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Zénith de Karlsburg

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Modérateur : Ivan Cappelen

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Empire du Saphyr
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17 avr. 2019, 18:38

Zénith de Karlsburg
1216, rue de la Nouvelle-Abydos



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Ivan Cappelen
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07 août 2019, 00:57

Face aux militants qui s'étaient rassemblés à Karlsburg, Ivan voulait fédérer autour d'une thématique forte, celle de la protection et de la défense des humains.

Ivan Cappelen : Camarades citoyens,

Nous avons trop vu comment la droite se comporte pour lui redonner une chance. Nous avons vu avec quel enthousiasme, la droite humaniste a viré de bord pour devenir une droite extrême. L'extrême-droite s'étend désormais jusqu'au centre.
Cette extrême-droite qui rejette ses échecs et les conséquences désastreuses de son inaction sur les immigrés. Eh quoi ! Qui seront les prochains sur la liste quand tout ces pauvres gens auront été déportés ? La dernière conférence de presse du GRP, nous dit qui serons les prochaines victimes d'un régime autoritaire et arbitraire de surcroît.

Les prochains seront les homosexuels, les femmes qui avorteront sans viol. Comment le sauront-ils ? Grâce à leur projet d'espionnage ménager qui consistera en un vaste réseau de fichage de leurs opposants supposés "dangereux pour la société". Comment appliqueront-ils leur méthode ? Ah ça, il ne nous en dit rien, sinon que les délais pour la peine de mort seront plus courts.
Mais où va t-on ? A un massacre généralisé des opposants et des homosexuels ? des femmes ayant choisi l'IVG ? des praticiens le faisant ?
Et qui défendre encore ces gens-là si Monsieur Larsson atteint les plus hautes sphères et parvient à dissoudre toutes les associations qui sont opposées à ses projets terroristes ?

Réveillez-vous ! Nous allons droit vers la dictature, le fichage, l'espionnage de la population, la création d'un ennemi intérieur, les guillotines à plein régime, les exécutions de masses, la liberté ficelée ! N'écoutez plus ces vipères que vous crachent les abominables dirigeants qui ne savent rien faire d'autre que déporter et exécuter, qui n'ont jamais proposé qu'une réduction des libertés, qui ne font que monter les gens, les uns contre les autres !
Ce n'est pas une lutte des classes, c'est une lutte dégueulasse !

Il ne faut pas qu'un seul vote aille dans l'urne pour le GRP ou l'ADP, ils sont complices des méthodes xénophobes, homophobes et féminicides que le gouvernement aimerait voir au Saphyr. Nous avons dans la Constitution des principes qui affirme que chacun doit pouvoir goûter la liberté et ses bienfaits. CHACUN, pas les citoyens, ou les hétéros. Chaque individu doit pouvoir profiter de la liberté et de ses bienfaits. Mais ces principes sont bafoués et par un Conseil Impérial, et par la Cour Impériale qui est complice des crimes contre l'humanité commis par Monsieur Sullivan.
Si nous atteignons le pouvoir, nous nettoierons nos institutions, pour déloger ces bouchers des chaires de la justice. Il nous faut des humanistes, des philosophes, des penseurs qui pensent aux petites gens pour les défendre, pas des arriérés et des réactionnaires pour complaire à un gouvernement à l'action raciste et arbitraire.

Car oui, choisir seul et sans justification les organisations à dissoudre, les sans papiers à rejeter, c'est arbitraire. Et c'est également autoritaire.

Le MRC est le premier parti saphyrien à défendre la liberté coûte que coûté, cette fois-ci nous avons menacé de sédition, la prochaine fois, nous ferons sécession ! Si le Conseil impérial venait à user de nouveau, de méthodes inhumaines, le MRC sera le premier parti à prendre les armes contre le gouvernement qui ne respectera plus le contrat social et les principes de la Constitution. Oui, nous serons prêts à mourir pour la défense de la liberté. Déjà pour la sédition, les dirigeants de droite et d'extrême-droite ont réclamé nos emprisonnements à perpétuité et même notre mise à mort, croyez bien que je serais prêt à risquer encore ma vie pour la défense des droits humains.
Quand la loi n'est plus juste, il ne faut plus la respecter, et c'est ce que le MRC fera, car le MRC est l'unique parti qui ne joue pas le jeu légaliste, le premier qui prend de la distance avec la légalité et qui la met face à la légitimé. Et lorsque les deux sont opposés, le MRC est le premier parti à entrer dans l'illégalité pour défendre la légitimité.
Je n'ai pas peur de dire que si le gouvernement est autoritaire, nous entrerions en résistance. Le fusil est le dernier rempart contre la dictature.

Nous sommes des révolutionnaires et s'il faut que le sang coule pour que la liberté demeure, vous savez que nous serons les premiers à faire couler le sang des oppresseurs, le sang des meurtriers, des criminels et des assassins légaux, des bandits en uniforme et des bouchers en costard-cravate.

Camarades, vous ferez le bon choix, vous refuserez l'oppresseur malgré ses grands airs. N'oubliez jamais, camarades, que lorsqu'on monte un ennemi de toute pièce arbitrairement, on pourra en faire autant de vous, le jour venu et vous déclarer ennemi. Et vous liquidez par le charter ou la chaise électrique.

Citoyens, votez MRC ou même votez USE ou CMD si ça vous chante, mais faîtes barrage à la droite qui n'est plus qu'extrême !
Citoyens, nous avons dans la main droite des bulletins de vote, et dans la main gauche, un fusil.
Citoyens, ne salissez pas votre bulletin.

Åke Jakob Larsson

07 août 2019, 22:43

Meeting du GRP au Zénith de Karlsburg (07/08/168)

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••


Il était environ 20h30. Après le meeting tenu hier soir par le leader du MRC dans cette même salle, celle de son fief, c'était aujourd'hui le tour du patron du GRP de s'y coller. Åke Jakob Larsson avait absolument tenu à faire une étape au Rígland et particulièrement à Karlsburg. Effectivement, la droite nationale était plutôt forte dans la principauté anciennement dirigée par Ivan Cappelen, et par fierté, le boss du GRP comptait y réaliser un meilleur score que la dernière fois.

La thématique du meeting a été astucieusement fixée sur les questions sociales et sociétales. Introduire le projet du GRP dans ce domaine permettrait à n'en nul douter à la formation patriote de se rendre plus populaire auprès de l'électorat écosocialiste. Pour cela, Åke Jakob Larsson n'hésiterait pas une seconde à faire dans la théorie idéologique pour taper un coup dans la base électorale habituelle du MRC.

La salle s'était remplie dès 18 heures, à l'ouverture des portes. Le GRP voulait faire là une démonstration de force humiliante dans le fief d'Ivan Cappelen. Des militants avaient traversé la principauté entière en bus pour venir garnis copieusement ce Zénith qui finalement, était entièrement rempli.

Pour assurer le show, le sol de la salle avait été entièrement recouvert de terre et la structure de la scène démontée. Des structures gonflables à l'effigie de certains cadres de la gauche (Ivan Cappelen, Bradley Russell, Henry Renbow, Leïla Meister et Thomas Descombes) avaient été apposées au milieu de la piste. Åke Jakob Larsson fit une entrée fracassante dans la salle au volant d'un... Monster truck. Il fit rugir le moteur sous les acclamations du public, puis fonça sur les structures gonflables pour les écraser. Il roula à plusieurs reprises sur ces dernières pour les détruire entièrement, en insistant particulièrement sur celle d'Ivan Cappelen.


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Malgré la poussière, le public était totalement conquis par cette entrée en scène et ovationna copieusement le leader du GRP lorsqu'il descendit de l'imposant engin. Ce dernier, doté d'un micro portatif, s'adressa directement aux militants.

Bonjour à toutes et à tous !

Comme c'est jouissif de débarquer ici, dans la salle fétiche du maire putschiste de Karlsburg, en ayant l'outrecuidance de l'humilier avec cette entrée en scène humoristique ! On ne pouvait pas mieux commencer ce meeting ! C'est énorme !

[rires dans toute la salle]

Plus sérieusement... Merci à tous de vous être déplacés en si grand nombre, encore une fois. Toutes les actions publiques que mène le GRP depuis le début de cette campagne affichent clairement l'engouement et les fortes attentes autour de notre formation. Nous avons le vent en poupe c'est vrai. Mais pour autant, je ne veux surtout pas que cette popularité soit un simple effet de mode. Nous allons bosser, tous ensemble, pour inscrire notre force et notre représentativité dans la durée.

[applaudissements]

Ma venue en les terres du Rígland est forte de symbolique. Nous sommes ici sur une terre d'ouvriers, de travailleurs qui mouillent le tee-shirt en permanence pour survivre. Plus généralement, nous sommes sur une terre populaire, malheureusement frappée par la pauvreté et le chômage élevé. Le Grand Rassemblement Patriote est le parti des travailleurs par excellence. Pourquoi ? Car moi-même, je suis parti d'en bas. Fils d'une femme de ménage et de la région de Mayne, j'ai dû, moi aussi, mouiller la chemise pour réussir. Ce que je suis devenu aujourd'hui montre que chacun peut réussir même en débutant dans la vie avec pas grand chose. Cela ne signifie toutefois pas que l'État peut se permettre d'abandonner les plus nécessiteux. Si le GRP accède aux plus hautes fonctions, c'est une politique résolument sociale que nous mènerons en faveur des nationaux saphyriens.

[applaudissements]

Je sais que beaucoup au Rígland ont, par le passé, cédé aux sirènes du MRC qui leur a promis monts et merveilles. Promettre sans être capable d'assumer, c'est bien la pire des choses. L'inaction totale d'Ivan Cappelen à la tête de la principauté, hormis quand il s'est agi de porter secours à des étrangers illégaux, en est bien la preuve. Le GRP ne promettra pas la lune mais ce que nous proposons, nous sommes certains de pouvoir le faire. Nous avons travaillé nos dossiers en profondeur. Et ce que nous vous proposons, c'est d'oublier l'idéologisme utopique de l'extrême-gauche et d'adhérer à un vrai projet politique, pragmatique et résolument social.

[applaudissements]

Alors certes, nous comptons agir pour les Nationaux seulement. Car la priorité d'une Nation unie comme la nôtre, c'est d'offrir une vie acceptable à l'ensemble de ses citoyens. Vous me connaissez, jamais je ne servirai dans le clientélisme comme l'a fait votre ancien Ministre-Président, totalement irresponsable et imbu de lui-même. Contrairement au MRC, nous vous proposons un projet concret, pas seulement des extraits de pamphlets idéologiques vus et revus dans le camp de l'ultragauche.

[standing ovation]

Le GRP pense particulièrement aux plus vulnérables d'entre nous. Je veux tout d'abord parler des retraités. Nos aînés ont donné leur labeur durant une grande partie de leur vie, davantage de reconnaissance doit leur être donnée. Pour eux, nous proposons la création d'un minimum vieillesse à hauteur de 1 200 par mois. En synthèse, aucun retraité ne doit vivre en-dessous du seuil de pauvreté. La seule condition d'accès ? Posséder la nationalité saphyrienne.

[applaudissements]

Deuxièmement, j'ai également une pensée forte pour l'ensemble des ménages à revenu modeste. Ces milliers de familles qui n'arrivent pas à boucler les fins de mois sans être dans le rouge. Il est inacceptable de laisser des familles entières dans cette délicate situation. C'est pour cela que le GRP propose l'instauration d'une Prime de Pouvoir d'Achat pour les familles modestes, qui leur permettra de compenser leurs bas revenus par un pouvoir d'achat plus conforme à leurs besoins. Lorsque nous pensons famille, nous pensons également natalité. Le taux de natalité du Saphyr est en stagnation, de nombreux couples renoncent à leur volonté de faire un enfant par manque de capacité financière. Nous pallierons à ce problème ! le GRP, s'il accède aux responsabilités fédérales, mettra en oeuvre une politique nataliste réservée aux familles saphyriennes en leur faisant bénéficier de l'universalité des aides. Aucune mère de famille ne doit se trouver dans le besoin, et nous le garantissons.

[applaudissements]

Pour revenir sur nos engagements principaux, nous comptons également créer une mutuelle d'État destinée aux individus nationaux en manque de moyens, et titulaires d'un casier judiciaire vierge. L'objectif ? Assurer aux plus nécessiteux une couverture de santé digne de ce nom tout-en les récompensant de leur bonne citoyenneté. Lorsque l'on est un citoyen irréprochable, on mérite d'obtenir une reconnaissance plus forte de l'État.

[standing ovation]

Enfin, comment parler social sans penser inclusion ? J'ai aujourd'hui envie d'avoir une pensée forte pour tous les handicapés du Saphyr, qui font partie des grands oubliés de notre société. Pour eux, je m'engage à mener une politique ferme visant à leur permettre d'accéder à l'ensemble des lieux publics. Nous créerons des normes d'accès des personnes à mobilité réduite à tout lieu destiné à recevoir du public. Nous voulons des rampes d'accès, des lieux aménagés dans tous les lieux publics du Saphyr. Être capable d'accueillir les personnes handicapées doit devenir la norme absolue.

[standing ovation]

Ne l'oubliez pas au moment de vous exprimer dans les urnes : le social, c'est le GRP. Le porte-parole du précariat, c'est moi. Ne vous trompez pas ! Oubliez les discours opportunistes et ultra idéologiques de la gauche dure. Optez pour le pragmatisme et pour un vrai projet de société : le nôtre ! Je vous remercie de votre soutien et vous dis à très vite, citoyens du Rígland !

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Ivan Cappelen
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11 août 2019, 12:24

Pour finir en beauté la campagne, Ivan Cappelen avait choisi de se présenter au zénith de sa ville natale et de la ville dont il était le député-maire soit dit en passant.

Ivan Cappelen : Camarades, bonsoir à toutes et à tous !

Quand vous irez voter, pensez bien que l'on obtiendra rien sans rien et qu'il faudra de l'effort et du travail si nous voulons un changement véritable. Et que ce changement ne pourra s'obtenir par une simple évolution, il faudra une révolution !

applaudissements soutenus

Oui, camarades, une révolution ! Parce qu'une évolution c'est seulement changer doucement de sens, continuer sans rupture le mouvement qui fut lancé par nos ancêtres. Notre avenir n'a pas à être gouverné par les morts, c'est la raison pour laquelle si nous voulons que notre politique puisse répondre aux enjeux mondiaux, aux enjeux sociaux, environnementaux, économiques, sociétaux qu'il nous incombe de répondre, il ne faudra pas continuer le même mouvement, non, il faudra se battre et renverser l'actuelle situation, il faudra faire table rase du passé. Il faudra proposer un changement direct et brusque pour que nos propositions puissent répondre aux enjeux de notre temps.

Une diète, un Empire ou une Monarchie, c'est une forme surannée d'un autre temps, un gouvernement qui veut être capable de mener à bien sa gouvernance dans notre époque doit s'affranchir des formes archaïques qui gangrènent son sein et bloque son action révolutionnaire. L'action révolutionnaire sera l'oeuvre d'un gouvernement révolutionnaire, ni plus ni moins.

La forme révolutionnaire qu'il faudra donner à notre gouvernement sera un véritable gouvernement révolutionnaire. Un tel gouvernement ne devra s'opposer ou se lier à aucun organe monarchique. Pourrons-nous le faire si nous sommes majoritaires ? Probablement pas, il faudra de l'effort, il faudra convaincre et dominer la vie politique si nous voulons changer les choses et mettre en place un gouvernement révolutionnaire.

Cependant nous pouvons déjà avancer sur la trace de la révolution dans la légalité de l'Empire du Saphyr et servir la révolution en respectant la loi ! D'abord, si nous sommes élus nous changerons radicalement de politique et nous établirons dans le respect de la Constitution, une société plus saine et plus capable de servir les intérêts communs, indissociables des intérêts du prolétariat.

Par exemple avec la destruction de notre système économique et la transition brève vers une économie socialisée et collective en premier lieu, puis par la destruction de l'ordre moral étatique et une révolution morale qui renversera le sexisme et l'homophobie et toute ces phobies qui pourrissent nos états, ensuite il faudra refonder l'éducation pour qu'elle n'apprenne plus l'ordre et la discipline mais comment vivre sa liberté et en jouir sans aliéner celle des autres. Ce ne sont que quelques exemples donnés à la volée mais ça vous donne une idée des mesures révolutionnaires que nous mettrons en place.

Mais vous allez me dire : "ce n'est pas se prostituer avec le pouvoir en place que de jouer son jeu ?" Je vous en réponds que non, tant que cela reste mesuré et temporaire. Il faudra composer avec le pouvoir actuel pour mener une révolution méthodique et pacifique. Il ne s'agira pas de prendre les armes, de faire couler le sang d'innocents et de purger le système comme ça serait le cas lors d'une révolution sanglante et incertaine, il s'agira de mener une révolution basée sur des constats minutieux et des analyses pertinentes et critiques.
En cela, nous améliorerons la condition de vie des gens dans le respect du communisme, nous orienterons la société vers un mode de vie communiste, nous réformerons du mieux qu'on pourra les institutions en place. Notre transition passera par une phase légaliste puis lorsque le rapport de force nous sera favorable -puisque notre politique communiste ne peut que nous attirer le soutien des masses populaires- nous renverserons l'histoire et l'état pour créer une société nouvelle !

Pour une révolution pragmatique et saine, il faudra passer un temps par la voie légale. Il est encore possible de passer par là, c'est de la foi et de l'espoir, mais il me semble que notre système n'est pas encore assez corrompu, pourri, éventé, pour que la seule solution possible soit le fusil. Non certes mais cela ne tiens qu'à un fil, l'extrême-droite est sur le point de transformer l'Empire en Etat Totalitaire. Notre dernière solution est une réforme profonde et rapide.
Cette transition rapprochera les gens de la réalité et nous rapprochera du communisme. Nous décentraliserons fortement pour que chaque commune soit une cité libre. Nous détruirons l'économie capitaliste et utopiste pour créer une économie socialiste et pragmatique fondée sur le besoin et non le profit. Nous répartirons l'abondance pour que chacun puisse vivre selon ses besoin et soit utile selon ses capacités. Nous montrerons aux gens qu'ils peuvent simplement travailler et offrir, si chacun le fait et nous leur prouverons que pour cela, ils n'ont besoin d'état.

Et dans tous les domaines de la société, notre réforme profonde prouvera par la réalité que le communisme est la seule société vivable et durable. Que le capitalisme n'a fait que créer des superstructures fantoches, illusoires, superficielles, superfétatoires, futiles et arbitraire comme autant de moyens d'oppression et d'exploitation superflus. Nous détruirons tout ça par la voie légale, et par consensus nous détruirons l'état par la voie révolutionnaire tranquille.

Vive le communisme ! Vive le Saphyr libre ! Vive les hommes libres !

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Ivan Cappelen
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23 févr. 2020, 16:37

LANCEMENT DE LA CAMPAGNE 174
Rattrapage - 16 février 174


Le Président du Conseil avait choisi sa Principauté et sa ville pour commencer la tournée électorale de cette année. L'enjeu était de taille, il fallait absolument conquérir et le Sénat et le Congrès afin d'obtenir une majorité absolue aux deux chambres avec l'USE et pouvoir réformer le pays en profondeur.
Ivan était dans sa ville et dans sa principauté, sous les acclamations fournies de ses fidèles supporteurs.


Ivan Cappelen : Camarades, mes chers compatriotes !

Six années, six belles années se sont écoulées depuis mon élection à la tête du pays et il ne s'en est sorti que mieux depuis. Nous avons l'extrême-droite se dissoudre dans la fuite de tous ses dirigeants. Nous avons vu la droite se faire toute petite. Nous avons vu la gauche au pouvoir, une force de proposition, une force d'écoute et une force méthodique au travail. Nous avons entamé les prémices de la révolution !
D'abord, il faut que les conditions matérielles soient favorables à une révolution massive de nos systèmes, c'est la raison pour laquelle nous ne pouvions révolutionner les localités tant que l'Etat n'aura pas été épuré de ses vieilleries. Oui, les communistes en première ligne, au sein du Conseil ont commencé à balayer les vieilleries de l'Etat pour créer des Universités modernes, pour créer des Codes Social, Civil et Pénal modernes, pour créer une imposition moderne. Bref, mon Conseil aura été celui de la préparation pour le grand changement.

Vous le savez nous sommes des matérialistes historiques, nous savons que pour qu'un changement de société profond ait lieu, il faut un changement profond des conditions matérielles. Aussi, avec ce que nos Codes apportent à notre nation, je suis en mesure de vous dire qu'il va y avoir enfin un changement palpable. Ce changement concernera d'abord la Constitution que nous réformerons. Mais ce sera l'objet d'un discours suivant. Et ce changement s'incarnera ensuite au travers de toute la société, de toutes les localités et de tout le pays. Nous avons déjà combattu avec hardiesse la pauvreté et la misère rampante et désormais nous sommes à deux doigts de bouleverser véritablement notre pays avec des mesures fortes. De grands plans de nationalisation, le lancement des plans quinquennaux pour l'entrée dans le socialisme, la décentralisation populaire, bref nous sommes à un moment charnière de notre évolution et de ce que peut-être notre futur. Ne relâchons pas les efforts révolutionnaires ! Nous ne vous demanderons de travailler quarante heures, nous ne vous demanderons pas de retourner dans des rues où s'entassent la pauvreté, les réfugiés et les SDF, nous ne vous demanderons d'abandonner l'éducation supérieure égalitaire pour retrouver un déterminisme social fort. Non, nous vous demandons de continuer à vivre dans cette société de plus en plus apaisée et égalitaire, de moins en moins arbitraire et de travailler pour elle. Moins mais différemment. Le travail a jusqu'à aujourd'hui été l'asservissement de longue durée des prolétaires qui ne possédaient pas leur moyen de production qu'ils travaillent en usine ou en bureau. L'économie de service est aussi pleine de prolétaires que l'économie de biens. Aujourd'hui, nous avons réduit la masse de travail à faire, sans toucher à la productivité et désormais nous transiterons non plus une économie de l'offre mais une économie de la demande.
C'est à dire que vous ne travaillerez plus en vue de l'offre superficielle que veut marchander votre employeur mais vous travaillerez en vue de la demande réelle des besoins de nos concitoyens.

Pour ce qui est la Justice, nous avons pareillement dynamité notre système pour qu'il soit plus juste et permissif. Pour la démocratie, nous allons la rendre participative et impérative et lui offrir l'échelle humaine. Nous ferons deux systèmes de fonction publique. Le premier sera la fonction publique d'Etat qui ne changera pas tellement de ce que vous connaissez. Celle-ci touchera à la fois l'Empire et les Principautés. Le nouveau système de fonction publique qui sera mis en place durant mon second mandat si vous m'en donnez les moyens, sera un système révolutionnaire qui ne consiste plus à donner aux fonctionnaires municipaux et de quartiers le simple rôle d'ou bien décider, d'ou bien appliquer les décision. Ce que nous voulons c'est une fonction publique au plus proche des gens qui soit élue et révocable et surtout qui décide selon l'avis des gens et qui applique la décision qu'il connait mieux que personne et qu'il soit garant de l'exécution de ce qu'il décide.Il faut responsabiliser la politique locale. Si les fonctionnaires publics locaux sont élus pour légiférer et appliquer dans le même temps, on arrive alors à un projet d'avenir, car notre but était de supprimer l'Etat, comment ferons-nous sans Etat pour décider et appliquer ? Avec ce genre nouveau de fonction publique élective et révocable.
Ainsi pour préparer la disparition de l'Etat, il nous faut commencer à implanter ces fonctionnaires partout au Saphyr. Et cela n'est possible que si le peuple a du temps pour s'en occuper et prendre en main sa destinée. Et ce temps, comment le gagne t-il ? Grâce à notre Code Social qui réduit le temps du travail, que nous abaisserons encore au moment du passage de la réforme de la fonction publique.
Je vous ai promis que ma révolution méthodique, elle le sera ! Pas d'utopisme, ni de futilité dans le plan que j'ai prévu pour notre pays !

A ce qui dirons que le MRC est devenu un parti de gouvernance comme tous les autres, je leur réponds que notre action a été révolutionnaire et qu'elle a été une rupture complète avec ce qui est fait par les autres partis et que prochainement, la rupture se ressentira bien plus et vous verrez comment en quelques années, on peut faire une révolution sans effusion de sang. Le monde entier fera comment on peut transiter du capitalisme au socialisme sans tuer d'innocent et le monde entier nous en sera gré, croyez-moi.

Vive le Saphyr ! Vive le socialisme ! Vive la République !

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Polyakov Borisovitch
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21 mars 2020, 04:07

Grand Discours sur le Socialisme
par Polyakov Borisovitch

Président du Præsidium de Novgrad


Sachant l'accueil plutôt négatif qui lui avait été réservé par quelques politiciens mais l'accueil très enthousiaste du public et surtout des masses populaires favorables au communisme et profitant depuis quelques années des progrès de Cappelen, Polyakov avait décidé d'ouvrir son meeting aux petites gens et notamment aux jeunes en annonçant aux lycées la gratuité de l'intervention et du spectacle, il ne fallait surtout pas regarder à la dépense, cela faisait un bon bout de temps que Novgrad avait cessé de financer ce genre d'entreprise et Polyakov voulait redonner sa grandeur au pays...de toute évidence, la culture n'avait pas de prix !
Un banquet ouvert avait été préparé, ce qui permettait de faire venir également les curieux qui étaient plutôt nombreux dans cette Principauté plutôt intellectuelle et citadine selon les conseils du premier parti du pays. Il réservait pour plus tard le grandiose et la coutume et les costumes d'une autre culture, pour une Principauté plus ouvrière et populaire, comme Njördland, pour donner une occasion aux moins riches de voyager gratuitement et grâce au la Mère-Patrie. Ici pour plaire, il faudrait mieux sortir un peu d'ouvriérisme...et quoi de plus ouvriériste que la célébration par un grand ballet de la Journée Internationale des Travailleuses et des Travailleurs ? D'autant que le ballet avait également son lot de costumes traditionnels, et de glorification et personnification gracieuse de la nature. C'était parfait pour satisfaire et amuser, conservateurs, progressistes, et gauchistes amateurs de cathédrales ou de révolutions. Quand chacun et chacune eurent prit place dans le grand zénith, les Chœurs de l'Armée Rouge commencèrent à jouer, les Chœurs de la Jeunesse Communiste entra en scène. Pour célébrer les travailleurs, les travailleuses, leurs revendications, leurs droits, leur égalité.




Après le tonnerre d'applaudissements qui s'ensuivit, comme à leur habitude, les Chœurs de la JC fusionnèrent avec ceux de l'Armée Rouge et ensemble ils entonnèrent l'hymne sous lequel, le leader de la Nation monterait sur scène pour tenir un Grand discours fraternel.



Tandis que Polyakov saluait la foule et que le pupitre était installé, les Chœurs furent dissimulés par le rideau qui tomba, ils s'en allèrent pour se préparer aux festivités après l'intervention du Président. Polyakov monta au perchoir et commença à parler avec son accent srave.

Camarades, car c'est comme cela qu'on s'appellent en Union de Novgrad,
Bonsoir,

J'espère que vous apprécierez comme vous avez apprécié, les ballets et les chants de notre pays que je crois important de faire partager, car nos cultures sont différentes et chacun s'enrichit par le partage. J'ai donc pensé qu'il serait profitable pour vous et pour nous de faire rencontrer nos deux cultures au travers de ce que l'on nomme culture habituellement. Les Chœurs de l'Armée Rouge et ceux de la Jeunesse Communiste ont tout de suite été séduits par l'idée et ils sont très fiers et heureux de vous faire partager quelques extraits de leur apprentissage et de leurs traditions. Par ailleurs, après les festivités, quand nous nous réunirons tous autour du banquet préparé par nos cuisiniers pour vous faire découvrir la gastronomie de Sravie, d'Urkaï, de Tcharenko et d'ailleurs, vous pourrez discuter avec eux et échanger. Vous n'aurez aucun mal à vous comprendre et si besoin, nous avons quelques interprètes. Mais parlons plutôt du sujet qui m'intéresse maintenant.

Camarades, le mouvement d'émancipation et de progrès grandit à travers nos nations et les barrières nationales s'effondrent ! Les socialistes du Saphyr et de Novgrad s'unissent en une communauté internationale ; les différents ruisseaux de progressisme, de démocratisme et de libertarisme se fondent en un seul torrent immense qui noiera de ses flots le vieux monde. Ses flancs montent à mesure que s'écoule le temps, et viennent battre les trônes des capitalistes, des égoïstes et des nationalistes avec une force croissante. Les puissances de l'argent, décrépites chancellent partout dans le monde. Ni les conservateurs, ni les réactionnaires, ni les immobilistes, rien n'arrête ce flot intarissable qui croît sans cesse, et grandit, et gagne en force et en ardeur.

Mais voilà, pour raffermir leur siège et en renforcer l'accroche, les exploiteurs et les grands possesseurs inventent de nouvelles méthodes. En semant les graines de la haine entre les nations, en appelant chacun à rester sur le territoire défini arbitrairement entre des vals et des monts, et à haïr qui n'a pas eu l'opportunité d'être accouché entre les traits qu'on a dessiné sur une carte. Ils dressent les nationalités les unes contre les autres, les religions, les unes contre les autres, les identités collectives, les unes contre les autres. Par cela, s'immisce jusque dans l'adelphité la concurrence ! Les fratries et sororités ne sont plus désormais que des concurrentes. Les groupes solidaires sont entre eux, ennemis, se séparant les uns les autres en une guerre fratricide, où s'affaiblissant, ils ne seront ensuite que les proies faciles d'une classe qui sans se battre, appelle chacun à la responsabilité et à la lutte, écrasant les identités chacune à tour de rôle, en se faisant alliée d'une telle ou d'une autre selon l'opportunité qui vient.

Diviser pour mieux régner, et pour reconquérir nos conquis sociaux, voilà la volonté de l'impérialisme international. D'une part, je parle bien de conquis sociaux et des nôtres, car j'ai la conscience de ma classe prolétarienne, et vos conquis sociaux, sont les miens également, et je parle de conquis sociaux car jamais vos droits ne sont des acquis : cessez de les défendre, ils ne seront plus. D'autre part, je parle d'une classe impérialiste en sa conscience, elle se cache sous toute sorte de nom, sous toute sorte de forme et sous force multitudes. Ici on parlera de conservateurs, là-bas de monarchistes, peut-être qu'aux antipodes, il s'agira de socio-démocrates, toujours nationalistes ou réactionnaires. Quoiqu'il en soit sachez user de votre conscience pour considérer vos adversaires et vos alliés. Sachez voir qui sert vos intérêts de classe et l'intérêt collectif, qui les dessert et qui vous les sert sur un plateau d'argent pour vous tromper. Si les promesses indiquent un caractère, le raisonnement en dit la qualité. Cette classe impérialiste use des pires stratagèmes pour diviser le progrès international, n'avez-vous pas entendu à mon propos que j'étais illégitime à venir vous parler puisque je suis un étranger ? N'avez-vous pas entendu dire qu'un tel ou une telle n'avait rien à dire à tel ou tel sujet, du fait de l'identité qu'on lui prête et qu'on présente comme supérieure à toutes les autres ?

On veut nous diviser, camarades, ils sont avides de notre division pour assurer et garantir leur domination, alors tendons-nous la main et serrons les rangs ! Et à chaque invective nationaliste, réactionnaire, rétrograde, répondons ensemble d'une seule voix : Honte à ceux qui nous spolie, en nous avilissant ! Vive l'adelphité des peuples ! Tendons-nous la main et rallions-nous autour du socialisme, le fossoyeur véritable de ce vieux monde oppressif et défaillant. Autour de cette voie que vous avez décidé être celle de votre État, vos mots d'ordre doivent être les mêmes que tous ceux des peuples en colère qui se lèvent et relèvent le front :
A bas les haines nationales !
Vive la fraternité des peuples !


Voilà des mots qui serviront à amener le Soleil sur toute contrée du monde, et à dissiper les sombres nuages s'amassant au dessus de chacun d'entre-nous. L'impérialisme décrépit, n'a pas que la division dans sa nouvelle besace et je dois vous avertir, mes frères et sœurs, car si la division était sa langue de vipère, sa propagande pour affaiblir l'ennemi, il a également fait fondre de nouvelles armes pour pourfendre l'ennemi de sa foudre, et désormais le voilà sortir son glaive et son feu. La réaction est en marche, là où marche l'action socialiste. La réaction, par l'intermédiaire de ses satrapes et de ses nomarques, s'en prend d'abord au socialisme à coups de mensonges et de fabrication du consentement, par la propagande en "démocratie libérale" elle entend ainsi asséner ses coups à l'avant-garde des exploités. De l'autre main, tandis que son feu brûle l'espoir et le matérialisme dialectique, le glaive pourfend la volonté et la vérité, et sous son glaive acéré met en rang derrière elle, les forces vives enfumées.

Le feu de la réaction, c'est la propagande de l'idéologie, c'est ces nouvelles vérités qui émergent de nulle part. Celles-ci qui inventent que les retraites coûtent trop, que le bien-être des pauvres est un luxe que ne peut plus payer la classe dominante, que nos pays développés devraient avoir la compétitivité -comprenez la misère, la précarité et une soumission comme si d'elle dépendait la survie du pays- des pays sous-développés. Ces nouvelles vérités selon lesquelles la dette à plus de 60% signifierait la fin de notre civilisation, que les taux bancaires sont très sûrs pour l'investissement public et privé mais terriblement dangereux pour l'emprunt public. Tout cela contribue à créer un nouveau paradigme sorti d'aucune vérité, d'aucun matériel historique ou économique, d'aucune étude, seulement de belles paroles qu'ont un jour eu l'idée quelques néolibéraux en manque d'attention. Derrière cette propagande que les gouvernements véritablement socialistes démontent par leur action continuellement, se cache une réalité. Il ne reste plus que le mensonge aux "libéraux" pour faire tenir leurs régimes profondément inégalitaires. Ces régimes qui se fondent sur des classes sociales en contradiction et dont la dominante se permet tous les excès grâce au capitalisme et à la propriété privée illimitée. Il n'est pas faux de dire que la propagande est à la "démocratie libérale" ce que la matraque est à la dictature militaire.

Le glaive de la réaction, c'est ce qu'on nomme chez vous, le "discours populiste". Le discours qui simplifie tout et tend à plaire. Comme je vous l'ai déjà dit, la promesse indique un caractère, mais seul le raisonnement derrière indique la qualité de ce caractère. Et la qualité doit être analysée contrairement à ce que vous dirons les réactionnaires. Ils diront que nous sommes des disséqueurs qui passons la moitié de notre temps à enculer les mouches et l'autre à leur demander leur consentement. Mais il est important de bien savoir ce qui fait la qualité de chacun et de considérer l'essence et l'existence de chaque chose. Prenons la politique et la division que nos deux paradigmes en font ; vous parlez de sociale-démocratie quand nous parlons de capitalisme-social. Pourquoi cela ? Parce que vous considérez que conserver des minima sociaux, encadrer plus ou moins l'économie et accepter le libéralisme économique tout en défendant un poil l'environnement, c'est quelque chose dans l'héritage du socialisme-démocratique et que le terme évolue. Nous autres, à Novgrad, considérons que chaque chose doit être nommée par sa nature et que sitôt sa divergence consommée, il faut trouver un nom à la nouveauté. Plutôt que de parler de social-démocratie actuelle et vieille social-démocratie, nous parlons de social-démocratie pour le socialisme qui souhaite une démocratie bourgeoise comme dictature du prolétariat, et de capitalisme-social à partir du moment où le courant politique accepte les propagandes libérales et abandonne le projet de sortir du capitalisme. Bien sûr, nous pourrions également faire comme les autres pays et réduire le spectre de notre langage, mais nous préférons l'étendre et nous pensons que pour garantir la richesse de la pensée, il faut enrichir la langue à chaque occasion.
Mais revenons au glaive de la réaction. Celui-ci est autant un glaive que la fumée de son feu, car elle s'en sert autant pour pourfendre la volonté et les aspirations socialistes d'égalité, de liberté et de solidarité que pour tromper celui qui voit le mal et veut changer le monde. Plutôt que de permettre à ce dernier de se renseigner et de se concilier avec la science pour garantir la solidité de sa solution, il est abandonné à une radicalité superficielle, enchaînée aux plus jolis discours en vogue, c'est ce que l'on nomme le "gauchisme", qui trouve son origine dans le fait que la radicalité à l'époque de la création de ce terme, c'était surtout le communisme. Nous pourrions tout aussi dire "droitisme" que "gauchisme amateur d'ordre" pour parler de son pendant droitier. Aux autres qui ont abandonné l'idée de justice, d'égalité, d'adelphité, dont les aspirations socialistes ont été étouffées par des aspirations "sociales", c'est à dire limitées et amputées, réduites aux mythes du monde libéral et indexées à ce que les bourgeois se disent prêt à accorder et possible d'obtenir, à ces autres, il est proposé force promesses illusoires pour les détourner de leur avant-garde et groupusculer l'organisation de masse pour les masses. C'est à dire, les partis socialistes que vous nommez communistes d'ordinaire.

Quoiqu'il en soit, vous savez désormais quel est le sentiment d'un camarade d'ailleurs et vous savez que j'apporte tout mon soutien et toute l'Union avec moi, vous l'apporte, pour votre détermination, votre volonté et votre prise en main, de la destinée commune de votre état et de celui des autres, dont Novgrad qui sera ravie de collaborer en si bonne compagnie !

Vive le socialisme ! Vive l'amitié saphyro-novgardoise !
Vive vous, camarades !


Sous les applaudissements nourris du public, l'Internationale fut lancée par les Chœurs de l'Armée Rouge à l'Orchestre et par les Jeunes Communistes au chant. Le rideau s'était levé et on voyait les Chœurs presque au complet, il manquait en effet un certain nombre de Jeunes Communistes, étant déguisés, ils étaient hors du champ de vision pour magnifier leur interprétation à venir. Les Chœurs furent rejoints par Polyakov.



Quand l'hymne fut terminé, l'estrade avait été retirée et Polyakov se retira en saluant la foule pour une dernière interprétation des Chœurs Rouges et Jeunes afin de divertir une dernière fois les nombreuses personnes venues pour assister au grand discours. Il était surtout question d'impressionner par les prouesses physiques et gymnastiques des Jeunes Communistes.



Une fois l'interprétation terminée, les Jeunes allèrent se changer et le banquet fut ouvert juste après, comme annoncé, les Jeunes Communistes et les choristes de l'Armée Rouge mangeaient et discutaient avec le public, Polyakov rejoint ce beau monde pour participer au banquet et discuter avec des inconnus et des quidams saphyriens. Il paraissait que ces spectacles changeaient de ceux qui avaient été donnés ici, par un nationaliste pollueur et machiste. Polyakov fut très satisfait par la soirée qui se termina vers minuit après un petit passage de la musique dansante à la mode à Novgrad.
Président du Præsidium du Soviet Suprême de Novgrad

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Ivan Cappelen
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Décorations

12 juil. 2020, 00:49

DISCOURS DE LANCEMENT DE CAMPAGNE 179


Le Mouvement Révolutionnaire Citoyen s'était longuement préparé à ce rendez-vous. Outre le fait que le mandat du MRC à la tête du pays avait été le plus prolifique et le plus modernisateur que le Saphyr ait jamais connu, il fallait également rappeler que le dernier score du Parti aux élections générales avait été stratosphérique. Nul ne s'attendait évidemment à atteindre de nouveau 30% des voix, mais tous espéraient pouvoir gouverner de plus belle pour parvenir à la troisième et ultime étape de la politique socialiste et du programme communiste sur le long terme.
Il suffisait d'un mandat supplémentaire et l'Empire du Saphyr pourrait rejoindre le joyeux orchestre des nations socialistes. Ivan devait donc mener une campagne légère et tranquille. Le plus dur ayant été fait sur le plan politique, il ne fallait que continuer l'effort et le terminer, ce qui n'était pas compliqué sur le plan législatif mais bien plus à défendre devant ses concitoyens. Ivan en était conscient mais il savait également que peu voire nul homme ou femme n'avait autant d'expérience politique que lui et que le bilan de ses adversaires n'était clairement pas aussi reluisant que le sien.


Camarades, mes chers compatriotes !

Je suis heureux de vous revoir dans cette enceinte où l'on s'est découvert et où l'on s'est vu grandir ensemble, années après années depuis maintenant onze ans. Voilà onze années que nous fréquentons ensemble ce zénith et je constate que rien n'a été altéré, ni notre enthousiasme, ni notre force commune, ni notre volonté jamais assouvie de rendre justice à travers le monde entier. Car c'est bien de cela qu'est fait l'étincelle qui à chaque instant fait battre nos coeurs, de justice. Vous comme moi avons la volonté de faire tomber le monde de l'égoïsme, de l'injustice et de l'horreur pour faire advenir les lendemains qui chantent, les jours heureux. C'est cela être révolutionnaire : ne plus se contenter des vieilles tambouilles fédérées que l'on servait autrefois dans nos universités sous le nom de libéralisme. C'est cela être révolutionnaire et à celles et ceux qui se demanderont si le Président du Conseil que je suis est toujours révolutionnaire après une décennie passée à gouverner le pays, je vous réponds que je le suis toujours autant. Mon bilan vous le prouve, j'ai toujours autant à coeur de faire s'écrouler les vieilles injustices et de construire pour demain, un monde meilleur. Résolument bien meilleur.

Vous me direz que depuis que je suis aux commandes, il ne doit plus y avoir de bastions réactionnaires et que la révolution a été accomplie ! Ce serait trop beau, hélas. Nous en avons parcouru des bornes pour arriver bientôt à notre objectif final, mais hélas il reste encore de nombreux pas à faire. Je serai là pour vous accompagner et que nous continuons de suivre encore ce chemin qui aura permis de supprimer les problèmes de logement, de réduire la privation d'emploi, de réduire les violences familiales et identitaires, de combattre les thérapies de conversion, d'offrir à tous un accès aux études supérieurs, d'offrir à tous la reconnaissance de son savoir, d'offrir à tous une main tendue vers laquelle se tourner quand ça va mal. Ne sous-estimons pas les nouvelles couleurs dont nous avons fardé le visage de notre pays. Ce que nous avons accompli est grand, beau et magnifique mais des forces obscures et de sombres personnages rodent encore pour vous reprendre toutes les conquêtes que vous avez vaillamment obtenues. Parmi ces personnes, Kirsten Sullivan et Rowan Real. Ces deux obombrées figures du libéralisme dégénéré ont aujourd'hui même tenu un discours chacun. Je les ai entendu. Je suis Président du Conseil et comme à mon habitude, j'écoute toutes les idées qui proviennent de mes concitoyens, sans soucis de celui ou celle qui les prononce. Bien entendu, j'ai été largement déçu de l'une comme de l'autre, et surtout j'ai été effrayé par les vieilleries qui reviennent nous hanter sous un badigeon moderne.

Pour celles et ceux qui vous demandent en quoi, je serai toujours un Président du Conseil révolutionnaire, je vais vous répondre très simplement en vous dévoilant ce que pensent les autres candidats. Et vous verrez alors que la défense de vos conquêtes sociales, la défense du progrès et de la marché inexorable de la modernité, n'est pas quelque chose que nous partageons, vous comprendrez que vous avez à craindre de la contre-révolution et vous comprendrez alors ce qu'est la révolution. Ce n'est pas comme l'on pourrait s'imaginer dans une représentation romantique, une insurrection armée qui viendra pendre par les tripes l'Empereur et sa famille, ou des barricades élevées pour faire front aux forces de l'Etat. Même si s'opposer violemment et frontalement aux forces étatiques, le MRC l'a déjà fait et vous le savez autant que moi, lorsque le mari de Kristen Sullivan était au pouvoir. Cet homme dont elle affirme soutenir le bilan avait, je vous le rappelle, osé permettre décréter par son Ministre, la rafle des étrangers et c'étaient les communistes puis les socialistes qui avaient riposté. Ne croyez pas ce temps révolu, il se mène encore une ardente bataille entre réactionnaires et révolutionnaires ; une bataille que je vous enjoins à rejoindre et à gagner. Maintenant, écoutons ce qu'ont à nous dire Madame Sullivan et Monsieur Real.

Madame Sullivan, commence par vanter le bilan de son mari qui avait à coeur d'améliorer la vie des saphyriens et des saphyriennes prétend-elle. Avez-vous ressenti n'importe quelle amélioration de vos conditions de vie quand il était au pouvoir ? Avez-vous ressenti n'importe quelle changement sinon la mise en concurrence de nos niveaux de vie avec ceux de la Fédération-Unie et la peur au vente quand il envoyait ses chiens de garde pour rafler ceux à qui l'on bafouait le droit d'asile ? Moi non plus. Une fois qu'elle eut finit de raconter les méfaits de son mari dont le dernier sera d'avoir abandonné ses idées pour une poignée d'Augustis, en prostituant son objectif d'améliorer notre vie pour la finance. Voilà ce qu'est la fidélité des conservateurs à leurs idées ! Sitôt qu'il se trouve une contrariété face à eux - et cette contrariété, dans le cas Sullivan, c'est le scrutin démocratique - les voilà repartir dans leurs petites affaires où ils vont boursicoter pour se faire du profit sur le dos des travailleurs. Quand mon mandat sera fini, quand j'aurais accompli ce que je devais accomplir et qu'il me faudra céder la main, je n'irais pas utiliser mon salaire à perpétuer l'exploitation des travailleurs d'ici et d'ailleurs ; je retournerai à ma petite boulangerie pour cotiser mes années d'annuité et obtenir ma petite retraite. Comme vous. Mon parti ne s'arroge pas le qualificatif "Populaire" et pourtant je le suis bien plus que les milliardaires qui dirigent l'ADP.

Ensuite, madame Sullivan continue en critiquant les tensions qu'il y a pu avoir entre le MRC et l'USE. Bien sûr, on peut dire qu'on a eu quelques divisions à moment donné. Mais celles-ci sont passées et bien passées et nous travaillons main dans la main et ce à plusieurs égards. Par ailleurs, nous n'avons toujours pas fini notre travail et il nous reste quelques travaux à présenter au Sénat. Cependant il est sain qu'une majorité puisse diverger à certains endroits, cela prouve contrairement à ce que prétendait l'opposition que l'USE n'est pas le valet du MRC. Par ailleurs vous aurez remarqué qu'aux dernières élections, ces gens-là nous accusaient de manipuler l'USE et désormais ils nous accusent de ne pouvoir nous entendre convenablement avec. Je vous le dis, chers amis, le MRC est parfaitement capable de discuter et il l'a montré. S'il y a parfois eu des hauts et des bas, il y a toujours eu un dialogue démocratique entre nous et nous sommes toujours parvenus à un compromis dans l'intérêt du pays.

Voilà ce qui sera toujours notre chemin, à nous, communistes : suivre la voie du dialogue dans l'intérêt supérieur de notre peuple. Et c'est en cela que chaque citoyen saphyrien qui souhaite, veut et aspire à connaître encore une fois, un Saphyr tranquille, apaisée et dominé par la conciliation et le calme doit voter communiste de nouveau. Même durant les crises pour lesquels nos adversaires auraient envoyé la police, l'armée ou je-ne-sais-quelle force violente, nous avons toujours su résoudre les problèmes pacifiquement et sans escalade. Je me suis toujours assuré que la direction et le gouvernement de notre pays ne se ferait pas aux dépens des droits et libertés individuelles, contrairement à mes adversaires. Par exemple, quand Madame Sullivan m'accuse directement d'empêcher la reconnaissance du mérite, du travail ou de l'innovation. Ce qu'elle se trompe. Au contraire, ce sont nos lois qui encouragent chaque jour les possédants à rémunérer mieux le travail et le mérité, sans quoi leurs propres salaires sont plus limités. Ce sont nos lois qui encouragent l'innovation car les possédants doivent investir pour être moins imposés, sans perdre leur capital.
Nos lois de protection de l'emploi ont également permises de réduire le chômage en interdisant les licenciements hors faute grave quand l'entreprise dégage des bénéfices. Une pratique courante que Madame Sullivan veut réhabiliter. Nous avons également massivement employé pour créer des dizaines et des dizaines de milliers d'emplois dans le pays. Des emplois dont les conditions de travail sont justes et équilibrées. Ainsi, chaque travailleur bénéficie d'un temps de travail modéré et d'un salaire suffisant à une vie décente. C'est cela la liberté révolutionnaire que les communistes ont offertes et démocratisées à tout le pays : la liberté de ne travailler qu'un temps modéré et la liberté de profiter du reste du temps avec suffisamment de moyens pour ne pas avoir à être assisté.

Tous ces investissements ont mené à une croissance économique plus forte. Vous n'êtes pas censé l'ignorer mais bon nombre d'études économiques nous prouve chaque jour que la pauvreté a un effet néfaste sur l'économie, or plus on supprime de pauvreté, plus on crée de demande intérieure : la première source de croissance. C'est ce que nous avons fait. Alors je le dis tout net, les meilleurs gestionnaires économiques de ces dernières années ont été les communistes et les socialistes. Nous sommes parvenus à une croissance forte, à une pauvreté basse et à une convergence des couches sociales. Tous nos efforts ont mis les voyants au vert et nous parvenons à une égalitarisation des situations sociales. Chaque jour, la condition des travailleurs et de leurs patrons se rapproche au point que demain, chacun devra travailler et mériter sa situation. La méritocratie et la lutte contre l'assistanat, nous en sommes les premiers et les plus ardents représentants. Et ce sera là la grande révolution qu'aura connu notre siècle : D'une vision économique héritière où les plus riches sont ceux qui n'ont pas mérité leur fortune, nous arriverons à une société où l'effort sera la seule reconnaissance sociale. Le droit de naissance sera totalement aboli de fait et naître d'un père anciennement roturier ou noble, ne vous épargnera en aucun cas et d'aucune manière du travail à effectuer pour le bien commun de notre société. Voilà vers où nous nous dirigeons et déjà les forces contre-révolutionnaires veulent nous faire retourner au temps de l'égoïsme et de l'hérédité déterminante. Non ! La révolution que nous menons abolira le déterminisme hérédité, et vos géniteurs ne seront plus la première cause de réussite ou d'échec dans votre vie !

Abordons brièvement et finalement le discours de Rowan Real. Comment dire ? Auparavant avec Monsieur Bunch, j'ai cru voir dans le Parti Impérial, un parti moderne qui avait renoncé à ses vieilleries et aspirait à être plus ouvert, tolérant et en accord avec les moeurs de son temps. Que ce fut bon d'avoir un adversaire avec de la verve, de la vigueur. Que ce fut bon d'avoir - et je n'ai aucun mal à le dire - un adversaire plus grand que soi, qui partant d'une idéologie réactionnaire avait su faire son petit bonhomme de cheminement intellectuel et savait défendre ses idées. Hélas, le jeune Real devait arriver et matérialiser tout ce qui nous fait horreur. Cette loque intellectuelle dont le but premier est de rétablir le lien entre l'Etat et l'Eglise, ce lien que nous avons su découdre pour permettre de remettre en question les pratiques sectaires et homophobes de l'Eglise. Ces liens qui, décousus, ont permis à 180 000 jeunes d'être sauvés des thérapies de conversion, c'est ceux-ci que Rowan Real veut recoudre comme on recoud deux morceaux de chair cadavériques pour faire venir à la vie, une créature par le biais de quelque éclair. L'Empire du Saphyr constantin est enterré et ne doit jamais revenir. Le MRC et l'USE seront désormais le rempart face aux contre-révolutionnaires, car oui, il y a eu une véritable révolution au Saphyr et celle-ci s'apprête à être engloutie par les réactionnaires si nous ne nous levons pas en masses pour préserver tout ce qui fait désormais notre grandeur dans le concert des nations développées : notre égalitarisme, notre liberté de pensée, de vivre décemment, notre Révolution en somme.

En continuant encore quelques petites années sur la voie socialiste, nous pourrons ranger définitivement les fusils dans les poubelles de l'Histoire et notre Révolution aura été accomplie de sorte que plus jamais nous ne pourrons retourner en arrière. Quand nous aurons enfin goûter à la société nouvelle dont toutes les avancées et les progrès accomplis sous mon gouvernement n'ont été que les avant-goûts, plus aucun retour en arrière sur nos conquêtes sociales ne pourra et ne saura être toléré. Si vous aspirez à connaître un monde nouveau, alors je vous demande de me faire confiance une dernière fois. Comme vous m'avez fait confiance et à raison pour vaincre l'homophobie, comme vous m'avez fait confiance et à raison pour combattre les violences familiales, comme vous m'avez fait confiance et à raison pour permettre à chacun de vivre de son travail ou d'accéder à des études longues.

Vive le Saphyr !

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Karolina-Tilda af Adlercreutz
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18 juil. 2020, 01:28

Discours du Parti Impérial sur la famille (17/07)

Saphyriennes, Saphyriens,
Chers habitants de Karlsburg !

Merci pour votre accueil ! Je dois dire que c'est la toute première fois que je m'attelle à ce délicat exercice qu'est celui d'un discours monolithique et panégyrique, surtout dans le contexte d'un public massif comme aujourd'hui. Alors, chers camarades monarchistes, puissiez-vous me pardonner d'avance si je fais marque, durant ce discours, d'une psalmodie verbale excessive !

Je me doute que nombre d'entre vous figurent parmi les nombreux dépités de la politique menée par votre maire Ivan Cappelen sur le plan national. Le Saphyr est sur le point de se heurter à une crise économique, sociale et politique quasiment sans antériorité. Cela, nous ne le devons qu'aux gouvernants vakéministes qui ont allumé la flamme sous le chaudron voilà dix années et ainsi progressivement fait mijoter notre nation dans une sauce fielleuse. L'on me susurre d'ailleurs à l'oreille qu'un vent de panique soufflerait dans les conciliabules de l'Orangerie. Le branle-bas provoqué par les dirigeants communistes semblerait avoir provoqué leur frayeur. Par voie de conséquence, il paraît totalement légitime que le MRC se soit attiré votre courroux. Face aux sourds atermoiements de cette majorité de gauche, le programme du Parti Impérial se positionne tant comme une manière d'exprimer votre colère face à ces Communistes frelatés que de sauver le pays d'une faillite incommensurable.

S'il va de soi que la banqueroute, si nous poursuivons avec ces inconscients au pouvoir, sera d'ordre économique, il ne faut pas négliger l'impact désastreux de la politique intérieure cappelenienne sur le long terme. Cappelen est le Président du dépérissement de notre société. Tout ce qui a pu être mis en place dans cet ordre démontre que la volonté ultime de la gauche est de conduire à un renversement des valeurs traditionnelles, qui font pourtant la force de l'identité et de la culture saphyriennes, pour nous mener vers un projet sociétal biberonné aux inepties issues du progressisme. Le Parti Impérial pointe ces dérives qui veulent écarter les valeurs constantines de notre société, ce dès les plus jeunes d'entre nous. Tenez, prenons par exemple la loi communiste qui a nationalisé l'ensemble des établissements scolaires pour les imprégner de la propagande politique du pouvoir en place. Une fois au pouvoir, je peux vous certifier que nous supprimerons cette loi et ferons à nouveau en sorte que l'enseignement public soit à nouveau porteur des valeurs constantines et de l'amour de l'Empire. Autrement dit, tout ce qui fait battre nos cœurs respectifs et fait de nous de bonnes personnes.

Les Communistes sont les ennemis de l'Empire et de la foi. Tous leurs actes cette dernière décennie l'ont copieusement fait ressortir. Or, nous sommes tous des serviteurs de sa Majesté Victor Ier, notre Empereur, celui qui donne une raison d'être à notre Empire. Alors ce que nous devons absolument faire pour accommoder notre souverain, c'est de préserver un Saphyr centré sur la morale religieuse, sur la famille traditionnelle et sur le patriotisme. La famille traditionnelle, voilà plusieurs fois que j'aborde ce concept. Qu'évoqué-je précisément ? Naturellement, l'union d'un homme et d'une femme, épris de valeurs constantines, parents d'un ou plusieurs enfants qui, eux-mêmes, enseigneront à leurs progénitures. Le désir absolu de la gauche, c'est de détruire cette conception de la famille. C'est, même, de détruire la famille tout court. Dans les principautés dirigées par la gauche, le mariage entre deux personnes d'un même sexe est autorisé. Il s'agit d'une première renonciation à la conception qu'il faut légitimement se faire de la famille. Le mariage, c'est l'union d'un homme et d'une femme. Si nous obtenons les responsabilités dans les principautés concernées, nous annulerons la possibilité pour les homosexuels de se marier, pour la remplacer par l'union civile. Nous n'avons rien contre les homosexuels, mais pour autant il ne nous apparaît pas concevable que le mariage, qui est une reconnaissance institutionnelle, puisse permettre quelque-chose qui est contre-nature.

Il en va bien évidemment de même pour l'adoption. Un enfant, pour être épanoui et imprégné des valeurs qui feront de lui un adulte responsable et respectable, doit vivre dans l'équilibre d'une parentalité normale, donc avec un père et une mère. Cet équilibre, la gauche s'en fiche totalement. Au contraire, elle capitalise sur le fait que nos jeunes dévoient vers des sentiers dangereux, se réclament du genre neutre ou deviennent, comme leurs parents homosexuels, eux-mêmes homosexuels. C'est bien dans ce type de population que se trouve le fond de commerce électoral de la gauche. Et nous le combattrons jusqu'au bout. Notre vision de la famille est celle qui fait le plus honneur à la grande nation saphyrienne, à notre Empereur. Ni adoption, ni mariage. Et, par extension, nous refusons également la pratique eugéniste que représente la procréation médicalement assistée mais aussi et surtout, la gestation pour autrui. Là encore, il y a confrontation des valeurs. Nous estimons, en tant que Constantins pratiquants, qu'un enfant doit être issu d'un acte sexuel motivé par l'amour entre un homme et une femme. Nous n'acceptons pas qu'une femme, confrontée à des difficultés financières, puisse devenir une poule pondeuse au profit de couples qui ne peuvent devenir parents tout simplement car la nature ne leur permet pas. Dans certains pays sous-développés, les enfants sont produits dans des maternités qui ont davantage l'allure d'usines géantes, puis directement envoyés dans les pays développés pour satisfaire l'irresponsabilité de couples homoparentaux essentiellement. Est-ce moralement admissible ? Je ne le crois pas.

Là où je veux en venir, c'est que si le Parti Impérial obtient le pouvoir, il reviendra sur toutes ces choses qui ont été permises par la majorité socialo-communiste. Ce n'est pas toujours plaisant de devoir revenir en arrière, mais c'est absolument nécessaire dans ce cadre. Nous voulons préserver la famille authentique, l'esprit traditionnel guidé par la foi constantine. Nous voulons que notre Empereur puisse, à nouveau, être fier de la manière dont évolue notre pays. Il y a du travail, je vous le concède. Mais nous le ferons, car nous sommes conduits par la volonté de bien servir le Saphyr. Je vous remercie pour votre attention et votre accueil. À très bientôt !

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Asbjørn Søgaard
Sénateur impérial
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Parti politique

20 janv. 2021, 05:56

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Alors que s'amorcent les prochaines élections générales, le MRC, en perte de vitesse suite à la retraite de l'ancien premier Camarade, organisa à Karlsburg son XIXème Congrès. Les changements allaient être nombreux. Le camarade Holten était critiqué par la faiblesse de son leadership, désormais de nouvelles têtes émergeaient suite à sa presque démission. Après le recensement de la présence de l'ensemble des membres du parti, le Congrès commença enfin sous l'entonnement de l'Internationale puis des annonces des grandes lignes de la soirée.

Contrairement aux attentes du Parti, le camarade Cappelen avait étrangement décidé de passer le flambeau dans la direction des affaires courantes. Enfin, pas complètement, les plus fervents Vakéministes savaient que sans Ivan, le parti risquait de s'effondrer au profit d'un chef moins accès sur le but ultime du MRC, à savoir l'accomplissement de la révolution. Une ligne intermédiaire avait été choisie par le Politburo en conséquence, à savoir : créer un siège de "Président du Comité Central" chargé de l'unité du parti qui serait détenu par Cappelen à titre d'arbitre et de guide entre l'ensemble des membres du Comité Central.

Dans le même temps, le Comité Central avait proposé la nomination d'une nouvelle recrue à la succession du camarade Holten, Asbjørn Søgaard, un saphyrien d'origine familiale arkadienne anciennement aristocratique, totalement différent de la ligne révolutionnaire des plus anciens membres militaires et résistants Vakéministe datant pour la plupart de la Guerre du lac Blanc, émanent directement de la clique du camarade Cappelen.

C'était un jeune professeur d'économie, partisan d'une modernisation globale de la ligne économique saphyrienne. Il estimait que l'étatisation de la production avait été mal menée et qu'il fallait aller plus loin. Pour lui, l'étatisation globale pouvait amener à aller au-delà des premiers principes fondateurs. ( L'étatisation de la production, des échanges et de la monnaie peut amener à l'abolition de la monnaie pour les citoyens) L'idée était que si l'État prenait en charge la production et les échanges mondiaux, il n'y aurait plus besoin que les citoyens aient recours à la monnaie.

Suite aux différentes propositions, les délégués furent appelés à voter sur les questions suivantes:
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Ordre du Jour


1) Approuvez-vous la création du titre de "Président du Comité Central" et la nomination d’Ivan Cappelen?
2) Approuvez-vous la nomination d'Asbjørn Søgaard comme Premier Camarade?
3) Approuvez-vous la nomination d’Ivan Cappelen comme tête de liste du Mouvement Révolutionnaire Citoyen pour les élections de 185?
4) Autorisez-vous le Bureau National à engager des négociations avec d'autre Parti en vue des élections ? Si Pour, Lesquels ?
Les votes ont lieu jusqu'au 20 janvier 20h.
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Modifié en dernier par Asbjørn Søgaard le 21 janv. 2021, 12:46, modifié 2 fois.

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Asbjørn Søgaard
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Parti politique

20 janv. 2021, 06:27

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Lors de son discours, Asbjørn Søgaard défendait ferme sa proposition de réforme économique

Asbjørn Søgaard :

- " Camarade je vous remercie pour votre offre de me faire nouveau Premier Camarade, Nous avons fait 50% du chemin ! Le peuple, l'économie et le monde politique est mûr pour l'abolition de la monnaie ! Plus que jamais nous devons réaffirmer nos positions, l'Empire et la patrie ont besoin de nous.

Cette brève période de directions anti-constructive de nos ennemis mortels de la droite ne doit pas se reproduire et je suis certain qu'avec l'aide du camarade Cappelen nous serons relever notre mouvement, notre lutte ne fait que commencer, ce n'est qu'ensemble que nous arriverons à bâtir le Saphyr de demain.

Comme la déjà dis mon compagnon que je salue encore une fois ici, Ce n'est que par notre force commune que nous guiderons le Saphyr vers les lendemains qui chantent ! Je vote sans regret et j'affirme que je ne regrette aucune de mes positions, je vous remercie. "

Søgaard donna sa feuille de réponse au Camarade-Président de séance afin qu'il énonce le nom puis les votes de chaque participant.
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Ordre du Jour


1) Approuvez-vous la création du titre de "Président du Comité Central" et la nomination d’Ivan Cappelen? POUR
2) Approuvez-vous la nomination d'Asbjørn Søgaard comme Premier Camarade? POUR
3) Approuvez-vous la nomination d’Ivan Cappelen comme tête de liste du Mouvement Révolutionnaire Citoyen pour les élections de 185? POUR
4) Autorisez-vous le Bureau National à engager des négociations avec d'autre Parti en vue des élections ? Si Pour, Lesquels ? POUR avec Union Socialiste Écologiste, Parti Impérial

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