25 janv. 2021, 21:53
Après ses deux premières interventions de campagne, Arthur J.R. Adams, avait, après concertation avec les hauts cadres du parti, décidé de mener campagne à domicile, chez lui, dans la Principauté d’Orcadie dont il fut longtemps le Ministre-Président. C’est donc logiquement à Hoysburg, sa ville natale, dont il était le Maire, qu’il organisa une rencontre, au sein de sa prestigieuse demeure, le fameux Onyx Ranch, avec les cadres de plusieurs petites et moyennes entreprises d’une zone commerciale et industrielle du sud de la cité côtière du nord-est.
Les jardins de la propriété avaient été aménagés de sorte à mettre en place une légère estrade surplombant de nombreuses tablées rondes au sein desquelles les convives avaient été installés par les nombreux majordomes au service de la famille Victoria-Adams. Il avait déjà eu le loisir de rencontrer bon nombre de ses invités du fait de sa qualité de Maire, ayant toujours eu à cœur de mener une politique locale de proximité, au plus proche de ses concitoyens, et avait décidé de les accueillir un par un à l’entrée de sa propriété, pourtant si inaccessible usuellement, et de les faire conduire dans les jardins par le personnel de la maison.
S'ensuivit une soirée de gala, un groupe de jazz renommé venu tout droit de New Lysea ayant occupé la scène placée au centre de cette réception distinguée. On servit aux invités les meilleurs mets, et le meilleur vin, mais si Arthur Adams savait conquérir les papilles, il désirait avant toute chose conquérir les cœurs. C’est dans cet objet, que, le désert achevé, il prit place sur l’estrade et prononça un bref discours envers ses invités :
Mesdames, messieurs, je tenais avant toute chose à vous remercier d’avoir répondus présents à mon humble invitation. Sachez que votre présence en ces lieux est un honneur pour moi comme pour ma chère épouse.
Vous le savez, comme je le sais moi-même, vous constituez le moteur de notre sublime nation. Comme j’ai à le dire et à le penser, l'entreprenariat conditionne notre société : une entreprise saine produira des biens ou des services sains, par le biais de salariés épanouis. Cependant, qu’en est-il de cette sanité des entreprises ? Force est de constater qu’elle n’est encore acquise généralement, symptôme rémanant du désastre de la gouvernance d'Ivan Cappelen. Ce, simplement parce que les entreprises, vos entreprises sont astreintes à une taxation correspondant à une politique étatique d’austérité qui n'a plus de raison d’être ! Aujourd’hui, vous, entrepreneurs, êtes contraints dans le développement de vos sociétés et dans l’exercice du bien-être de vos salariés par une imposition sur les sociétés bien trop élevée pour favoriser, aujourd’hui, la croissance de notre système économique, et, par extension, de notre société !
C’est pourquoi l’Alliance de la Droite Populaire a décidé d’œuvrer, il y a sept années déjà, pour une baisse de l’Impôt sur les Sociétés, ce, de manière à renforcer la compétitivité de nos entreprises à l’international et à favoriser l’embauche et par extension, la lutte contre le chômage qui gangrène aujourd’hui notre sublime Empire. Nous vous proposons aujourd'hui de poursuivre ce combat ! Une entreprise moins imposée est une société qui réinvestira, tant par l’embauche que l’extension de ses activités, et c’est exactement ce que notre système économique réclame : une hausse programmée de la croissance par un réinvestissement des entreprises sur le territoire saphyrien ! Ainsi, nous favoriserons l’emploi sur le territoire et éviterons de nombreuses délocalisations catastrophiques, car c’est là notre volonté première : produire saphyrien pour les saphyriens !
Ensemble, par la concertation et le dialogue entre le moteur de la nation que vous représentez, et le monde politique, barreur du grand navire saphyrien sur lequel nous vivons et nous épanouissons tous, nous parviendrons à la création d’une société plus juste, plus belle, plus respectueuse des intérêts de tous, et avant toute chose, de ceux de nos concitoyens. Aujourd’hui je vous propose d'œuvrer en faveur de la création d’un monde meilleur pour nos enfants !
Applaudissements de la part des convives
Je vous remercie du fond du cœur !
Sur ces bonnes paroles, Arthur J.R. Adams descendit de son estrade, serra quelques mains, et se rassit aux côtés de sa femmes jusqu’au terme de la soirée, prenant tout de même le temps de répondre à toute interrogation ou sollicitation