Place du Port de Hoysburg

[Empire du Saphyr]

Place du Port de Hoysburg
Place située dans le Port de Hoysburg, dans la Principauté d'Orcadie.

[Kirsten Sullivan-Pettersen]

Rassemblement Populaire de clôture de campagne
Samedi 18 juillet 178
Hoysburg, Principauté d'Orcadie


Pour ce dernier Rassemblement Populaire de la campagne des élections générales de l’an 178, l’Alliance de la Droite Populaire avait décidé de poser ses bagages dans la magnifique ville de Hoysburg, en Principauté d'Orcadie. Le choix de la Place du Port avait été fait car cela permettait d’accueillir un grand nombre de militants et sympathisants, tout en profitant de la fascinante vue sur la ville. L’Alliance de la Droite Populaire avait affrété un grand nombre de bus à travers la principauté afin de finir cette campagne en beauté.

Kirsten était très confiance quant à la suite des évènements. Elle avait parcourue le pays en long et en large, rencontré un grand nombre de saphyriens et de saphyriennes et réussi à propager le message de son Parti : moins d’Etat ; moins d’impôts, de taxes et de réglementations ; et plus de valeurs. Le message était passé : elle voulait mener une large coalition afin de décappeleniser le pays. Elle avait véritablement brillé lors de cette campagne en parvenant à prendre le lead dans sa famille politique tout en convainquant un maximum de gens que le projet porté par l’Alliance de la Droite Populaire était celui dans le pays avait cruellement besoin.

Ses sympathisants étaient remontés à bloc et en grande forme lorsque qu’un speaker annonça l’arrivée du Président des Jeunesses Populaires Jonas Johansen. Ce dernier fit son entrée en musique sous les applaudissements et les cris des jeunes femmes. Il leur fit quelques clins d’oeil lorsqu’il en apercevait, avec son grand sourire de charmeur, il se dirigea vers son pupitre.

Bonsoir Hoysburg !

La foule en délire l’acclama de plus belle. Il reprit une fois le calme revenu.

C’est toujours un plaisir pour moi de venir en Orcadie. Une principauté que j’affectionne particulièrement puisque j’ai une bonne partie de ma famille qui y vit. Donc lorsque je ne suis pas chez moi, à Seaston en Skjördland, je viens passer du bon temps ici, notamment à Hoysburg. J’aime la mentalité des gens. Politiquement parlant, les personnes sont tiraillés oui, mais entre le libéralisme et le libéral-conservatisme. Pour eux, le socialisme et le communisme, c’est hors de question. Ces idéologies moisies et dépassés n’ont rien de crédibles. Raison pour laquelle ils ont largement votés en faveur de la Droite Populaire il y a quatre ans et qu’ils s’apprêtent à renouveler leur choix cette année, non seulement pour la Principauté, mais aussi pour le pays, afin de dégager une bonne fois pour toutes le despote communiste Cappelen !

Standing ovation de la part des sympathisants de l’Alliance de la Droite Populaire.

Ce pays a besoin de changement. C’est encore plus vrai aujourd’hui qu’il y a quatre ans car les transformations opérées par les communistes et leurs pions écosocialistes se font progressivement afin de ne pas soulever la colère du peuple saphyrien. Jusqu’à présent, je dois reconnaître que cette colère est restée relativement discrète. Jusqu’à cette année. Cette colère s’est transformée en énergie pour la droite dans son ensemble afin non seulement de battre un homme, mais aussi un projet, particulièrement néfaste pour le pays. Les saphyriens et les saphyriennes ont un choix on ne peut plus clair : soit nous poursuivons notre route afin de devenir une République socialiste aux ordres de l’Internationale communiste - à l’image par exemple de la République d’Ostaria, présidée par le petit laquais communiste Julien Chastain - soit nous changeons de cap afin de nous tourner vers la liberté en axant notre politique sur la libéralisation de l’économie, qui a tellement souffert des mesures profondément stupides de la marionnette de Novgrad.

Applaudissements nourris.

Ce changement, ce cap, cette alternative est incarnée par une personne que je vous demande d'accueillir chaleureusement : notre tête de liste, la seule et l’unique Kirsten Sullivan-Pettersen !

Kirsten arriva avec un large sourire sous les vivats de la foule. Elle fit une longue accolade à Jonas avant de rejoindre son pupitre, face aux milliers de sympathisants de la Droite Populaire ayant fait le déplacement. Pour cette dernière prise de parole lors d’un tel rassemblement à l’occasion de cette campagne, Kirsten reçue une énorme ovation de la part de ses supporters. Une réelle Kirsten-mania était née à droite. Cela l'amènera t-il jusqu’à l’Hôtel de l’Orangerie ? Ses soutiens en étaient persuadés.

Bonsoir Hoysburg !

Ses supporters scandèrent “Kirsten Président !” en coeur.

Quelle ambiance de folie ! Merci, merci infiniment pour votre accueil particulièrement chaleureux. Cela fait plaisir à voir, d’autant que nous sommes dans la dernière ligne droite. Ce Rassemblement Populaire est le dernier de cette campagne. J’ai éprouvé un réel plaisir à venir à votre rencontre lors de chacune de mes visites aux quatre coins du pays, que cela soit pour des rassemblements populaires tel que celui-ci ou lorsque j’ai pu échanger personnellement avec certains d’entre vous. J’en sors encore plus déterminée que lorsque j’ai débuté cette campagne à Seaston en Skjördland à l’occasion du Rassemblement Populaire d'ouverture de campagne. J’en sors encore plus déterminé à vous représenter et à faire gagner nos idées afin de bâtir un avenir meilleur pour chacun d’entre nous !

Applaudissements particulièrement nourris.

Je tiens à remercier Jonas de sa présence à nos côtés aujourd’hui. Le Président des Jeunesses Populaires et député-maire de Seaston, effectue depuis des années un excellent travail à la tête du mouvement jeunesse de notre famille politique et de la troisième plus grande ville de Skjördland. Il est un réel atout au sein de notre Parti et je suis fier de pouvoir clôturer cette campagne à ses côtés.

Applaudissements.

Nous avons soulevés énormément de thèmes lors de cette campagne mais aujourd’hui, je tiens à insister sur l’économie du pays, qui sera la grande priorité nationale après dix longues années d'âneries communistes. L’Alliance de la Droite Populaire entend insuffler un vent de liberté dans ce pays ! Je me ris d’entendre le communiste Cappelen aborder cette thématique ici même, à Hoysburg il y a quelques jours. Je me dois donc d’y revenir afin de rétablir certaines vérités car oser s’aventurer à parler de liberté lorsqu’on a un tel bilan, permettez-moi de vous dire que c’est sacrément culotté ! Le despote communiste ferait mieux de raser les murs en se cantonnant à tenter de séduire sa base névrosée, de moins en moins mobilisée pour le reconduire dans ses fonctions.

Huées.

Cet homme est quand même venu ici en vantant sa nationalisation des universités et de l'enseignement supérieur. Il a quand même osé s’en prendre au libre choix des parents pour l’avenir de leurs enfants et est venu s’en vanter dans un long et très ennuyeux discours - comme à l’accoutumée - axé sur la liberté, d’après lui. Vaste blague mes chers amis. Vous savez ce qu’on dit, “les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait”.

Hilarité générale à la célèbre réplique d’un vieux film culte lysennien.

A l’occasion de son “discours sur la liberté” - d’après son site de campagne - il s’est également ridiculisé en cherchant à nier l’évidence, à savoir le fait qu’il soit un pion novgradois ayant pour finalité de nous asservir à cette puissance communiste. Je cherche encore le rapport avec la liberté. Je ne trouve pas. Mais le pire reste à venir car il s’en est également pris au traité de libre-échange ainsi qu’à l’Alliance militaire défensive avec la Fédération-Unie signés, votés et ratifiés sous le mandat d’Erik Sullivan. Je tiens d’ailleurs à préciser qu’aucun, je dis bien aucun sénateur du MRC de Cappelen, ni le principal intéressé, n’avait pris la peine de participer aux débats sur ces textes, ni même de prendre la peine de se déplacer dans l’hémicycle afin de voter. Il est toujours bon de rappeler, encore maintenant, que le MRC fut une opposition particulièrement médiocre qui ne s’est réveillée que pour renverser un gouvernement et entrer dans l’illégalité en faisant sédition. Parenthèse fermée. Le communiste Cappelen est donc venu ici à Hoysburg afin de taper sur une Alliance militaire défensive avec la Fédération-Unie, ce qui n’avait encore une fois aucun foutu rapport avec la liberté. Il s’est aussi attaqué au traité de libre échange entre le Saphyr et la Fédération-Unie. Voilà qui est complètement stupide et ce, pour deux raisons. La première, venir ici sur les terres libérales d’Orcadie pour s’en prendre au libre échange est une stratégie redoutable si on veut se prendre une sacrée déculotté auprès des libéraux, majoritaires dans cette principauté. J’ai connu mieux comme méthode pour convaincre les indécis… La seconde raison, c’est de s’en prendre au libre échange et particulièrement à ce traité - ce qui prouve par ailleurs qu’il est bel est bien un pantins aux ordres de Novgrad mais passons - alors qu’il a eu dix longues années pour l’abroger. On peut donc en conclure que Cappelen est un hypocrite. Un hypocrite doublé d’un imbécile incapable de tenir un réel discours sur la liberté.

Rires et applaudissements.

Cette campagne nous aura permis à tous de constater que Cappelen est véritablement en bout de course. Fatigué par l’exercice du pouvoir - c’est qu’il est harassant de détruire ce pays ! - il ne parvient plus à séduire les masses. Je crois qu’il en a conscience, sincèrement. Je crois qu’il sait que sa fin est proche. Tant mieux. Nous devons tourner la page et rectifier l’ensemble des erreurs - et par le Sort qu'elles sont nombreuses ! - commises sous les mandats de Cappelen. Ma tâche s’annonce rude, je ne vous le cache pas. Mais je peux aussi vous dire que je suis déterminée comme jamais afin que l’on emporte ces élections et que l’on travaille au sein d’une large coalition afin de transformer le Saphyr. Nous pouvons le faire, nous devons le faire !

Mes chers amis, mes chers compatriotes, c’est la dernière ligne droite. Dorénavant, la balle est dans votre camp. Il ne tient qu’à vous de rendre cela possible en votant pour les candidats de la droite libérale-conservatrice ! Ensemble, oui, nous pouvons y arriver. Rien est inéluctable. La victoire est à notre portée.

Gloire à l'Empire. Longue vie à l'Empereur !

Kirsten reçut une impressionnante standing ovation et fut rejoint par Jonas Johansen. La tête de liste de l’Alliance de la Droite Populaire s’approcha de nouveau du micro afin d’ajouter quelque chose.

Encore une chose ! Je vous demande de réserver un véritable triomphe à Haakon Tidemann, Anders Rasmussen, Arthur Adams et notre fondateur, Paul Sullivan !

Ces derniers reçurent un tonnerre d’applaudissements de la part des militants et sympathisants de l’Alliance de la Droite Populaire. Les gens étaient agréablement surpris de voir tout ce beau monde réuni à l’occasion du dernier Rassemblement Populaire de cette campagne. Après quelques minutes d’applaudissements, Kirsten reprit le micro afin une dernière annonce, de taille.

Mais ce n’est pas tout ! Comment aurions-pu clôturer cette campagne sans la présence de notre chef, encore pour quelques temps, de notre ancien Président du Conseil, de mon époux ?

La hurla sa joie suite à cette annonce que personne n’osait espérer. L’ensemble des personnes présentes sur la Place du Port de Hoysburg se mit à scander le prénom de leur chef : “Erik ! Erik ! Erik”. Celui-ci fit son entrée en affichant un large sourire. Il semblait très ému par l'accueil triomphal qui lui était réservé, lui qui aurait tant aimé retourner à l’Hôtel de l’Orangerie afin de faire ce qu’il n’avait pu faire lors de son passage. Qu’importe, sa femme allait finir le travail et accomplir son rêve. Ils le vivraient ensemble, en tant que couple. Le plus célèbre du Saphyr.

Erik rejoignit ses amis, son père et son épouse en prenant le temps nécessaire pour les saluer, toujours sous les vivats de la foules. Ces derniers redoublèrent d’intensité lors qu’Erik embrassa délicatement les lèvres de sa femme, sous les regards admiratifs de la foule.

[Jasenko Trifonov]

DISCOURS SUR LE DROIT AU SALAIRE JUSTE
Jasenko Trifonov était venu aujourd'hui à Hoysburg pour prendre le contre-pied des politiques libéraleds et dérégulatrices, il savait combien les plus précaire travailleurs avaient souffert des décisions taillées sur mesure par un pouvoir oligarchique, égotiste et incapable de comprendre le monde. Ils avaient lu deux-trois vulgarisations économiques et ces abrutis avaient eu le sentiment de comprendre le monde, ils étaient plongés dans un monde creux et insipide où l'on croyait l'État sans puissance. Tout du moins, là était la bonne intention. En réalité ces crétins de libéraux, n'avaient au fond d'eux qu'un discours moralisateur et dénué de réflexion. Ils étaient incapables de comprendre les mouvements du monde et voyaient juste les uns qui réussissent et les autres qui ne sont rien, et qui à leurs yeux l'ont mérité, ils les méprisent ces gens-là. Leur mépris d'individualiste fini à l'urine, commencé à la propagande de caractère totalitaire droit-de-l'hommiste, entachait toute leur pensée qui n'était bonne qu'à jeter aux ordures. Incapables de voir le poids de l'héritage, incapables de voir la force du travail collectif, la misère du travail individuel ; ils n'avaient qu'à aller dans les usines ou dans les mines tous seuls pour voir s'ils auraient de l'initiative privée ! La meilleure place pour défaire un libéral de ses idées fausses et des mensonges entendus qu'il répète comme un chien, était encore le goulag. Rien ne vaut le travail forcé et manuel des campagnes ou des usines pour remettre les idées en place à un de ceux qui perpétuaient un système de domination fait pour conforter les familles puissantes dans leur état de richesse insolente qu'ils ne manquaient d'exhiber à la misère prégnante.
Il arriva comme une fleur sur la scène mise en place par des camarades aimables, avant que ne soient branchés les microphones, il discuta avec quelques camarades. L'un deux, lui dit qu'il avait raté sa truffade à cause de la tome fraîche en trop petite quantité, une autre lui raconta qu'elle était fatiguée après une journée à imprimer des tracts et à les replier car la plieuse avait rendu l'âme. Il fit un trait d'humour sur ce qu'elle avait dû la récupérer.

Camarades !

Aujourd'hui que chaque jour, le salaire est soumis aux dérégulations, la valeur du travail s'amenuise ici comme ailleurs. Ou plutôt ailleurs puis ici. Personne n'est dupe que l'ADP et la CMD ne sont que les marionnettes pantomimes du libéral-chauvinisme du Parti Conservateur de Fédération-Unie. Et sa politique la suit fidèlement, comme un cabot suivant un autre en lui reniflant par derrière. Le projet de la CMD ou de l'ADP, vous le trouver en raccourci chez les fédérés. Les uns cherchant chez les Conservateurs, les autres chez les "Progressistes" de droite. Dans le pays où il se trouve le plus de prisonniers par habitant, loin devant Novgrad, dans le pays où l'État n'est que la serpillère des intérêts privés, destiné à nettoyer les restes excrémentiels que laissent les unicartels, ces trusts immondes. Allons nous devenir comme ces faces à botox, qui fomentent des coups d'État et créent des républiques bananières à travers le monde pour leur propre intérêt ? Non bien sûr, en ne suivant leur politique, puisque nous sommes bien en deçà de leurs capacités industrielles, en ouvrant grand notre marché, nous allons devoir nous adapter aux conditions précaires de travail et donc de vie des autres pays colonisés et nous devrions dans un mouvement de servitude volontaire, des républiques bananières. Les riches dont fait partie Sullivan, la lèpre saphyrienne tiendront le régime politique pour socialiser leurs pertes - incompétents qu'ils sont à modéliser un modèle économique qui marche - et nous, il ne nous restera qu'à tenir le régime de bananes pour toucher deux Augustis cinquante.

Ce que nous devons faire, mes camarades, c'est défendre la valeur du travail saphyrien et ne pas le laisser décroître comme on voit la valeur du travail et par conséquent les niveaux de vie décroître dans les pays aspirés par la Fédération-Unie. Vous la connaissez la différence entre les "États-Satellites" de la Fédération-Unie et ceux de Novgrad ? C'est que les satellites fédérés sont vampirisés par la métropole alors que les satellites novgardois sont enrichis par la métropoles ! Vous la connaissez la différence entre la médecine fédérée et la médecine novgardoise ? La première est vendue chère, laissant mourir des millions de malades dans les pays pauvres, tandis que la seconde s'exporte pour sauver des vies et se pratique à titre gratuit ! Est-ce que nous allons laisser ces bourgeois antinationaux, voler notre force nationale et détruite notre État social pour en faire un État pénal et laisser-fairiste, qui ne va rien faire sinon emprisonner celles et ceux qui seront forcés de contrevenir à leur législation étroite pour survivre ? Les constats sont alarmants de toute part ! Toutes les études universitaires tendent à démontrer que pauvreté et violences sont corrélés et plus la pauvreté est forte, plus la violence et en particulier celle que l'État est obligée de déployer, sont conséquentes ! Une commission de la CINS a cette année sortit un rapport sur la pauvreté et le système pénal dont voici la conclusion : " La discrimination et l’exclusion sociale des personnes vivant dans la pauvreté diminuent leur participation à la vie sociale, leur accès à la justice et la jouissance effective de leurs droits. Elle estime qu’il est nécessaire de garder à l’esprit l’indivisibilité des droits : une violation d’un droit économique social et culturel et généralement accompagnée d’une violation d’un droit civil et politique."
Violer le droit économique et social d'un travailleur à recevoir un salaire juste pour son labeur, c'est en faire un futur délinquant ! Opposons à l'État pénal, né du libéralisme, l'État social né de l'émancipation. Soyons solidaires et libres, plutôt libres d'être condamnés. Pour maintenir à flot les salaires, il nous faut entériner dans les pratiques fédérales, l'interventionnisme d'État dans l'économie et plafonner le salaire minimum horaire, tout en l'indexant de manière pérenne à la croissance de la productivité fédérale. Ainsi, nous augmenterons le niveau de vie de la population au fur et à mesure que notre économie est capable de fournir de meilleures conditions de vie nationales. L'intérêt collectif garanti par l'État, voilà notre projet !

Vive la Saphyr !

[James A.J. Adams]

Meeting sur la création de conseils locaux de débat24 novembre 195 - Hoysburg_____________________________
James Adams, fils d’Arthur J.R. Adams, ambassadeur de l’Empire près la Fédération-Unie avait été sollicité à de nombreuses reprises par celui-ci, qui espérait le voir prendre la relève dans sa terre natale d’Orcadie. Après avoir essuyé de nombreux refus de la part de son fils, celui-ci avait finalement accepté de rejoindre le premier plan national et local au cours des élections congressionnelles de 195. Il était motivé à l’idée faire vivre l’héritage de ce qui était désormais une dynastie politique, ce, tout autant que de se rendre utile différemment à la société. “Représenter les bonnes gens et leurs intérêts, c’est un bien noble idéal” se disait-il, justifiant ainsi auprès de sa conscience son entrée de ce monde requin qu’il ne connait que trop bien, lui qui fut plongé dans ce sombre océan d’ambitions durant toute son enfance.

Aujourd’hui, c’était la naissance d’une nouvelle manière d’aborder la politique, sa conception, son expression, une voie vers le changer de la représentation. Voilà ce qui l’avait poussé à faire son entrée dans le monde des ténors de l’éristiques, la profonde volonté de renouveau, de dynamisme. Alors, à contre-courant de toute tradition politique, il avait décidé d’improviser purement et simplement un meeting au sein de la place du port d’Hoysburg, il désirait s’adresser à ses concitoyens directement et ne pas simplement tenir un discours face aux militants de l’ADP dont les cœurs étaient depuis longtemps gagnés. Alors, il demanda simplement à son équipe de lui fournir une enceinte portative, et un micro et il se rendit, des idées plein la tête, à la rencontre de ses concitoyens.

James monta sur un plot au centre de la place après avoir posé l’enceinte à ses pieds, et commença s’exprimer, remarquant que certains curieux étaient déjà intrigués par une telle installation.

James Adams : Bonjour Hoysburg ! Je me permets de me présenter à vous, je suis James Adams, le candidat de l’Alliance de la Droite Populaire à la Mairie et à la Principauté. Je suis aujourd’hui avec vous, sur cette place pour venir à vote rencontre, et pour vous exprimer quelques-unes de mes idées.

Quelques personnes commençaient à s’amasser autour du candidat

James Adams : Vous savez, je pense qu’aujourd’hui en 195, il est temps d’aborder autrement la politique. Non pas que je renie le génie et l’héritage de mes prédécesseurs, bien au contraire, mais il est à mon sens illusoire de chercher à concevoir la politique de la même manière que mon père Arthur, ou le Très Honorable Erik Sullivan la concevaient. Ils ont apporté énormément à l’Empire et ils continueront de lui apporter énormément, mais la nouvelle génération se doit de proposer une politique plus ouverte, moins “technique” peut-être. Une politique plus ouverte à l’expression des opinions et des avis de tous, c’est une certitude ! Mon avis, c’est que parfois on devrait se permettre, ne serait-ce qu’un instant de relancer le débat, de quitter un seul moment les clivages partisans pour exprimer, ensemble, nos idées de manière dénuée d’intérêts extérieurs, et d’attachement à une ligne politique. En cela, je pense qu’il serait plus que judicieux de parvenir à la création de conseils locaux ouverts à tous, simplement pour y débattre et effectuer des propositions aux dirigeants locaux ! Parce que la politique se doit de se faire au nom du peuple de notre bon Empereur, c’est à ce titre que l’Alliance de la Droite est “Populaire” ! Je peux concevoir que ces propos paraissent hypocrites de la part du descendant d’une dynastie politique que je suis, mais justement, je baigne dans ce monde depuis toujours, je sais qu’il doit évoluer, pour être en accord avec son temps, avec les doléances de l’Empire et de ses citoyens. Notre travail, c’est de vous représenter ! Pas de représenter nos électeurs, mais d’être les élus du peuple de l’Empire tout entier ! Alors, notre génération doit en être consciente, doit être dynamique, à l’écoute, et comprendre les vrais besoins de tous les saphyriens, de tous les orcadiens, de tous les hoysburgiens !

Maintenant je suis là pour vous écouter et vous répondre, et non pas seulement pour tenir à long monologue, dites-moi quelles sont vos préoccupations, vos problèmes et surtout : en quoi je peux vous aider.

Pendant près d’un heure, James Adams est descendu de son estrade pour discuter avec ses concitoyens, entendre leurs doléances et tout ce qu’ils avaient sur le cœur. Après cela, le candidat est reparti comme il était venu, en remontant dans sa berline qui était garée aux abords de la place, non sans saluer les habitants d’Hoysburg avec qui il avait dialogué.

[Alexander Auber]

Rencontre avec des vétérans de l'armée saphyrienne13 mars 199 - Hoysburg_____________________________
Alexander Auber, en tant que tête de liste pour les élections sénatoriales, arpentait l'Empire depuis le début des élections dans l'objectif de convaincre largement les saphyriens de voter pour l'ADP dans le cadre des élections générales. L'actuel chef de l'opposition apparaissait comme le chef de fil d'une droite très conservatrice ce qui pouvait lui porter préjudice dans l'optique d'alliance avec le centre et pour s'imposer comme le prochain Président du Conseil il lui fallait absolument une large victoire.

C'est dans cet optique qu'il donna rendez-vous aux vétérans de l'armée saphyrienne présent en Orcadie sur la belle Place du Port de Hoysburg afin de discuter avec eux et de leur présenter le programme de l'ADP. Alexander Auber arriva peu de temps après l'arrivé des vétérans invités à l'évènement. Il était accompagné de caméra de télévision et de photographe de la presse locale. La tête de liste serra la main et discuta avec les anciens de l'armée sur un ton respectueux mais amicale. Il afficha même un sourire quand un des vieux militaires fit une blague sur l'actuelle Président du Conseil, blague que je ne retranscrirait pas ici tellement elle est grivoise.

Après quelques minutes à discuter le petit groupe se déplaça jusque dans un café réservé pour l'occasion. Une fois dans la salle et une fois chacun installé il se saisit d'un micro installé pour l'occasion et commença sa courte intervention pour présenter sa mesure principale.

Alexander Auber : Avant de commencer à parler de nos proportions j'aimerais commencer par vous remercier d'être présent aujourd'hui a mes cotés. Nous sommes en période électoral, et votre présence ici en si grand nombre montre que les saphyriens sont toujours autant intéressés par la politique prouvant que notre démocratie est intacte. J'aimerais aussi, en tant que chef de l'opposition, vous dire toute la gratitude que l'État a envers vous pour votre engagement passé et qui vous honore et qui vous honorera toujours. Défendre l'Empire en donnant son sang est une preuve de patriotisme qui force le respect et si nous honorons nos morts je tient à dire que nous n'oublions pas non plus les survivants.

Les vétérans applaudirent Alexander qui avait voulu commencer par caresser dans le sens du poil son public.

Alexander Auber : Et c'est justement car nous n'oublions pas les vétérans que vous êtes que notre formation politique propose d'étendre la loi d'attribution de pensions aux vétérans en permettant à tous les vétérans d'avoir accès à la pension et en augmentant celle-ci pour la passer à 700 Augustis, contre 500 aujourd'hui. Cette loi était une avancé concrète pour nos anciens combattants mais je considère qu'il faut aller plus loin dans les mesures en votre faveur. Je sais qu'en vous engageant dans l'armée vous ne désiriez qu'une chose, défendre les intérêts de l'Empire du Saphyr et que votre engagement était parfaitement dénuer de toute forme de réclamation, ci ce n'est du respect et de la considération. Si l'ADP arrive au pouvoir je vous promet, bien entendu, de vous respecter et de vous considérer mais ces deux mots pour moi ne suffise pas. Vous vous êtes donnés âmes et corps à l'Empire et de fait vous méritez une récompense une fois arrivé à la retraite que vous méritez tant. C'est pourquoi nous mettrons fin à la limite temporelle qui existe aujourd'hui dans le versement des pensions, cet article est profondément injuste et par conséquent sa suppression au profit d'une universalité dans le versement est bien plus juste pour vous. De plus l'augmentation de 200 Augustis de la pension vous permettra de mieux profiter de votre retraite mérité. Vous n'avez pas volé cette argent, vous méritez de vivre mieux au vu du sacrifice que vous étiez prêt à faire.

Mais, permettez moi d'avoir une pensée aux familles qui n'ont pas vu revenir l'un des leurs car celui-ci à fait le sacrifice ultime. Pour venir en aide à ces victimes de la guerre nous accorderons 50% de la pension accordé aux vétérans à la famille de celles et ceux qui ne sont jamais revenue de mission et qui sont mort au front. Cela ne compensera pas la perte et la douleur mais permettra aux survivants d'avoir un meilleur cadre de vie. C'est une dépense humaine qui répond à un besoin concret.

Alors, cette réforme nous la mènerons car nous avons le courage d'agir !

Merci de votre attention et vive l'Empereur !


Après avoir été applaudit Alexander Auber se rendit de nouveau auprès des vétérans afin de discuter avec eux, d'essayer de convaincre les plus réticents et tout cela autour d'un café payé par le parti.

[Børre Hegland]

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Venu passer la journée en Orcadie pour rencontrer différentes associations locales sur des sujets variés, le Vice-Président du Conseil et leader de la CMD Børre Hegland voulait évoquer la question de la lutte contre les trafics de drogue, sujet devenu important dans l’opinion publique depuis la révélation de chiffres nationalement alarmants sur la hausse de la toxicomanie. L’aspirant Président du Conseil voulait donc réaliser une petite vidéo sur le sujet et fut alors filmé par un collaborateur alors que, dos à la mer, il se lança dans sa déclaration.

Bonjour à tous.

Je m’adresse aujourd’hui à vous depuis le port de Hoysburg, ville dans laquelle je fais de nombreuses rencontres aujourd’hui. Je voulais vous parler d’un sujet qui me tient à coeur autant qu’aux saphyriens : la gestion des trafics de drogue et la lutte contre la toxicomanie. Si il y a beaucoup de choses à dire en matière de prévention et sur le volet sanitaire de cet enjeu, j’aimerais aujourd’hui me concentrer sur la manière d’assurer la sécurité de chacun et donc de lutter contre les trafics de drogue.

Il y a d’abord pour moi un vrai enjeu maritime et international, d’où le lieu de cette prise de parole. Dans cette situation, nous avons absolument besoin de mieux contrôler l’espace maritime qui constitue un moyen sûr d’acheminement de drogue dans notre pays. Nous ne pouvons pas tout faire seuls mais nous devons d’abord nous assurer que la communication entre la Police Fédérale, les agences du Ministère de la Justice et la Garde Côtière Fédérale est constante afin de traiter efficacement les menaces. Nous devons également accepter que nous ne pouvons pas faire tout seuls. Nous avons besoin de coopération pour limiter le trafic en mer. Cela implique que nous partagions des renseignements de manière plus officielle et plus conséquente avec d’autres pays. Je pense d’abord à Carlomania mais également à tous les pays qui bordent la Mer de Claddagh. Pour moi, nous devons partager les informations dont nous disposons d’une part, mais également mener si nous le voulons des opérations en mer conjointes. Enfin, pour terminer sur le volet international, je veux également que nous apportions une meilleure assistance aux pays dans lesquels les réseaux puisent leur source. Sans coopération internationale, il est vain de penser que nous pourrons régler le problème des trafics internationaux, au mieux nous pourrons en limiter les effets à domicile, mais avec toujours plus d’efforts. Et d’ailleurs, nous devons transmettre certains de nos éléments sur des trafiquants internationaux au Saphyr à ces pays pour qu’ils puissent donner des suites pénales dans leur pays si d’éventuels complices ou réseaux sont identifiés.

Nous devons également bouleverser nos méthodes à domicile. Nous ne pouvons que constater que la politique actuelle ne suffit plus, nous devons faire mieux. Nous devons d’abord simplifier au maximum les démarches pour les douanes au moment où ils saisissent de la drogue. Je pense que nous devons également renforcer le volet financier des enquêtes pénales sur les trafiquants en garantissant et en institutionnalisant les relations entre le Ministère du Trésor et les services de police pour que les enquêtes soient plus rapides sur ces enjeux et renforcent les dossiers pénaux de l’accusation. Nous voulons également des mesures conservatoires sur le patrimoine immobilier détenu par les trafiquants avec la possibilité de le saisir le temps de la procédure judiciaire et éventuellement même de le vendre si il n’a pas d’intérêt pour l’enquête avec un argent reversé à l’accusé uniquement en cas de relaxe. Parce que ceux qui s’achètent un patrimoine fantastique avec l’argent des trafics ne devraient pas pouvoir en profiter une fois sortis de prison, c’est aussi simple que ça.

Alors voilà, j’espère avoir pu vous convaincre à travers ce message que la CMD était prête à lutter avec fermeté contre les trafics aux niveaux international et national, tout en mettant parallèlement en place une politique de prévention efficace.

Je vous remercie.

Le collaborateur confirma d’un geste de la main à Børre Hegland que la vidéo était terminée et la vidéo fut transférée au siège de la CMD depuis laquelle elle serait postée sur les différents sites et réseaux sociaux de la campagne.

[Magdalena Beirsston]

Pour lancer officiellement la campagne locale d’Orcadie, la jeune tête de liste de l’ADP Magdalena Beirsston avait décidé de revenir sur les pas de l’histoire de son mouvement, là où Kirsten Sullivan Petersen avait clôturé sa campagne victorieuse en 178, mettant fin au règne du communiste Ivan Cappellen: une date fondatrice pour la droite rénovée que voulait incarner la jeune chef des jeunesses populaires du mouvement.

Pour l’occasion se tenait en effet un forum pour l’entreprenariat et l’emploi, qui grâce au temps clément se déclinait en plusieurs stands installés sur la place du port d’Hoysburg. Vêtue d’un costume bleu marine un peu démodé, la jeune candidate avait passé la matinée à échanger en cercles fermée avec des représentants syndicaux et des entrepreneurs, afin de sensibilisé encore davantage aux questions d’emploi et d’embauche. Puis quand vint le zénith du jour, elle se mit à déambuler pendant quelques heures entre les stands, échangeant de façon décontractée avec les participants.

Enfin, c’est vers seize heures que la tête de liste de l’ADP monta sur la scène ouverture qui surmontait le stand, tandis que de nombreux visiteurs se pressaient aux alentours. Laissant les acclamations monter autour d’elle, elle s’empara d’un geste déterminé d’un micro et prit la parole d’une manière fluide, gagnant à chaque mot en assurance.

C’est un véritable honneur que de me trouver devant vous, dans cette principauté d’Orcadie qui m’a vu naître et grandir, il n’y a pas si longtemps que ça d’ailleurs. C’est ici que mon tout jeune engagement politique s’est construit, au sein des jeunes populaires de l’Alliance de la Droite Populaire, dont j’ai eu l’honneur de prendre la tête il y a un peu plus d’un an.
 
Cette jeunesse pourtant, ne rime ni avec inexpérience, ni avec incompétence, ni avec ignorance. Au contraire, c’est entourée de politiciens expérimentés, qui ont travaillé depuis de longues années au service de la principauté d’Orcadie, que je m’avance ce soir. Mesdames et messieurs, je vous demande d’accueillir chaleureusement à mes côtés James A. J. Adams et Frederik Auber, que je remercie de leur engagement dans ce projet de refondation de notre droite locale comme nationale. Leur présence sur cette liste démontre la synthèse de notre parti entre jeunesse et expérience, entre tradition et vivacité, en sommes, entre respect de nos héritages, concrétude de nos combats et renouveau de la flamme de nos combats !
 
Cette nouvelle droite que nous voulons défendre, entend combiner la défense de la compétitivité des entreprises, et la promotion des droits des salariés. Sous la mandature d’Ingeborg Wollen, des réformes structurelles ont été mises en place, afin de faciliter l’emploi des jeunes et de protéger le droit de grève et la recherche d’emploi des salariés. Ces mesures ont mis notre économie sur les bons rails, en réduisant le taux de chômage sous la barre des 7% : et je ne peux que saluer le travail accompli jusqu’ici par la CMD. Mais la mécanique semble grippée, comme si les autorités locales considéraient le travail accompli, et la situation parfaite : pour ma part, je ne le crois pas, et nous ne le croyons pas non plus !
 
Dans les temps incertains que traverse notre économie nationale, le gouvernement de l’Orcadie doit plus que jamais soutenir la compétitivité de ses entreprises, et l’emploi de ses concitoyens. L’État n’administre ni les salaires, ni le marché du travail : j’entends que certains à l’USE veulent sans cesse augmenter le salaire minimum. Si cette mesure peut avoir du bon sens quand les salaires ne sont pas suffisamment rémunérateurs, ou quand les entrepreneurs profitent d’une situation excessivement favorable sur le marché du travail, à trop forte dose, elle conduit les entreprises à réduire leurs marges, et donc à moins embaucher ! Trop de salaire minimum tue donc l’emploi, et je ne crois que ce suicide économique ne serait bénéfique pour personne.
 
Au contraire, il est nécessaire de ressouder le lien entre entrepreneurs et salariés, qui partagent au fond un même objectif : maximiser la réussite de leur activité professionnelle, pour engranger de meilleurs revenus et donner un sens à leur travail. C’est pour cette raison qu’il est du devoir du gouvernement de garantir cette concorde, en réajustant notre politique fiscale en faveur de l’embauche et des investissements.
 
A ce titre, Ministre-Présidente, j’instaurerais une progressivité des charges sociales payées par les entreprises à l’embauche, proportionnellement au nombre de salariés embauchés, de façon à atteindre un seuil progressif. Ce mécanisme permettra de favoriser les créations d’emploi et de stimuler le marché du travail, avec une remise à zéro annuelle de ce barème qui permettra aux entreprises produisant en Orcadie d’augmenter chaque année leur masse salariale en fonction de leurs besoins.
 
Cette mesure entend notamment protéger de la pression fiscale les petites et moyennes entreprises, en leur permettant de développer progressivement leur activité sans se noyer en cas de difficultés passagères dans les méandres de cotisations sociales excessives. La création d’autoentreprise sera dans le même biais facilitée, puisqu’un crédit de cotisations sociales total sera accordé à ces néo-entrepreneurs, qui seront considérés comme leur premier et unique salarié. Les taux d’imposition seront flexibles et resterons négociés par concertation syndicale, sans remise en cause du mécanisme global de progressivité.
 
Nous comptons également introduire cette mesure dans un plan de développement économique et social plus global, qui devra porter l’Orcadie vers le plein-emploi, et réduire son taux de pauvreté d’un tiers dans les cinq prochaines années. Ce combat sera long et difficile à mener, mais je demeure persuadée que nous avons les armes, ensemble, pour améliorer durablement la vie de nos concitoyens, le fonctionnement de notre économie et la prospérité de notre principauté. Ensemble, nous y parviendrons !

La jeune fille descendit alors de scène sous les acclamations, afin de poursuivre sa visite autour du stand, et ses échanges avec les participants, déterminée à rendre cette journée aussi instructive qu’elle ne pouvait l’être.

[Magdalena Beirsston]

Vêtue d’un costume bleu marine un peu démodé, la jeune candidate avait passé la matinée à échanger se promener dans les rues, rencontrant des concitoyens et échangeant quelques mots acerbes sur l'USE. Enfin, c’est vers seize heures que la tête de liste de l’ADP monta sur la scène ouverture qui surmontait la place tandis que de nombreux visiteurs se pressaient aux alentours. Laissant les acclamations monter autour d’elle, elle s’empara d’un geste déterminé d’un micro et prit la parole d’une manière fluide, gagnant à chaque mot en assurance.

**Introduction**
Bonsoir à tous, et merci infiniment d'être ici ce soir. Votre présence témoigne de l'importance que chacun d'entre vous accorde à l'avenir de notre chère principauté d'Orcadie. Ce soir, je me tiens devant vous, non seulement en tant que candidate, mais aussi en tant que citoyenne engagée, déterminée à œuvrer pour une Orcadie plus sûre pour nous tous. L'USE croit qu'ici, elle est maitresse, alors même que sa candidate ne propose que des mesures banales et inutiles: contre la violence, elle promet des comités de vigilance désarmés, contre la haine, elle promet la réinsertion, contre le crime, elle promet la naïveté et la faiblesse.

Notre principauté, reconnue pour sa beauté et sa tranquillité, fait pourtant face aujourd'hui à des défis de sécurité qui ne peuvent être ignorés. Des incidents croissants de criminalité et de trafic ébranlent les fondements même de notre société. Ces problèmes ne sont pas seulement des statistiques; ils affectent la qualité de vie de chaque Orcadien, altérant notre sentiment de sécurité et de bien-être dans nos propres quartiers. Je tiens à souligner, avec une gravité particulière, que la gestion actuelle de ces problématiques par nos autorités est loin d'être suffisante. Les mesures prises jusqu'à présent n'ont pas réussi à endiguer la montée des activités criminelles qui menacent notre communauté. Une approche plus ferme et proactive est nécessaire pour garantir la sécurité publique.

Je veux vous ici d'un aspect crucial de notre programme : le renforcement de la sécurité en Orcadie. Notre plan, élaboré avec soin, vise à lutter efficacement contre l'implantation des trafics qui minent la sécurité et la sérénité de nos communautés. Nous ne pouvons tolérer que nos rues deviennent le théâtre de telles activités illicites. Pour y remédier, l'Alliance de la Droite Populaire propose une stratégie robuste et multidimensionnelle.

Premièrement, nous intensifierons nos efforts pour démanteler les réseaux de trafic. Cela implique une collaboration renforcée entre nos forces de police, les services de renseignement et les instances judiciaires. Nous augmenterons les ressources et les pouvoirs d'action de nos forces de l'ordre pour qu'elles puissent opérer de manière plus efficace et ciblée. En parallèle, nous reconnaissons l'importance de la prévention et de la dissuasion. C'est pourquoi nous envisageons la mise en place de systèmes de vidéosurveillance avancés dans les zones clés de notre principauté. Ces outils ne serviront pas seulement à surveiller et à enregistrer les activités suspectes, mais aussi à dissuader les potentiels criminels. Nous veillerons à ce que ces systèmes soient utilisés dans le respect des droits et libertés de nos citoyens, tout en fournissant un outil efficace pour garantir leur sécurité.

En outre, nous développerons des programmes de contrôle des délits pour surveiller les zones à risque et intervenir rapidement en cas d'activité criminelle. Ces mesures seront complétées par des initiatives communautaires visant à sensibiliser les citoyens aux dangers des trafics et à renforcer la cohésion sociale pour créer un front uni contre la criminalité. Notre engagement est clair : une Orcadie plus sûre pour tous. La sécurité n'est pas un privilège, mais un droit fondamental. Avec ces mesures, nous réaffirmons notre détermination à protéger ce droit pour chaque Orcadien. Ensemble, nous pouvons et nous allons faire d'Orcadie un havre de paix et de sécurité.

"Abordons maintenant un aspect tout aussi crucial de notre plan de sécurité : le renforcement de nos services judiciaires en Orcadie. Pour assurer la sécurité et la justice, il est impératif que notre système judiciaire soit efficace, rapide et juste. Les victimes de crimes méritent de voir la justice rendue promptement et de manière équitable. C'est pourquoi l'Alliance de la Droite Populaire propose des réformes significatives dans ce domaine.

Premièrement, nous allons investir dans nos tribunaux et nos systèmes judiciaires pour accélérer le traitement des affaires. Cela signifie augmenter le nombre de juges et de personnel de soutien, moderniser nos infrastructures judiciaires, et adopter des technologies avancées pour gérer plus efficacement les dossiers. En réduisant l'encombrement des tribunaux, nous pouvons garantir que les affaires sont traitées avec la diligence requise, réduisant ainsi l'attente et l'incertitude pour les victimes.

Deuxièmement, nous nous engageons à renforcer la protection des victimes. Cela passe par la mise en place de services de soutien aux victimes, pour les accompagner tout au long du processus judiciaire. Ces services offriront un soutien psychologique, des conseils juridiques et une assistance dans les démarches administratives. Il est essentiel que les victimes se sentent soutenues et respectées par notre système de justice. Enfin, nous veillerons à ce que notre système judiciaire soit non seulement rapide, mais aussi équitable et transparent. La justice doit être rendue de manière équilibrée, en veillant à ce que les droits de toutes les parties soient respectés. Nous instaurerons des mécanismes de surveillance et d'évaluation pour s'assurer que notre système judiciaire fonctionne avec intégrité et équité. En renforçant nos services judiciaires, nous ne faisons pas seulement avancer la cause de la sécurité, nous renforçons également la confiance de nos citoyens dans notre système de justice. Une justice rapide, efficace et équitable est essentielle pour maintenir l'ordre social et la confiance en nos institutions. Avec ces mesures, nous nous engageons à faire d'Orcadie un exemple de justice et d'équité.

Mes chers concitoyens, permettez-moi de réaffirmer solennellement mon engagement, et celui de l'Alliance de la Droite Populaire, à garantir la sécurité de chaque habitant d'Orcadie. La sécurité est plus qu'une simple politique ou un ensemble de mesures ; elle est le droit fondamental de chaque individu à vivre sans crainte, à prospérer dans un environnement sûr et protégé. Notre vision pour Orcadie est celle d'une principauté où la sécurité est une réalité tangible pour tous. Nous envisageons une Orcadie où les familles peuvent se promener dans les rues sans inquiétude, où les entreprises peuvent prospérer sans craindre le crime, et où nos enfants peuvent grandir et apprendre dans un environnement sain et sécurisé. Cette vision est à portée de main, mais pour la réaliser, il nous faut agir avec détermination et unité.

Je fais appel à vous, citoyens d'Orcadie, pour soutenir notre vision d'une Orcadie plus sûre. En votant pour moi, Magdalena Beirsston, et pour l'Alliance de la Droite Populaire, vous choisissez un avenir où la sécurité et la justice sont les pierres angulaires de notre société. Un vote pour nous est un vote pour la paix, la sécurité et la prospérité. Ensemble, nous pouvons transformer notre principauté, en faisant d'Orcadie un modèle de sécurité et de bien-être pour tous. Merci de votre soutien, de votre confiance et de votre engagement envers notre cause commune. Ensemble, faisons d'Orcadie un lieu plus sûr pour nous tous.

#Orcadiesure