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Ivan Cappelen
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29 mars 2021, 15:55

CONFÉRENCE SUR LE PARTI COMMUNISTE


Le Mouvement Révolutionnaire Citoyen - Section Saphyrienne de l'Internationale Communiste avait convié l'ensemble des formateurs et des formatrices du Parti à cette conférence, ainsi que l'ensemble des directions et éminences de micro-partis et formations de gauche, cette conférence était par ailleurs ouverte à tout un chacun et financée par le MRC -SSIC afin que les portes du Zénith demeurent ouvertes à tout un chacun. Au moment où l'éducation pour tous et toutes était violemment attaquée, ces formations populaires étaient d'une ardente nécessité.

Camarades, mes chers compatriotes !

Le Parti communiste est l'avant-garde de la classe ouvrière, c'est-à-dire sa fraction consciente, avancée, capable d'entraîner les grandes masses de travailleurs à la lutte pour renverser le capitalisme et édifier le socialisme. Vakémine écrivait : " En éduquant le parti ouvrier, le matérialisme dialectique éduque une avant-garde du prolétariat capable de prendre le pouvoir et de mener le peuple tout entier au socialisme, de diriger et d'organiser un régime nouveau, d'être l'éducateur, le guide et le chef de tous les travailleurs et exploités par l'organisation de leur vie sociale sans bourgeoisie et contre la bourgeoisie."
Le parti du prolétariat qu'est le parti communiste, étant de par sa nature un parti de classe, a en même temps de profondes racines non seulement dans le milieu ouvrier, mais aussi dans les autres couches du peuple. Les communistes ne sont pas des gens à part : ce sont des ouvriers ordinaires, des paysans, des travailleurs intellectuels, de simples gens du peuple. Mais ils se distinguent par une plus grande conscience, par leur fermeté idéologique et donc, par un plus grand esprit révolutionnaire ; ils sont prêts à supporter toutes les adversités au nom du noble idéal pour la réalisation duquel ils se sont unis. Les intérêts du peuple sont les leurs, ils prennent à cœur tout ce qui le préoccupe.

L'expérience historique montre qu'avant de devenir une véritable avant-garde, les partis révolutionnaires passent ordinairement par une série d'étapes de maturation politique et d'organisation. Au début, ils représentent le plus souvent des groupes de propagande. Ils travaillent principalement parmi leurs membres. Cela est indispensable pour assurer l'unité idéologique, former des cadres, mieux s'organiser. Puis c'est la période où les partis viennent aux masses, commencent à diriger la lutte gréviste, les actions de masse de la classe ouvrière. Cette période est très importante ; son avènement marque la fusion du mouvement ouvrier spontané avec les idées du socialisme, sa transformation en un mouvement de classe conscient, organisé. L'étape suivante est la transformation du parti en une force politique réelle, capable d'entraîner à sa suite non seulement la majorité de la classe ouvrière, mais aussi des masses considérables du peuple.
Dans certains pays capitalistes les partis communistes n'ont pas encore pu rallier à leurs côtés les grandes couches de la classe ouvrière, ils ne sont pas encore devenus des partis de masse. En tant qu'avant-garde groupant la portion la plus consciente de la classe ouvrière, ils jouent un rôle non négligeable dans la vie et la lutte des travailleurs. Mais il est évident qu'ils pourront jouer un rôle encore plus grand lorsqu'ils auront groupé autour d'eux les grandes masses. Alors ils deviendront la force politique qui amènera les travailleurs à l'affranchissement social, à la création d'une société nouvelle.

Les rythmes du passage du parti d'une étape à l'autre dépendent des conditions objectives aussi bien que de la justesse de sa propre politique, des capacités de ses dirigeants. L'aggravation de la crise générale du capitalisme et les succès des forces du socialisme, les progrès rapides de la maturité politique et de l'expérience des cadres du parti, créent à notre époque les prémisses nécessaires pour l'élévation accélérée de tous les partis communistes des pays capitalistes à un niveau supérieur de développement.

Du rôle que le Parti Communiste est appelé à jouer dans le mouvement ouvrier, de ses objectifs et de ses tâches, découlent les principes de son organisation. Les intérêts que défend le Parti Communiste, ce n'est pas une simple somme d'intérêts particuliers d'ouvriers ou de groupes d'ouvriers : ce sont les intérêts d'une classe entière, qui ne peuvent se manifester que par une volonté unique groupant une multitude d'actions isolées en une seule lutte commune. Unir toutes les forces, les orienter vers un but unique, unifier les actions dispersées des ouvriers et groupes d'ouvriers, seule peut le faire une direction centralisée.

" Une centralisation absolue et la plus rigoureuse discipline du prolétariat sont une des conditions essentielles pour vaincre la bourgeoisie" disait Vakémine. Mais la volonté unique au sein du parti ne peut être créée autrement que par la voie démocratique, c'est-à-dire s'appuyant sur la volonté des grandes masses du Parti.
Le centralisme démocratique signifie en pratique que tous les organismes dirigeants du parti, de la base au sommet sont élus ; que les organismes du parti sont tenus de faire périodiquement des comptes rendus d'activité devant leurs organisations du parti ; une sévère discipline du parti et la soumission de la minorité à la majorité ; les décisions des organismes supérieurs sont absolument obligatoires pour les organismes inférieurs.
Le principe du centralisme démocratique est à la base des statuts du Parti communiste, qui déterminent sa structure et ses formes d'organisation, les règles de sa vie intérieure, les modalités de l'activité pratique des organisations du Parti, les devoirs et les droits des membres du parti.
Les obligations du membre du Parti sont la pierre angulaire de sa structure. Pour autant que le parti communiste est appelé à s'acquitter des tâches grandioses de la refonte radicale de la société, il ne peut estimer suffisant le seul accord des adhérents avec son programme. Est communiste celui qui contribue activement à la réalisation du programme du Parti et travaille obligatoirement dans une de ses organisations, sous sa direction et son contrôle.

Les opportunistes ne formulent pas cette exigence à l'égard des membres de leurs partis. Tous les Partis Communistes s'inspirent du principe vakéministe d'adhésion. En même temps les conditions concrètes d'admission, les obligations imposées par tel ou tel parti communiste à ses membres, tiennent compte des particularités du pays, des traditions de son mouvement ouvrier. Les partis procèdent à l'admission de nouveaux membres activement et, en même temps avec circonspection, pour ne pas laisser pénétrer des agents provocateurs envoyées par la bourgeoisie, ou des aventuriers. Certains partis communistes procèdent annuellement à la reprise des cartes du Parti. Lorsque les conditions sont mûres pour y procéder, l'échange des cartes, qui a pour but de stimuler l'activité des communistes, de renforcer le travail dans les masses, permet de se débarrasser de ceux qui, en fait, ont cessé de militer dans l'organisation du Parti.

La vie intérieure du parti est organisée de façon que les communistes puissent participer le plus activement possible à son travail pratique. C'est là l'essence de la démocratie du parti. A cette fin les conditions nécessaires sont créées pour que les membres du parti aient la possibilité de discuter toutes les questions, de contrôler l'exécution des décisions prises, d'élire les dirigeants, de connaître et de vérifier leur activité.
Le parti communiste ne réduit pas la démocratie intérieure du Parti à la seule participation aux élections de la direction. Cette conception de la démocratie, répandue dans les partis sociaux-démocrates, est, au fond le transfert de la vie du parti des normes et règles du parlementarisme bourgeois. La démocratie active du parti communiste, c'est la démocratie de l'action unique active, c'est-à-dire une démocratie qui permet aux membres du parti non seulement de prendre part aux élections et aux débats, mais aussi de participer pratiquement à l'orientation du travail du parti.

Les cadres dirigeants du parti ne sont pas placés au-dessus du parti, mais se trouvent sous son contrôle. Dans les conditions de la démocratie, disait Vakémine, l'activité politique des militants est ouverte, comme les tréteaux de la scène devant les spectateurs d'un théâtre. " On sait que tel militant politique a eu tel ou tel début, qu'il a fait telle ou telle évolution, qu'à tel moment difficile de sa vie il s'est comporté de telle façon, qu'il se signale par telles ou telles qualités ; aussi tous les membres du parti peuvent-ils, en connaissance de cause, élire ce militant ou ne pas l'élire à tel ou tel poste du parti... Grâce à la "sélection naturelle" résultat d'une publicité absolue, de l'élection et du contrôle général, chaque militant se trouve en fin de compte "mis à sa place", assume la tâche la plus appropriée à ses forces et à ses capacités, supporte lui-même toutes les conséquences de ses fautes et démontre devant tous son aptitude à comprendre ses fautes et à les éviter."
Ainsi la démocratie du parti représente une condition essentielle pour former et choisir judicieusement les cadres dirigeants, pour les éduquer. En même temps, la démocratie est la garantie que la direction s'appuiera sur l'expérience collective, et ne reflétera pas seulement les vues personnelles de tel ou tel militant.

Une méthode très importante du travail du parti est la vaste discussion de toutes les questions de principe, l'élaboration collective des décisions. Cela est indispensable pour généraliser l'expérience, tirer au clair les insuffisances, pour que chacun soit convaincu de la justesse des décisions prises. Or toute discussion suppose une critique développée, c'est-à-dire la mise en lumière des défauts, la mise à nu de leurs racines et l'apport de suggestions pour les corriger. C'est précisément cette sérieuse critique qui permet d'aller de l'avant, d'éduquer les cadres comme il se doit. Mais le Parti distingue toujours la critique qui le renforce de celle qui l'affaiblit, qui se transformer en critique pour le plaisir de critiquer, en manie de la critique. En accordant la liberté de critique, en prenant des sanctions contre ceux l'étouffent, le Parti, en même temps, ne donne à personne le droit d'utiliser cette liberté pour affaiblir ses rangs.

Mais où est donc la ligne de démarcation qui sépare la critique utile de la critique nuisible ? C'est le programme du parti, ce sont les décisions du parti et ses statuts qui permettent de déterminer cette ligne de démarcation. En accordant des droits étendus à ses membres, le parti exige naturellement qu'ils soient à leur tour dévoués à son programme, à ses buts et idéals. Le parti n'admet pas qu'on prêche des vues antiparti, il estime que cette conduite est incompatible avec la qualité de membre du parti. Cette attitude ne sape-t-elle pas la démocratie, la liberté de parole des membres du parti ? Non, du point de vue des communistes, elle ne les sape pas. " Chacun est libre d'écrire et de dire tout ce qu'il lui plaît, sans la moindre restriction, écrivait Vakémine. Mais chaque union libre, y compris le Parti est libre aussi de chasser les membres qui se servent de leur titre des membres du parti pour prêcher des vues antiparti... Le parti est une union librement consentie, qui se serait fatalement désagrégée, d'abord idéologiquement, et puis matérielle, si elle ne s'épurait pas des membres qui prêches des vues antiparti."

Tant que la décision n'est pas prise, diverses opinions peuvent être formulées au sein du parti, des points de vue opposés peuvent s'affronter, mais lorsqu'une résolution est adoptée, tous les communistes agissent comme un seul homme. C'est là, l'essence de la discipline du parti, qui exige la soumission de la minorité à la majorité et donne aux décisions prises leur caractère obligatoire absolu. La discipline confère au parti l'organisation nécessaire, l'orientation unique dans les actions. Mais une discipline aveugle ne saurait garantir cela. Ce qui fait la force de la discipline du parti c'est qu'elle est consciente, parce qu'elle est basée sur la cohésion idéologique des communistes, sur l'approbation consciente des décisions du parti, à l'élaboration desquelles chaque communiste a pris une part active.
L'unité d'action ne signifie nullement qu'au sein du parti il ne peut y avoir des opinions différentes. Dans le cas contraire, le parti se transformerait d'organisation vivante en organisation morte. Différents points de vue, des divergences sur telles ou telles questions peuvent apparaître dans le travail quotidien. Cela est inévitable et admissible. La discipline du parti n'exige d'aucun de ses membres qu'il renonce à sa propre conviction, si cette conviction ne contredit pas les principes du matérialisme dialectique vakéministe. Mais elle fait un devoir au membre du parti de se soumettre aux décisions prises et de les appliquer consciencieusement, même s'il n'est pas d'accord avec elles ou s'il a proposé une autre solution. C'est l'expression associative du modèle social que défendent les communistes sous le nom de démocratie avancée. La discipline du parti exige également que les questions intérieures du parti ne soient pas discutées en dehors du parti. Toutes ces règles de la vie du parti sont nées de l'expérience du mouvement ouvrier, qui a montré de façon convaincante que, sans une discipline sévère, le parti politique de la classe ouvrière devient une organisation amorphe, incapable de diriger la lutte des travailleurs.

Au sein du parti des règles rigides ont été établies à l'égard de ceux qui ne se soumettent pas aux décisions prises. L'histoire des partis communistes connaît des cas où des membres isolés, en désaccord avec la ligne du parti, se constituaient en groupes particuliers et y établissaient leur propre discipline. Ces qui s'opposent à la majorité, s'appellent fractions. Dans les partis opportunistes, uniquement adaptés à l'activité parlementaire, l'existence de fractions est logique. Mais pour les partis communistes, organisations agissantes, combatives, admettre l'existence des fractions équivaudrait à renoncer à l'unité idéologique et à la direction de la lutte. Voilà pourquoi la formation de fractions est incompatible avec les exigences de la discipline du parti. La conception matérialiste dialectique vakéministe de l'importance de l'unité du parti a été très nettement exprimée dans la résolution du IIIe Congrès du Parti Communiste d'Union de Novgrad, écrite de la main de Vakémine. Cette résolution soulignait que tous les ouvriers conscients doivent comprendre clairement "combien est nocif et inadmissible tout esprit de fraction, qui conduit pratiquement et inévitablement à l'affaiblissement de l'action commune...", et recommandait, au cas où apparaîtrait un esprit de fraction, d'appliquer des sanctions, jusques et y compris l'exclusion du parti.
Ainsi dans les partis communistes un large démocratisme s'allie à une direction centralisée, la libre discussion à une discipline sévère et à l'unité d'action. La démocratie sans une direction centralisée fait du parti un club de discussion. Le centralisme sans la démocratie, ou avec une démocratie insuffisamment développée, engendre un bureaucratisme qui étouffe toute pensée vivante, comme c'est le cas en démocraties bourgeoises, comme la nôtre. Tandis qu'une juste combinaison de la démocratie et du centralisme garantit un large développement de l'activité, de l'initiative au sein du parti, et, du même coup, une direction ferme, si nécessaire dans la lutte politique.

Les formes concrètes sous lesquelles se manifeste le principe du centralisme démocratique changent selon les conditions historiques. Se référant à l'expérience de l'organisation des communistes sraves, Vakémine écrivait : "Cette organisation, tout en conservant sa structure fondamentale, savait adapter sa forme aux conditions changées, elle savait modifier cette forme selon les exigences du moment..."
Chaque parti communiste est un organisme vivant, qui se développe, qui perfectionne son activité et répond au principe dialectique d'autodynamique. Il n'appartient pas à toute organisation de se doter d'une action autodynamique qui ne soit pas le fruit des mouvements extérieurs et les partis communistes ont cette capacité. Le principe du centralisme démocratique dans la structure et la vie des partis communistes n'est pas du tout un schéma abstrait et immuable. Il leur permet d'organiser leur travail avec souplesse, conformément aux tâches qui s'imposent, aux particularités de chaque pays.


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Sören Pendra
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Parti politique

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09 oct. 2022, 17:59

DISCOURS SUR LA PAIX
Sören Pendra – USE 206

Dès huit heures du matin, Sören Pendra, qui avait lancé le soir précédent la campagne de l’USE à Odyssia en compagnie de ses camarades et amis, était déjà sur les routes en direction de Karlsburg où il avait choisi de tenir un discours sur la Paix.

En tant que prétendant à la Présidence du Conseil et actif membre de la construction du Samvelde, la diplomatie était un des sujets de prédilection sur lesquels il aimait pouvoir parler. Et surtout si cela lui permettait de critiquer allègrement le candidat libéral, Børre Hegland, avec la politique duquel il était sérieusement pas d’accord.

C’est dans cet état d’esprit que Sören Pendra se préparait sur le trajet le menant au Zénith de Karlsburg. Il révisait ses notes en compagnie de son directeur de campagne qui lui répétait les dernières indications.

Arrivé sur place, Sören Pendra alla à la rencontre de l’équipe de campagne et des militants qui préparaient la salle depuis hier après-midi. Il eut l’occasion de s’exprimer devant eux pour les remercier du travail qu’ils faisaient avant d’échanger des banalités autour d’un petit repas.

Vers 19h, le candidat socialiste s’isola dans le bureau qu’il lui avait été attribué avec ses quelques proches assistants. Ils révisèrent ensemble le programme de la soirée, la teneur du discours et les moments les plus importants ainsi que les principes directeurs sur lesquels l’aspirant Président du Conseil devait appuyer.

Sur les coups de 19h45, le responsable régie-lumière et son vint avertir le sénateur que les militants et les spectateurs commençaient à affluer dans la salle et que les équipes étaient sur le qui-vive pour cette nouvelle soirée.

Le discours devait commencer à 20 heures et allait être rediffusé en direct sur les plateformes de streaming mainstream, le site de campagne ainsi que sur différents comptes Chirper de première envergure.

L’heure fatidique arriva et le sénateur socialiste, préparé activement à cette soirée et gonflé de confiance et de motivation par son équipe, entra sur scène sur l’applaudissement des militants accompagnée par une musique entraînante.

L’aspirant Président du Conseil remercia les militants et les spectateurs qui avaient fait le déplacement pour venir l’écouter et introduisit son propos en détaillant à l’assistance son parcours au sein de la construction du Samvelde, sa vision de son évolution et son avis sur les (dés)équilibres géopolitiques actuels.

Puis vint le moment où il aborda le cas Hegland.


Mais ainsi, puisque je vous ai détaillé mon ressenti et ma vision des choses, je veux parler maintenant de celui qui occupe à cette heure le ministère de la diplomatie et qui comme moi aspire à remplir les fonctions de Président du Conseil.

Monsieur Hegland, pour qui je réserve une affection particulière et qui, soit dit en passant, a sûrement un très bon profil et de fines connaissances pour être un très bon Chef de l’Opposition …
Rires éparses dans l’assistance ... est un personnage qui n’a eu cesse de prendre le gouvernement mené par le Président Real a défaut dès lors que nous prenions des orientations diplomatiques à même de nous mettre en avant sur la scène internationale. Et à ce sujet, je dirais même, qu’il a fait preuve d’une certaine ardeur qui peut-être lui devrait lui rendre hommage.

Mais la question fondamentale qui se pose, puisque vous vous la posez tous d’ailleurs, que lui veut-il à ce Monsieur Hegland et est-il d’accord avec lui ? A votre grand étonnement, bien sûr que non. Plusieurs choses nous opposent et nous différencient.

Lorsque j’occupais les fonctions de Vice-Président du Conseil sous la présidence de Rowan Real et en compagnie de mon ami Vivien Parisi, affecté au poste de Haut-Consul, le Conseil Impérial avait pris la décision de miser sur ce que j’appelle le Potentiel Saphyrien.

Alors, je pourrais en parler pendant des heures si je voulais aller dans les détails, mais de manière concise, ce que je désigne comme le Potentiel Saphyrien, c’est dans un premier temps la capacité à notre peuple de s’ouvrir au monde en développement un intérêt tout particulier à tisser des liens avec l’autre, le partenaire, et dans un second temps l’excellente compétence de notre puissance diplomatique à se conserver et à se développer en apportant toujours plus de paix et d’abondance à ses partenaires.

C’est assez abstrait comme concept mais lorsque l’on observe l’histoire saphyrienne, on se rend vite compte que le Saphyr n’a prospéré que lorsque ses dirigeants ont cru en lui et n’ont pas remis, comme le fait Monsieur Hegland, le destin du pays à des puissances étrangères. Attention, loin de moi l’idée de dire que les étrangers sont le premier mal de la nation, là n’est absolument pas mon propos !

Mais lorsque l’on aspire, comme le faisons Monsieur Hegland et moi-même, à diriger une puissance comme celle de l’Empire du Saphyr, nous avons le devoir moral et politique, au regard de toutes les nations historiques saphyriennes et nordiques et des sacrifices que nous avons tous concédés, nous avons le devoir de persévérer dans notre propre quête, dans notre propre réalisation. Et l’objectif premier de notre peuple, de la communauté de notre Empereur, c’est précisément de faire du Saphyr le moteur d’une Sphère indépendante des conflits et déséquilibres du monde, qui soit d’une part pour les nations qui en font partie une Sphère d’Abondance, de Partage et de Prospérité et d’autre part pour nos partenaires internationaux l’assurance de disposer d’un allié fidèle et puissant, source de bonnes et prospères ententes.

Voilà, tout le sens de l’histoire du Saphyr et voilà pourquoi, comme je le disais tout à l’heure, le Samvelde est aussi important pour notre diplomatie. C’est la base et la continuité de notre puissance et de notre indépendance. Elle ne fait pas que de nous profiter puisque sa richesse et son rayonnement abondent sur tous les peuples et toutes les nations qui en font parties !


Applaudissements.

Si nous voulons la paix pour nos enfants, là où doit se porter notre regard, c’est sur le Samvelde ! Si nous voulons l’abondance, le partage, la fin de la misère, la construction, là où doit se porter notre regard, c’est sur le Samvelde ! Nous ne devons pas employer notre diplomatie, notre réseau d’ambassades sagement constitués depuis des siècles, à nous subordonner à une puissance tiers comme le voudrait Monsieur Hegland et les pontes de la CMD !

Nous avons le potentiel d’apporter beaucoup de paix et de prospérité au monde. Le Samvelde est plus qu’une obligation morale, c’est une mission humaniste.

Quand le collègue Hegland critique ardemment le gouvernement Real et la coalition PI-USE, il se tire une balle dans le pied à lui et à l’ensemble de nos compatriotes !

Quand le Ministre-Président Hegland s’exprime pour aduler les puissances tiers au dépit de celle de l’Empire, il renonce à tout le potentiel saphyrien d’indépendance, de richesse et de paix !

Quand le Haut-Consul Hegland soutient la politique du Président Auber, qui n’a été que de laisser le Samvelde dans son coin pendant plus de sept ans, il acte bien sa volonté de mettre le destin du pays dans les mains d’autres gouvernements !

Voilà ce qui sépare actuellement la CMD de l’USE. Nous avons un profond attachement au Samvelde, qui ne tient pas d’un désir animal de domination de l’autre, mais bien celui de la construction d’une Maison culturellement et géographiquement diversifiée, apte à coopérer pour abonder de paix, de richesse et de stabilité et qui met fin à la misère humaine et à l’exaltation des sentiments nationalistes belliqueux.

Tandis que de l’autre côté, prime les intérêts des puissances tiers, les fins particulières et personnelles, le désengagement de l’individu dans le groupe ! Où est la paix commune, où est l’humanité ?!


A la fin de sa tirade, le sénateur socialiste fut acclamé par l’assistance. Profitant de ce moment d’ovation, celui-ci s’hydrata et jeta un regard discret sur ses notes. Il espérait qu’il avait réussi à démontrer en quoi sa vision de la diplomatie différait de celle de son opposant Borre Hegland et en quoi elle était plus profitable aux Saphyriens.

Alors que le calme revenait dans la salle, l’aspirant Président du Conseil reprit la parole.


Maintenant que je vous ai dit tout ça, j’aimerais poursuivre cette discussion sur les moyens concrets que j’aimerais mettre en place en tant que Président du Conseil. Comme je vous l’ai démontrer, le Samvelde est une priorité pour l’USE et représente un enjeu majeur pour le Saphyr, la diplomatie duquel ne doit surtout pas le laisser filer.

Mon combat, mon feu ardent comme certains pourraient le dire, à toujours été de vouloir mettre fin à la misère, que ce soit sur mon sol natal que dans les terres qui me sont étrangères. Pour moi, vivre pleinement en tant qu’être humain, c’est vivre en pouvant satisfaire ses besoins et en se réalisant soi-même, par le travail diront certains, par l’activité diront d’autres.

Au travers du Samvelde, c’est ce combat contre la misère que je veux continuer de mener. C’est ainsi que j’estime qu’il est primordial pour nous de continuer de développer la collaboration et la construction au sein de notre Union.

Ce que je propose est simple. Dès mon investiture à la Présidence du Conseil, dans les mois qui suivent, je passe un coup de fil à l’ensemble des gouvernements ainsi qu’au Parlement du Samvelde pour élaborer la mise en place d’un Fond Souverain de l’Union.

Ce Fond Souverain a plusieurs principes directeurs : premièrement il sera éthique. C’est à dire que nous choisirons de soutenir les entreprises qui s’engagent dans des processus de transition énergétique, de préservation de l’environnement et de garantie des droits des travailleurs.

Deuxièmement, il sera humanitaire et humaniste. Nous ne mettrons pas de l’argent pour satisfaire les besoins des plus grands mais bel et bien pour relever le niveau de vies des plus démunis. Investissement dans les infrastructures publiques : routes, écoles, académies, commerces, transports en commun, rénovation thermique et développement des énergies renouvelables. Tout cela afin de lutter efficacement contre la pauvreté, la misère en renforçant l’accès aux structures de premier intérêt pour que le savoir et la technique puisse émanciper, pour que l’école puisse jouer son rôle et pour que chacun puisse avoir la chance et la capacité de s’émanciper comme il l’entend.

Troisièmement et dernièrement, démocratique. Le Parlement et les nations de l’Union seront pleinement engagés dans la construction du Fond Souverain et nous délibérerons tous ensemble de la direction vers laquelle nous emploierons l’argent que nous mettrons en commun.


Applaudissements de la salle.

Voyez, mes amis. C’est ça que de faire confiance au Potentiel Saphyrien. C’est ça que de s’attacher à la construction du Samvelde. Cette coopération que nous avons voulu et voulons encore comme une Maison d’humanité, d’émancipation et de paix !

Après cette longue déclaration, Sören Pendra fut applaudi vivement par la salle et en profita à nouveau de ce moment pour se réhydrater. La soirée continua dans le même ton. Le sénateur socialiste et aspirant Président du Conseil développa les points majeurs de sa vision du monde, des relations internationales et du projet diplomatique qu’il défendait.

Il fut ainsi vivement salué pour sa prestation par les militants et les sympathisants qu’ils ovationnèrent alors que les spectateurs totalement étrangers au Parti l’applaudissaient eux-aussi. La soirée pris sa fin tard dans la nuit, à l’occasion d’un débriefing entre le candidat socialiste, la presse et les quelques curieux qui souhaitent avoir plus de précisions sur le programme de l’USE.
Président du Conseil de Sa Majesté Impériale
1er Baron Dalhman de l'Empire
__________________

Ancien Président du Conseil de Sa Majesté Impérial Victor Ier
Ancien Vice-Président du Conseil de Sa Majesté Impériale Victor Ier
Ancien Haut-Trésorier Impérial
(Gouvernement Fortam et Gouvernement Real)
Ancien Sénateur Impérial des LXXIVe, LXXVe LXXVIe Législatures

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Karl Bunch
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Parti politique

11 févr. 2023, 22:32

C'était le jour J, le départ d'une nouvelle course que le Ministre-Président Bunch entendait bien remporter une nouvelle fois. Si lors de la précédente campagne électorale qui l'avait porté à la tête de la Principauté, Karl avait beaucoup bénéficier de l'aura de son père et du bilan de son prédécesseur, cette fois-ci, il avait son propre bilan à défendre. C’est un homme politique qui se présentait devant les saphyriens et saphyriennes réunis pour lui au Zénith de la capitale de la Principauté, non pas le nouveau venu.

Dans les coulisses, il prit quelques secondes avant le top pour faire le vide et faire ce qu’il avait toujours fait, même lorsqu’il était avocat d’affaire : séduire son auditoire. 3, 2, 1, il entrait sur scène sous les applaudissements de ses fidèles soutiens.


Mes très chers compatriotes,

J’ai l’immense honneur de me présenter devant vous, à nouveau, afin de solliciter votre confiance pour poursuivre mon action à la tête de cette magnifique Principauté. Pendant ces quatre dernières années, beaucoup a été fait, mais beaucoup reste à faire. Je n’ai pas à rougir de mon bilan, notre bilan. Il reste évidemment perfectible, mais nous tâcherons de combler nos lacunes pour le bien commun.

Aujourd'hui, je veux vous parler de la pauvreté. Si notre taux de pauvreté est inférieur à la moyenne fédérale, il n’en reste pas moins trop important à mes yeux. Il nous faut prendre ce problème à bras-le-corps, sans faux-semblants, mais avec réalisme. Je crois à la lutte contre la précarité et la pauvreté grâce à l’insertion par le travail. C’est pourquoi, j’entends promouvoir l’emploi et adopter des mesures permettant aux personnes à faible revenu à trouver un travail.

Je crois fermement que le meilleur moyen de réduire la pauvreté est de donner aux plus faibles d’entre nous les moyens de gagner leur vie. Et c'est exactement ce que nous pouvons faire en encourageant la création d'emplois.

Pour y parvenir, nous devons simplifier les réglementations en matière d'embauche. Les employeurs doivent être en mesure de recruter des travailleurs sans avoir à faire face à d’innombrables obstacles administratifs complexes et coûteux. Cela leur permettra de se concentrer sur ce qui compte vraiment : trouver les bonnes personnes pour les bons postes vacants et les aider à s'épanouir pleinement dans leur travail. Ce faisant, ils s’intégreront dans notre société, contribueront à notre économie, se développeront personnellement.

De plus, pour inciter les employeurs à embaucher des personnes à faible revenu, nous devons leur offrir des incitations. Celles-ci pourront prendre deux formes différentes : d’une part, nous entendons accorder des avantages fiscaux pour les employeurs qui embaucheront des travailleurs à faible revenu. Ce public particulièrement fragile est notre priorité, nous l’assumons et nous ferons tout pour les sortir de la pauvreté dans laquelle ils se sont inscrits. D’autre part, nous mettrons en place des programmes de formation au sein desquels les personnes à faible revenu pourront acquérir les compétences recherchées sur le marché du travail, développer les compétences qu’elles possèdent déjà pour faire en sorte qu’elles soient totalement opérationnelles pour trouver et conserver leur emploi. Il s’agira d’un réel lieu de formation et d’accompagnement où, par exemple, les personnes souhaitant se lancer dans leur propre entreprise pourront obtenir conseils, guides et assistances pour la création de leur entreprise.

Enfin, il est important de rappeler que la baisse de la pauvreté et la promotion de l'emploi ne se fera pas du jour au lendemain. Cela nécessitera un effort soutenu et continu de la part de tous les acteurs impliqués : les employeurs, les travailleurs et, bien sûr, les pouvoirs publics. Mais je suis convaincu que si nous travaillons ensemble, nous pouvons aider les personnes à faible revenu à trouver un travail et à améliorer leur qualité de vie.

Merci de votre attention.


À l’issue de son discours, l’hymne national retentit. Karl, rapidement imité par les personnes présentes dans le zénith, mit sa main sur son cœur pour rendre hommage à cette glorieuse Nation à laquelle il croyait profondément. L’hymne achevé, il alla à la rencontre des spectateurs du premier rang, les saluant, échangeant quelques banalités, recevant des tapes amicales à l’épaule qui le crispaient toujours un peu, ainsi que les messages d’encouragement de ceux qui croyaient en lui et en la victoire du Parti impérial.

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Annika Blom
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Parti politique

20 nov. 2023, 22:03

Chers concitoyens du Saphyr,

Je suis heureuse d'être ce soir au Rigland pour vous présenter le projet de l'USE en ce qui concerne le reclassement des soldats en fin de carrière. En nous battant pour ceux qui ce sont battu pour nous nous souhaitons faire perdurer l'esprit de justice, de respect et de reconnaissance envers nos anciens soldats qui ont servi notre empire avec dévouement et bravoure.

Les compétences acquises par nos anciens soldats en gestion d'équipe, stratégie, logistique et communication sont inestimables. Notre engagement au sein de l'USE est de créer des programmes universitaires qui valorisent ces compétences, facilitant ainsi la transition fluide de nos anciens soldats vers des carrières civiles. Les sacrifices consentis par nos anciens soldats sont essentiels pour garantir notre indépendance national et international. C'est pourquoi je propose la mise en place d'une bourse versée par l'État fédéral tout au long de leur parcours universitaire, partiellement compensatoire pour la perte de leurs indemnités de soldat afin que les soldats ne soient pas dans l'obligation de vivre lors de leur formation sur leurs économies.

Pour nous assurer de la pertinence des programmes universitaires, nous créerons un grand plan de mise en relation entre les universités saphyriennes et les centres de formation des armées. Cette collaboration permettra de concevoir des programmes alignés sur les compétences développées par nos soldats tout au long de leur carrière. L'importance de la fonction publique dans notre société est essentielle c'est pourquoi, nous prévoyons des parcours universitaires express spécifiquement conçus pour préparer nos anciens soldats aux concours de la fonction publique. Des places réservées garantiront une participation active de l'État dans le processus de reclassement des anciens soldats.

Cette proposition n'est pas simplement une mesure politique, c'est un acte de reconnaissance envers ceux qui ont porté l'uniforme pour défendre notre nation. C'est un engagement envers l'idée que le service militaire ne doit pas être une impasse, mais plutôt un tremplin vers de nouvelles opportunités.

Au-delà des programmes universitaires, cette initiative vise à restaurer la dignité de nos anciens soldats en les réintégrant pleinement dans la vie civile. Il ne s'agit pas seulement de leur offrir des connaissances académiques, mais aussi de les soutenir sur le plan émotionnel, financier et professionnel.

En adoptant cette nouvelle approche, nous reconnaissons la valeur de chaque individu, en particulier ceux qui ont consacré une partie de leur vie à servir notre nation. C'est un engagement ferme envers l'équité, la réinsertion et le respect envers nos héros de l'ombre. Avec votre soutien, nous pouvons construire un Saphyr où chaque individu, peu importe son parcours, a l'opportunité de contribuer pleinement à notre société. Ensemble, bâtissons un avenir qui honore le service de nos anciens soldats et qui les guide vers de nouvelles opportunités dans notre communauté.

#AidonsNosVétérans

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Sarah Kalpije-Ranhört
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Parti politique

25 nov. 2023, 11:36

Bonsoir Karlsburg, joyau du Rigland, et merci de m’accueillir dans cette magnifique ville, symbole de notre riche histoire et de notre dynamisme culturel. C'est un immense honneur de me tenir devant vous ce soir, au Zénith de Karlsburg, pour le meeting de clôture de notre campagne. Une ville qui, tout en étant un bastion historique du Parti Impérial, représente aujourd'hui un carrefour de diversité et de progrès. Nous sommes ici ce soir pour réfléchir ensemble aux enjeux cruciaux qui nous attendent, non seulement en tant que citoyens du Rigland, mais aussi en tant que membres de l'Empire du Saphyr. Nous avons parcouru un chemin long et passionnant au cours de cette campagne, un chemin jalonné d'espoirs, de défis, mais surtout, de promesses pour un avenir meilleur.

Le Rigland, avec sa riche histoire et son engagement envers les valeurs sociales, a toujours joué un rôle prépondérant dans notre Empire. Ce soir, je souhaite partager avec vous notre vision pour le Saphyr - une vision qui embrasse le changement, tout en respectant les traditions et les valeurs qui nous sont chères. En tant que présidente du conseil sortante et candidate de la Coalition des Mouvements Démocrates, j'ai été témoin de l'évolution de notre société et de ses aspirations. Notre engagement envers une société libérale, inclusive et écologique est plus fort que jamais. C'est un projet qui nous unit tous, indépendamment de nos affiliations politiques passées. Nous sommes à la veille d'un moment décisif pour notre pays. Ensemble, nous avons l'opportunité de modeler l'avenir du Saphyr, de le guider sur la voie d'un progrès durable et équitable, et de renforcer sa position sur la scène mondiale.

Ensemble, nous avons engagé des dialogues constructifs, écouté les préoccupations des citoyens, et développé des propositions qui répondent aux véritables besoins du peuple du Saphyr. Ce fut une période d'échanges riches, de débats passionnés et d'apprentissage mutuel. Notre campagne s'est concentrée sur des enjeux essentiels, comme la transition écologique, l'inclusion sociale, et la croissance économique. Nous avons mis en avant l'importance de l'éducation, de la santé, et du respect des libertés individuelles. Mais plus que tout, nous avons prôné une approche qui reconnaît et célèbre notre diversité tout en forgeant un sentiment d'unité et de solidarité.

À travers notre projet 'À toute vitesse vers la transition', nous avons proposé des solutions concrètes pour accélérer notre engagement envers un avenir durable. Nous avons parlé de rénovation énergétique, d'innovation dans les transports, et de soutien à nos industries pour une transition écologique réussie. Mais nos engagements vont au-delà des frontières du Saphyr. Sur la scène internationale, nous avons une vision claire : un Saphyr qui joue un rôle de leader dans le monde libre, qui contribue activement à la paix et à la sécurité globales, et qui est un acteur clé dans les efforts mondiaux pour lutter contre le changement climatique. Notre soutien envers le peuple d'Abydos, notre engagement à renforcer la Cour Pénale Internationale pour juger les crimes de guerre, et notre initiative pour une conférence sur le climat témoignent de cet engagement international.

Notre nation a toujours été un phare de démocratie, de liberté et de respect des droits humains. Dans un monde en constante évolution, où les défis sont nombreux et complexes, il est de notre devoir de maintenir et de renforcer cette position. Un point critique de notre politique étrangère concerne la situation à Abydos. Notre engagement là-bas ne représente pas seulement une mission militaire ; c'est un engagement envers les principes de la démocratie et de la souveraineté nationale. Tant qu'une menace plane sur Abydos de la part de la junte autocratique et militaire de Narois, nous resterons un partenaire fiable et engagé. Notre objectif est clair : soutenir le retour à un gouvernement légitime et démocratique, tout en assurant la sécurité et la stabilité de la région. Nous nous sommes engagés à renforcer la Cour Pénale Internationale. Il est de notre responsabilité de veiller à ce que les crimes de guerre et les violations des droits humains ne restent pas impunis. En soutenant la Cour, nous envoyons un message fort : que la justice et le droit international sont des piliers de notre politique étrangère.

Prenons l'exemple d'Abydos. Notre engagement là-bas va au-delà d'une simple présence militaire. Il s'agit d'une affirmation de notre soutien aux principes fondamentaux de la démocratie et de l'autodétermination. Tant que la menace d'une réintégration forcée par la junte autocratique de Narois persiste, nous resterons fermement aux côtés d'Abydos, soutenant la restauration d'un gouvernement légitime et démocratique, et veillant à la stabilité de la région. Par ailleurs, notre engagement pour renforcer la Cour Pénale Internationale est un témoignage de notre attachement à la justice et à l'ordre international. Soutenir cette institution est essentiel pour garantir que les crimes de guerre et les violations des droits humains ne restent pas impunis. C'est une pierre angulaire de notre politique étrangère, reflétant notre conviction que justice et respect du droit international sont indispensables pour la paix et la stabilité mondiale. Le Saphyr se doit aussi d'être un leader dans la lutte contre le changement climatique. Nous avons la responsabilité de promouvoir et de participer activement à des initiatives internationales visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à favoriser un développement durable. Notre proposition d'organiser une conférence sur le climat est un exemple de notre engagement à collaborer avec la communauté internationale pour trouver des solutions à cette crise mondiale.

En cette période cruciale pour notre nation, votre voix et votre vote n'ont jamais été aussi importants. Alors que nous nous préparons à aller aux urnes, je vous appelle à soutenir un projet de société qui est profondément libéral, résolument inclusif et fermement ancré dans les principes écologiques. C'est un projet qui vise non seulement à préserver notre environnement, mais aussi à garantir la liberté et l'égalité pour tous nos citoyens. Nous avons une opportunité unique de façonner un avenir où le Saphyr est un leader dans le respect des libertés individuelles, dans la promotion de l'inclusion sociale, et dans la protection de notre planète. Notre vision est celle d'une société où chaque personne, indépendamment de son origine, de sa croyance ou de son orientation, est valorisée et a la possibilité de contribuer pleinement à notre communauté. Nous voulons un Saphyr où les entreprises prospèrent dans un environnement de liberté économique, tout en agissant de manière responsable envers la société et l'environnement. Un Saphyr où les innovations et les initiatives écologiques ne sont pas seulement encouragées, mais sont la norme. Un Saphyr où la justice sociale et l'équité ne sont pas des slogans, mais des réalités tangibles. Le vote que vous allez exprimer est bien plus qu'un choix politique. C'est une décision sur le type de société dans laquelle nous voulons vivre. C'est pourquoi je vous demande de nous rejoindre, de soutenir la Coalition des Mouvements Démocrates, pour que nous puissions réaliser ensemble cette vision d'un Saphyr libéral, inclusif et écologique.

Ensemble, nous avons le pouvoir de bâtir un avenir meilleur pour notre pays. Un avenir où chacun d'entre nous peut prospérer, dans une société qui respecte et célèbre notre diversité, et qui travaille main dans la main pour protéger notre maison commune, la Terre.
Présidente du Conseil de Sa Majesté Impériale Victor Ier
Sénatrice Impériale de la LXXVIe Législature

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Ancienne Ministre-Présidente du Njördland (206-213)
Ancienne Maitresse des Ports du Prince du Njördland (203-206)

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Karl von Ruhe
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Parti politique

15 févr. 2024, 17:48

Après avoir fait le tour du Saphyr et d’une partie du Samvelde à la rencontre des militants et militantes de l’USE, le Haut-Consul Impérial Karl Von Ruhe et ancien Vice Président du Conseil se rendait en ce dernier jour de campagne dans sa ville natale, à Karlsburg et en direction d’une principauté aujourd’hui perdue par son camp et qu’il espérait voir être récupérée au cours des prochaines élections. Le candidat à la chefferie de l’USE savait que son assise locale était plus faible que les autres candidats, alors que celui-ci avait acquis une dimension internationale plus grande en étant sur les images du Sommet pour le Monde Libre ou en gérant en personne la crise alimentaire au Dawwfiq. Une crise interne sommeillait entre partisans d’une ligne de rupture durable avec le Parti Impérial tandis que d’autres souhaitaient sans sommation retrouver une coalition avec le PI quitte à rompre avec les partenaires de la CMD ; ayant été membre du Conseil Impérial sous les deux gouvernements Pendra puis au sein des gouvernements Kalpije-Ranhört I et III, le candidat ici présent promettait une ligne de synthèse, de dialogue et d’unité entre les différentes forces progressistes et stabilisatrices du pays.

Arrivé devant la scène principale et dans la plus grande ville de la Principauté, Karl se sentait chez lui, voyait la ferveur inédite entourant son discours et infusant dans toutes les rues adjacentes ; en observant la foule, il parvenait à voir autant de visages familiers et d’amis que de nouvelles figures plus jeunes et enjouées à l’idée d’entendre celui qui avait eu la préférence de Sarah Kalpije-Ranhört à la succession de la Présidence du Conseil et qui pouvait reprendre un bâteau qu’il venait de quitter. Par ailleurs il était particulièrement heureux de voir au premier rang l'éminente figure de l’USE et ancien Président du Conseil le très honorable Pendra ; c’est au fil de ses encouragements que le courage du Haut-Consul atteignit un sommet lui permettant de débuter son intervention.


Mes amis, mes frères,

Merci d’être là aujourd’hui, venus à ma rencontre pour me soutenir et nous permettre de redevenir tous ensemble la force motrice de cet Empire ! En effet et depuis plusieurs décennies maintenant, notre parti a l’honneur de participer aux coalitions gouvernementales, de rendre - grâce à la collaboration étroite des représentaux locaux - notre système social et nos droits fondamentaux plus protégés que jamais avec un Empire faisant office d’avant-garde à la fois pour le Monde Libre mais aussi pour l’ensemble des nations existantes ! Après des années d’une Présidence Auber marquée par la déportation d’étrangers, par des mesures vides de sens et sans le moindre enthousiasme de rendre les citoyens plus émancipés et éclairés, la Présidence Pendra a marqué un souffle nouveau, une ère sans précédent de nouveaux acquis sociaux et de défense de la démocratie ; il faut également remercier le travail du Parti Impérial et de son chef de l’époque Rowan Real, sans qui nous n’aurions pu construire un projet aussi ambitieux et productif sur le long terme. Quelle fut l’ampleur de nos succès, de la réalisation de ce nouveau Monde réellement libre, réellement protecteur et réellement gardien des conditions matérielles d’existence de nos travailleurs et travailleuses : sur le plan social, nous avons su réformer en profondeur le Code Social Fédéral, nous avons pu mettre en oeuvre la principale promesse de campagne de l’USE consistant à mettre en place un système indépendant de retraites incorporant à la fois les acteurs publics et privés de la Nation, et - qui plus est - prend en compte la pollution des firmes les plus nocives pour que celles-ci contribuent d’autant plus à compenser cette dégradation de notre environnement en garantissant la pérennité de nos aînés.

Le capitalisme financier consistant à passer du capitalisme contractuel - structure économique basée sur le dialogue social et l’implication des différents corps sociaux pour le bien commun - vers un ensemble d’acteurs internationaux déconnectés des priorités réelles des entreprises au profit de la valorisation et de l’acquisition de capital par les marchés financiers - espérant en retour des gains en capitalisation et plus directement par des dividende - a tout au long de ces dernières années été endigué, avec de plus en plus de régulation de ces marchés, des Autorités de régulation de la concurrence et une volonté claire d’empêcher toute apparition d’oligopoles ou de monopoles qui nuiraient en premier lieu aux consommateurs et aux salariés. Que n’ai-je pas entendu sur notre camp ! Nous voudrions revenir à une société primitive de troc et où l’innovation ne serait pas encouragée : bien au contraire, un régime de production plus sain et tourné en priorité vers notre marché intérieur et la prospérité de tous recréera de l’unité dans le pays, participera à l’émancipation collective et stimulera en retour plus que jamais la compétitivité et la prospérité du Samvelde. Plutôt que considérer le bien comme la valeur la plus fondamentale pour notre production et pour nos orientations économiques, je crois plus fondamentalement en le principe de la transaction : c’est en régulant les rapports sociaux et marchands entre les différents acteurs, entre des oppositions - et coalitions - d’intérêts pouvant participer à la croissance que nous pourrons parvenir à ce que l’ensemble des besoins sociaux, environnementaux ou régaliens de nos concitoyens soient au mieux satisfaits. Cessons donc de décorreler les marchés de l’Etat, cessons de désencastrer notre économie du reste du monde social : tout le monde doit contribuer, tout le monde doit participer à la communauté pour ne jamais oublier qu’avant toute autre chose, c’est la société constituée comme une organisation fondée sur la mutualisation des risques et l’optimisation des aspirations individuelles qui doit prospérer.

Il est grand temps de faire advenir un nouvel espoir, d’effectuer de grandes réformes venant transformer en profondeur notre Empire : bâtissons un nouveau Contrat Social, faisons advenir un New Deal qui replacera les saphyriens et saphyriennes au coeur de leurs entreprises, qui transformera en profondeur les structures sociales existantes et qui aura pour priorité de mettre fin au chômage et à la misère ! Alors, comment faire advenir ce New Deal ? Tout d’abord et en tirant les enseignements de mon expérience de Haut-Consul Impérial, je crois qu’il est essentiel de partir de l’International, de nos rapprochements dans le Monde Libre pour relancer l’ensemble du tissu productif mondial et protéger à une nouvelle échelle les droits des travailleurs humains, sans distinction d’origine ou de classe. J’ai eu l’honneur de participer - avec l’invitation du Président du Conseil Pendra - au Sommet pour l’avenir du Monde Libre ayant donné lieu au Traité de l’Adamantique ; il me semble essentiel de construire une souveraineté démocratique et sociale se concentrant autour de ces nations libres et éclairées, qui ne doit pas hésiter à s’ouvrir et à accueillir en son sein toutes les nations prouvant leurs efforts de se démocratiser et de se libéraliser. Un exemple concret : le Tawkirina ! Ma mission est et continuera d’être de consolider nos liens avec ces Etats en cours de développement qui prennent le virage du progrès ; plus que les accompagner, nous devons les intégrer et permettre à leurs dirigeants de lutter en profondeur contre les forces de l’obscurantisme qui continuent d’agir en interne pour les renverser et revenir à un stade antérieur d'oppression de leur population.

Organisons un nouveau Sommet, qui après notre défense mutuelle s’orientera vers les droits économiques et sociaux, vers une harmonisation de certaines de nos politiques publiques pour lutter contre la fraude fiscale, les concurrences mutuelles toxiques et développer de nouveaux fonds inédits de développement en direction des états en cours de démocratisation ou pour sauvegarder nos propres nations démocratiques ! La sécurité n’est pas que régalienne, n’est pas que lutte contre l’insécurité telle qu’habituellement entendue ; l’insécurité alimentaire, économique ou sociale par la domination sur les minorités sont des menaces graves pour toute l'humanité qui peuvent sans cesse revenir et doivent être combattues ensemble.

Par ailleurs, ce New Deal doit aussi être fédéral, tirer profit de la puissance sans égale du Samvelde dans le dynamisme de notre économie : cette richesse est telle qu’elle peut - et doit - être mieux partagée, redistribuée de manière égalitaire à l’ensemble de la population pour ne pas constituer une source de frustration et de clivages sociaux ! Avec un coefficient GINI de 0,291, l’écart de richesse entre les plus dotés et les plus précaires reste majeur, témoigne d’un manque de progressivité de l’impôt, d’une production inéquitablement valorisée entre les dirigeants et les travailleurs, d’un Etat-Providence qu’il est plus que jamais nécessaire de renforcer. Plus de 15% de la population vit sous le seuil de pauvreté, c’est inacceptable et dangereux pour l’équilibre entier de nos sociétés ! Une manière de faire est de renforcer la force économique et sociale de nos dominions : à l’image de la crise du Dawwfiq qui a su être gérée au mieux pour éviter une catastrophe humanitaire sans précédent, nous devons nous assurer que ces populations puissent également prospérer, disposent des moyens de leur émancipation pour renforcer l’Unité du Samvelde et marcher d’un même pas, dans une unique direction. J’ai été à l’origine d’un premier volet du Fond de Développement du Samvelde, d’un contrat multilatéral d’aide et de soutien aux communautés fédérales ; il va désormais falloir établir un second Volet, encore plus protecteur des entreprises du Samvelde, encore plus généreux et qui s’assurera que personne dans notre Union ne manque de rien, ne puisse craindre le lendemain ou puisse douter de son repas du soir.

En outre, c’est notre système social qu’il faut revoir : il nous faut renforcer la loi fédérale sur les revenus maximum ; les articles 2 et 3 doivent être réformés, en incorporant désormais les entreprises privées et changeant ainsi en profondeur la nature du contrat tacite de travail entre l’employeur et l’employé. La firme privée ne sera plus une organisation visant à maximiser le profit du patron par la production des salariés et récupérant une part plus ou moins marginale de la plus-value effectuée ; cette firme - certes dirigée par l’employeur qui mérite une reconnaissance sociale et fiscale de son innovation et de son esprit d’entreprendre - sera désormais pleinement encastrée dans l’économie du pays, vers un objectif de richesse collective et de partage équitable de la valeur produite. Par ailleurs, une vraie démocratie en entreprise devra être instituée ; aucun actionnaire ne devra pouvoir détenir une majorité absolue d’actions et de parts des entreprises de plus de 500 salariés, tous les salariés devront pouvoir avoir au moins 50% des suffrages dans les directions corporatives en se tournant ainsi vers un nouvelle forme de capitalisme : un capitalisme démocratique et participatif, plus proche de l’autogestion que d’une quasi-dictature du patronat. Puisque le Monde Libre est démocratique, que l’Empire et ses entreprises sont démocratiques, pourquoi les firmes devraient échapper à ces règles ? Ces entreprises bénéficieront toutefois d’un ensemble réglementaire et législatif d’aides au développement et à la compétitivité si celles-ci embauchent massivement sur notre territoire, tournent leur recherche vers la soutenabilité environnementale et respectent rigoureusement le principe fondamental d’égalité salariale entre les hommes et les femmes.

Par ailleurs, nos politiques pendant longtemps tournées vers la défense des travailleurs et travailleuses ainsi que nos aînés ont pu laisser sur le bas côté une frange pourtant inestimable et fondamentale de notre société : les jeunes souffrent, vivent dans des conditions souvent indécentes et doivent devenir notre priorité absolue. Près d’un quart des jeunes saphyriens et saphyriennes sont en situation de précarité ! La faute à un fonctionnement familialiste et restrictif qui favorise la famille pour assurer l’existence de ses jeunes membres et ne vient récompenser que les plus “méritants”, que celles et ceux qui parviennent à tirer profit de cette lutte à mort pour la réussite sociale et académique. Renversons tout cela : passons donc à un système inclusif et individualiste, qui ne fait plus des jeunes et des étudiants des “sous-citoyens” pour faire d’eux de véritables citoyens d’avenir, des êtres humains responsables et capables de faire leurs propres choix. En outre, le meilleur moyen d’assurer une pleine et entière égalité des chances est de leur permettre de lutter contre leurs propres déterminismes, d’arriver avec les mêmes capacités sur la ligne de départ et de ce fait empêcher toute reproduction des inégalités !

Je tiens donc à vous présenter le ticket d’autonomie : ce ticket viendra progressivement remplacer toutes les aides sociales existantes à direction des familles et qui avaient pour objectif d’être distribuées par celles-ci aux étudiants et étudiantes, en étant directement versé aux étudiants et étudiantes de manière semestrielle ou trimestrielle tant que ceux-ci font des études et dans une limite de 7 ans d’études. Un citoyen pourra donc effectuer une mobilité, passer du mondre professionnel au monde académique sans craindre de perdre ses aides ; le ticket pourra être utilisable à n’importe quel moment de sa vie, en permettant donc à notre jeunesse de s’émanciper et de ne pas être figées dans un cadre strict et archaïque. En outre, cette aide ne peut se concentrer sur les simples étudiants : un revenu “jeune” d’un montant correspondant à minima au seuil de pauvreté - et réévalué annuellement - sera institué, mettant de fait fin à la pauvreté de la jeunesse et faisant tomber dès le plus jeune âge les barrières de la reproduction sociale. Par ces mesures d’ampleur, c’est vous l’aurez compris l’ensemble de notre Contrat Social qui sera repensé, c’est la pérennité de tous et toutes qui pourra advenir en stimulant à la fois la production, la consommation et en nous assurant que la richesse créée revienne véritablement à la société. Plus que jamais, le mérite - puisque pouvant enfin être considéré comme tel - saura être récompensé et servira l’intérêt supérieur de la Nation !

Je terminerais mon intervention par un point de stratégie électorale : si pensé au départ à des échelons globaux, l’importante de la cohérence locale me semble essentielle et c’est pourquoi nous renforcerons nos moyens alloués aux campagnes congressionnelles pour nous réimplanter et éviter que des acteurs véto de terrain viennent ruiner nos efforts en faisant la promotion d’une société dérégulée et absolument marchandisée. La haine des autres, la cannibalisation de nos rapports sociaux et la destruction des échelons fédéraux est une stratégie des forces obscurantistes : luttons donc tous ensemble, unissons nos forces en évitant les polémiques stériles et auto-destructrices pour se concentrer sur la droite et l’extrême droite. Cette législature a été animée par de profondes divergences de stratégie sur les rapports que nous devrions entretenir à l’égard du Parti Impérial : ayant en tête l’héritage puissant nous liant, je dois dire que je me situe sans hésitation possible vers un retour des discussions et du dialogue dans le but plus ou moins lointain de bâtir une coalition tripartite incluant tout à la fois l’USE, le PI et la CMD. Car oui : nous ne devons nous détourner de nos nouveaux alliés, qui ont su prouver leur volonté de s’inscrire dans un cadre commun et que nous aurions tort de balayer d’un revers de main.
N’oublions jamais qui est le véritable ennemi : nos trois forces sont des forces de la Raison et du Progrès, protègent l’intégrité de l’Empire et ne menacent ni nos institutions, ni la paix mondiale. Lorsque je fus dans le passé dirigeant de l’USE, j’étais le porte-parole de l’Union Nationale : je continue et continuerais à l’être, dans une mission de préserver l’unité du Parti et de tirer profit des convergences - d’autres pouvant se concentrer sur les divergences - lorsque nous élaborerons un nouveau Conseil Impérial. Construisons une nouvelle ère ensemble, ne tirons pas un trait de notre passé glorieux avec le PI puis la CMD et rassemblons nous enfin !

Je vous remercie.

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