Lycée Saint Edvard

[Empire du Saphyr]

Lycée Saint Edvard
12, rue Nordstrandveien

Le Lycée Saint Edvard est une école secondaire publique fondée le 4 décembre -44. Il accueille 2000 étudiants et se place en 2ème position dans le classement des meilleurs lycées de la Province de Skjördland.

[Vilgot Hölmstom]

Vilgot Hölmstom était venu en visite au Lycée Saint Edvard, un lycée public qui avait un niveau excellent, preuve que le public avait encore de l'avenir.
Il avait d'abord rencontré des lycéens, il avait reçu un accueil chaleureux et plutôt enthousiaste de la part de la branche lycéenne de la JC, il avait pu parler avec d'autres qui trouvaient le vieil homme sympathique, puis il s'entretint quelque peu avec les professeurs et la directrice de l'établissement.
Puis on lui proposa de dire deux mots aux élèves dans une classe, il s'exécuta.

Vilgot Hölmstom : Vous savez, j'ai souvent entendu dire et vous aussi je pense que l'éducation publique n'était pas compétitive, était dispendieuse, était un foutoir à pauvres et à cas sociaux. Vous êtes la preuve que l'éducation publique n'est pas à la traîne et qu'elle a encore de l'avenir si elle s'en donne les moyens et refuse de forger sa prophétie. Si la Principauté se désengage des lycées, alors les privés deviendront meilleurs mais si la Principauté persévère et continue à faire de l'éducation un droit et non un service marchandé, alors vous continuerez à briller et le lycée public restera honorable et respectable.

Ne laissons personne assassiner l'éducation publique au nom d'obliger au régime un prétendu Etat obèse !
Ne laissons personne voler aux plus faibles, l'éducation de qualité à laquelle ils ont droit.

[Jonas Johansen]

Le Président des Jeunesses Populaires Jonas Johansen avait tenu à rendre visite aux étudiants du Lycée Saint Edvard. Il était accompagné d'une trentaine de militants des "Jeunes pour Sullivan" et de l'USI-Lycée (Union Saphyrienne inter-universitaire). La première organisation était le mouvement jeune pro-Sullivan et la seconde, la section "Lycée" de l'Union Saphyrienne inter-universitaire, l'organisation étudiante de droite dans l'enseignement supérieur. Jonas Johansen tenait à passer après le rouge Vilgot Hölmstom afin de mettre les points sur les "i" et les barres aux "t".

A son entrée, l'accueil fut particulièrement chaleureux, prouvant ainsi que la gauchiasse n'était qu'en minorité dans ce lycée public d'élite. De nombreuses filles rougissaient au passage du beau Jonas, qui ne manquaient pas d'user de son charme naturel afin de capter l'attention de tous. En comparaison avec la visite de la veille, c'était le jour et la nuit. La petite troupe parcourut le campus afin de distribuer tracts et affiches de campagne du leader de la droite libérale-conservatrice, Erik Sullivan.

Jonas improvisa alors un petit speech au beau milieu de la cour principale, bondée à cette heure-ci de la journée. Tous les étudiants s'interrompirent afin d'écouter le Président des Jeunesses Populaires.

Lycéens, Lycéennes,

Je suis Jonas Johansen, Président des Jeunesses Populaires. Je viens aujourd'hui au Lycée Saint Edvard afin de défendre la candidature d'Erik Sullivan, le futur Président du Conseil. Sachez aussi que c'est un réel plaisir que d'être ici parmi vous. J'ai de nombreux amis que sont passés par ces murs il y a très peu de temps. Des amis qui ont de grandes ambitions. Ils ont fait leurs études ici. Alors oui, c'est un lycée public comme a tenu à le rappeler le vieillard communiste hier... hilarité générale. mais c'est aussi un établissement d'excellence qui ne prend que les meilleurs, élève ceux qui en ont besoin au sommet et se débarrasse des éléments perturbateurs et des flemmards. Voilà la réalité. Un établissement public qui gère son activité comme une école privée sélecte. Au moins, si on est ici, ce n'est pas parce qu'on en a les moyens financiers mais parce qu'on en a la volonté et les capacités.

Ovations de la part des étudiants, fier de leur appartenance à ce lycée de prestige.

Un café-débat sera organisé cet après-midi à partir de 14 heures au foyer étudiant, bâtiment C. Je vous invite à venir nombreux ! Nous échangerons ensemble longuement afin de vous prouver par A+B que la meilleure solution pour nous les jeunes, c'est le choix "Sullivan" et des valeurs qu'il représente. Que vous ayez ou non l'âge de voter n'importe peu. ce que je veux, c'est que la jeunesse de ce pays se mobilise. Il y a tant à faire. L'heure du changement est arrivée pour le Saphyr !

Nombreux applaudissements et cris de support des étudiants présents.

[Bradley Russell]

Bradley Russell était en campagne dans ce lycée de Guttormsburg, pour venir parler d’éducation et d’égalité à l’école. Il avait visité l’établissement pendant une bonne heure, discutant avec des professeurs, des personnels de l’Administration et quelques élèves. À la sortie, il fit face aux caméras et fit une brève déclaration.

J’ai eu l’opportunité d’échanger avec des personnalités très diverses et je remercie d’ailleurs chaleureusement les équipes pédagogiques et administratives pour leur accueil. Nous le savons, l’école est un lieu où l’on croise de la mixité. Les élèves se retrouvent par classe, qu’ils viennent de milieux aisés ou non, sans conditions d’ethnies ou de religion. Pourtant, ce n’est pas parce que tous viennent de milieux différents et se retrouvent dans la même pièce, face au même professeur que les chances sont égales. Une partie de la classe a des cours de soutien scolaires, une partie de la classe a des parents disponibles pour aider le soir tandis que d’autres doivent se débrouiller, ou ont parfois la charge de leur fratrie. En bref, se retrouver dans ce même établissement plusieurs jours dans la semaine n’est pas un gage d’égalité. On attend pourtant de l’école publique que chacun ait les mêmes chances d’y briller et d’y réussir. Mais, avant même de parler de conditions de travail chez soi, parlons de conditions de travail dans l’établissement. Vous pouvez être assis sur les mêmes chaises devant les mêmes tables et les mêmes enseignants que vos camarades, vos conditions de travail sont-elles les mêmes si votre famille n’a pas les moyens de payer pour chaque enfant deux repas par jour? Bien sûr que non et c’est pour cela que l’USÉ s’engage à la gratuité des cantines dans les principautés qu’il dirigera dans les écoles publiques. Si l’éducation publique veut dire égalité des chances, alors c’est un devoir de donner les chances de cette égalité en offrant à chaque enfant un repas par jour, pour soulager les familles et rendre plus équitables les chances de chacun de réussir.

Le candidat n’accepta aucune autre question et reprit la route de sa campagne.

[Alexander Auber]

Visite d'Alexander Auber au Lycée Saint Edvard14 mars 199 - Guttormsburg_____________________________
Alexander Auber était, bien sur le chef de l'opposition, mais il était également maire de la ville de Guttormsburg depuis près de 14 ans. Ce mandat de chef de l'exécutif de la plus grande ville de la Principauté de Skjördland permettait au chef de l'ADP de disposer d'un prestige important et d'un fief. Pour affirmer sa présence et son importance sur la métropole, Alexander décida d'organiser une visite de l'excellent Lycée Saint Edvard qui faisait la renommé de sa ville. C'est donc accompagné des élus conservateurs locaux qui voulait s'afficher auprès du chef de l'opposition et d'un grand nombre de journalistes que le candidat franchie la porte de l'établissement.

Après la visite des locaux, des classes, des équipements dont dispose le lycée, visite durant laquelle Alexander Auber se montra attentif et à l'écoute, le maire de la ville et le proviseur s'enfirmérent dans le bureau de celui-ci pendant 30 minutes avant de ressortir large sourire au lèvre en se serrant la main sous l'œil des caméras. Mais Auber souhaitait montrer son bilan comme Ministre-Président et c'est en ce sens que fut organiser une cérémonie de levé du drapeau Saphyrien et du drapeau de la Principauté par les élèves de l'établissement, tous en costume bleue marine et blanc, sous le regard satisfait de l'ancien Ministre-Président.

Une fois l'hymne joué par l'orchestre du lycée, le chef de l'opposition et tête de liste ADP pour les élections sénatoriales organisa une conférence de presse.

Alexander Auber : Mesdames, mesdemoiselles et, bien sur, messieurs bonjour à tous. Je suis ravie de m'adresser à vous aujourd'hui dans ce magnifique cadre qu'est le prestigieux Lycée Saint Edvard qui accueille et forme la futur élite intellectuelle de notre pays et, en tant que maire de Guttormsburg ainsi qu'ancien Ministre-Président de la Principauté de Skjördland, je peux vous dire que je suis fière d'avoir travaillé et de travailler avec le directeur de cette école qui est un homme de grande qualité. Par ailleurs je le remercie pour la cérémonie qui nous a été offerte démontrant que les diverses réformes éducative que nous avons mis en place ses dernières années a des résultats concrets. Car au delà du symbole ce qu'on transmet à nos enfants c'est la discipline et l'amour de son pays et de sa principauté. Je pense qu'il faut préserver et même accentuer, et c'était aussi l'avis de monsieur le directeur, ses grandes mesures éducatives et, je vais vous le dire comme je le pense, nous sommes les seuls à l'ADP à avoir un vrai projet en matière d'éducation. Ce n'est pas l'Union Socialiste Écologiste, qui veut un enseignement laxiste, qui permettra à nos écoles de maintenir le niveau d'excellence qu'elles ont atteintes grâce à nos mesures. Car oui, je suis aujourd'hui présent dans un lycée très réputés, mais dans tous les lycée de la principautés les élèves sont en capacité d'exécuter la cérémonie que nous venons de voir. Pourquoi est-ce que l'excellence ne serait que pour certains établissement ? Moi j'affirme, et c'est le sens de nos politiques, que chaque jeune homme et que chaque jeune fille de se pays puisse disposer d'un enseignement de qualité qui met en avant mérite, discipline et excellence.

En effet, aujourd'hui il faut que les mesures prisent dans la principauté de Skjördland soit étendu au niveau national. C'est pour cela que nous proposons de rétablir le port de l'uniforme obligatoire dans tous les établissements scolaires du primaire et du secondaire afin de restaurer l'esprit de cohésion et de discipline au sein de la jeunesse saphyrienne. De plus si le choix de l'uniforme appartiendra au chef d'établissement, le cout de l'uniforme sera quant à lui assuré pour moitié par l'État afin que les ménages les plus modestes ne soit pas trop impactés financièrement par cette décision nécessaire. Demain, quand l'ADP sera aux responsabilités, je vous promet que vous verrez rapidement les premiers effets de cette politique bien que les impactes les plus importants, notamment en terme d'égalité des chances et de respect de l'autorité, se verront au bout de 5 à 10 ans. Orcyssia ne c'est pas faite en un jour, il faut du temps pour bâtir une politique et ce temps nous le prendrons car il faut bien le prendre un jour ou l'autre si nous voulons des avancés concrètes.

Alors, cette réforme éducative nous la mènerons car nous avons le courage d'agir !

Merci de votre attention, je vous écoute pour quelques questions.


Après une séance de questions-réponses Alexander Auber salua une dernières fois le directeur et repartit avec les élus qui avaient servit d'arrière plan pendant toutes la durée de la visite.