Centre de Conférence du Comté

[Empire du Saphyr]

Centre de conférence du Comté de Nielsburg
2569 Place de l'Hôtel de Ville

[Horace Bunch]

Discours d'Horace Bunch pour les élections générales de 174


Deuxième meeting pour Horace BUNCH, cette fois-ci son propos se voulait plus local, plus centré sur la principauté du Rígland. Il le prononça au Centre de Conférence du Comté dont il briguait la mairie.

Horace BUNCH : Citoyens Ríglandais !

_____ Vous avez été les grands oubliés de ces six dernières années et même plus encore. On vous a rapidement mis sous le tapis ! Face aux dorures des palais d’Orcyssia, le véritable visage de vos dirigeants communistes s’est révélé. Alors qu’ils disaient vouloir vous défendre et vous représenter, vous n’avez été qu’un tremplin à des fins électorales pour eux.

_____ Alors que Monsieur CAPPELEN s’est présenté face à vous afin d’assurer à nouveau la fonction de ministre-président, que dans votre extrême bonté et bienveillance vous lui avez renouvelé votre confiance, ce dernier n’a rien fait pour vous. Pire ! Il vous a abandonné. Le Prince des Ríglandais, Son Altesse Sérénissime le Prince James Georges Andrew Williams, n’a pu accorder sa confiance à ce communiste séditieux et a été contraint de nommer une femme de paille à sa place. D’ailleurs, celle-ci semble avoir suivi à la lettre la politique nationale du Mouvement Révolutionnaire Citoyen, à savoir l’absence totale de politique. Nous nous inquiétions presque pour elle, mais rassurez-vous, elle est belle et bien en vie et continue d’encaisser son chèque chaque mois. Payer pour ne rien faire, voilà une drôle conception du travail.

_____ Depuis le temps que les communistes sont à la tête de cette principauté, votre quotidien a-t-il changé ? Depuis qu’ils sont au pouvoir, seuls deux décrets ont été pris ! En plus de six ans ! Et même sur deux décrets, ils ont réussi à se ridiculiser. D’une part, ils ne concernaient en rien votre quotidien, et d’autre part, ils ont été abrogés par la Cour impériale de justice. Un tel amateurisme fait mal au cœur… Leur bilan est simple, clair et limpide : il est inexistant ! À aucun moment le Parlement princier n’a été réuni ! Jamais ! Pas une fois ! Pourtant, ils osent tout de même se présenter face à vous… Ils n’ont aucune dignité !

_____ Il est temps que les choses changent ! Il est temps que vous soyez enfin considéré à votre juste valeur ! Voici quelques-unes de nos propositions pour améliorer votre quotidien. Nous devons soutenir l’agriculture locale, pour cela nous souhaitons apporter une aide aux producteurs, développer les marchés locaux afin de redynamiser les villes et villages et encourager l’utilisation de ces merveilleux et bons produits dans les cantines de la principauté. Ainsi, c’est manger mieux et manger moins cher !
L’incivilité est une nuisance que nous devons exterminer. Combien de fois sommes-nous abusés par de jeunes voyous lorsque nous prenons le train ?
_____ Nous souhaitons développer le recours à la vidéo-surveillance tout en augmentant le nombre de policiers municipaux et d’agents de sécurité afin d’assurer notre sécurité alors même que la menace sécuritaire est toujours présente.
_____ Notre jeunesse doit également être éduquée dans le respect des valeurs que nous portons. Les valeurs que nous partageons tous et qui nous permettent de faire société. Ainsi, nous proposons aux écoliers ríglandais que leur journée commence par un moment de recueillement, sous le drapeau national et sous l’hymne de notre glorieuse Nation ! Ce moment de réflexion permettra à la jeunesse de se remémorer l’Histoire qui les précède, qui a façonné le Saphyr tel que nous le connaissons et qu’ils doivent approprier. Ils devront également prêter serment au drapeau et à l’Empereur afin de marquer leur engagement dans notre Nation.
_____ Il est inacceptable de devoir attendre de nombreux mois avant de pouvoir se faire soigner. Les professionnels sont trop dispersés voire totalement absents du territoire. Nous souhaitons mettre en place des centres de santé où l’on pourra trouver des médecins de toutes les disciplines qui devront soigner en priorité les Ríglandais et les Ríglandaises. Les autres n’auront qu’à se tourner vers les centres hospitaliers nationaux ou dans leurs propres principautés ! L’argent des Ríglandais doit profiter aux Ríglandais !

_____ Il est comique de voir le Président CAPPELEN déclarer, avec une certaine fierté, que son Conseil a permis « le développement de services publics au service de tous ». Quels services publics du Rígland ont bénéficié de ces réformes ? Aucun puisqu’il n’y a eu aucune application par la Ministre-Présidente THORSEN ! On sort la carte du service public à l’approche des élections, lorsqu’on se rappelle que ceux qui nous élisent sont les électeurs saphyriens.
_____ À l’avenir, afin d’éviter ces mésaventures qui impactent durement et durablement votre quotidien, le Parti impérial propose de placer les grandes agences de la Principauté, et en premier lieu les services publics ríglandais sous l’autorité directe du Prince souverain Williams qui est le seul à pouvoir garantir et préserver l’intérêt général de son peuple. N’oublions pas : le Prince ne subit aucune pression électorale, sa seule boussole est le bien-être de sa population. Les communistes, eux, pensent davantage aux moyens nécessaires pour garder leurs sièges plutôt que d’améliorer la vie de tous les jours. Leurs réflexions doivent être si intenses qu’elles empêchent toute autre action au niveau de la principauté.

_____ Ces politiques que je souhaite mener au niveau de la principauté seront également mises en place à Nielsburg, si les Nielsburgeois et les Nielsburgeoises m’accordent leur confiance pour mener à bien la politique de la ville.

Citoyens Ríglandais, je vous tends la main. J’espère que vous la saisirez afin de mettre un terme à ce statuquo qui n’a que trop duré.
Gloire à l’Empire et gloire à l’Empereur !

Le discours se conclut par l'hymne national et quelques brèves discussions entre Horace et ceux qui étaient venus le voir.

[Bradley Russell]

Bradley était venu faire campagne dans la principauté de Rigland, fief électoral historique du MRC. Il était toutefois venu dans la ville de Nielsburg, dirigée par le Chef de la Très Loyale Opposition de Sa Majesté Impériale, Horace Bunch. Bradley avait été convié, dans le cadre d’un débat sur les institutions, à clôturer ce séminaire étalé sur deux jours.

Il fut plutôt applaudi par le public quand il fut annoncé et qu’il arriva sur scène. Bradley prit place tout sourire derrière le pupitre qui lui était réservé et entama son discours.

Mesdames et messieurs,

Merci à vous de m’accorder quelques minutes pour vous parler des institutions comme les imaginent l’USE et merci donc aux organisateurs pour leur chaleureuse invitation.

Il faut dire que nous ne sommes pas là dans la ville la plus socialiste de ce pays, loin de là. Et cette ville a été marquée lors des dernières élections par une division profonde entre monarchistes et révolutionnaires, entre Parti Impérial et MRC. Cette ville, tout comme cette principauté d’ailleurs, est donc au cœur des débats institutionnels nationaux, mettant aux prises les plus ardents défenseurs de la couronne et leurs plus grands pourfendeurs.

La question des institutions est absolument essentielle dans notre démocratie. Mais notre démocratie est bien plus stable que dans d’autres nations phoéciennes être c’est ce qui fait la force du système actuel. La couronne permet de garantir une forme de stabilité du régime.

Prenons l’exemple d’un de nos anciens alliés diplomatiques, Ostaria. Les ostariens ont élu sur la base d’un programme d’union de la gauche plutôt acceptable un Président de la République communiste. Il s’en est fallu de peu pour que ce dernier finisse par la transformer en République Socialiste. Notre Constitution est stable, elle permet une représentation démocratique des intérêts populaires sans toutefois amener des changements constitutionnels perpétuels. Finalement, la grande majorité des saphyriens est satisfaite de son monarque et ne veut pas troquer son régime monarchique stable pour une République qui nous ouvre aux potes partis extrêmes.

Car oui, notre système institutionnel nous protège des tentations extrêmes. Notre Parlement Impérial représente bien le vœu de la société et donne un Parlement plutôt représentatif qui peut empêcher un retour au pouvoir des extrêmes. Pour que le GRP remporte une majorité absolue au Sénat, il lui faudrait obtenir 47% des voix, ce qui montre que notre système est paré contre les partis extrêmistes. Et c’est bien la couronne qui permet une stabilité institutionnelle suffisante pour que cela perdure.

Mais je veux m’adresser à ces monarchistes sincères, de cette ville et de tout le pays. En 174, vous aviez pour beaucoup voté pour Horace Bunch dans le but d’avoir un parti modéré, ou de centre-droit capable de défendre la monarchie contre le Président Cappelen. Opposé au Président Cappelen, j’ai d’ailleurs proposé une ouverture du dialogue avec sa formation politique dans le but de former un nouveau Conseil Impérial. Pensez-vous qu’une telle chose soit possible aujourd’hui? Pensez-vous que nous pourrions imaginer nous allier avec le Parti Impérial d’aujourd’hui? Absolument pas, car, en réalité, le Parti Impérial, comme la majorité des partis monarchistes des République phoéciennes, sont en train de glisser vers la droite extrême.

La monarchie est un système politique dont nous avons tous hérité. C’est un système politique qui permet à la gauche, au centre, et à la droite de gouverner. Oui, nous devons défendre la couronne et l’Empire, oui nous devons faire de notre mieux pour que le système institutionnel reste aussi représentatif et stabilisé par un monarque. Mais comment peut-on accepter un parti qui dérive lentement mais sûrement vers l’extrême-droite s’arroge le monopole de la défense de la monarchie parlementaire? À tous ces électeurs qui votent au Parti Impérial depuis des années pour stabiliser la monarchie et ainsi maintenir les extrêmes loin du pouvoir, ce Parti ne vous représente plus, il a décidé de virer vers l’extrême droite et tout porte à croire que demain il formera de nouveau un Conseil Impérial avec le GRP si il en a la capacité. Arrêtons d’imaginer que la Parti Impérial est un parti politique stable et modéré. La réalité c’est que ce parti est vide politiquement et que seul le monarchisme relie ses membres. C’est pour cette raison que l’on peut passer d’un leader respectable de centre-droit qu’est votre maire à

Alors je vous le demande avec force, que tous ceux qui souhaitent une monarchie forte, démocratique, parlementaire et stable, le vote USE est pour vous. La monarchie ne peut pas être défendue uniquement par la droite conservatrice ou nationaliste. Et c’est pour quoi nous vous proposons un vote modéré qui défende la monarchie parlementaire.

Gloire à l'Empire. Longue vie à l'Empereur !

[Joakim Overgraad]

INTERVENTION DE JOAKIM OVERGRAAD AUPRES D'ASSOCIATIONS CONSTANTINES


En fin d'après-midi, après avoir animé une réunion publique plus tôt dans la journée et participé à une opération de collage d'affiches mettant en lumière le vrai visage de l'hydre rouge, le Vice-Président du Conseil Impérial était invité au Centre de Conférence de Nielsburg. Il s'y tenait un salon des associations, dont beaucoup de groupes constantins et autres sympathisants des forces conservatrices animant le pays. Sa présence, il le sentait, était perçue de façon très mitigée de la part des personnes présentes. Cependant, il avait un discours de cinq minute, et il comptait bien les utiliser pour convaincre l'assemblée devant lui que le meilleur vote pour que le Rigland puisse redevenir un havre de paix était le vote démocrate.

Ainsi, alors que d'autres locuteurs passaient avant lui, il se préparait. Parfois, on l'abordait pour converser avec lui, et il s'y adonnait avec joie. D'autres fois, on l'abordait pour lui demander ce qu'il venait faire ici, il répondait que pour savoir il fallait écouter son tour de parole. Justement, l'animatrice de l'événement l'appelait à l'estrade. Joakim Overgraad se retrouvait alors derrière un pupitre, derrière lui un drapeau saphyrien et un drapeau riglandais. Après un moment, il prenait enfin la parole.

Joakim Overgraad : Bonsoir, je veux d'abord vous remercier de m'accueillir ici dans votre forum mensuel des associations de Nielsburg. Je souhaite ensuite sincèrement vous dire à quel point voir, aujourd'hui, ce genre d'événement se tenir et la charité dont beaucoup de vos associations fait preuve est salvatrice. Cette charité, c'est ce que certains voudraient éliminer, avec violence, de notre Empire. Pourtant, avoir une âme charitable, être aimable avec son prochain sont des valeurs transmises de générations en générations, autant dans les croyances constantines qu'eibadistes ! Cette religion constantine, personne ne peut nier aujourd'hui qu'elle a construit, en partie, la société saphyrienne.

Et ces valeurs, l'aimabilité, la charité, l'attention à son prochain, elles résident dans une cellule sociale extrêmement importante : dans la famille. Mais de nos jours, ce socle social est de plus en plus attaqué ! Car certains détestent la "valeur famille", ils pensent qu'elle est néfaste. Je ne crois pas cela. Je suis moi-même issu d'une famille aimante, de parents eibadistes non-pratiquants, je n'ai pas honte de le dire ! Ma famille, elle m'a aidé ! Et si mes parents ont pu élever leur enfant et faire de moi l'homme que je suis aujourd'hui, c'est car ils ont été aidés - grâce à mes grands-parents notamment. Cependant, aujourd'hui, ces liens sont de plus en plus faible, et je partage avec vous cette impression que la société, que les temps, nous échappent. Je crois que les Principautés ont un rôle-clé à jouer pour mettre fin à cette impression et restaurer un sentiment partagé de paix et d'émancipation par la famille.

En ce sens, je suis ici pour vous faire une promesse simple, qui ne sera sans doute pas beaucoup médiatisée mais qui j'espère vous convaincra du bien-fondé de ma démarche - de celle de la Coalition des Mouvements Démocrates. Élus au Rigland, nous mettrons à disposition de toutes les personnes qui le souhaitent des "formations à la parentalité", pour les jeunes parents qui n'ont pas la chance d'avoir l'aide de la famille ou de connaissances pour débuter dans ce nouveau chapitre de vie qu'est d'élever un enfant. Je souhaite y associer les associations, composées parfois - souvent - de parents expérimentés. Je souhaite vous y associer.

Pour qu'aucun enfant ne soit élevé dans un foyer perdu, et que chaque saphyrien naissant en Rigland puisse espérer profiter des meilleurs conseils pour débuter dans la vie, de ceux de ses aïeux, faisons de Rigland une véritable terre démocrate. Mon temps imparti est terminé, je vous remercie de m'avoir écouté.

La tête-de-liste replaçait alors son microphone à sa place, saluant l'assemblée avant de descendre de l'estrade. Après quelques minutes - la foule digérant apparemment le discours - quelques applaudissements se firent entendre, puis se généralisaient quelques minutes. Joakim prit alors le temps, dans la soirée, de continuer à discuter et intervenir auprès de ces associations et de ces - pour leur majorité - croyants constantins.

[Image d'un regroupement dans la soirée autour de Joakim - que l'on ne voit pas sur la photo, caché par le groupe -, prise par une membre d'association du forum et postée sur les réseaux sociaux avec le #LesTempsChangent.]

[Horace Bunch]

Discours de clôture du Parti Impérial pour les élections générales de 185


Le Parti Impérial avait organisé son grand meeting de clôture au Rígland, dans le fief historique de Nielsburg, l'une des seules villes à être restée fermement impérialiste depuis la fin de la guerre, et le fief du leader de cette campagne, Horace Bunch. C'est d'ici qu'allait se concrétiser la reprise de la Principauté des mains de l'extrême gauche, les cadres du Parti le savaient, de même que les militants qui étaient particulièrement enthousiastes alors que le vieux Sénateur Bunch, qui avait déjà fait campagne ici il y a plus de 10 ans, arrivait sur la scène, sous les applaudissements et les slogans de soutien.

Citoyens de Rígland, chers compatriotes de Nielsburg, bonjour à tous !

Quel plaisir de vous revoir ici, dans cette ville dont je suis le maire depuis près de 11 ans maintenant. Je ne vous ai pas oublié, d'Orcyssia où je représente vos couleurs, votre vote en faveur de l'autorité de l'État, en faveur d'une démocratie parlementaire assainie, en faveur de la Couronne Impériale qui fait l'unité de notre Nation. Ce travail ne serait pas possible sans des patriotes qui ont foi en la grandeur de notre Empire et de son système politique. Ce travail ne serait pas possible sans vous, chers concitoyens de l'Empire !

Nous avons encore du travail. Je discutais encore il y a quelques jours du cas de la députée Nora Paulsen, un exemple de la corruption et de l'individualisme qui gangrène notre démocratie, mais tant d'autres situations nécessiterait que nous puissions débarrasser nos institutions de ceux qui n'aspirent qu'à servir leurs intérêts personnels plutôt qu'à servir l'Empire. Au cours de cette campagne, j'ai présenté également ma proposition de transformer la loi contre la corruption dont je fus l'auteur avec mes collègues du Parti Impérial en Charte d'Empire visant à fidéliser les élus et les fonctionnaires gouvernementaux non pas à leurs intérêts personnels ou politiques, mais à l'Empire, et son peuple, uni sous la Couronne Impériale. C'est pourquoi nous proposerons au sein de cette Charte que chaque Sénateur, que chaque Député qui enfreint son serment solennel, qui enfreint la loi, détourne son office à des fins malhonnêtes ou égoïstes, puisse être non seulement poursuivi pénalement pour ses actes, mais puisse également être relevé de ses fonctions par les élus de la chambre dans laquelle il siège. Que demain, les Sénateurs et les Députés fédéraux soient en première ligne dans la lutte contre la corruption dans leurs rangs !

On dira bien sûr qu'il est inutile de mettre en place une telle mesure, car la Cour Impériale et la Commission des Affaires Politiques surveillent déjà et sont déjà capables de destituer tout individu qui irait contre ses devoirs constitutionnels. Mais la Commission, comme toutes les autorités de justice, n'est pas directement au contact de ceux qui commettent ses actes, n'est pas directement au contact de la tentation qui séduit nos élus et les poussent à trahir leurs électeurs et leur Empire pour un profit personnel immédiat. Et si le Parlement ne sait pas contrôler le mal qui le ronge en ce temps présent, comment pourrions-nous compter sur le Parlement pour résoudre les maux qui agitent notre pays ?
J'ai confiance en ce système, qui a fait ses preuves pendant les siècles qui ont vu l'émergence et la prospérité de notre Empire sous notre Constitution, sous la gouvernance du Conseil, sous la direction du Parlement et sous l'autorité suprême de notre Empereur.

C'est sous cet Empereur et sous le système que la Couronne a intelligemment conçu sur nos terres que nous prospérerons, que nous gravirons des sommets et que nous réaliserons la destinée pour laquelle le Sort nous a choisi. Saphyriens, saphyriennes, lorsque vous voterez, souvenez-vous des idéaux qui nous guident, souvenez-vous de la devise de notre Empire, Paix, Progrès et Prospérité, et donnez votre suffrage à la formation la plus à même de porter haut ces idées dans le respect de notre Empire séculaire.
Et si vous nous choisissez, soyez-en assurés, nous ne nous déroberons pas et nous porterons au plus haut votre vote et les valeurs qu'il incarne !

Je vous remercie, chers administrés, chers amis ! Je cède maintenant la parole à vos autres candidats du Parti Impérial.
Longue vie à notre Empereur Victor Ier, et Gloire à l'Empire !

Le Sénateur Bunch se retira sous les applaudissements et les acclamations nourries des militants du Parti Impérial et des citoyens présents dans le centre de conférence. Les seconds sur la liste fédérale, puis sur la liste princière, défilèrent. Puis finalement, Leona Brodd, la députée du Rigland et la candidate au Ministère était l’une des dernières intervenantes du meeting de clôture du Parti Impérial. Lorsque son tour arriva, elle monta sur scène sous les applaudissements et les slogans des supporters venus en masse ce soir-là. Leona attendit un peu que la passion de la foule se déchaîne avant de prendre la parole.

Mes chers amis, quelle joie de vous voir aussi motivés ce soir ! La campagne que nous avons mené a été une très bonne campagne. Le Parti Impérial a su montrer et défendre la voie politique qu’il incarne. Nous avons fait front pour reculer au plus loin le communisme et les idéologies néfastes pour les terres de notre Empereur. Ensemble ! et je vous remercie pour votre ardent militantisme sans faille !

Pour cette fin de campagne, je voulais aborder un sujet qui me tient à coeur et avec lequel je suis devenu la femme que je suis aujourd’hui. Quelque chose qui nous a tous bercé, réconforter dans les moments les plus durs comme accompagné dans les moments les plus heureux de nos vies. Je veux parler de cette spiritualité, de cette religion qui me transcende. Celle qui a fait toute l’histoire de notre Empire, qui a accompagné nos soldats jusqu’à nos victoires. Notre maison commune, la foi constantine.

Pour beaucoup d’entre nous, elle est un refuge. Pour moi, elle est ce qui me donne la force de vivre. La foi constantine a bercé les plus grands auteurs et artistes de notre Empire. Notre religion est un des fondements historiques du Saphyr. Jamais nous n’avons manqué d’être fidèle aux Saintes Ecritures. Lorsque par le passé, elle fut attaquée, nous nous sommes élevés contre ses détracteurs et l’avons défendu, de nos vies.

Malheureusement, le temps est passé par-là et nous avons vu advenir un gouvernement communiste qui avait pour une de ses principales mesures, la déconstruction de notre nation. Ils ont séparé l’Eglise de l’Etat. De ce fait, notre foi constantine ne dispose plus d’assez d’apports financiers pour rayonner autant qu'auparavant. L’Etat fédéral a, sur ce point, failli à sa mission. Nos lieux de culte périssent, et nous ne pouvons rien y faire à notre échelle. C’est une réalité qui me fracasse le cœur. C’est également un problème qui touche les autres religions, souvent minoritaires avec peu d’acteurs en capacité d’apporter le financement nécessaire au bon fonctionnement du culte. Malgré la Taxe Volontaire instaurée par le Conseil Sullivan-Pettersen I, mesure dont je salue ce soir l’intérêt, il nous faut aujourd’hui aller plus loin. Le Parti Impérial propose de rétablir le financement des cultes par l’Etat fédéral, sur la foi constantine car il s’agit de notre religion historique et la plus pratiquée sur toutes les terres de notre Empire, mais également aux fois minoritaires, de ceux qui ne croient pas en les mêmes choses que nous mais qui sont de la même manière élevés dans le respect des croyances des autres !

C'est uni dans le respect de ce qui fait les fondements de notre civilisation et ce qui fait la richesse de chaque individu que nous pourrons grandir et nous épanouir, sous l'Empire du lion blanc et sous les auspices d'une providence qui promet à notre nation de grandes choses pour l'avenir. Souvenez-vous-en, et votez pour mettre fin au Rígland au règne des athéistes d'État et des dirigeants qui veulent nous interdire d'exprimer nos croyances. Votez pour le Parti Impérial, votez pour que votre société soit enfin en communion avec vos croyances, constantines ou non !

Je vous remercie.

La député Brodd fut largement applaudie et acclamée par les sympathisants conservateurs, puis elles céda sa place au Conseiller Général du Parti Impérial du Rígland, lequel fit se lever tous les militants présents ainsi que les élus et candidats du PI présents sur scène pour chanter l'hymne impérial.

[Sören Pendra]

Après avoir passé sa matinée à répondre aux questions d'un quotidien local à Karlsburg, Sören Pendra, pour qui il s'agissait de la première campagne politique, se rendit à Nielsburg. Ville tenue par le Parti que les socialistes comptaient bien récupérer. Alors que partout dans le pays les candidats de l'USE organisaient des soirées ouvertes, Nielsburg n'allait pas y échapper.

Dès l'aube, les militants, réveillés aux aurores, avaient commencé à installer des stands sur la place principale de la cité. Les responsables locaux de l'USE avaient fait appel à d'autres associations du bord progressiste et travailliste à se joindre à eux en installant leurs stands au coté de celui du parti, sur la place.

Ainsi toute la journée, et plus particulièrement aux heures de pointes, les militants tractaient et expliquaient leur programme à qui voulait bien les écouter. Ils distribuaient également des invitations pour la rencontre échanges/débats qui aurait lieu le soir dans le centre de conférence de la ville. Les passants passaient de stands en stands.

Vers 20 heures donc, le plus gros événement de la journée commença. Son concept est simple : réunir les candidats du parti ainsi que leurs soutiens pour une soirée d'intervention et d'échanges en vue de convaincre la population locale de voter pour l'Union Socialiste Écologiste.

C'est ainsi qu'il fut donner l'honneur à Sören Pendra, candidat au siège de sénateur, d'ouvrir cette soirée placée sous les auspices de la discussion et de l'échange. Il arriva sur scène avec un tonnerre d'applaudissements en saluant la foule de militants, sympathisants et autres curieux.

Sören Pendra : Bonsoir Nielsburg ! Bonsoir à tous ! Et merci d'être présent ce soir pour ce début de campagne. Je vais commencer assez traditionnellement mon intervention en remerciant d'abord les gens qui ont rendus cette journée et cette soirée. Un grand merci donc aux responsables de la section locale et aux militants !

Applaudissements.

Et également un immense merci aux associations qui ont répondu à notre appel. Nous avons fait ensemble vivre cette magnifique ville qu’est Nielsburg et nous continuerons à être là, à votre rencontre, pour défendre les valeurs qui sont les nôtres et faire gagner la gauche à ces élections générales.

Applaudissements.

Remerciements exprimés, j’aimerais ce soir introduire cette soirée en parlant d’une des propositions du programme que nous portons en tant que candidats de l’USE. J’ai choisi de parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur : la justice sociale. Le parti est engagé depuis sa création à construire un Saphyr qui soit le plus égalitaire possible. La justice sociale c’est l’égalité et de droit et de fait. C’est là, la réalisation complète du socialisme.

Si nous défendons la construction d’une justice sociale, c’est qu’il y a un mal à traiter : les inégalités sociales. Chacun voit de quoi je veux parler. L’ouvrier qui trime pendant que le patron se fait dorer le dos sur une île en mer de Sèrès. L’éboueur qui se lève aux aurores et qui est à peine bien traiter. L’enseignante que l’on paye avec un salaire misérable alors qu’elle assure une des tâches les plus essentielles à la nation. Vous qui chaque mois, rongez vos ongles en espérant ne pas être à découvert et pouvoir régler vos factures pendant que les grands patrons dépensent sans compter. C’est cela les inégalités sociales, c’est la réalité de la majorité silencieuse. On ne donc peut pas nier ce que des millions de Saphyriens vivent. On ne peut pas nier, lorsque l’on réduit le budget du Ministère des Affaires Sociales, que ces injustices sociales se sont institutionnalisées. Qu’il y a une certaine volonté du pouvoir d’écraser la masse laborieuse.

C’est un triste tableau que je vous dépeint et les plus méticuleux d’entre vous m’interrogeront : Pourquoi en avait vous quelque chose à faire, vous qui vous êtes fait reconnaître noble ? C’est vrai que vous pourriez interroger la légitimité de mon propos. Cependant, j’aimerais que vous preniez en compte l’histoire complète qui est la mienne, de ma naissance jusqu’à ce jour. J’ai trimé comme vous, dans les usines, dans les supermarchés, à enchaîner les petits boulots pour nourrir ma mère. Jusqu’à ce que ma sœur cachée me retrouve et qu’il arrive ce qu’il est arrivé. Je parle donc d’expériences. Toutes ces années de galère, tous ces gens que j’ai côtoyé qui étaient dans la misère, m’ont donné la volonté de me battre, et c’est cela qui est le cœur de mon engagement politique. Ainsi je vous parle avec la plus profonde sincérité.

Applaudissements.

Aux inégalités sociales, nous, socialistes, opposons la construction de la justice sociale et celle-ci s’obtiendra notamment en agissant sur le monde de l’entreprise. L’USE porte la volonté d’imposer d’avantage les employeurs qui rajoutent des heures supplémentaires au-delà de la limite légale. Si les heures supplémentaires peuvent aider la société en cas de crise, elles ne doivent pas devenir une norme. Il faut concevoir qu’un salarié est avant tout un être humain et que la limite légale n’a pas été choisi au pile-ou-face. Les travailleurs de ce pays ont le droit de vivre sainement et de pouvoir se reposer auprès une journée de travail. Notre volonté est d’agir fermement afin de lutter contre la surexploitation du salarié, et ainsi de faire reculer les inégalités sociales et de faire réellement respecter les droits des employés. Il ne s’agit pas d’alourdir les entreprises, ni de ralentir la croissance, mais de protéger la dignité humaine en garantissant à toutes et tous un repos après le travail.

Je vous le dit mes amis, le laisser-faire économique n’est résolument pas compatible avec le bonheur des gens, la croissance de l’économie à tout prix ne fera que créer plus de situations pénibles et injustes, plus de contestations sociales, qui je le précise sont bien légitimes et au final, nous nous retrouverons avec une colère et ras-le-bol populaire encore plus grand qui menacera le pays tout entier. Il faut donc accepter l’intervention de l’État, accepter une régulation, accepter de refuser le plein profit et accepter d’agir en faveur de la dignité humaine.

Je vous remercie.

Sören Pendra resta sur scène quelques instants pour profiter des applaudissements avant d’annoncer la suite de la soirée et de présenter le prochain intervenant : la candidate à l’élection municipale de Nielsburg. Il lui céda la parole et quitta la scène pour s’asseoir au premier rang.

La soirée continua ainsi. Il y eu quatre autres interventions puis un échange eu lieu jusque tard dans la nuit.

[Michal Girher]

Afin de poursuivre sa tournée des places fortes de l'Alliance de la Droite Populaire pour en soutenir les candidats locaux, Michal Girhrer s'était rendu au coeur du Rigland, dans la forteresse gouvernementale de Nielsburg, fief d'Horace Bunch et du Parti Impérial. Pourtant, le leader de la droite populaire était convaincu que les faiblesses du gouvernement, doublés d'une grande mobilisation de la base militante et d'un renouvellement profond depuis les années Auber, pouvaient permettre à l'ADP de créer la surprise, ici comme ailleurs.

Pour l'occasion, le chef de l'ADP accompagnait Sigmund Sollberg, tête de liste de l'ADP dans la principauté, et député de confiance et de compétence que Gihrer estimait profondément. C'est donc à ses côtés que le chef de l'ADP monta sur la scène du centre de conférence du Comté, invité à intervenir lors d'un séminaire intitulé "Etat et entreprises: entre régulation et libéralisation", organisé par la chambre de commerce de la ville.

C'est donc devant un public d'entrepreneurs, de militants, d'étudiants et de curieux que le vieil homme salua la foule d'une main vigoureuse, avant de prendre la parole de sa voix grave et profonde, marquée par l'expérience, mais qui exprimait à chaque envolée une vigueur renouvelée.

Rigueur, intégrité, et action : voici je crois les maitres mots de la politique. En quarante longues années d’engagement au sein de cette alliance de la droite populaire que j’ai l’honneur de présider, après vingt-cinq années au sein du Parti Impérial, j’ai toujours chercher à entreprendre des actions basées sur ce tryptique. Et je crois que la campagne que nous menons, le Très Haut m’en est témoin, respecte parfaitement ces enseignements moraux. Rigueur, car nous nous bornons à proposer des solutions mesurées, précises et détaillées, permettant de démontrer à nos électeurs la pertinence et les racines de nos solutions. Intégrité, car nous refusons les bassesses politiciennes, les querelles de pacotille, les polémiques de coin de bar et le théâtre de boulevard. Action, car nous ne serons pas élus sur de grandes promesses pour n’en accomplir aucune une fois aux manettes, afin de ne pas réitérer la déception du gouvernement Pendra-Real.

Cette vision d’équilibre et d’action, nous l’appliquons notamment dans notre doctrine économique : attachés à la libre propriété et au bon fonctionnement du marché, nous ne voulons pas noyer les entreprises sous une taxation excessive, ni sous des formalités administratives étouffantes que les régulationnistes d’une gauche éloignée du réel prétend imposer. Les entreprises constituent la base du tissu productif de notre économie, et il est en ce sens nécessaire que nous leur laissions la liberté d’entreprendre, de croître et de s’épanouir, afin de créer de l’emploi et de permettre la prospérité de l’Empire.

Pourtant, l’Etat doit se poser en régulateur de l’économie, afin de garantir la libre concurrence et surtout de protéger la compétitivité et la vigueur des services public et des enjeux stratégiques. Je crois que la performance économique ne peut être le seul critère de réussite dans certains secteurs. Il est nécessaire que l’Etat garantisse le libre accès aux biens fondamentaux : eau, électricité, transports publics, énergie, et j’en passe… Les secteurs militaires ou ferroviaires constituent d’autres exemples du rôle nécessaire de la puissance publique dans la gestion de l’économie, et dans la protection de nos concitoyens.

Et une grande partie de ces missions de service public sont assurées par les principautés, en vertu de l’article 80 de la Constitution de notre Empire fédéral : si, n’en déplaise à l’UFI, la gestion des forces armées n’est pas dévolue aux échelons locaux, le développement économique et la gestion des entreprises stratégiques locales l’est parfaitement. C’est pourquoi je m’étonne que le Rigland, malgré des années de gouvernement d’un parti Impérial qui se veut ouvertement étatiste, ne possède pas de loi-cadre encadrant la prise de participation du gouvernement local dans des entreprises stratégiques. Si demain, l’opérateur gazier du Rigland venait à subir un contrecoup économique majeur, les services gouvernementaux se trouveraient bien démunis. Néanmoins, les carences de l’agenda législatif du Rigland ne sont guère étonnantes, lorsque l’on sait que la dernière loi adoptée par son Parlement remonte à l’année 202, il y a plus de huit ans : d’un Parti Conservateur, les Impériaux se transforment en Parti Stagnant.

Afin de pallier cette situation dangereuse pour nos services publics, le gouvernement dirigé par Sigmund Sollberg favorisera l’adoption d’une loi-cadre créant un fonds d’investissement public destinés à permettre à la Principauté de Rígland de détenir des parts dans les actifs des grandes entreprises présentes sur son territoire afin de mieux contrôler leurs actions et d'avoir un poids plus important dans leurs décisions. Ce fond d’investissement, financé par l’excédent commercial de notre principauté et le budget de l’État, nous confèrera la possibilité d’agir rapidement dans des secteurs stratégiques en cas de nécessité. Il constituera ainsi un instrument flexible, souverain et proportionné qui permettra à la principauté du Rigland de protéger sa puissance économique et ses services publics.

Ne croyez jamais aux solutions faciles, ni aux promesses démagogues que certains charrient dans le vent comme les étendards de la facilité et de la paresse intellectuelle. Mais n’ayez non plus aucune pitié ni pour l’immobilisme, ni pour le clientélisme, ni pour le sophisme politique : choisissez des responsables recherchant l’intérêt général, dignes de confiance, et surtout capables de mener à bien des politiques publiques façonnant la prospérité et la stabilité. Et ces responsables, au Rigland, se trouvent aux côtés de Sigmund Söllberg, sur la liste de l’Alliance de la Droite Populaire !

Les applaudissements résonnèrent à la fin du discours du chef de l'ADP, qui s'inclina légèrement avant de laisser la place à d'autres orateurs dont Sollberg lui-même, avant d'aller échanger avec les participants. Le séminaire comme la journée seraient encore longues mais productives, pour marquer un déplacement au Rigland inoubliable.

[Sigmund Solberg]

#EconomieLibre


Lors des dernières élections, la liste de Sigmund Solberg était parvenu à réunir plus de 20% des suffrages dans la principauté. Cette performance avait placé la droite comme l'opposition principale à la politique du Parti Impérial au Rigland et donc permettait à Sigmund Solberg de se placer comme l'alternative la plus sérieuse. C'est dans cet optique que le député-maire d'Antemar s'était rendu à Nielsburg, il voulait assumer la volonté de la droite de prendre le pouvoir au sein du Rigland.

La tête de liste avait invité, dans le cadre d'une rencontre, des associations de contribuables et de consommateurs du Rigland afin de leur faire part du programme de la droite en matière de pouvoir d'achat.

Bonjour à toutes et à tous,

Je voudrais commencer par tous vous remercier d'avoir fait le déplacement aujourd'hui pour ce dialogue qui s'ouvre entre vos associations et la liste politique que je mène dans le cadre des élections locales. Vous le savez sans doute, l'ADP rassemble avant toutes choses des hommes et des femmes qui croient profondément au principe de liberté. Nous sommes persuadés que l'action de l'État, bien que celle-ci est essentielle dans bien des domaines, doit-être limitée pour protéger le consommateur et le contribuable des abus.

Dans le cadre de la principauté du Rigland, je souhaite mener une politique volontariste en matière de baisse des impôts locaux. Je ne souhaite pas simplement effectuer des ajustements, je souhaite réorganiser complètement la fiscalité riglandaise. Cette réorganisation se basera sur un principe fort : ne pas imposer le travail. Il n'est pas question que la Principauté se finance sur le travail de ses habitants. Pour compenser nous créerons des impôts progressif sur les activités polluantes afin d'encourager la transition écologique et nous imposerons les bénéfices très important des grandes entreprises afin de les encourager à investir plus en avant dans l'économie.

L'idée, vous l'aurez compris, est de baser notre nouvelle fiscalité sur des impôts qui incitent au changement plutôt que sur des impôts qui ne servent qu'à créer une rente sur laquelle l'État se reposerait. Une rente encore plus injuste qu'elle pioche dans les poches de citoyens qui, comme vous, travaillez afin de vivre correctement et de nourrir votre famille.

Ainsi, en mettant fin à une imposition injuste nous vous rendrons du pouvoir d'achat et nous lutterons donc contre la pauvreté qui gagne du terrain aussi au Rigland. Et cela, tout en créant des impôts juste qui touchent des secteurs précis afin d'inciter à l'investissement et à la transition écologique qui est une nécessite sanitaire. Voila mon projet en matière fiscale pour notre principauté, j'aurais plaisir a en débattre avec vous dès maintenant !

S'en suivit une séance de question réponse avec les représentants des associations présentes.