114, Avenue du Prince Oskar - Manoir Bunch

[Horace Bunch]

Manoir Bunch

[Sören Pendra]

L.T.H. Horace Bunch
Sénateur Impérial

L.H. Sören Pendra
Vice-Président du Conseil Impérial

Monsieur le Très Honorable Sénateur Impérial,

Vous avez appris comme moi la décision du Président du Conseil Impérial, Rowan Real, de quitter les négociations avec la Fédération-Unie, l’Union de Novgrad et la République d’Ostaria en vue de faire route seule et de proclamer l’État du Dawwfiq.

Cette décision est aujourd’hui vivement contestée par l’Opposition et certains sénateurs à l’intérieur de l’Union Socialiste Écologiste. De part votre importance au sein du Parti Impérial et votre qualité d’ancien Président du Conseil Impérial, je requiert votre avis personnel, sans filtres, sur la question.

Je suis très attaché à la réussite de la coalition gouvernementale mais les comportements du Président Rowan Real, notamment en ce qui concerne la politique internationale m’inquiète et risque d’entacher la coalition. Je sollicite donc pleinement votre expérience et votre avis, en votre qualité d'ancien Président du Conseil et membre émérite de la coalition.

Veuillez recevoir, Monsieur le Très Honorable Sénateur Impérial, l'expression de mes honneurs distingués.

Gloire à l'Empereur !

L.H. Sören Pendra
Vice-Président du Conseil Impérial

[Horace Bunch]

L.T.H. Horace Bunch
Sénateur Impérial

L.H. Sören Pendra
Vice-Président du Conseil Impérial

Monsieur le Vice-Président,

Je comprends votre inquiétude quant aux agitations récentes sur notre diplomatie, et je suis honoré de pouvoir être votre recours et votre conseil. Je tâcherai d'être le plus honnête possible, mais je ne vous le cache pas, mon opinion politique teintera beaucoup la teneur de cette réponse.

Je connais le tempérament du Président Real, pour l'avoir eu à mes côtés au Parti et au Conseil pendant de longues années. Si celui-ci peut être impulsif et entêté - comme le sont beaucoup d'hommes d'État sûrs d'eux et ambitieux, je le sais capable de réflexion et de prudence, je le connais pour son ambition de grandeur pour notre pays et sa dévotion envers l'Empire. Pour le tempérament d'un dirigeant, j'ai foi en le fait qu'il n'ait pris la décision de terminer les négociations avec les nations garantes du Dawwfiq qu'en tout dernier recours.
Je sais aussi - mais vous le savez sans doute mieux que moi - que celui-ci fait face à une conjoncture internationale pour le moins complexe : le gouvernement fédéré avait accueilli avec beaucoup de scepticisme la réunion du peuple saphyrien et du peuple burghavinois, qu'il percevait comme un affront à son nez et à sa barbe. Je ne dis pas que celui-ci ne nous voit plus comme un allié, mais je doute que nous pouvons mettre le blâme de l'éloignement entre nos deux nations sur le seul compte du Président Real, un éloignement qui était perceptible déjà sous le gouvernement du Président Fortam.

Et personnellement, cher Sören, je ne pense pas qu'il faille s'inquiéter de cet éloignement. Je n'étais pas un grand partisan de la volonté de la Présidente Sullivan-Petersen de renforcer les liens avec la Fédération-Unie, préférant la doctrine impériale du Samveldet comme vecteur de notre puissance. Pour en avoir discuté longuement avec notre Souverain, je sais que l'Union Impériale tient particulièrement au cœur de Sa Majesté Impériale, qui malgré sa jeunesse et son expérience encore assez réduite de la vie politique et internationale, attache une grande importance à ce que l'Empire peut apporter de bon au monde et au genre humain. J'adhère à ces réflexions, et je suis convaincu qu'en cultivant l'influence politique, la posture diplomatique et le prestige de l'Empire, nous pourrons nous maintenir au rang des grandes puissances.

L'objectif, lors des négociations initiales, étaient d'assurer au Dawwfiq un développement et une démocratisation en parallèle des Asnaywana du Sud et du Nord, deux états faillis devenus états voyous, maintenus simplement pour incarner les intérêts régionaux des fédérés et de Novgrad. Comme j'en avais discuté à l'époque avec Hans Erikssen, le Dawwfiq a soif de démocratie et d'indépendance - comme l'ont montré les mouvements citoyens et les milices autogérées qui avaient aidé à lutter contre les terroristes eibadistes, sans sombrer dans la folie vakéministe rebelle ou l'horreur totalitaire du gouvernement nationaliste.
Le Dawwfiq est un peuple qui a demandé notre aide. Nous avons répondu présent et tâcher d'apporter un peu de la gloire de l'Empire, de la prospérité de l'Union et des libertés de notre Constitution à un peuple sans repères et sans amis. Nous devons encore répondre présent, et je crois que nous pouvons lui apporter la paix, la prospérité et le progrès en lui permettant d'apprendre de notre expérience démocratique. J'ai foi que le peuple du Dawwfiq, peu importe les différences culturelles et religieuses, peut devenir un peuple ami du Saphyr au sein de cette grande famille qu'est le Samveldet, sous la protection de la Couronne Impériale. Que le Dawwfiq intègre les peuples souverains du Samveldet, au titre d'État associé, qu'il rejoigne ainsi notre Empire dans l'œuvre qui est celle du Saphyr dans le concert des empires et des nations.

Je sais que cette position ne fait pas l'unanimité, que d'aucun préfèrent le rapprochement avec d'autres monarchies constitutionnelles comme la Lysennie ou Carlomania, d'autres encore préfèrent nous voir nous rapprochement des États Libres ou de l'Internationale, voir même de l'Union Phoécienne. Mais je continue de penser que cette autre et nouvelle voie, la voie saphyrienne, est celle qui sera la plus à même de perpétuer l'héritage de prestige, de grandeur et de libertés de l'Empire. En cela, je vous encourage, Honorable Vice-Président, sinon à l'adopter, au moins à écouter cette idée, et à la comprendre, qui je pense guide notre Président et notre Empire.

Gloire à l'Empereur.

L.H. Horace Bunch
Ancien Président du Conseil de Sa Majesté Impériale Victor Ier

[Rowan Real III]

Célébrations des 100 ans de la Rowan Real Compagnie

Sur invitation de la Famille Real

Le secrétariat de la Rowan Real Compagnie a le grand privilège d'inviter le Très Honorable et sa famille a la cérémonie des 100 ans de la Rowan Real Compagnie sur la grande place Rowan Real au sein du Parc Realand d'Orcyssia, au 21 décembre de l'an 208