiates et des conséquences néfastes à plus long terme. Car il ne s'agit pas d'une avancée mais d'un recul. Les conséquences seront un enrichissement massif d'une partie de la population mais un appauvrissement général et une baisse de la croissance, sitôt que les derniers progrès des deux mandats de la gauche auront été épuisés. C'est l'investissement, c'est la distribution des salaires, c'est tout cela qui contribue à l'enrichissement commun et collectif du pays, et cela contribue à la croissance. Nous l'avons réglementé étroitement pour que l'investissement reste fort, pour que les salaires restent hauts et que les actionnaires ne puissent pas tirer les bénéfices des entreprises vers la dividende et le cercle fermé de la finance. Nos efforts, s'ils sont balayés d'un revers de main, par l'ADP ou le PI comme ils l'entendent faire continueront un temps à produire de la richesse supplémentaire, à accroître la croissance, à maintenir plus haute qu'elle ne devrait être la demande nationale, puis quand les nouvelles gouvernances entrepreneuriales reprendront le dessus, le règne sans partage et sans critique possible de l'actionnariat viendra assombrir l'économie saphyrienne, comme elle met dans les bâtons dans les roues de la Fédération-Unie dont la croissance pourrait être revue à la hausse si elle appliquée une politique plus sociale et plus tournée vers l'économie réelle. Je déplore que du fait de quelques difficultés sur le chemin de l'écosocialisme, certains de mes camarades aient préféré quitter le cours d'eau de ceux que l'injustice révolte pour plonger dans le bain de ceux qui s'en accommodent, et encore ! ce serait oublié qu'ils le partagent avec ceux qui s'en accoquinent et qui en profitent.
L'USE, profondément, est aux antipodes de cette vision dégénérée du productivisme. D'ailleurs, la politique appliquée par la droite et le centre ne relève pas d'une politique de productivité intégrale. Parce que, pour maintenir les prix, pour éviter que la surproduction ne provoque une crise, les libéraux sont constamment obligés de détruire leurs propres productions, de saccager ceux qu'ils ont produit. Aussi bien dans les productions matérielles, ce qui crée un gaspillage immense de nos ressources qui pourtant s'épuisent à l'autre bout de la chaîne de production, que dans les productions immatérielles ou de service qui se concrétise, par exemple, par le fort taux d'échec des start-ups dont pas une sur dix ne survit après trois ans. Le productivisme du CMD, du PI et de l'ADP, c'est le productivisme qui ne respecte plus le travail et qui organise la destruction du surtravail tout en obligeant le travailleur à l'effectuer quotidiennement. Ce n'est pas la vision que nous avons du productivisme. Nous voyons dans la recherche de la productivité, le respect du travail et au de-là du travailleur. Tout ce qui est accompli doit être respecté comme l'effort nécessaire à l'assouvissement d'un besoin. Qu'importe que l'effort soit dure, ou que la besogne soit facile.Ce qui importe c'est son utilité. Avec les socialistes, jamais l'économie ne devra détruire l'effort effectué, car chaque effort ayant pour finalité, l'utilité, détruire ce serait créer le manque. Tant que nous resterons dans une société de la surconsommation et de la surproduction qui produit plus que ce que la surconsommation demande, en créant des gaspillages énormes, il sera tout à fait possible de saccager le travail pour lequel des salariés se sont usés, ont usé et ont perdu leur temps. L'excès permet la destruction, le saccage et l'irrespect de ce que vous, saphyriennes et saphyriens, vous épuisez à produire. Quand un homme politique demande à ses concitoyens de s'user à la tâche, de travailler plus, de faire preuve d'efforts supplémentaires ce n'est pas pour que le résultat de son épuisement, ne soit pas digne d'utilité.

Nul gouvernement n'a méconnu la gravité du chômage mais seuls ceux qui ont à coeur de produire pour détruire, ont pensé que le chômage résultait d'une conjoncture défavorable, dans le pire des cas d'un malheureux concours de circonstances, qui ne serait que temporaire et que l'important était d'en atténuer les effets sur le moment. Ce camp détestable s'accordait à penser qu'il était suffisant d'attendre la reprise de la croissance qui assurerait tout naturellement le retour de l'emploi. C'est encore le cas aujourd'hui. Alors que les libéraux, la droite et le centre ont déjà eu l'occasion de se frotter et de se confronter aux problèmes du chômage, ils s'en sont en général très bien accommodés comme si ce devait être un mal nécessaire en n'essayant parfois que par quelques stratagèmes fantaisistes d'en amoindrir la portée ou l'ampleur, en se disant que le plein-emploi reviendrait de lui-même, tout en tentant par des danses de la pluie politiques à le faire revenir à coup d'accords de libre-échange, de libéralisme économique et de destruction de l'État social. Le chômage de masse n'a jamais disparu car c'est une tendance économique et que la conjoncture n'en fait qu'apaiser le problème par moment ; ils ont prit le problème à l'envers, ils ont cru que tout allait pour le mieux et que ce n'était que par moment que ça allait mal. En réalité, il faut abandonner cet optimisme candide et mignon, mais inadapté à l'exercice du pouvoir ; le chômage augmente tendanciellement dans le système capitaliste à mesure que la productivité augmente et qu'aucun frein solide n'est donné à la production réelle. Conjoncturellement, on peut retrouver des emplois mais ce n'est pas durable. Le seul moyen durable serait ou bien d'interdire l'augmentation de la productivité ou bien d'adapter régulièrement l'effort à accomplir et de le partager entre tous les travailleurs, comme personne ne peut se revendiquer d'une puissance surhumaine ou métahistorique, nous sommes tout à fait incapable d'empêcher le progrès d'advenir, la productivité d'augmenter comme l'histoire de se dérouler, le temps passera et les optimisations productives également, alors il faut partager l'effort, sans quoi, on produira plus et on détruira plus, car on ne consommera pas autant qu'on produira. Ce n'est pas nouveau et si nous continuons sur la voie du capitalisme, ce n'est pas fini.

Nous autres, défenseurs du travail ne voulons en aucun cas et d'aucune manière dire aux gens : soyez assistés avec l'argent des autres, cela vaut mieux pour vous. Aucune politique socialiste ne dispensera de l'effort nécessaire. Cependant, nous avons dû dépenser de fortes sommes pour permettre aux exclus du système de vivre et de consommer, pour créer de la demande, tandis que nous restructurions l'économie pour les y faire entrer. Nous n'allions tout de même pas laisser, livrés à eux-mêmes, les foules privées d'emploi ! Je dis privées d'emploi, car chaque citoyen bénéficie du droit à l'emploi, chacun possède le droit inaliénable d'utiliser sa force de travail pour améliorer sa condition. Or, la droite nous avait laisser une économie plombée dont l'ascenseur social était en panne et les escaliers en travaux. C'était une situation délicate, il a fallu y trouver des remèdes. En réduisant le temps de travail maximum pour créer des appels d'air au sein des entreprises afin qu'elles soient forcées d'employer. En imposant plus fortement les bénéfices, et les dividendes que les revenus et les investissements, pour encourager les chômeurs à travailler et les entreprises à employer. L'ADP quant à elle, propose uniquement d'encourager les chômeurs à trouver un travail, mais encourage en même temps les entreprises à ne pas employer plus en permettant une augmentation du temps de travail de cinq heures supplémentaires avant que les heures supplémentaires ne soient payées plus fortement. En d'autre terme, 88 salariés pourront effectuer le travail horaire de 100 actuellement. Le double-avantage pour les entreprises c'est que 88 salariés plutôt que 100 qui travaillent 40 heures par semaine plutôt que 35, cela représente beaucoup moins d'occasions d'effectuer des heures supplémentaires ; ainsi la productivité économique horaire des employeurs va augmenter et la part salariale horaire va diminuer. Sans compter les métiers difficiles où dans ce cas, le nombre d'heures légales passera de 28 heures à 40 heures, où il ne suffira que 70 salariés pour faire le travail difficile de 100 salariés aujourd'hui. Pour chaque heure travaillée, le salarié touchera moins et l'employeur touchera plus. Encore plus si on n'omet pas de dire que chaque enfant employé au terme d'un contrat d'apprentissage -dès 14 ans !- ne coûtera aucune cotisation sociale à l'entreprise. Ainsi employer des enfants permettra d'accroître la rentabilité : nous voilà retournés il y a deux siècles !
Je mets aussi en lumière que Madame Sullivan prétend que la politique de redistribution vide les finances publiques, mais je lui ferais remarquer que renoncer à des cotisations sociales vide également les finances publiques durablement, contrairement aux politiques de redistribution qui ne vident les finances publiques qu'un temps avant de les remplir lors de l'augmentation des échanges et des taxes liées.

Un autre mensonge que j'ai eu l'occasion d'entendre chez mes adversaires provient en particulier des très libéraux de la CMD qui prétend entre autres conceptions fantaisistes de la réalité socio-économique du pays que ce serait le secteur privé qui serait la colonne vertébrale de l'économie. C'est tout à fait dans le faux, celui qui dit, affirmer, prétend ou ose insinuer que le secteur public et que la fonction publique ne sont que des accessoires autour du secteur privé. Quand le recrutement des professeurs prend du retard, stagne ou recule, c'est toute la part des cadres dans l'économie qui stagne ; et que ferait le secteur privé s'il n'était alimenté quotidiennement et année après année, par des flots de travailleurs éduqués ? Que ferait le secteur privé s'il n'y avait autant de savants et d'intellectuels dans notre société, que serait l'innovation, la fierté du Saphyr socialiste, sans l'université libre et gratuite ? Que serait le secteur privé, sans ceux qui le tirent vers le haut et qui sont précisément celles et ceux qui ont profité du service universitaire public ? C'est la fonction publique qui gère le système de solidarité nationale et l'on sait que c'est ce système qui permet d'augmenter la croissance en accroissant le nombre d'emplois qualifiés en proportion de notre corps salarial. Dans les pays où les cotisations sociales et les aides qu'elles financent sont réduites, dans les pays où l'université coûte cher au point de s'endetter à vie pour faire cinq années d'étude, dans ces pays-là, le premier pôle de création d'emploi sont des emplois non-qualifiés. Dans les pays alignés sur le modèle fédéré, dépourvus de sécurité sociale, le premier métier en terme de création annuelle d'emplois et de nouveaux contrats, c'est serveur pour la restauration rapide. Est-ce que nous avons envie d'offrir à notre jeunesse un avenir de serveur dans un McBurgertown ou plutôt a t-on envie de la voir s'épanouir au terme d'une instruction supérieure dans un métier correspondant à ses compétences acquises et à ses aspirations ? La jeunesse est toujours la grande oubliée des politiques de nos adversaires.

Il s'est trouvé également la question des normes. Il ne vous étonnera pas que la CMD pour se dire plus libérale que les autres, par la voix de sa tête de liste multimilliardaire a trouvé bon de déclamer qu'il y avait trop de normes nationales et qu'il fallait décentraliser pour que chacun fasse ses propres normes. D'une part, la conception normécratique du gouvernement socialiste est fausse, nous n'avons pas établi de nouvelle norme fédérale sur la taille des routes, le mode de production des bottes ou des stylos. Nous n'avons établi que des normes universelles, parce qu'en effet, il s'agit d'une norme universelle que les populations âgées de plus de 60 ans, ont droit au repos. La vieillesse n'est pas une particularité locale d'Orcyssia. Les temps de repos sont également des normes sociales fédérales. La fatigue n'est pas une particularité d'Orcyssia, elle s'impose et s'applique à toutes les femmes et à tous les hommes, sans soucis de géographie. Quant aux normes écologiques ou économiques, celles-ci sont d'une telle généralité qu'elles ne font aucun mal aux pays. Limiter la production nationale à 1,2 fois la réalisation de nos besoins, n'est pas une norme fantasque, c'est du bon sens. Ce même bon sens que Mickael Nystrom s'arroge et se veut être le seul porteur. Les normes de réduction de la pollution, de protection de nos champs ou de nos eaux, ne proviennent pas non plus de particularités locales d'Orcyssia, la pollution est un phénomène qui dépasse les frontières princières, polidoréennes et même nationales. D'autre part, cette conception que la rédaction de normes locales serait meilleur est fausse. Nous savons tous que l'individu d'une espèce sociale exècre à agir bien, quand il est laissé à son individualité et en concurrence, qui plus est. C'est ce qu'on appelle le dumping social, chacun légifère de manière à accroître toujours sa productivité, à freiner les mesures environnementales, à déréguler pour plaire à ses entreprises, et en fin de compte ce n'est que l'accélération de l'immodération du productivisme et l'essoufflement plus rapide de nos ressources, à un appauvrissement plus rapide de nos travailleurs et cela mènera à plus de crises tant sociales, qu'économiques et environnementales. La prospérité durable doit être le fruit de normes collectives et coopératives et non pas l'objectif jamais atteint à force de concurrences stériles qui ne feront rien de plus que nous en éloigner et nous rapprocher de notre perte.

Dernièrement, il y a eu l'aberration du siècle dans les propos de Mickael Nystrom sur la taxation et qui démontre son dessein profondément antisocial qui n'aura pour simple conséquence et unique, de rendre plus rentable l'exploitation économique au Saphyr pour lui et pour ses amis milliardaires. Avec son projet de taxation unique, ce sont les budgets des gens les plus modestes qui vont s'écrouler. Je vous ai préparé quelques calculs. Aujourd'hui, l'ouvrier qui gagne 1650 A par mois, soit le salaire minimum, se voit imposer de 325 Augustis par an, soit 1,6% de son revenu. Demain, avec la taxe unique de Nystrom, il sera imposé à 18%, soit 3603 Augustis. Soit une perte mensuelle de 273 Augustis de revenu disponible, à 50 Augustis près, il perd chaque mois autant que ce qu'il payait par an. Vous vous demanderez sans doute à quelle moment la taxation Nystrom vous sera plus favorable ? à quel moment, vous paierez réellement moins d'impôts ? Eh bien, figurez-vous qu'il y a un revenu exact à partir duquel vous paierez moins d'impôt : 83 750 Augustis par an. Soit 6 980 Augustis par mois. Ce qui représente le revenu mensuel d'environ les 1% de la population les plus riches. Quand un penseur libéral crée une réforme qui ne sera favorable qu'aux 1% les plus riches de la population, dont il fait partie, permettez-moi d'avoir de sérieux doutes sur son intégrité et la division réelle entre ses intérêts personnels et son action politique.
Aujourd'hui, nous n'appliquons aucune taxe sur les ventes, ce qu'on appelle ailleurs une Taxe sur la Valeur Ajoutée, ou TVA, appliquée à l'échelle princière et polidoréenne. Le gouvernement touche une taxe scripturale qui s'applique à vos achats par carte bancaire. Elle représente 0,7% de vos dépenses scripturales. Si nous imaginons que toutes vos dépenses étaient réalisées en carte bancaire, la taxe sur les ventes serait de 0,7% et Nystrom veut l'instaurer à 18% ! Soit une hausse de plus de 2 500 % ! Le paquet de pâtes qui coûtaient 2 Augustis, que vous payiez 2 Augustis -on vous épargne les 0,0014 Augustis- vous coûtera demain 2,36 Augustis si vous votez pour le candidat libéral qui veut réduire la taxation ! En fait, avec cette mesure, les prix vont subir une inflation de 18% ; aussi bien votre loyer que vos courses de tous les jours ; tandis que les revenus disponibles vont être amputés . Selon le niveau de vie que vous avez actuellement, vous ne serez pas pareillement impacté : si l'on prend un salarié payé actuellement 1650 Augustis par mois, il y perdra 16 % de son salaire dans ce nouvel impôt et, de ce fait, perdra 28,8% -disons 29- de son pouvoir d'achat avec l'augmentation générale des prix de 18%. Ainsi, la grande majorité des travailleurs perdront plus d'un quart de leur pouvoir d'achat dans cette réforme libérale. Je ne vous parle même pas des ménages qui touchent la moindre aide sociale ; c'est sans compter l'amoindrissement des aides sociales qui va dégrader durablement la demande et le marché intérieur en précarisant globalement toute notre population laborieuse.
Nous ne parlons de ceux que la droite ou le centre appellent les assistés. Nous parlons des travailleurs, ceux qui ne sont pas privés d'emploi. Même ceux-là seront jetés dans une situation de misère : le travail ne nourrira définitivement et irrémédiablement plus son homme.

Cet homme de la CMD dit pourtant et ensuite que cela profitera aux entreprises. C'est également faux. Le gouvernement Cappelen a réformé la taxation des entreprises pour ne s'appliquer que sur les bénéfices nets, qui excluent les dépenses de fonctionnement, d'investissement et l'acquittement des autres impôts tels qu'immobiliers ou participations sociales, à l'exception des dividendes.
Ainsi, si une entreprise produisait 300 000 Augustis de bénéfices -c'est un chiffre moyen pour les PME- et qu'elle n'investissait rien, elle payait 36 800 Augustis d'impôts. Si elle en investissait 100 000 Augustis dans son activité, elle ne payait plus que 15 000 Augustis, soit la moitié. Une incitation à l'investissement démesurée qui ne fait que s'accroître au fur et à mesure que les bénéfices croissent. Là, ce n'est l'exemple que d'une petite ou moyenne entreprise. La moyenne générale se situe plutôt vers 6 millions d'Augustis de bénéfices avant investissement et à ce niveau-là, l'investissement permet de réduire drastiquement son imposition.
Dans le Saphyr de Nystrom, cette entreprise, qu'elle investisse ou non dans son activité, elle paiera 54 000 Augustis soit presque 150% ce qu'elle payait sous l'imposition socialiste et qu'importe si elle investit, si elle rachète ses actions ou si elle est verse des dividendes. Pour qu'une entreprise y gagne avec la taxe unique de 18% de Nystrom et sans compter les taxes locales pouvant aller jusqu'à 25% du PIB, il faudra au minimum qu'une entreprise dégage plus 758 300 Augustis par an, ce qui est bien loin des capacités des TPE/PME et des starts-ups qui avec une taxation si lourde feront des faillites en série. Il est faux de dire, de prétendre ou d'affirmer que nous avons fait explosé la fiscalité comme il le prétend, et il est faux de dire que sa révolution fiscale signifiera une baisse de la taxation. La force du système fiscal saphyrien actuel c'est qu'il prend à ceux qui en ont les moyens. En ne taxant que les bénéfices qui ne sont pas réinvestis et en les taxant progressivement, nous forçons les entreprises à réinvestir en garantissant à tous les artisans ou TPE qui ne font que quelques milliers d'Augustis de bénéfice par an, une taxation juste à la hauteur de leur bénéfice, c'est à dire le plus souvent inexistante. Les artisans ont à craindre de Nystrom et les entrepreneurs qui envisagent de lancer une start-up également. Car ils n'auront pas le temps de connaître l'époque des petits bénéfices où l'on doit réinvestir fortement, sans connaître en même temps une taxation de 18% sur leurs bénéfices, réinvestis ou non. Alors que les entreprises innovantes débutent avec des revenus faibles et l'investissement total de ceux-ci, ce que leur garantit la taxation actuelle en ne leur prenant pas un centime, Mickael Nystrom veut leur ôter presque un cinquième de leur capacité d'investissement et par là de leur capacité d'innovation.

Nous avons, nous autres socialistes, défendu une taxation juste et équitable qui prenait à ceux qui pouvaient payer. Nous taxions fortement l'économie, là où il le fallait. Désormais, la droite et le centre veulent inverser la tendance en taxant moins et mal. Je me dois de rappeler que le capitalisme et le libéralisme qui permit son développement jouèrent un rôle historique dans le progrès qu'a connu l'humain dans sa production de la productivité tant que celle-ci ne permettait pas d'assouvir l'intégralité de ses besoins. Désormais que c'est le cas, le capitalisme joue le rôle du boulet dont la chaîne doit être coupée. Bien sûr, il n'est pas toujours facile d'abandonner un principe qui fut source de progrès après qu'on s'y soit attaché, mais comme toute chose, ce n'est pas un système éternel, il a un début et il devra avoir une fin. Si possible pour nous, le plus tôt possible parce que ses effets bénéfiques se sont taris, tant et si bien qu'aujourd'hui il ne s'agit en réalité plus de savoir dans quelle mesure les effets du capitalisme seront néfastes à notre économie et à notre société. Une autre voie est possible et le retour en arrière n'est pas votre seule opportunité, sachez saisir la bonne !

Vive le Saphyr !
Vive l'Empire !

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Linda J. Hansen
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Enregistré le : 20 oct. 2020, 23:01

Parti politique

22 janv. 2021, 23:58

Il y avait pour ce premier meeting de Linda J. Hansen une petite foule qui s'était réunie dans le parc où elle avait souhaité s'exprimer. Pourquoi un parc ? Parce que depuis sa plus tendre enfance dans les campagnes du Njörldland Linda avait toujours trouvé en la nature sa seule et véritable amie. La nature était apaisante. Quand les Hommes préféraient juger dans une violence en avalanche, les arbres toujours pour l'accueillir tendaient leurs branches. Quand les Hommes étaient immatures et violents, n'appréciant uniquement que slogans et tyrans, la nature elle n'avait guère jamais eu d'intérêts partisan. C'était ainsi puisque le débat, fer de lance de la démocratie avait été troqué contre une démagogie de bas étage que Linda avait décidé ce soir d'initier une nouvelle façon de faire de la politique. Si Linda était membre d'un parti il n'était pour elle pas question de reprendre la vieille politique politicienne qui de droite comme de gauche n'avait apporté aucune solution, ce soir et tous les soirs ce ne serait qu'une discussion et une recherche de solutions.

- Mes chers concitoyens, mes amis, mes jambes tremblent tellement que j'crois que je devrais m'asseoir. *dit-elle avec amusement.*
Je sais bien, quand les politiciens parlent aux saphyriens, ils ont des airs assurés, un leardership assumé. Moi ? Je tremble. Vous l'aurez deviné, d'abord parce que ma tête ne vous dit probablement rien et rassurez vous vous n'êtes pas le seul, je ne suis pas une politicienne de métier. Avec toute une vie dans les milieux associatifs puis militaire, je n'ai même pour tout vous dire jamais jusqu'alors ni eu d'ambition politique ni même d'idées précises de ce que le Saphyr devait être. Comme beaucoup je le crois je n'ai eu dans ma vie qu'une possibilité. Celle d'être spectatrice d'un monde, d'un Saphyr, aux inégalités croissantes, à la misère déprimante et à une inaction plombante des politiciens et des politiciennes de ce pays.

Je ne suis pas une politique, je n'ai pas quarante ans d'expérience dans les couloirs sombres du Sénat Saphyrien, à discuter avec les lobbys des énergies fossiles entre deux réunions sur la politique fiscale et c'est pourquoi je viens devant vous avec l'humilité de tous ceux qui veulent ouvrir une discussion avant ceux qui n'ont jamais voulu que n'être élu ou réélu.

Depuis mes seize ans au sein de l'Union Solidaire nous avons distribués des dizaines de milliers de repas, accompagné des milliers de personnes, sauvé de la rue des centaines de sans abris, nous avons bati une action sociale concrète plutôt qu'un discours, sur le terrain plutôt que depuis un salon doré, nous avons choisi une approche d'Homme à Homme, d'humain à humain. Durant ces années j'ai rencontré des familles et des familles, des couples rarement, des personnes seules plus souvent mais toujours un aspect qui revenait, la grande précarité. Cette pauvreté d'où venait-elle ? D'aucuns serait tenté de nous dire que la pauvreté viendrait du chômage de ces personnes et que celles-ci seraient chômeuses puisque fainéantes et désintéressés. A cela je répondrais simplement que si oui il y avait des chomeurs et que chacun d'entre eux se battait sans doute plus face à la rue que n'importe qui des politiques qui tiennent ce discours, la grande majorité des personnes avaient un travail, mais un travail qui ne payait pas.

Ces personnes elles travaillaient 40, 42, 45 heures par semaine. Elles portaient des cartons, vendaient du poisson, posaient du béton bref, elles étaient et sont toujours les forces vives de cette nation. Mais face à cette majorité travailleuse qui a peur dès le début du mois les politiques opposent de l'austérité, de la rigueur, taxons les pauvres et qu'ils se démerdent avec ça. Et quand face à la misère qu'ils ont crées nous nous réunissons pour distribuer des plateaux repas, pour trouver à chacun un toit pour la nuit, que font les politiques ? Ils nous utilisent comme justification que la pauvreté n'est pas si grave, qu'il y a toujours des associations pour vous aider une fois à la rue. Pendant des années et plus que jamais aujourd'hui les gouvernements de droite n'ont pas poursuivi cette politique honteuse parce qu'ils n'avaient pas le choix, non. Cette politique, c'est une idéologie, c'est une certaine vision de la société. Cette vision, c'est votre asservissement, c'est notre asservissement au profit d'une minorité qui s'accapare toujours plus nos richesses. De toute son histoire notre pays n'a jamais produit en une année autant de richesses qu'aujourd'hui. Pourtant, les caisses de l'état sont vides et les portefeuilles ne font guère moins pale figure. Mais alors où va l'argent ? A cela nous avons une réponse. Qui ne se serre pas la ceinture ? Ceux qui la fabriquent. Oh bien sûr les vrais fabriquant des ceintures ce sont les travailleurs et les travailleuses mais ce sont cela même qui finiront sur le carreau puisque trop peu payés. Non, non, ceux qui revendiqueront la fabrique de la ceinture ce sont les grands patrons, ceux qui sous-paient leurs salariés mais se gavent chaque années, chaque mois de dividendes en quantités. Quand eux touchent des dividendes records, nous gagnons des licenciements, quand eux se paient un voyage en Ostaria, nous ne gagnons plus assez pour nourrir nos enfants.

Face à cette situation hypocrite et honteuse, face à l'inaction logique de politiciens complices, je propose que nous mettions fin à la mascarade. Ces gens à la droite de l'hémicycle pour qui nous avons voté, ces gens à qui nous avons donné notre confiance, accordé notre sympathie, notre espérance, voilà ces même gens qui vendent notre peau à quelques augustis. Parce que nous les avons élus pour nous représenter et non pour nous vendre, parce qu'ils ont trahi la promesse de se battre pour nos interêts et non ceux des multinationales, je vous fais une offre, une offre unique et historique, celle d'envoyer une nouvelle génération de Sénateurs et de Sénatrices, de Députés et de Députées au Parlement de notre grande Nation. Quand vous réclamez un meilleur salaire, on vous répond qu'il faut attendre les retombées sur la croissance des mesures économiques, bref un ruissellement qui ne viendra pas. Vous ne gagnez au final que des taxes plus élevés, un salaire qui n'a pas bougé quand le travail fourni s'est encore accru sous la menace du licenciement. Parce qu'il faut cesser de vous mentir, parce qu'il faut reconnaitre que l'argent est bien là, sous nos yeux, mais dans les mains d'une minorité, cette même minorité qui dirige nos grandes entreprises, parce que nous avons les moyens de donner à chaque saphyrien et chaque saphyrienne de quoi vivre sinon dans un confort bien mérité au moins dans la dignité, je m'engage si vous permettez à l'USE de s'imposer au parlement de me battre et je le dis avec tout mon dégout des injustices sociales, pour rehausser le salaire minimum à 15 augusti de l'heure. L'argent c'est bien mais encore faut-il avoir le temps d'en profiter. Et par profiter j'entends emmener son fils voir un match de foot, payer un verre à cette collègue sur qui vous avez vos yeux depuis quelques semaines, mais ne vous pourrez pas si comme aujourd'hui la nuit sera tombée quand vous devrez rentrer du travail.

L'asservissement ça n'est pas seulement manger votre argent, c'est aussi manger votre temps. Chaque heure de votre semaine devant un ordinateur, chaque semaine de votre mois, chaque mois de votre année, chaque année de votre vie toujours, toujours plus de travail. Ils vous volent votre vie sociale, ils vous volent votre santé, ils vous volent votre productivité. Toujours plus produire toujours plus longtemps, le libéralisme détruit l'humain au profit de quelques augustis, c'est une machine qui ne s'arrête jamais sinon lorsqu'il ne peut plus rien tirer de votre vieux corps ravagé par les misères qu'il vous a fait subir. La valeur du travail est très importante. Mais parce que la valeur travail ne doit plus reprendre son sens original de triapaliare cet instrument de torture, il doit être adapté selon les époques et toujours rester moderne. On travaille pour vivre, on ne vit pas pour travailler et si bien sûr le travail doit garder une place central dans notre vie comme un instrument nous permettant d'obtenir une meilleure vie à la sueur de nos fronts, il doit toujours laisser une place au divertissement, à la vie sociale et familiale parce que la société c'est d'abord les liens entre les individus avant la production constante de richesses pour nos supérieures davantage que pour nous.

Pour redonner le temps à chacun de souffler, de profiter de la vie et de la beauté de notre pays, je me ferai l'avocate d'un abaissement du temps légal de travail à 38h et voir plus tant on sait qu'au dela de l'aspect humaine d'une telle mesure, des personnes heureuses seront toujours plus enclins à s'investir dans leur travail et ainsi à accroitre leur productivité.

Nous avons évoqué des problèmes, nous avons proposé des solutions, voilà la vision pragmatique d'une politique sociale plutôt que démagogue que je souhaite porter au Sénat de Saphyr. Si vous me permettez de faire partie de la représentation nationale je me batterai pour mettre fin au grand mensonge et pour qu'enfin soient redistribués les richesses que nous, les travailleurs de ce pays, produisons par la sueur de nos fronts. Merci beaucoup Seaston de m'avoir écouté, c'était un honneur et un plaisir et j'espère que nous pourrons continuer ensemble le combat au parlement Vendredi prochain mais quoiqu'il arrive, quelque soit les résultats, je continuerai le combat jusqu'à ce que le peuple remporte la victoire.
Linda J. Hansen, Sénatrice Impériale et Maire de Seaston (Skjördland)

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Børge Myhre
Député du Skjördland
Messages : 7
Enregistré le : 13 nov. 2023, 22:14

20 nov. 2023, 14:25

#LutteAntiTrafic
Rencontre entre Børge Myhre et des associations Constantine à Seaston
20 novembre 219 - Seaston
_____________________________

Børge Myhre, candidat au poste de Ministre-Président de la principauté de Skjördland, était un novice en politique. Il avait certes été candidat sur des listes dans des élections précédentes mais jamais il n'avait pu participer à une élection aussi importante en tant que tête de liste. Cette confiance l’honorait et il était déterminé à faire gagner la droite dans son bastion historique.

Ainsi, son premier déplacement de campagne en son nom fut dans la ville de Seaston dont le maire, Jonas Johansen, était membre de l'ADP. L'objectif de l'après-midi était de rencontrer des associations Constantine dans le but de parler du sujet de la drogue et de la lutte contre la dépendance. Ce sujet, l'ADP en avait fait un point crucial dans sa campagne électorale et Børge Myhre avait un plan tout particulier pour le Skjördland en la matière.

C'est donc sur la Place Eliott Le Magnifique que le candidat pris la parole, sur une estrade préparée à l'avance, et devant un cartel de représentant d'association et de militants venues pour écouter ce jeune politicien.


Børge Myhre : J'aimerais commencer par remercier chaleureusement toutes les personnes qui se sont déplacées aujourd'hui pour parler de ce sujet si important qu'est la lutte contre la dépendance à la drogue. Je sais que nombre d'associations, comme toutes celle qui ont répondu présent à mon appel ce jour, luttent au quotidien pour endiguer ce fléau. Mais bien souvent, la difficulté première vient du manque de financement public alors même que le trafic de drogue est financé indirectement par les aides de l'État fédéral.

Alors, pour contrer cette situation insupportable je veux vous adresser aujourd'hui mon programme de lutte contre la drogue pour la principauté de Skjördland. Ce programme c'est d'abord le pari de faire confiance aux associations comme les votre en vous reconnaissant d’utilité public et en vous accordant des subventions à la hauteur de vos besoins. Vous serez dés lors autorisé à vous rendre dans les écoles, dans les foyers pour jeunes et dans toutes les structures ou vous serez pleinement utiles. Je crois entièrement en votre efficacité et en votre capacité à apporter des solutions pour ceux qui en ont besoins.

Mais, je ne me contenterais pas de subventionner. La Principauté de Skjördland se dotera d'un organe de répression des trafiquants en se dotant d'une force d’intervention rapide dans les grandes villes afin de pouvoir déployer des forces de l'ordre dès qu'une alerte sur la présence d'un point de deal ou de tout autre activité liée au trafic de drogue est signalée. Cette force de police d'intervention rapide sera armée et équipée correctement et pourra disposer d'une liberté importante pour intervenir rapidement.

Ainsi, nous ne lutterons efficacement contre la drogue et les trafics qu'en marchant sur nos deux jambes : l'accompagnement et la répression. Croire que l'un peut fonctionner sans l'autre est une bêtise et nous ne sombrerons pas cette facilité démagogique.

Je vous remercie pour votre présence aujourd'hui et votre écoute;
Vive l'Empire et vive le Skjördland !

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