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Pub Le Bien Pensant

Furstestorstaden Illys

Modérateur : Daniel Hilbert

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Henry Renbow
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Parti politique

07 août 2019, 17:59

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Le Bien Pensant est un pub très réputé d'Illys où de nombreux étudiants et intellectuels refont le monde autour d'une bonne bière.

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Henry Renbow
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Parti politique

07 août 2019, 19:13

Henry était arrivé à Illys en train comme a son habitude. Après être passé au siège local de l'USE il se dirigea au bar le Bien Pensant où il devait intervenir sur l'intervention de l’État dans les services et l'économie devant de nombreux étudiants et intellectuelles d'Illys. Devant le bar s'était regroupé tant de personnes qu'on demanda d'installer des enceintes pour qu'on puisse entendre l'intervention a l'extérieur. Aucuns journalistes ne fut autorisé a rentrer hormis les organisateurs de l’évènement Radio Nova, dont le célèbre présentateur Gustav Lionka était déjà installé sur une chaise attendant son invité. L'événement était retransmit en direct sur les réseaux sociaux, a la radio et des images seraient diffusés le soir même au Journal de 20h.
Henry salua de nombreuses personnes avant de se diriger en direction de Gustav Lionka.


Henry Renbow : Salut comment vas-tu Gustav ?

Gustav Lionka : Bien et toi ? Par contre on parlera après l'interview de ce que tu veux, mais là faut commencer on est en retard sur la diffusion.

Henry Renbow : Pas de problème.
Henry s'assit sur une chaise en face de Gustav, mis le casque qu'on lui donna et prit un micro.

Caméraman : Diffusion dans 5..4..3...2....1.....TOP !

Gustav Lionka : Et bien le bonjour a tous ici Radio Nova en direct d'Illys dans un bar remplit de monde avec mon invité politique Henry Renbow ! Bonjour Henry Renbow.

Henry Renbow : Bonjour Gustav et merci de m'avoir invité.

Gustav Lionka : Aujourd'hui dans cette interview nous parlerons du rôle de l’État dans l’Économie mais aussi dans les services publiques. Alors pour commencer Henry Renbow, vous êtes Secrétaire Fédéral de l'Union Socialiste Écologiste ainsi que sa Tête de liste pour les élections du 11 août 168. Ma première question sera d'ordre commerciale. On le sait pendant la dernière législature Erik Sullivan et son Gouvernement ont multipliés les traités de libre-échanges avec de nombreux pays, si vous devenez le prochain Président du Conseil que feriez-vous ?

Henry Renbow : Pendant la dernière législature l'USE a toujours voté contre les différents traités de libre-échanges signés par le Gouvernement. Ainsi si nous gagnons les élections, l'USE abrogera les ratifications des traités signés, ainsi pour revenir a une politique protectionnisme qui est de tradition au Saphyr. Mais nous luttons contre surtout parce qu'ils sont néfastes pour notre agriculture mais aussi pour l'environnement en multipliant des échanges avec des pays dont aucunes règles éthiques environnementales ne sont en vigueurs.

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Gustav Lionka : Aujourd'hui on le sait, la mode des grandes entreprises est de délocalisé dans des pays dont les règles sociales sont pratiquement inexistantes. Quelles sont les propositions de l'USE pour atténuer ses effets ?

Henry Renbow : Et bien nous sommes pour un interventionnisme d’État, donc a l'USE nous proposons l'établissement d'un processus de nationalisation temporaire sur des sites en voie de fermetures afin de sauvegarder les emplois locaux en attendant le rachat par une entreprise. Aussi nous augmenteront les droits de douanes sur les importations des pays dont les droits sociaux sont limités afin de pénaliser les entreprises souhaitant produire a l’étranger moins cher tout en vendant sur le marché Saphyrien.

Gustav Lionka : Et en ce qui concerne les droits sociaux ainsi que le pouvoir d'achat des travailleurs saphyriens, que proposez-vous ?

Henry Renbow : Tout d'abord nous voulons ré-hausser le SMIC horaire a 15 Augusti, ensuite nous voulons réduire le temps de légal de travail à 38 heures, instaurer une 4ème semaine de congés payés et étendre le droit de grève au Service publics exception pour la police et l'armée. Il est important de faire avancer le droit des travailleurs et de donner un nouveau souffle a notre économie en augmentant les conditions de vie de nos citoyens.

Gustav Lionka : Je vous remercie Henry Renbow d'être venu ici pour cette interview unique dans Radio Nova

Henry Renbow : A moi de vous remercier !

Gustav Lionka : C'était Gustav Lionka pour Radio Nova.

Henry se leva et resta dans le pub a discuter avec Gustav ainsi que les nombreuses personnes venus sur place pour le voir. Ils serra des mains, prit des selfies et s'envola dans une voiture direction Lesrenati
Secrétaire Fédéral de l'Union Socialiste Écologiste
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Ivan Cappelen
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Décorations

20 juil. 2020, 05:09

DISCOURS SUR LA PLACE DE L'ÉTAT 179

Dans ce grand bar, tant par son illustre passé et présent intellectuel, que par sa clientèle qui avait gardé grandeur de sa pensée dans ses discussions, dans ses explications et dans les débats humanistes qui s'y tenaient entre étudiants et intellectuels plus âgées, opérant une transmission intergénérationnelle des idées et de toute la pensée socialiste et humaniste. Ivan Cappelen y discuta quelque peu avant de tenir un discours devant.

Mes chers compatriotes,

Ce dialogue entre les saphyriens, les saphyriennes qui s'interrogent à justice titre sur l'avenir dont pourra bénéficier et connaître leur pays et moi-même qui entend vos questionnements, vos peurs, vos craintes parfois, vos volontés, vos espoirs bien souvent, et qui, en conscience, vous demande de m'écouter et d'écouter ce que j'ai à vous dire et de comprendre pourquoi vous avez la possibilité de choisir une liste, lors du prochain tour de scrutin, qui concordera avec l'idée-même que vous réclamez et dont vous avez besoin de la conduite de l'État et de son essence ; ce dialogue entre nous, disais-je, va bientôt être mené à son terme par la fin de la campagne électorale. Il convient donc d'en éclaircir les dernières zones d'ombres qui peuvent persister de çà, de là, afin que lorsque votre main se posera sur le bulletin que vous plierez dans l'enveloppe que vous glisserez dans l'urne, vous ayez en main, non seulement le papier qui représente votre choix, mais également en tête, les éléments qui composent et déterminent ce choix-là. Je ne peux être satisfait de voir, d'entendre, de lire ou de percevoir les discours, bien souvent dénués de sens, de profondeur, de pratique ou de réflexion de mes adversaires. En écoutant ces mots, il est normal de se demander quels sont mes adversaires, car bien évidemment, je n'ai pas que des ennemis, force partis sont des alliés, des amis et des soutiens du Mouvement Révolutionnaire Citoyen, c'est ce qui fait notre force, notre parti de gouvernement et notre parti pris de gouverner. Mon adversaire principal mais non unique, c'est le libéralisme économique et dans cette zone idéologique, une seule force prévaut et fait autorité depuis vingt ans et il s'agit de la dynastie Sullivan. Je suis l'alternative à Kirsten Sullivan et à la politique réactionnaire, libérale, destructrice et dépourvue d'humanité qui entre en profonde contradiction avec la conscience égalitaire de chacun d'entre nous. Je suis le candidat contre la droite, et contre elle-seule, car elle seule compte. Seule la droite se propose de revenir sur les grandes avancées sociales du pays, seule la droite se propose à un retournement complet de ce qui a été nos grandes conquêtes et seule la droite veut faire perdre dix ans de progrès au Saphyr, pour tenter de reconstituer tant mal que mal, un semblant d'ordre dépassé. Depuis dix ans, les choses ont changées, les structures sociales du pays ont évolué, nous avons eu plus de cadres et plus de travailleurs qualifiés par exemple et contre le mouvement de polarisation de l'emploi orchestrée ou favorisée par la politique de l'ADP qui créait une grande disparité entre des actionnaires plus riches, des métiers intellectuels moins nombreux et des postes sans qualification en nombre plus important, cette politique que nous avons enrayé. J'ai parlé de l'emploi, mais sur la question de la santé aussi nous avons été contre la tendance de la politique de la droite en augmentant substantiellement le nombre de médecins qui sortent de nos universités. Ce n'est pas rien. J'ai parlé de l'emploi, mais sur la question de la santé, et sur tant d'autres, nous avons été contre le délitement progressif de notre société et l'érosion accélérée des bienfaits de la civilisation de masse qui caractérisent le gouvernement libéral-conservateur.

Je ne tomberai pas dans la bassesse d'une Sullivan, d'un Real ou d'un Adams. Je ne leur prêterai dans mes constats, aucune intention dépassant celles qu'ils ont exprimé, je n'indiquerai lorsque j'aurais à critiquer leurs bilans ou leurs propositions, que les effets induits par l'application de leurs propositions ou par l'exécution concrète de leurs politiques. Il ne m'est d'aucun avantage d'avoir à leur inventer une volonté totalitaire, liberticide, anti-monarchique ou anti-populaire. Leurs mesures proposées ou appliquées vont contre les intérêts du peuple, si l'on considère l'intégralité du peuple au Saphyr et non seulement la couche supérieure, mais cela ne signifie pas qu'ils veulent retourner au temps du servage ou des débuts de l'ère industrielle. Mes mots, ne dépassent jamais leurs pensées, bien que leurs maux dépassent bien souvent leur pensée, non par intention justement mais par erreur ; preuve sans doute qu'il ne suffit pas d'avoir une grande conception du Saphyr pour lui donner sa grandeur. Je ne doute pas que Madame Sullivan, Monsieur Real ou Monsieur Adams puissent se faire une idée respectable du Saphyr -s'ils abandonnent leur homophobie et leur sexisme dans leur conception nationale- mais c'est largement insuffisant. En figeant leur pensée dans un nationalisme anthropomorphique, ils s'occupent du Saphyr, mais oublient de s'occuper des saphyriens et des saphyriennes. Ce qui explique par exemple, que Monsieur Adams considère que par refus de signer des traités de libre-échange nouveaux, j'ai agi contre le Saphyr sans considérer un seul instant la réduction de la pauvreté et l'accroissement du développement économique, par ailleurs plus égalitaire, comme des actes puissants et forts pour la grandeur du Saphyr. Mais ils le sont car ils grandissent infiniment plus qu'un traité, chaque saphyrienne et chaque saphyrien.
Regarder nos adversaires comme des ennemis de bonne foi dotés d'un sens très restreint de la réflexion et soumettant incessamment leur conscience du monde qui les entoure à des erreurs d'appréciation, serait une vision également fausse que de leur attribuer des valeurs totalitaires comme ils m'en attribuent à tour de bras. L'erreur fait souvent place à la table des vices de ces gens-là, à la mauvaise foi. Monsieur Adams a par exemple fustigé que le MRC était le parti de la restriction des libertés individuelles alors que l'ADP s'était farouchement opposé aux projets de défense et de protection des droits et libertés individuelles proposées par moi-même, comme étant trop contraignants pour notre justice qui n'auraient plus l'opportunité de brimer suffisamment fort, les condamnés ou les petits fauteurs.
Quant à l'économie de marché dont Monsieur Adams et Madame Sullivan se font les grandes défenseures, notamment par sa capacité à déterminer la quantité de travail et de productions, il est vrai qu'il sera toujours nécessaire que la société sache quelle quantité de travail il faudra pour produire chaque article de consommation et quelle quantité d'articles de consommation, il sera nécessaire de produire. Cependant que l'économie capitaliste de marché ne détermine que la quantité d'articles de consommation accessibles aux consommateurs, il est nécessaire de produire en rapport avec la quantité de travail pour chaque article qui détermine son prix. La société moderne qui voudra que l'économie détermine la quantité d'articles de consommations nécessaire à l'assouvissement des besoins de chaque individu devra arranger son plan de production en accord avec ses moyens de production, qui comprennent, en particulier, sa force de travail. Les effets utiles des différents articles de consommation, comparés les uns aux autres et avec deux quantités de travail nécessaires à leur production, finiront par déterminer le plan. En ce sens, la concurrence est nécessaire et la meilleure forme d'expression de cette concurrence que nous sachions appliquer s'appelle les marchés. Cependant, nous sommes conscients que l'économie capitaliste de marché est incapable de répondre aux questions essentielles du second siècle, nous prônons donc une économie socialiste de marché où les gens seront capables de tout gérer très simplement, sans l'intervention de la valeur tant vantée. Par différents marchés concurrentiels mais dont les travailleurs seront soumis aux mêmes lois minimales de protection sociale et dont l'intégralité de la population bénéficiera de la capacité de s'approvisionner en bonne quantité, nous parviendrons à trouver la juste mesure. Le cinquième de production supplémentaire autorisé dans le plan quinquennal répond à cet impératif ; cette margé d'un cinquième permettra à nos concitoyens de se tourner vers la meilleure offre du marché socialiste sans que cela empêche autrui d'accéder à celle-ci, cela permettra à l'Office du plan de voir quelles préférences se dégagent des marchés socialistes et d'adapter les effectifs et normes selon cette quête perpétuelle de la qualité. Il est donc faux de prétendre que nous voulons abolir l'économie de marché. Par ailleurs, il est également faux de prétendre que l'économie de marché correspond à une invention capitaliste, Adams arroge au capitalisme, une invention qu'il ne mérite pas ; le capitalisme n'a pas le monopole de l'économie de marché. L'économie de marché existe depuis que la forme historique de l'Humanité existe, depuis que la société des hommes existe, depuis que les classes sont apparues.
L'autre problème de l'économie de marché consiste en l'effet rebond qui empêche aux économies capitalistes de réussir la transition écologique dont l'Humanité a besoin pour pouvoir respirer un air plus pur, se débarrasser de la peur perpétuelle du risque de l'épuisement des ressources et aborder le présent sans s'inquiéter de ce que l'avenir qu'elle laissera en héritage à sa descendance ne soit rien d'autre qu'un poison. Très concrètement en économie capitaliste de marché, plus vous faîtes des efforts pour réduire la consommation et l'intensité carbone -ou tout autre substance polluante- d'un article de consommation, d'un service ou autre, et plus vous provoquez une augmentation de la consommation de cette ressource, et plus la pollution s'intensifie. Prenons l'essence par exemple, plus elle est meilleure marché, moins nos voitures en consomment et plus, individuellement, nous roulons et consommons d'essence au point que la consommation générale augmente malgré une réduction de la quantité d'essence nécessaire pour effectuer chaque déplacement. Dans notre exemple, la baisse du coût du pétrole ou l'optimisation des moteurs provoque la hausse des déplacements. Cela vaut pour les voitures mais vaut également pour tous les autres domaines économiques, et, plus vicieux encore, il existe un effet rebond indirect, dit de frugalité, qui consiste à se permettre une consommation fautive pour avoir eu une meilleure consommation dans un autre domaine. Comme si pour avoir roulé deux kilomètres en moins, vous vous permettiez de chauffer votre maison à 22°C l'hiver et de la climatiser à 14°C l'été. Concrètement ne planifier ou ne limiter qu'un secteur économique aurait pour conséquence directe ce rebond indirect qui apparaîtrait dans globalement tous les autres secteurs économiques où il y aurait une surconsommation des ressources encore plus démesurée. L'économie capitaliste de marché, ne peut en aucun cas et d'aucune manière protéger l'avenir de la planète, la pureté de nos rivières, de nos lacs, de nos étangs, la propreté de nos forêts, de nos vallons ou de nos plaines. C'est ce qui explique que nous voulions l'adapter, tout en la maintenant comme seule capable de garantir la qualité et le progrès. Cette économie de marché bride également les libertés individuelles, plus qu'une vision mutuelliste et collectiviste vers où le chemin incis par l'action du MRC mène.
Sur la question totalitaire, et cela rejoins mon propos, en économie capitaliste de marché, la liberté de la presse consiste à permettre à quelques milliardaires de contraindre plusieurs milliers de journalistes à falsifier leurs opinions. Que signifie la liberté de la presse ? La presse ne peut être libre que s'il est permis et aisé d’imprimer, d'enregistrer, de diffuser, de partager ou de dire des opinions minoritaires et de les rendre accessible à un large public qui ne saurait représenté ou être chose que la majorité absolue et écrasant de la population. Les principaux quotidiens, radios ou chaînes de télévision aussi peu nombreuses qu’elles soient, proposent plus de teintes différentes que ne le ferait sans doute une presse sous le contrôle du gouvernement, et c'est par ailleurs pour cela que nous avons diminué le contrôle de l'État sur l'information et que nous sommes complètement à une nationalisation de l'information, mais farouchement partisans de sa collectivisation. Cependant, les gardiens essentiels des opinions minoritaires sont les petits hebdomadaires et mensuels, ainsi que les maisons d’édition de même envergure et les radios pirates. Ce n’est qu’à travers ces canaux qu’on peut être absolument et résolument certain que n’importe quelle opinion qui n’est ni diffamatoire ni une incitation à la violence ou à la haine sera présentée au public. Tant qu’existera une presse à petit tirage, tant qu’on pourra compter sur sa survie, même dans un coin, les principales libertés seront sauvegardées, et à l'inverse si on la développe pour que la petite presse puisse se diffuser avec plus d'aisance, alors les libertés seront ardemment défendues et bien défendus. Mais la tendance de l'économie capitaliste de marché, marche contre ce principe en rendant de plus en plus inaccessible les moyens des petites gens de faire entendre leur voix ; à mesure que s'est développé les machines de la presse, de l'enregistrement vidéo ou audio, ont été retiré de la portée et du porte-monnaie d'une population grandissante d'exclus du droit à la parole par l'augmentation des coûts d'impression de journaux, des coûts de matériel radiophonique ou télévisuel, en remettant aux mains des plus grands actionnaires et aux grandes familles et dynasties économiques du Saphyr -Sullivan compris- les médias de masse. Cela permettant à ces familles de contrôler l'information par la censure journalistique très forte et pourtant jugée normale, qu'exerce le Conseil d'Administration et exclusivement ses représentants de l'actionnariat -lorsque ledit Conseil est partagé- sur les journalistes, contraints à n'être plus que la bouche du chantre, ou du valet de messeigneurs les grands. C'est la raison pour laquelle l'actionnariat salarié majoritaire a été instauré par la planification économique et qu'en ce sens, les journalistes ne sont plus soumis à aucune censure de la part de l'actionnariat bien que plane toujours la menace du désinvestissement. Cette crainte ne pourra être apaisée que par la nationalisation des capitaux de l'information et le renoncement de l'État à siéger au sein des Conseils d'Administration relatifs aux journaux, à la télévision ou à la radio, en dehors de l'Office Impérial de l'Information et de la presse publique, bien évidemment.
Dans tous les domaines de l'économie, pour la liberté, l'égalité -qui contrairement aux affirmations fausses de la droite et du centre sont compatibles et conciliables au sein d'un même système- et la maîtrise de notre avenir, l'État doit s'investir plus fermement pour que d'ici quelques années, ces promesses ne soient plus rien d'autre que la réalité concrète que connaîtront quotidiennement les saphyriennes et les saphyriens.

La volonté qui guide chacun des pas des communistes, vous le voyez, c'est de faire de l'État saphyrien, un État juste. Or, ne peut se prétendre juste l'État souverain qui n'a pas renoncé à rendre la justice, par tous les moyens qui lui appartient d'utiliser et de mettre en application à seule fin que puisse être observé la réalisation concrète d'un monde juste où rien d'autre ne règne que la justice, en dépit de toute autre forme de pouvoir. Le prestige, la qualité et la grandeur de notre État réside principalement dans sa capacité à chercher la vérité et à la dire, à chercher la solution juste et à l'appliquer, à comprendre le fonctionnement du monde et à essayer par les moyens qu'il en connaît à faire évoluer les choses dans le sens de sa conception d'un monde meilleur où sont égaux les humains, où sont élevés fraternellement les enfants, où sont préservés la nature et l'environnement, où sont traités dignement tous les individus dont il sera permis au pays d'en croiser le chemin de l'existence.
Jamais, nous ne devons, nous autres législateurs, gouverner avec dédain ou indifférence à la souffrance humaine, aux maux de chacun, à tout ce qui fait contradiction à la conscience de l'égalité naturelle, à la compassion et à la colère suscitée par le chômage, la misère, le froid, la faim, à la révolte des plus nobles sentiments humains, méconnus de la société et étrangers à tout instant à la politique voulue par l'ADP, le GRP, la CMD ou le PI. L'indifférence de l'État l'amène à la résignation semblable au comportements des exploiteurs, l'indifférence de l'État l'amène aux mêmes politiques que les gouvernances d'actionnariat. Cela n'est nullement un hasard si concordent et convergent en un pareil point, les agissements d'un État indifférent à tout ce que l'Homme peut connaître de malheur, de peine et de pire, et les agissements opportunistes et évidemment intéressés d'acteurs économiques dont toute l'action fondamentale ne peut être défini autrement que par la défense primaire et primordiale de ses propres intérêts de rentabilité. Ne peut être appelé qu'État injuste, celui qui aura choisi de ne plus se soucier par indifférence, ou par intérêt, du sort de l'entièreté de ses concitoyens et en premier lieu de ceux qui vivent dans les pires conditions, les plus précaires, les plus ignorées, les plus exclues, les plus marginalisées, les plus détestables qui donnent à tout coeur humain bien doté en sentiment, en raison et en conscience, d'interminables hauts les coeurs au fur et à mesure que se déroule sous ses yeux, la liste ou le spectacle de ces malheurs. L'indifférence n'est qu'un renoncement à établir une justice sociale et humaine, c'est le renoncement de l'État à assurer sa mission et son rôle premier qui est celui de rétablir l'équilibre juste entre les puissances de l'hérédité, de l'argent et de la finance qui sont aujourd'hui concrétisées par le corps actionnarial et patronal, et les faiblesses du travail, ces masses obscures par leur nombre, puissantes par leur force mais soumises aux lois du travail, du marché et de l'opportunité édictées par le corps actionnarial dans un rapport défavorable. Ce renoncement n'est pas anodin, refuser de changer les choses et de faire son devoir, simplement car l'ordre établi semble insurmontablement droit et indivisible, seulement parce qu'il nous semble impossible de rendre à tant d'hommes, de femmes, d'enfants et de vieillards leur dignité, ne saurait être nommé différemment que de la couardise ou du conflit d'intérêt. Loin s'en fallut que je n'accusasse mes adversaires de conflit d'intérêts, bien qu'ils fassent partie, en leur âme et conscience du corps actionnarial et qu'ils défendent les intérêts de ces mêmes puissances de la finance en déviant les missions de l'État vers un rôle qui n'est de fait, que le chien de garde d'une classe hégémonique alors qu'il devrait plutôt se soucier de l'intérêt des minorités soumise et de la majorité exploitée. Il ne peut qu'être déplorée cette couardise de la part de la droite et du centre, et je la déplore le premier. Heureusement, l'audace, la fierté et le courage possèdent encore une représentation dans le monde politique et dans les bulletins disponibles lors des prochaines élections. Leurs représentants ne sont autres que les socialistes en général et les communistes en particulier, qui contrairement aux écosocialistes ne subissent pas les déstabilisations et les invectives d'une direction libérale-sociale.

La conception des communistes est simple sur ces questions : nous défendons comme nous l'avons toujours défendu, un État fort pour qui la justice est une raison de l'existence et la première légitimité. Ce n'est que parce que nous sommes les défenseurs de la justice et qu'il y a toujours eu un rapprochement entre la situation réelle et la situation idéalement juste sous mes mandats que je me représente, soutenu par l'unanimité du MRC. Que ce soit en imposant une économie socialiste de marché qui garantisse la liberté réelle et effective de la majorité absolue et écrasante de nos concitoyens ou que ce soit en imposant diverses politiques redistributives ou sécuritaires pour offrir à chacun la dignité ou empêcher et prémunir contre la violence, l'action de l'État a toujours été valorisée par le MRC dans l'intérêt supérieur de donner à notre pays, les outils de sa grandeur et les raisons de la fierté saphyrienne.
Sans l'État juste dont nous avons doté le pas, qui pourrait être fier de sa patrie, autrement que par une fierté de géographe ? Autrement que par nos paysages, comment pourrions-nous être fiers du Saphyr si nous n'avions pas une population moins souvent victime de crimes, de violence et de haine, moins souvent soumise aux aléas et aux difficultés financières, protégée de la misère, du chômage, de la faim et du froid ? Cette fierté que nous avons, à être une exception, un ovni dans le monde capitaliste, à être la nation développée, sans doute la monarchie la plus riche et la plus prospère du monde, la monarchie la plus libre et la plus égalitaire du monde, à être en somme, le pays qui n'a rien à envier à personne, ni pour sa stabilité, ni pour sa prospérité, ni pour son progrès, ni pour sa justice, sa liberté ou sa paix.

Il me reste, pour terminer mon intervention, qui interminablement s'allonge, de vous souhaiter, mes chers amis, une jolie journée et des jours heureux. Je vous souhaite de connaître le bonheur et la sérénité, et vous savez qu'il n'y a qu'un seul bord, qu'un seul parti qui en garantisse, pour les lendemains du présent, la jouissance au plus grand nombre et en qualité satisfaisante.

Vive le Saphyr !

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Bradley Russell
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Parti politique

Décorations

22 juil. 2020, 14:56

Bradley voulait finir sa campagne dans sa principauté. Il avait donc donné rendez-vous aux militants d’Illys, plus grande ville de la principauté tenue par le PI, pour un discours global sur sa politique si d’aventure il était élu Ministre-Président.

Bonjour à tous et merci beaucoup d’être présents aujourd’hui.

Vous le savez, ce lieu n’est pas anodin. Ce pub est bien célèbre dans cette si grande ville, celle tenue d’ailleurs par Daniel Hilbert, faisant de lui le maire de la plus grande ville de cette principauté. C’est aussi un choix curieux, puisque ces murs ont accueilli il y a quelques jours le Président du Conseil Impérial en personne, de passage en Wyvaldie dans le cadre de la campagne.

Mais au delà de la symbolique du lieu, j’aimerais aujourd’hui vous parler de mon programme si vous faites le choix de confier à l’USE le poste de Ministre-Président de Wyvaldie. Et une grande partie de ce dernier sera consacré à la thématique centrale qu’est l’éducation.

L’éducation est en effet, de l’aveu de tous, un des sujets les plus importants dans la vie politique. C’est avec une éducation de qualité que nous formerons des ouvriers, des salariés, des cadres ou des fonctionnaires compétents dans leur domaine qui permettront à la Wyvaldie d’être encore plus qu’aujourd’hui une terre de richesse économique mais culturelle.

Oui la culture, nos jeunes enfants doivent apprendre ce qui caractérise la culture saphyrienne. Ils doivent donc savoir ce qui, dans ces dernières décennies, a été bénéfique et ce qui ne l’a pas été pour pouvoir ensuite faire évoluer notre société. C’est grâce à ce passé que nous pouvons nous tourner vers l’avenir sans avoir peur de changer de vieilles traditions. Il ne faut pas avoir peur de faire évoluer la société, quitte à bousculer des mœurs pré-établis depuis longtemps. C’est en ce sens que nous avons ouvert aux couples de même sexe le mariage et l’adoption, et que nous ouvrirons demain aux femmes lesbiennes la PMA.

Il ne s’agit pas de renier notre passé, mais bien de rentrer dans notre époque. Peu de grandes démocraties au monde ont encore une religion d’état. Je pense qu’il était juste de mettre fin à l’union totale de l’Église et de l’État. Ce n’est pour cela que les saphyriens pratiquants ont du pratiquer leur culte différemment. Seulement l’état est désormais libre de prendre ses décisions sans risquer la désapprobation totale du clergé.

Dans l’éducation aussi, nous voulons faire avancer les choses en s’appuyant sur ce qui ne marche pas pour que, demain, nous ayons une école plus performante, plus égalitaire, plus forte et plus tournée vers l’avenir. En effet, élus, nous mettrons fin à la longue tradition de la notation dans ce pays qui discrimine les élèves les plus en difficulté. Cette tradition a fait son temps et aujourd’hui ne montre pas de raisons suffisantes de la garder. Il n’est pas farfelu de se débarrasser d’une tradition qui ne marche plus pour la simple raison que c’est une tradition. J’entends d’ailleurs souvent que l’opposé du conservatisme est le progressisme. Pour moi, c’est simplement le pragmatisme. Il fait que nous jetions un regard pragmatique sur le passé des politiques publiques au Saphyr et en Wyvaldie.

Nous voulons aussi permettre aux enfants de manger à leur faim. Car les notes sont une source de discrimination. Mais pense-t-on à la différence entre les élèves qui arrivent le ventre vide et ceux qui arrivent le ventre plein? Pense-t-on à la différence entre celles et ceux qui ont le soir des parents disponibles pour répondre à leurs interrogations et celles et ceux dont les parents rentrent tard le soir pour cause d’un emploi étendu dans le temps? Pense-t-on aux différences entre celles et ceux qui peuvent se payer une école hors de prix et obtenir de plus maigres effectifs et celles et ceux dont les enfants vont dans l’école publique du quartier qui manque de moyens humains et matériels? Nous n’y pensons pas car nous avons peur de changer la société saphyrienne.

Alors je vous propose que nous y pensions collectivement pour changer réellement la politique de ce pays. Je pense que nous devons avoir le courage de remettre en cause ce qui se fait depuis déjà longtemps. Je pense que nous devons, pour une fois, oser questionner nos actions passées pour préparer le plus beau des avenirs pour la Wyvaldie et pour le Saphyr!

Merci à tous!
Prospère soit l’Empire!


Très applaudi par ses partisans, Bradley passa deux heures de tables en tables pour échanger avec des sympathisants mais aussi quelques indécis venus par curiosité.
Chef de la Très Loyale Opposition au Conseil Impérial
Sénateur-Maire USÉ d’Odyssia


Ancien député et Ministre-Président de Wyvaldie
Ancien Haut-Trésorier Impérial
Ancien Procureur Impérial

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Maximilian Kristiansen
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Parti politique

24 nov. 2023, 19:54

#JusticeEfficace
Intervention de Maximilian Kristiansen au Pub Le Bien Pensant
24 novembre 219 - Skadie
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Dans un esprit de provocation mais aussi de convivialité, Maximilian Kristiansen s'était rendu avec les jeunes militants de l'ADP d'Illys dans le PUB Le Bien Pensant. L'objectif était d'y passer un moment de camaraderie mais également de mobiliser ces militants dans le cadre de l'élection générales alors que la Wyvaldie n'était pas une terre favorable à la droite conservatrice.

Le chef de l'opposition rentra donc le bar accompagné d'une vingtaine d'étudiants membre de l'ADP, dès cet instant quelques jeunes militants de gauche et d'extrême gauche commencèrent à regarder de travers le drôle de cortège. Dans l'ensemble cependant, les clients étaient plus attentif à boire leurs godets qu'à être attentif aux entrants.

Les jeunes commandèrent chacun une boisson et le maire de Doyle paya sa tournée ce qui lui valut un applaudissement nourrie. Cet applaudissement attira les quelques militants de gauche qui chahutèrent le sénateur en l'invectivant. On entendit par exemple des insultes comme "Facho", "Machiste", "Raciste" et j'en passe. Ce à quoi le Sénateur répondit que "C'est pas en insultant que tu vas régler un quelconque problème jeune homme".

Après cet invectives le barman sépara les deux groupes et fit promettre qu'il n'y aurait plus de bousculade ou de provocation sinon ils excluraient les deux camps de son établissement.

Assis à une table, éloignée du reste du bar, les militants de l'ADP purent profiter de leurs boissons tranquillement. Maximilian Kristiansen se leva au bout de quelques minutes afin de faire une rapide intervention filmée par les jeunes.


Maximilian Kristiansen : Chers camarade et je peux vous appeler comme ça car nous buvons ensemble, je vous remercie de votre présence autours de cette table !

J'aimerais vous dire d'abord que je suis de tout coeur avec vous, Illys est une ville compliquée pour nos idées et je sais que quand on est jeune et de droite il faut se batte chaque jour pour pouvoir exprimer ses idées librement. L'ADP n'est pas un parti très implanté dans votre principauté mais cela peut changer, votre génération sera celle qui va déterminer si nous sommes capable ou non de renverser la table et de mettre en place de nouvelle politique ambitieuse. Vous êtes le coeur battant du patriotisme saphyrien et vous pouvez vous applaudir pour cela.

Mais, en Wyvaldie comme ailleurs, votre génération souffre de l'insécurité permanente. Nous n'en pouvons plus de voir des multirécidivistes, des étrangers présent illégalement au Saphyr ou des criminels relâchées pour vice de procédure s'attaquer à vos filles, à vos copines, à vos mère et même parfois directement à vous. Tout cela démontre d'une réelle insuffisance de la justice saphyrienne et cette insuffisance est responsable pour beaucoup de l'insécurité dans nos rues et dans nos villes.

Pour palier à ce problème il faut assumer une politique forte, ambitieuse, une politique de redressement de l'institution judiciaire. Pour cela, il faut commencer par faire appliquer la loi plus rapidement et pour y parvenir nous ne pouvons pas passer par d'autre chemin que celui de recruter plus de personnels dans les tribunaux. Cela passe, évidemment, par plus de magistrats et de procureurs mais aussi de greffier, de secrétaires, d'agents de sécurités. En bref, nous devons faire un effort massif pour permettre à nos tribunaux de fonctionner correctement.

Vous me direz que cela coûte de l'argent. Enfin, à votre âge on a pas encore le mode de pensée comptable et c'est très bien d'ailleurs, car penser comme un comptable c'est le début de la mort en politique. Mais, toujours est-il que cela coutera de l'argent. Mais songez à toutes les économies qu'on fera quand on renverra dans leurs pays tous les délinquants étrangers présent sur notre sol. Il faudra une politique très sévère pour eux, au premier délit ou crime ils retournent d'ou ils sont venues. Qu'ils soient travailleurs, étudiants ou je ne sais quoi, la loi doit être plus sévère eux qu'envers les saphyriens et c'est bien normal. Pour couvrir le reste des couts, nous mènerons une politique de privatisation pour les prisons saphyriennes. Il ne s'agira pas d'avoir l’entierté de nos prisons gérées par le privé, mais nous pouvons imaginer une privatisation partielle des prisons pour les peines courtes.

Voila notre projet pour que notre justice soit redressée, je ne voudrais pas vous empêcher de boire plus longtemps alors santé et vive l'Empereur !

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