Palais des Sports de Lunsburg

[Empire du Saphyr]

Palais des Sports de Lunsburg
12, avenue de Laurésie





Une salle pouvant accueillir jusqu'à 10 000 spectateurs. Destinée aux rencontres sportives et aux événements politiques.

[Zara Ossler]

Meeting de Zara Ossler le 09/08/168
Le Palais des Congrès de Lunsburg avait fait le plein, ce soir, pour accueillir le meeting de campagne de la candidate ADP à la mairie, Zara Ossler. Cette dernière était en lutte avec la candidate du CMD Ingrid Sovngard et voulait faire ce soir une démonstration de force. L'ADP avait de fortes ambitions pour Lunsburg et plus généralement en Orcadie, et il fallait faire campagne de manière offensive.

Davantage encore que de soutenir la candidature de Zara Ossler à la mairie de Lunsburg, ce meeting avait pour objectif de promouvoir le programme national de l'ADP spécialement dans son pan libéral. Effectivement, l'électorat libéral était important en Orcadie et à Lunsburg, et c'était sa conquête la principale clé de réussite ici. Aussi, Zara Ossler n'aborderait que des projets liés à la thématique de l'économie. Elle en profiterait évidemment pour glisser quelques quenelles au CMD et à son adversaire Ingrid Sovngard.

Le Palais des Sports était bouillant au moment d'accueillir la principale protagoniste du soir. Les militants ADP de Lunsburg avaient fait la queue des heures avant l'ouverture de la salle, pour obtenir une place de choix dans l'arène. Cependant, de nombreux citoyens lambdas avaient également souhaité venir ce soir pour découvrir cette jeune candidate tout récemment engagée en politique. Après avoir fait une entrée triomphale sous les acclamations du public présent, Zara Ossler prit le micro.

Bonsoir Lunsburg !

Eh bien, la salle est vraiment noire de monde ce soir ! C'est vraiment un honneur que vous me faites, et que vous faites à l'ADP ! Merci de votre accueil, ça me va droit au cœur !

Ce soir, nous allons parler des nombreux projets de l'ADP en matière d'économie. Une vision de l'économie que nous souhaitons transposer, fort naturellement, aux niveaux des principautés et des municipalités. Je suis une entrepreneuse dans l'âme. Vous connaissez déjà mon attachement à ce monde merveilleux et à ses bienfaits pour l'emploi, pour l'économie municipale, provinciale et nationale. Nous voulons promouvoir l'entrepreneuriat, le libérer du poids assommant de l'État, des lois trop restrictives. Nous voulons que chaque entrepreneuse, chaque entrepreneur dans l'âme puisse mener à bien ses projets sans que des bâtons lui soient mis dans les roues. Oui, c'est cela notre désir le plus profond. Libérer le monde de l'entreprise de tous les blocages résiduels !

[Forts applaudissements]

Alors, par quoi allons-nous nous attaquer en premier lieu ? C'est essentiel et naturel : à l'impôt sur les sociétés. Notre philosophie nous porte à nous opposer vigoureusement à l'existence d'un impôt réellement punitif, dont les effets sur le roulement des entreprises est franchement négatif. Combien de chefs d'entreprise ont dû mettre la clé sous la porte, ont dû renoncer à des projets d'envergure, ont été empêchés de recruter car la fiscalité aujourd'hui en vigueur les empêche d'agir de la bonne manière ? Je pense que bon nombre d'entre vous êtes dans le monde de l'entreprise et comprennent de quoi je veux parler.

[Applaudissements nourris]

Donnons les moyens aux entreprises d'insuffler une croissance plus importante à notre économie, qu'elle soit nationale, principautaire ou locale. Je veux que le Saphyr, que l'Orcadie et que Lunsburg deviennent des pépinières d'entreprises géantes. Nous devons soutenir l'innovation, les initiatives de création et le développement structurel. N'oublions pas que sans un secteur privé dynamique, nous ne serions pas l'une des principales puissances économiques du monde.

[Standing ovation]

Face aux désirs gargantuesques de nationalisation des gauchistes, nous répondons que l'État n'est en rien compétent pour gérer des business. Le rôle de l'État doit se cantonner aux simples prérogatives régaliennes, sans empiéter sur le monde du privé qui ne peut pas être géré comme une boutique publique. Et c'est pour ça que nous assumons et appliquerons notre projet de privatiser certaines de nos grandes entreprises, moteurs de l'économie nationale. Si nous accédons à nouveau aux responsabilités, nous prononcerons la privatisation de nos entreprises de transport, je pense à l'Office Fédéral des Chemins de Fer Impériaux et à Air Saphyr. L'incompétence des pouvoirs publics dans la gestion de telles structures est avérée, il faut donc que nous permettions à ces entreprises de bénéficier d'une vraie expertise en matière de gouvernance, qu'elles ne pourront pas trouver auprès de l'État.

[Ovation pendant près d'une minute]

Car oui, nous nous sommes de vrais Libéraux. Nous irons jusqu'au bout de la pensée libérale qui représente notre philosophie économique. Nous sommes les ennemis résolus de toute forme d'étatisme économique. En 168, il n'est plus acceptable de raisonner comme il y a cinquante ans. Tous les verrous étatiques doivent sauter pour laisser place à la liberté d'entreprendre et à l'énorme potentiel de croissance de notre pays. Je vous adjoins de ne pas tomber dans le piège du social-libéralisme du CMD, qui est un faux libéralisme de gauche. Le CMD n'est en aucun cas légitime pour parler au nom des Libéraux et pour répondre à ses attentes. N'oubliez pas, le CMD vote de concert avec la gauche saphyrienne, ce sont des voleurs et des menteurs !

[Une photo avec les cadres du CMD apparaît sur l'écran principal et donne lieu à de fortes huées]

S'il vous plaît chers amis. Pour l'avenir économique de la Nation, pour celui de la principauté et pour celui de notre ville : ne faites pas confiance à la gauche plurielle. Le vrai libéralisme, vous ne le trouverez qu'à l'ADP. Nous sommes le parti libéral-décomplexé. Nous allons jusqu'au bout de nos idées, sans céder aux sirènes étatistes de la gauche, notamment. Nous sommes les seuls à présenter un programme libéral affirmé, tandis que d'autres vous servent une soupe avariée bien davantage sociale que libérale.

[Applaudissements]

Alors ce week-end, faites le bon choix. Donnez les clés de la Nation, de la principauté et de la ville à l'ADP, vous ne le regretterez pas. Avec nous, vous obtiendrez le plein emploi, la liberté d'entreprendre et surtout, vous verrez vos efforts récompensés. Nous donnerons la tribune à ceux qui s'investissent au détriment des passifs. La gauche fera le contraire. Les dés sont jetés, à vous de choisir. Je vous remercie, chers amis !

[Zara Ossler salue le public longuement après les acclamations]

[Ingeborg Wollen]

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Ministre-Présidente depuis plus de 7 ans après avoir mis fin à plus de trois décennies de règne ininterrompu de l’ADP sur sa Principauté d’Orcadie, Ingeborg Wollen visant ici un troisième mandat auprès dés électeurs. Bien qu’elle pensait être favorite dans la course, elle sentait tout de même qu’elle pouvait perdre, sentiment qu’elle n’avait pas franchement ressenti quatre ans plus tôt quand elle avait été réélue avec plus de 20 points d’avance sur l’ADP, remportant aisément une majorité absolue.

Pour tenter de s’assurer la victoire, Ingeborg Wollen avait donc décidé de participer à la Convention CMD d’Orcadie, un événement organisé par la branche orcadienne du parti. De nombreuses personnalités locales du parti avaient fait le déplacement, beaucoup devant s’exprimer pour quelques minutes. La salle était pleine à craquer et Ingeborg Wollen, qui avait acté sa participation que très tard, avait été placé en dernière dans l’ordre des prises de parole. La star de la CMD locale fut accueillie par une standing ovation bruyante de la salle alors qu’elle se plaçait derrière le pupitre pour entamer son cours discours.

Merci à tous !

Je suis ravie d’être avec vous aujourd’hui alors que nous sommes dans les derniers moments de cette campagne pour convaincre un maximum d’électeurs d’à nouveau nous faire confiance pour diriger ce pays, au niveau fédéral mais aussi nous concernant au niveau local. J’aimerais ici remercier du fond du coeur tous ceux qui croient en la campagne que j’ai l’honneur de diriger et qui donnent énormément de leur temps pour que nous remportions ces élections, ce que nous ferons sans aucun doute grâce à votre détermination et votre mobilisation. Sans votre engagement, nous n’aurions jamais pu remporter les élections dans cette Principauté il y a maintenant 7 ans et nous n’aurions jamais pu insufflé la dynamique de changement que nous avons réussi à mettre en place.

Applaudissements.

Car dans cette élection, je me présente avec un projet mais aussi et surtout un bilan. Je me présente dans cette élection avec l’immense fierté du travail accompli. Après plus de trois décennies avec le même parti à la tête de notre Principauté, nous avons su apporté les changements nécessaires. Je suis très fière d’avoir participé à la construction d’une société plus juste et plus prospère en incitant les entreprises à former et embaucher des jeunes. Je suis très fière d’avoir renforcé les droits des travailleurs en renforçant les moyens financiers des organisations syndicales tout en donnant à tous les salariés les moyens de connaître leurs droits au travail et de mieux les faire respecter. Je suis fière d’avoir mené une politique de courage budgétaire en interdisant les déficits budgétaires, en limitant les dépenses à 25% du PIB et en conditionnant l’octroi du subventions gouvernementales à des entreprises au respect de l’égalité salariale. Je suis fière d’avoir pris des mesures contre la menaçante surpopulation carcérale. Je suis enfin fière d’avoir travaillé à une doctrine de maintien de l’ordre qui respecte les libertés fondamentales de chacun. Alors oui, je suis très fière de travailler chaque jour pour que l’Orcadie soit un territoire plus moderne, plus intégré dans l’économie et plus prospère. C’est le sens quotidien de mon engagement depuis ma première candidature perdue de peu en 185. Nous avons constamment progressé parce que nous avons montré aux électeurs l’intérêt d’un vote pour la CMD.

Standing ovation.

Et dans cette élection, au delà d’un bilan dont je suis très fière, je porte un projet pour transformer encore davantage, et pour le meilleur, notre Principauté. Nous allons d’abord continuer de dynamiser notre économie en misant encore davantage sur notre secteur industriel, celui à la plus forte croissance ici. Nous sommes la première Principauté industrielle du Saphyr et nous devons le rester ! Nous encouragerons l’innovation et la compétitivité du secteur en baissant la taxe sur les produits industriels de 8% à 4% dans le mandat afin de voir les investissements dans le secteur se poursuivre et continuer de créer emplois et richesses sur le territoire. Et nous continuerons en parallèle de nous battre pour une véritable justice sociale en défendant un dialogue social libre et égalitaire. Pour cela, nous élargirons et encadrerons le droit de grève dans la fonction publique princière afin de garantir les libertés syndicales de tous, employés gouvernementaux ou du secteur privé, tout en assurant la sécurité de tous les citoyens.

Applaudissements.

Nous allons également mener une politique résolument féministe dans les années qui viennent. Nous faisons à peine mieux que la moyenne nationale en matière d’égalité des genres. En tant que femme, je ne peux pas vouloir quitter mes fonctions en ayant l’impression de ne pas avoir fait assez pour les femmes. Nous avons commencé le travail avec la fin des subventions aux entreprises ne respectant pas l’égalité salariale. Cette mesure était indispensable, nous la maintiendrons et la défendrons contre les assauts qu’elle pourrait subir. Mais nous avons le devoir d’aller plus loin. Nous devons d’abord garantir la liberté fondamentale des femmes de disposer librement de leurs corps. Le droit à l’avortement ne doit dépendre que d’une chose : la volonté de la femme. Il ne doit pas dépendre des législations et encore moins de la situation financière des femmes qui pourraient y avoir recours. Aussi, nous garantirons que chaque femme pourra prendre la décision qui s’impose pour elle-même en remboursant à 100% l’avortement. Les femmes pourront alors prendre les décisions qui les concernent par elles-mêmes, sans avoir à prendre en compte le facteur financier. Et enfin, nous prendrons des mesures pour protéger les femmes contre les violences sexuelles dont elles sont victimes. L’impunité permet aujourd’hui à trop d’agresseurs de s’en sortir, ne dissuadant pas du tout les violences. Nous formerons mieux nos agents de police à ces questions pour qu’ils puissent recueillir plus efficacement le témoignage des victimes et qu’ainsi, beaucoup plus de faits finissent en procédure pénale et, in fine, en condamnation.

Applaudissements.

Alors nous avons déjà fait énormément pour cette Principauté et, si vous nous faites à nouveau confiance, nous pourrons le refaire. Alors ne lâchons rien dans ces derniers instants de la campagne et faisons ce que nous devons faire : gagner cette élection et continuer de transformer cette Principauté !

Merci à tous !

La Ministre-Présidente fut ovationnée une nouvelle et dernière fois par la salle bondée tandis que montaient sur la scènes de nombreux de ses colistiers et les dirigeants locaux du parti pour une photo de famille. Une fois qu’elle eut quitter la scène, la dirigeante ne traina toutefois pas, elle avait des étapes dans sa campagne.

[Magdalena Beirsston]

Des milliers de partisans de l'Alliance de la Droite Populaire s'étaient rassemblés dans l'arène du palais des sports de Lunsburg, afin d'acclamer leur candidate et idole du jour: l'ancienne Ministre-Présidente Magdalena Beirsston, battue en 213, et qui revenait fièrement six ans plus tard porter sa trentaine avenante pour tenter de reconquérir l'Orcadie.

Avec prestance et un grand sourire aux lèves, elle s'avança sur scène, laissant le chauffeur de salle faire siffler vigoureusement sa concurrente de l'USE et le Ministre-Président sortant Wellan Marx, avant de s'avancer d'un pas décidé sur la scène sous les applaudissements et de prendre la parole en rugissant de plaisir.

Bonsoir, chers citoyens d'Orcadie! Merci d'être ici ce soir pour partagé avec moi un moment décisif pour notre principauté ! Ce soir, nous parlons de l'avenir, de notre économie, et du rôle crucial que chacun d'entre vous jouera dans la construction de cet avenir ! Orcadie est une terre riche en histoire et en culture, mais aujourd'hui, notre principauté fait face à des défis économiques sans précédent. Nos entreprises luttent pour rester compétitives, nos jeunes cherchent des opportunités d'emploi, et trop souvent, nos politiques actuelles n'offrent pas les solutions dont nous avons besoin. Nous devons reconnaître ces défis et agir de manière décisive pour assurer un avenir prospère pour Orcadie.

Notre mission est claire. Nous devons revitaliser notre économi, créer des emplois, et bâtir un Orcadie où chacun a la possibilité de prospérer. Ce soir, je vais partager avec vous nos propositions pour une libéralisation du marché du travail et une flexibilisation du dialogue social, des mesures essentielles pour stimuler notre économie et répondre aux besoins de nos citoyens

L'un des plus grands défis que nous affrontons aujourd'hui est le taux de chômage, en particulier parmi nos jeunes. Ils sont l'avenir de l'Orcadie, et il est impératif qu'ils trouvent des opportunités ici, dans notre principauté, et non qu'ils soient forcés de chercher ailleurs. Pour remédier à cela, notre proposition est claire : libéraliser notre marché du travail. Nous devons créer un environnement où les entreprises peuvent prospérer, où l'innovation est récompensée, et où les emplois sont créés. Mais ce n'est pas tout. La flexibilisation du dialogue social est également cruciale. Nous devons encourager un partenariat plus dynamique entre les employeurs et les employés. Des réglementations rigides et dépassées ne font qu'entraver notre croissance économique. Il est temps d'adopter une approche plus souple, qui permette à la fois de protéger les droits des travailleurs tout en offrant aux entreprises la flexibilité dont elles ont besoin pour se développer et innover.

Je souhaite ce soir mettre en lumière l'impact significatif de la loi princière que nous avons instaurée sur la progressivité des charges sociales à l'embauche, une réforme que j'ai eu l'honneur de présider en tant que Ministre-Présidente d'Orcadie. Cette loi, entrée en vigueur en juillet 211, a marquer un tournant décisif dans notre approche de l'emploi et de la compétitivité des entreprises en Orcadie. Depuis son application, nous avons observé des résultats encourageant. Les entreprises, en particulier les petites et moyennes, ont bénéficié d'une réduction significative des charges lors de l'embauche de nouveaux salariés, favorisant ainsi la création d'emplois et stimulant notre économie locale. La flexibilité introduite par cette loi a permis aux entreprises d'adapter leur masse salariale en fonction de leurs besoins et capacités, tout en encourageant l'emploi. En ce qui concerne l'impact fiscal, les pertes anticipées ont été largement compensées par la réduction des dépenses liées à l'assurance chômage, grâce à la création de nouveaux emplois. Ceci démontre l'efficacité de cette loi non seulement en termes de politique de l'emploi, mais aussi de gestion financière prudente et responsable.

Je suis déterminée à poursuivre ce chemin d'innovation et de progrès, en veillant toujours à ce que les intérêts des travailleurs et des employeurs soient équilibrés et que notre économie se développe de manière juste et durable. Avec votre soutien, l'Orcadie continuera à prospérer et à être un modèle de réussite économique et social.

#Orcadiesure