Place de la Marine

[Empire du Saphyr]

Place de la Marine

La Place de la Marine est la place principale de Rosyth. Ses éminents bâtiments en font l'un des endroits les plus connus et les plus importants de la ville.

[Henry Bachsson]

Meeting du GRP à la Place de la Marine de Rosyth (08/08/168)

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La Place de la Marine était noire de monde. Les militants patriotes s'étaient déplacés en masse sur la célèbre Place afin d'assister au discours de leur leader local, Henry Bachsson. Les chants nationaux se succédèrent jusqu'à la tombée de la nuit. 21 heures. Les lumières s'éteignirent pour laisser place à la diffusion d'un clip de campagne d'une dizaine de minutes à la gloire d'Åke Jakob Larsson et de son action au gouvernement et pendant la campagne. Les dernières minutes se focalisèrent sur les dangers que représentent les migrants illégaux. A l'issue de ce vidéo clip, les lumières éclairèrent la scène afin de suivre l'arrivée de l'orateur du jour.


Le Ministre-Président de Njördland et maire de Rosyth salua la foule et se plaça derrière son pupitre sous les applaudissements des militants patriotes.

Saphyriens, saphyriennes, mes chers compatriotes de notre belle cité de Rosyth, je tiens à vous remercier chaleureusement d'être venu si nombreux ce soir sur cette magnifique Place de la Marine !

Lors des précédentes élections générales, j'avais déclaré que nous étions chanceux, ici, au Saphyr. Je le pense toujours mais si nous voulons le rester, il faut se battre pour défendre notre culture, notre identité et nos valeurs face aux nombreux dangers qui nous menacent. Nous ne devons surtout pas tenir cette chance pour acquise et nous ne devons pas fuir nos responsabilités et prendre des décisions décisives. Nous pouvons être fiers de notre travail au sein du Gouvernement Sullivan II. Le plan visant à sécuriser notre territoire du terrorisme eibadiste en renvoyant chez eux plus de 25 000 migrants illégaux est un véritable succès et ce, malgré les tentatives désespérées des gauchistes pour le saboter et mettre à mal notre unité nationale. Le Gouvernement est parvenu à restaurer l'Etat de droit et maintenir au pouvoir une majorité cohérente et consciente des enjeux urgents auxquels nous faisons face malgré la volonté des racailles du MRC, de l'USE et du CMD de nous renverser. L'Etat de droit l'a emporté sur les actes de séditions. Les traitres ont été révoqués et bientôt, ils seront jugés pour leurs crimes.

[Applaudissements du public]

Je tiens à saluer et féliciter chaudement notre Président, Åke Jakob Larsson, pour son service à la tête du Haut-Commissariat à la Protection Civile, à la Sécurité Intérieure et aux Renseignements. Il a été un grand ministre, particulièrement actif dans laps de temps restreint. Le Grand Rassemblement Patriote, avec l'Alliance de la Droite Populaire et le Parti Impérial ont su montré à l'ensemble de nos compatriotes le visage d’un gouvernement particulièrement uni et déterminé afin de défendre la Nation.

[Standing ovation de 30 secondes]

Parmi les dangers qui nous menacent, il y a celui qui a déjà failli coûter la vie à nos compatriotes de Karlsburg. Le péril de la subjugation migratoire imposée, de l'eibadisme radical et de la haine anti-saphyrienne que la vague de clandestins amène avec elle. Il a frappé le 12 juillet de l'an dernier, et sans l'intervention du gouvernement, il aurait de nouveau frappé depuis lors. Mais face à l'imminence de la menace, nous ne pouvons nous reposer sur cette sécurité que notre Haut-Commissaire nous a prodigué. 25 000 illégaux ont été mis hors d'état de nuire pour l'instant, 25 000 illégaux au milieu desquels la terrible gangrène de la terreur et du totalitarisme religieux s'est développé, et Dieu sait que les agresseurs barbares n'ont pas fini d'essayer de nous atteindre. Nous devons leur faire face - mais, à coup sûr, nous ne pourrons protéger pleinement les nôtres si nous subissons un nouveau revers de la part des ennemis de l'intérieur : l'extrême gauche, celle qui, alors que la Nation endeuillée se devait de réagir rapidement à la menace, a oeuvré insidieusement à détruire nos moyens d'action en s'attaquant à notre Constitution, à nos lois, à nos policiers et à nos soldats.

[Applaudissements du public]

Lorsque nous serons de nouveau aux responsabilités et que le suffrage nous aura débarrassé des ennemis de la Nation, nous mettrons en place une série de mesures coup de poing afin de mettre définitivement K.O. la racaille, étrangère comme politicienne. Dans le domaine judiciaire, nous créerons des tribunaux d'exception afin de juger les auteurs de terrorisme, de haute trahison, de sédition et de putsch et nous accélérerons les procédures de condamnation à mort afin qu'il n'y ait plus que 120 jours maximum entre la condamnation de l'accusé et l'exécution de sa peine. Dans le domaine de la sécurité, nous poursuivrons les expulsions et nous les étendrons à tout individu étranger, légal ou non, ayant commis un délit au Saphyr. Pour garantir la sécurité de nos compatriotes, nous ne devons pas faire dans la demi-mesure et c'est la raison pour laquelle nous créerons un fichage centralisé de l'ensemble des personnes susceptibles de se livre à des activités pouvant nuire à la sécurité intérieure. Les racailles ont du souci à se faire, croyez-moi ! D'autant que nous comptons appliquer la déchéance de la nationalité pour toutes les personnes ayant commis un acte de haute trahison, une tentative de putsch ou de sédition et toutes les organisations qui promeuvent directement ou indirectement le terrorisme ou le coup d'Etat seront purement et simplement dissous.

[Ovation du public]

Saphyriens, saphyriennes, le moment est venu ! Face aux nombreuses menaces planent au-dessus de nos têtes, vous devez choisir de défendre votre Nation. Dimanche, votez pour les candidats du Grand Rassemblement Patriote !

Pour la Patrie !
Vive le GRP et vive le Saphyr !

[Vilgot Hölmstom]

DISCOURS SUR LA DIPLOMATIE 179

Il faisait beau, il faisait chaud sur la Place de la Marine, et une scène avait été montée de toute pièce par les vaillants camarades du MRC en un rien de temps. Vilgot allait commencer son premier discours tandis qu'un chanteur entonna un petit air. Quand il eut fini, Vilgot arriva sur la scène sous le Soleil duraille et les applaudissements tenaces et ininterrompus de foules enthousiastes. Il souriait de son air bonhomme. Fort de sa popularité locale, il entendait bien défendre le fief de Sundberg, dont il prendra probablement la relève d'ici aux prochaines élections.
Saphyriens, Saphyriennes,

Mes chers amis de Njördland. Vous le savez parfaitement, les communistes se sont toujours attelés à rendre le monde meilleur. Contrairement à ce qui a été affirmé par les esprits jaloux de l'ADP, nous n'avons pas fermé notre pays, nous ne sommes pas tombé en autarcie. Nous avons simplement mis en suspens la continuité et le développement de nos relations diplomatiques. Cela pour recentrer nos efforts sur la condition au Saphyr. Nous avons pris à contre-pied la politique de la Droite Impopulaire. Elle avait tournée son action exclusivement vers l'international sans considération de ce que nous autres, saphyriens et saphyriennes endurions tous les jours, au quotidien dans nos vies. Le Mouvement Révolutionnaire Citoyen a voulu inverser la tendance et remettre à l'endroit la politique : avant de vouloir commercer avec les autres nations, nous avons le devoir d'être exemplaires sur notre sol. Ces gens-là veulent donner sa grandeur au Saphyr en lui faisant contracter des accords diplomatiques, nous, nous voulons lui donner sa grandeur par son action concrète et par ce qu'il est. Vous, mes compatriotes, votre qualité ne vient pas du nombre d'amis que vous avez, votre qualité provient de ce que vous faîtes. Pour notre nation, c'est exactement la même chose.

Cependant, puisque la situation intérieure a été grandement améliorée. Puisque les menus problèmes qu'il nous reste à résoudre sont d'importance moindre et demanderont relativement peu d'effort face aux accomplissements dont nous avons déjà été capables ; tout concorde à penser que nous pourrons mener dès le prochain mandat, une politique diplomatique d'envergure. Outre les quelques actions que nous avons entreprises à l'international comme la dénonciation de la dictature Naroisienne, qui mena le pays sur le chemin de la démocratie, ou la réconciliation saphyro-arkadienne qui a permis à ce pays bouleversé de tout côté de devenir un royaume stable et démocratique ; demain, si vous nous permettez de nouveau de mener le gouvernement de ce pays. Nous choisirons de nous investir pleinement dans le concert des nations. Puisque nous avons une des sociétés les plus égalitaires des pays développés, nous pouvons désormais nous permettre de participer au développement du monde. Cela passera par un rapprochement avec les nations tiers-mondisées qui ont la volonté de se développer et de faire accéder leur population au progrès et à la modernité. Par exemple la Dorée, ou la République d'Aysnawana que nous soutenons fermement dans sa guerre civile qui l'oppose aux forces réactionnaires d'une dictature militaire, du Califat Eibadique et d'une monarchie absolue.
Les forces de gauche sont les seules à soutenir une intervention armée internationale pour mettre fin au Califat Eibadique et pour défendre l'instauration du régime républicain et démocratique en Aysnawana. Les forces impérialistes menées par les fédérés et leurs valets dans tout le monde libre, défendent quant à elles, un soutien armée aérien destructeur pour Dawwfiq et en coopération avec la dictature militaire d'Aysnawana. C'est une honte ! Est-ce que l'on enverra nos armées dans le monde entier, simplement pour défendre nos intérêts économiques et permettre l'oppression de nouveaux peuples par des dictatures militaires, simplement parce qu'elles obéissent aux lois du libéralisme économique ? Non ! Et ce n'est pas la politique diplomatique des communistes, qui sont le rempart impénétrable de la paix dans le monde et de la liberté des peuples.

Cette liberté que nous avons su conquérir dans notre pays, que nous avons défendu ardemment au temps de la guerre contre l'autocratie borowenienne, nous ne pouvons dignement accepter de l'accaparer aux peuples sous-développés. L'accaparement de cette liberté au nom de n'importe quels principes est indigne d'un homme libre, est indigne d'une femme libre et toutes celles et ceux qui proposeront de s'en tenir à des soutiens aériens à la dictature d'Aysnawana du Nord, malgré tous les prétextes qu'ils pourront avancer, ne sont que des impérialistes soumis aux ordres de la Fédération-Unie et de son terrible président. On va ensuite nous accuser, nous, défenseurs de la liberté dans le monde et de la paix d'être aux ordres de Novgrad parce que nous préférons soutenir une République plutôt qu'une dictature militaire. Voyez l'imbécillité farouche et jamais endormie qui monte aux créneaux sitôt que sont défendues nos valeurs saphyriennes. La paix, le progrès et la prospérité. Ces trois valeurs qui font notre identité ; ces trois mots qui nous rassemblement et nous lient, vous à moi, et moi à vous, nous ne les défendons pas pour nous uniquement. Quand on parle de paix, de progrès et de prospérité ce n'est pas seulement pour notre peuple ; c'est un idéal pour le monde entier. Nous ne pouvons pas défendre la paix, le progrès et la prospérité sur notre sol et défendre la guerre civile, la réaction et la pauvreté dans le monde.
Il n'y a pas plus sincère défenseur de ces valeurs dans la politique diplomatique que la coalition communiste et écosocialiste. Aujourd'hui, nous sommes prêts à prendre place dans le concert des nations, dans le camp du monde libre. Avec nos alliés, nous défendrons dans tous les pays du monde la paix et la liberté.

Quelle insulte à nos vétérans de la Guerre du Lac Blanc que d'entendre en ce jour, sonner la cloche du dîner des généraux et aiguiser par là même l'appétit insatiable des capitalistes ! Qu'auriez-vous dit si lorsque nous défendions notre liberté chérie, les fédérés fussent venus pour soutenir le Borowen parce que nous n'avions pas une économie suffisamment plaisante et complaisante à leurs intérêts ? Que diriez-vous si nous devions brader ou notre solidarité ou notre liberté sous la menace fédérée ? C'est pourtant bien cela qui est demandé au peuple du Dawwfiq. Mais nous tenons bon, la majorité communiste et écosocialiste tient bon face à la pression et aux mensonges de la Fédération-Unie et de son effroyable président.
Nous voulons la démocratie, rien de plus. Seule la République d'Asnaywana est un modèle démocratique, voilà pourquoi nous la soutenons. C'est aussi simple que cela. Si ce fut l'Etat souverain d'Asnaywana qui fut démocratique, nous l'aurions soutenu ; mais c'est une dictature militaire. Aussi longtemps que seule la République du Sud offrira un cadre démocratique et libre à ses citoyens, alors nous lui assurerons un soutien inconditionnel dans sa lutte pour sortir de la terreur et de la misère environnante ; de la même manière que nous aurions voulu autant de soutien quand nous luttions pour notre indépendance et l'intégrité de notre pays et de nos valeurs.

Oui, je vous le dis mes amis, un autre monde est possible avec les communistes. Un monde dans laquelle notre diplomatie sera une diplomatie à coeur ouvert, une diplomatie de valeurs et non une diplomatie d'intérêt. Contrairement à l'ADP, au PI ou au GRP, nous ne ferons pas de la realpolitik pour garantir les intérêts économiques saphyriens dans le monde ; les seuls intérêts que nous avons à défendre sont la paix, le progrès et la prospérité partout où nous aurons les moyen de les défendre et d'en garantir l'application. Mes amis, ne cédez pas à l'envie d'un rayonnement stupide qui ferait du Saphyr un arbitre loin du monde, envoyant ses avions là où on en veut à ses puits de pétrole ou à ses usines de sous-traitance en soutenant tous les régimes tyranniques pourvus qu'ils s'assurent de la continuité de nos activités. Ce n'est pas cela qu'un saphyrien de coeur ferait. Un saphyrien de coeur, combat ces comportements et combat uniquement pour que chacun sur la Terre bénéficie des mêmes jouissances qu'il goûte. Le rayonnement du Saphyr qu'offrira le MRC sera la place dans le camp du monde libre, du vrai monde libre, celui du camp de la Liberté pour tous.

Vous avez l'occasion de voter pour qu'un pays développé ne cède pas à la diplomatie d'intérêt. Alors, mes amis, au nom de la responsabilité que nous avons devant le monde entier, votez MRC ! Votez pour que la paix, la justice et la modernité !

Vive le Saphyr !

[Joakim Overgraad]

CONFÉRENCE FÉDÉRALE DE LA CMD :
LANCEMENT DE LA CAMPAGNE SAPHYRIENNE !
#LESTEMPSCHANGENT #CONTINUONSENSEMBLE


Pour lancer leur campagne fédérale et faire parvenir aux saphyriens et saphyriennes leurs deux grandes propositions pour le prochain mandat, la Coalition des Mouvements Démocrates a pris la décision d’organiser une grande conférence à Rosyth, dans la Principauté de Njördland. Ville passée au Grand Rassemblement Patriote, dans une Principauté oscillant traditionnellement entre les deux extrêmes, elle a été sélectionnée pour incarner le visage traditionnel de la CMD : toutes les extrêmes se valent, nous incarnons la démocratie et la stabilité.

Place de la Marine étaient réunis diverses entreprises locales affiliées à la CMD, organisées comme un marché d'hiver, le gratin de la CMD et surtout des milliers de sympathisants venus de tout le Saphyr pour assister à ce premier événement de campagne sur lequel Joakim Overgraad comptait pour lancer une forte dynamique en sa faveur. Sur fond de musique calme, le Vice-Président du Conseil Impérial prenait la parole la voix affirmée et déterminée :
Joakim Overgraad : Mesdames et Messieurs, je vous souhaite la bienvenue dans cette merveilleuse ville de Rosyth ! Je vais commencer par adresser mes remerciements aux entreprises qui nous ont accompagnés dans l’organisation de cette grande conférence, ainsi qu’aux techniciens et techniciennes sans lesquels nous serions bien embêtés. Rassurez-vous, nous savons que nous sommes en hiver, qu’il fait froid : nos allocutions ne seront pas longues avant de laisser place aux festivités de la soirée.

Je veux ce soir affirmer quelques volontés, déterminées, auprès des saphyriens et des saphyriennes qui nous regardent de partout dans le monde. Sous mon impulsion, notre Coalition a gouverné. Sous mon impulsion, en tant que Vice-Président du Conseil Impérial, nous avons réussi mes chers amis à tenir la plupart des promesses que nous avions faites au Saphyr ! La dépense publique a été réduite, la planification a été abolie ! Mais enfin, tant d’autres défis nous attendent désormais. Alors, je l’affirme fièrement devant vous : le prochain mandat sera marqué par une Présidence démocrate de notre Conseil Impérial ! Les prochaines années seront cruciales pour le Saphyr : transition écologique, transition productive vers une économie de marché prospère pour la majorité d’entre nous, lutte contre les extrémistes et leur potentiel retour aux affaires, lutte anti-terroriste !

Avant de laisser la parole à Val Swanson, candidate comme Présidente-Maire dans la charmante Cité-Libre de Katalina, je tiens à adresser une parole à toutes les saphyriennes et à tous les saphyriens qui sentent que les temps leurs échappent. Oui, les temps changent, c’est un fait. Notre Empire connaît de grandes transformations, et le fait même qu’un saphyrien dont les parents sont eibadistes puisse se présenter à la Présidence le prouve. Mais ils changent pour le bien, pour la prospérité partagée de notre Nation. Alors continuons, ensemble, à accompagner ces transformations et à bâtir un Saphyr capable d’assumer et de faire face à tous les défis qui sont devant nous ! Je vous remercie !
Le Vice-Président du Conseil Impérial laisse alors la parole à Val Swanson, qui saisit le microphone confié par Joakim avant de sourir au public. Elle commence son discours.
Val Swanson : Je te remercie pour cette introduction pleine d’espoir. En effet, il est temps pour le Saphyr de connaître une Présidence démocrate porteuse d’idéaux de justice et de prospérité ! En parlant de cela, chers auditeurs et auditrices, je voudrais réaliser une rétrospective historique devant vous autour d’un élément fédéral que nous connaissons tous si bien : la taxe scripturale. Oui, vous savez, cette taxe sur les paiements immatériels qui finance massivement notre budget fédéral et notamment les aides aux entreprises, nos ministères ! Cette taxe, singularité saphyrienne sur beaucoup d’aspect, elle à une Histoire. Et cette Histoire, elle est née de l’étincelle, ingénieuse, née au sein d’un esprit libéral du Saphyr. Dans l’esprit de l’ancien Vice-Président du Conseil Impérial Ludvig Larsson, qui a vu dans ce nouveau mécanisme fiscal un moyen de moderniser durablement la fiscalité saphyrienne dans les années 150. Maintenant, reprenons cette idée actualisée pour nos temps d’aujourd’hui.

Le concept est simple : une microtaxe sur tous les paiements électroniques, dématérialisés pour remplacer l’impôt-sur-le-revenu, les taxes indirectes et une partie de l’impôt sur les sociétés ! Malheureusement, ce projet qui aurait dû révolutionner le Saphyr en cinq ans n’a pu aboutir que partiellement, et a depuis servi à alimenter l’État-obèse en parallèle d’autres impôts lourds. Aujourd’hui, donc, la CMD s’inspire de cette étincelle presque révolutionnaire pour offrir une proposition aux saphyriens et saphyriennes de 185 : terminons ce merveilleux projet de Ludvig Larsson.

Car aujourd’hui, prenons l’exemple d’un boulanger, on vous taxe sur la propriété de vos locaux - parfois de votre maison. On vous taxe sur les bénéfices que vous réalisez. On vous taxe sur vos revenus, on taxe les machines que vous devez importer pour réaliser votre activité, on taxe les salaires de vos employés. On taxe vos produits, on taxe l’eau, l’énergie, vos ingrédients ! Je comprends sincèrement le ras-le-bol de centaines de petits et moyens commerces à Katalina : on ne s’y retrouve plus ! Nous souhaitons apporter une solution à cela.

Voici notre proposition exacte : durant le prochain mandat, les démocrates s’engagent à continuer de réduire la pression fiscale, en opérant un basculement global des impôts sur les revenus, sur les bénéfices des sociétés, sur divers produits, sur les transactions financières, sur la propriété vers la taxe scripturale. Une taxe unique pour alimenter notre budget fédéral, moins de complexité pour tous les saphyriens : nous y gagnerons tous et toutes ! Alors osons, menons la rupture fiscale qui s’accompagnera toujours de la maîtrise de notre dépense publique ! Changeons d’ère, oxygénons toujours plus l’activité dans notre Empire ! Je vous remercie.

Je laisse maintenant la parole à Mattias Carlen, candidat aux sénatoriales pour le compte de la CMD !
Elle confie alors le microphone au jeune homme, qui le saisit avec confiance avant de débuter.
Mattias Carlen : Merci Val de nous avoir présenté cette proposition qui effectivement est propre à notre famille politique et en convaincra je suis sûr plus d’un à nous suivre ! Cependant, de mon côté je vais vous parler d’un tout autre thème. En effet, Skadien comme je suis, je vais bien entendu vous parler de politique étrangère. Plus précisément, je souhaite évoquer devant nous la vision démocrate de la grande priorité de notre fin de siècle : l’Idylénie.

Pourquoi parleraient-ils de l’Idylénie alors qu’ils veulent gouverner le Saphyr, me direz-vous ? Et bien car c’est là-bas que vivent des centaines de millions d’âmes, que la pauvreté et les difficultés humaines s’accumulent et que c’est ce continent qui va payer la facture du changement climatique si nous n’agissons pas vite ! Un pays dans le monde est porteur de la transition écologique depuis bien longtemps, c’est l’Union d’Iyroé, un pays idylénien ! Alors, je le dis avec fierté, l’avenir de notre diplomatie pour les prochaines années sera sur ce continent plein d’avenir et plus particulièrement sur la question du développement humain.

Mes mots résonneront fortement avec ceux du récemment rétabli et bientôt visiteur au Saphyr, bref nominé progressiste en Fédération-Unie, Pete Page : “En travaillant de concert avec notre ami iyroéen, avec les régimes en place, nous établirons une véritable feuille de route vers la démocratie et la liberté dans ce continent. Nous nous baserons sur trois piliers : un plan international massif d’aide économique ; l’établissement de relations cordiales avec les États en place en échange de promesses de réformes ; la construction d’une véritable insertion du continent idylénien dans le commerce international qui profitera à tous. Ce sera ma priorité en tant que Président en matière de politique étrangère : contenir l’expansion des radicaux sur ce continent, qui est une véritable bombe démographique à retardement qu’il vaut mieux voir aller vers la démocratie et la liberté que vers le communisme ou l’autoritarisme.” Cet engagement, nous le prenons aussi de ce côté de l’océan et nous le porterons fièrement dans les murs des institutions internationales !

Car oui, la CMD n’a pas de langue de bois sur la question de la solidarité internationale : la clé, c’est le développement humain ! Pour lutter contre le terrorisme eibadiste, la meilleure option, c’est le développement humain et la démocratie ! En inscrivant le Saphyr dans ce mouvement de l’Histoire, nous pourrons dire en tant qu’humains que nous avons pris nos responsabilités pour offrir à chacun dans ce monde les opportunités pour réussir ! Vive l’amitié saphyro-idylénienne, basée sur des partenariats de développement, de paix ! Je rend à présent la parole au futur Président du Conseil Impérial.
Le jeune futur sénateur rend alors le microphone à Joakim, qui le saisit d’un air bienveillant avant de reprendre pour conclure.
Joakim Overgraad : Merci à vous deux, Val et Mattias, de nous avoir présenté ces deux grandes propositions-phare qui rythmeront notre campagne parmi tant d’autres. Car en effet, à la suite d’une grande consultation citoyenne, nous avons aussi ce soir une grande nouvelle : dès demain, notre Contrat avec les Saphyriens et les Saphyriennes sera disponible sur les réseaux et en librairie ! Ce petit livret, comprenant notre programme et pour notre Empire Fédéral et pour ses Principautés, ses Cités-Libres, constituera la base de notre voix si singulière dans notre pays et qui, j’en suis sûr, le marquera dans la durée.

Je vais maintenant conclure avec deux idées. La première, c’est d’affirmer avec mon plus sincère respect envers notre peuple que notre programme est celui qui guidera le Saphyr vers la prospérité, du bon côté de l’Histoire en se modernisant lui-même et en aidant les autres à faire de même. La seconde, c’est que je suis prêt, avec tous mes alliés au sein de la Coalition et d’ailleurs, à tenir la barre de ce pays. J’ai un profond respect pour Madame Sullivan-Pettersen, et nous avons bien travaillé ensemble. Pour continuer à offrir au Saphyr réformes et liberté, continuons ensemble, car les temps changent et rien ne les arrêtera.

Gloire à l’Empire !
Après sa conclusion, la foule enthousiaste acclamait les trois protagonistes présents sur l’estrade. Ces derniers s’autorisèrent un bain de foule, qui durait toute la soirée à mesure que les festivités organisées par la Coalition et ses partenaires locaux continuaient au plus grand plaisir des sympathisants et des passants qui pouvaient aussi profiter de ce regain d’activité et des buvettes.


Photographie de la foule postée sur les réseaux sociaux par une sympathisante.

[Sari Nieminen]

À la suite d'une manifestation pour l'indépendance nationale du Saphyr, Sari pris la parole sur la Communiste-Mobile tandis que les "quelle cuisson ta merguez, camarade ?" affluaient depuis le barbecue syndical.

Camarades !

Je ne vais pas être longue. Nous avons marché dans le froid pour réclamer l'indépendance nationale du Saphyr car nous ne considérons pas que nous avons la pleine souveraineté sur notre nation, quand nous sommes enchaînés à des traités inégaux qui favorisent une puissance supérieure. Cette puissance c'est la Fédération-Unie ! Qui nous a lié avec la Fédération-Unie ? Les Sullivan ! Tout en dégradant les budgets militaires, notamment administratifs, tout en dégradant notre économie et notre marché intérieur, ils nous ont attaché à des traités militaires et libre-échangistes à tous les niveaux. Alors que la Fédération-Unie, la plus grande source de guerre dans le monde, peut désormais librement occuper nos territoires comme des bases avancées en Phoécie, alors que nous sommes pris entre les feux guerriers des bellicisteries fédérées ou d'Anpor, puissances coloniales et guerrières à nul autre pareil, le Saphyr n'a jamais été aussi faible et inaudible dans le concert des nations. Nous possédons un arsenal puissant, nous possédons des armées fortes alors pourquoi sommes roulés dans la tourbe, mis en position de soumission face à Anpor et la Fédération-Unie ? Comment voulez-vous que le rayonnement international du Saphyr puisse être envisagé dans l'avenir alors que nous sommes tenus par la main des deux côtés ? Ces gens-là pour défendre leurs intérêts économiques, ont vendu la grandeur saphyrienne à l'international.
Les traités d'Alliance Militaire Défensive sont des faux-semblants, c'est une machine pour déguiser la main mise des puissances étrangères en Phoécie. Grâce à ces traités, le Saphyr est placé dans la dépendance fédérée et anporienne sans en avoir l'air.

L'autre versant de ces traités a été la préservation des intérêts privés de la famille Sullivan. Leurs intérêts économiques quels sont-ils ? Exploiter toujours plus fermement les saphyriens et saphyriennes, les mettant en concurrence avec les travailleurs les plus sous-payés du globe, les mettant en concurrence avec les agriculteurs les plus malades qui utilisent les produits jusqu'à la mort, broient la terre par des assauts de machines et se tuent pour nourrir leur pauvre famille. Les Sullivan et les libéraux n'aspirent pas à préserver le marché intérieur saphyrien, garant de la qualité de vie de notre Nation. Le château de cartes que nous avons conçu et protéger de l'extérieur, les Sullivan veulent ouvrir les portes et fenêtres pour que le vent le fasse s'écrouler. Une fois le marché intérieur mis à mal, nos ouvriers et agriculteurs ne travailleront plus pour nourrir nos hommes et nos femmes mais pour exporter dans le monde nos produits en Fédération-Unie ou à Anpor. Il est bien plus rentable pour les milliardaires de l'être dans un pays d'exportateur, à l'instar de ces oligarques bananiers de pays pauvres qui préfèrent maintenir leur peuple en servitude au service des puissances coloniales plutôt que de leur offrir l'indépendance économique ; qui préfèrent user ignoblement toutes les forces vives de leur pays à la production qu'ils revendront où elle s'achète mieux, plutôt que de construire les jours heureux dans son pays.
Les saphyriens et les saphyriennes n'ont pas vocation à devenir les victimes d'un régime bananier comme la Fédération-Unie ou la Lysennie en ont imposé en Idylénie par exemple. Nous refusons de subir la colonisation et la satellisation de caractère totalitaire, auxquelles veulent nous soumettre libéraux et conservateurs, agents intérieurs de l'impérialisme fédéré.

La grandeur du Saphyr ne pourra se régénérer que par l'effort d'indépendance nationale et de rayonnement du pays. Pour ce faire, nous devons quitter les traités de libre-échange afin de protéger la vie heureuse de nos travailleurs, les ôter de cette compétition stupide avec les damnés de la terre et de l'usine que la Fédération-Unie ou Anpor produisent en masse. Nous devons quitter les traités de libre-échange pour protéger la vie traditionnelle et le bien-être national qui sont certes moins productif que la casse des identités nationales, traditionnelles et humaines mais qui préservent la nature de nos valeurs et l'équilibre social. Nous devons enfin quitter les traités militaires qui ne sont que des amplifications de la soumission saphyrienne à la Fédération-Unie et à Anpor.

Vive le Saphyr libre !


Après son intervention, une petite musique composée en l'honneur de la place, fut jouée par un accordéoniste saphyrien.

[Sarah Kalpije-Ranhört]

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Ce matin la, malgré le froid mordant et l’humidité ambiante qui obscurcissaient le ciel du Njördland, plusieurs centaines de manifestants et de manifestantes s’était rassemblés sur le parvis de Rosyth a l’appel de plusieurs associations féministes et de lutte contre les discriminations. Dans le calme de la première ville de la principauté nordique, une marche animée avait prit place dans les rues du centre ville pour réclamer un plan de lutte contre les violences sexuelles et sexistes et une lutte systématique contre les discriminations. Au cœur de nombreuses dénonciations se trouvait également le bourgmestre nationaliste Leon Hansen, accusé de porter des valeurs passéistes et de manquer de courage et de conviction sur ces sujets brulants.

En fin de matinée, la marche atteint finalement les abords de la place de la Marine, où se trouvaient le cœur des institutions de la vie communale. C’est là que Sarah Kalpije-Ranhört, Secrétaire d’état a l’économie de la mandature sortante et tête de liste de la CMD aux élections locales, avait prévu de rejoindre le cortège afin d’assurer les manifestants de son soutien. Lorsque les têtes de procession eurent atteint ainsi les abords de la place, la candidate se mêla aux manifestants, saluant les responsables associatifs qu’elle avait pu déjà rencontrer par le passé, et s’abreuvant des noms et des visages des nouvelles têtes, qui lui seraient bien utile de connaître si elle remportait l’élection.

Lorsque la procession se fut finalement rassemblée sur la place, se mélangeant avec une foule de curieux attirés malgré l’heure de se sustenter sur la place de la Marine, Sarah fendit les eaux de la foule pour se diriger vers une estrade soigneusement dressée, saluant la foule présente afin d’obtenir son approbation rhétorique. Laissant se soulever quelques vivats et applaudissements, la tête de liste libérale prit ensuite la parole.

Qu’il fait bon vivre dans notre belle et nordique cité de Rosyth ! Nos rues y sont agréablement pavées, notre bâtiments résonnent par leur magnificence, et notre climat de vie fait la richesse du cœur de nos concitoyens ! Alors, mes chers amis, pourquoi ce climat agréable, pourquoi les rues de notre ville devraient elles constituer une menace ou un danger pour la moitié de notre population ? Pourquoi être une femme empêcherait de se promener librement dans ces rues, de profiter simplement de son existence, sans jeter des coups d’œils furtifs à chaque coin de rue ? Pourquoi être une femme devrait nous empêcher de nous habiller librement, par crainte de commentaires déplacés, de regards de biais, de crachats et de gestes déplacés ? Pourquoi être une femme nous prive du libre exercice de l’espace public au profit d’une minorité qui prétend nous juger et s’immiscer dans notre sphère privée ?

Dans sa mairie, protège par ses hauts murs de pierre et d’ivoire, Mr Hansen se borne à croire que les associations qui dénoncent ce fléau défendent une idéologie mortifère et gauchiste. Dans ses convictions fermées et passéistes, il mêle ces souffrances à la simple question migratoire, affirmant que moins d’étrangers, que plus de policiers, que plus de surveillance suffiront à rendre nos rues plus sûres. Il se berce dans l’illusion d’une réponse simple et globale pour combattre un fléau spécifique et quotidien, et laisse la situation empirer sans prendre les mesures nécessaires. Car les carences du politique à punir un harcèlement en règle, une discrimination de fait, créent la souffrance quotidienne de la moitié de la population. D’après les chiffres, ce sont les trois quarts des femmes qui ont été victimes d’un outrage sexiste dans la rue au cours des 12 derniers mois. Un chiffre constant, alarmant, glaçant, qui nécessitent une prise de responsabilité par les législateurs, afin de combattre efficacement ce fléau, en lien avec les associations qui l’affrontent déjà sur le terrain.

Certains me demanderont d’être claire, de nuancer, de différencier drague de rue et harcèlement, compliment et outrage, là où le bon sens suffit à trancher ces débats. Là où la gauche se perd en débats intellectuels illusoires sur les définitions précises de l’action publique et son degré d’anti-discrimination, la droite s’enferme dans un cadre réducteur de politiques pénales dépassées et généralisées, sans combattre ce fléau spécifique. Seule la Coalition des Mouvements Démocrates entend apporter une réponse claire, équilibrée et globale, en pénalisant dans un délit spécifique le harcèlement de rue.

Ce délit pénalisera comme outrage sexiste tout propos déplacé, sifflement, crachas, ou autres geste brimant la liberté des femmes dans l’espace public. Ce délit instaurer une répression proportionnée, du propos déplacé a l’agression sexuelle caractérisée, par une échelle des peines allant d’une contravention systématique à une éventuelle convocation rapide au tribunal. Ce délit, enfin, s’aggravera en cas de récidive, et permettra d’alimenter une base de données destinée à prévenir chez certains individus la réitération de ces comportements déviants.

Mais le cadre légal ne demeurera pas inappliqués. Nous expérimenterons, d’abord au niveau du Norjdland, puis en tant que proposition fédérale, la mise en place de brigades spécialisées, formées pour reconnaître les cas d’outrage sexiste et d’harcèlement de rue. Ces brigades pourront assurer des missions quotidiennes visant à rendre plus sûr l’espace public, et seront adéquatement formées à la prise en charge des victimes, un enjeu majeur dans la lutte contre ces violences quotidiennes.

Reconquérir un espace public sain pour les femmes, et pour l’ensemble de nos concitoyens: tel est un enjeu majeur pour démontrer qu’une politique de proximité et d’action est encore possible. En tant que candidate de la CMD, j’aurais cœur à défendre ce projet humaniste, féministe et progressiste sur le terrain comme dans l’arène parlementaire. Un combat que je sais long et périlleux, mais au combien nécessaire pour fonder une société où seule comptera ce que vous valez, et où vous ne serez plus juge sur ce que vous êtes.

La candidate descend alors sous les applaudissements, laissant les célébrations de la manifestation reprendre, avec musique et échanges collectifs auxquels elle se mêlera un temps avant de repartir poursuivre sa campagne.

[Sarah Kalpije-Ranhört]

De retour sur la place de la Marine, devant une série de banderoles aux couleurs de la CMD et de la principauté la Ministre-Présidente prit la parole sur une estrade dressée à l'occasion, entourée de plusieurs partisans:

La liberté est une valeur essentielle, cardinale, qui se trouve au cœur de mon engagement politique. La première des idées que j’ai voulu défendre, d’abord comme Maitresse des Ports du Prince, puis comme Ministre-Présidente du Njördland. Ce mandat à la tête de notre principauté fut l’occasion de mettre en avant cette valeur : défendre la liberté des femmes à pouvoir se déplacer sans être harcelées dans l’espace public ; liberté pour nos concitoyens de vivre dans un Etat engagé dans la transition climatique ; liberté pour nos agriculteurs de moderniser leurs modes de production ; liberté pour nos concitoyens de vivre dans une principauté démocratique et prospère.

Mais le chemin reste long, pour reconstruire nos services publics, rebâtir notre modèle économique et réimposer nos valeurs. J’ai entendu tout à l’heure Jay Löfgren défendre la nationalisation de certains services essentiels à la population : si je ne pense pas que cette solution drastique soit la plus adaptée, je partage la volonté du Parti Impérial de donner à nos services publics les moyens de leur ambition, et à nos prérogatives de puissance publique la puissance qu’elles nécessitent. Bénéficier de service garantissant vos besoins fondamentaux est une liberté fondamentale, je l’affirme pleinement et en toute conscience, et notre gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer ces services à la population.

Néanmoins, les personnes qui assurent ces services ne doivent pas être les victimes d’un système discriminatoire, qui les privent de droit essentiel pour les salariés. J’ai entendu plusieurs fois des membres de la droite s’élever contre la garantie du droit de grève des fonctionnaires, en prétendant qu’il s’oppose à l’intérêt général : je crois au contraire à l’esprit de corps qui anime les travailleurs de nos institutions, de nos hôpitaux, de nos écoles, de nos municipalités, et de toutes ces petites et moyennes agences publiques qui font vivre l’Etat à chaque niveau de la société. Je crois à leur dévouement pour nos concitoyens : ils ont conscience d’avoir des devoirs, et ils méritent d’avoir des droits.

Alors, si les électeurs et les électrices du Njördland nous réaccordent leur confiance, nous élargirons le droit de grève dans la fonction publique fédérale en assouplissant les règles pour les fonctionnaires disposant actuellement de droits limités. Bien évidemment, ce droit ne fera pas obstacle au maintien des services publics, avec la garantie d’une continuité de service minimum et l’obligation légale pour les grévistes de déposer un préavis préalable de 48h avant tout mouvement de grève auprès de leur autorité hiérarchique, afin de permettre une réorganisation des services.

Le droit de grève est une liberté essentielle, dans la fonction publique comme dans le secteur privé. Pour cette raison, nous adopterons une interdiction de licenciement lié à l’appartenance à une organisation syndicale, ou à la participation à un mouvement de protestation, dans l’administration publique comme dans les entreprises privées. La performance économique de nos entreprises repose en effet sur un dialogue serein entre salariés et patronat, et la garantie des droits des travailleurs est une donnée essentielle pour permettre l’équilibre du marché du travail.

Enfin, les policiers pourront également bénéficier d’un droit de réserve limité, qui proscrira bien évidemment la manifestation des représentants de la force publique, mais permettre à nos gardiens de la paix d’exprimer eux-mêmes leur mécontentement. Citoyens comme les autres, les héros de nos forces de l’ordre ont aussi le droit de voir reconnaitre leur liberté de s’exprimer sans mettre en danger la stabilité et l’autorité de l’État.

Mes chers amis, il nous reste encore un long chemin à parcourir avant de considérer notre mission accomplie. Contre la pauvreté qui demeure, contre les difficultés économiques et climatiques, contre les extrêmes et leurs discours de haine et de division, je continue de croire que notre méthode de modération et de progrès demeure la bonne. Ne faisons pas le choix de l’extrémisme, à l’heure ou la prospérité et la concorde peuvent se construire ensemble !


Après cette courte intervention, Sarah Kalpije-Ranhört se mêla à la foule pour son traditionnel temps d'échange avec ses concitoyens.

[Sarah Kalpije-Ranhört]

Sarah Kalpije-Ranhört, candidate libérale de la Coalition pour le Mouvement Durable (CMD), arriva dans les locaux de l'Agence Njördlandaise de l'Environnement sous un ciel radieux. Accompagnée de son équipe de campagne, elle était accueillie chaleureusement par les responsables de l'agence, impatients de partager leur expertise et leurs projets novateurs pour la préservation de l'environnement.

Après une brève présentation, la Ministre-Présidente entama une visite guidée des installations, attentive aux détails et posant des questions pertinentes. Elle fit la rencontre d'agriculteurs passionnés, qui lui exposèrent les défis auxquels ils faisaient face en matière de durabilité et de protection de la biodiversité. La candidate libérale prit le temps d'écouter leurs préoccupations et de discuter des solutions innovantes pour concilier l'agriculture et la préservation de l'écosystème.

Quelques heures plus tard, sur la Place de la Marine de Rosyth, capitale de la principauté du Njördland, celle que l'on surnommait SKR s'avança vers le pupitre, entourée d'une foule attentive et des journalistes qui avaient fait le déplacement pour assister à cette conférence de presse cruciale. Vêtue d'un tailleur élégant, son visage rayonnant d'énergie et de détermination, elle s'apprêta à prononcer les premières paroles de son discours:

Dès le début de mon engagement politique, le réchauffement climatique et la dégradation de l'environnement ont été à mes yeux des problèmes majeurs pour notre pays. En tant que Maitresse des Ports du Prince, puis que Ministre-Présidente du Njördland, nous avons adopté des lois pionnières dans la protection de l'environnement, dans la préservation de notre patrimoine naturel et dans la construction d'un modèle agricole souverain, pérenne et durable. Nous avons progressé, mais nous n'avons pas fais assez: et il est désormais nécessaire de poursuivre cet engagement, défendu par Helene Vinderstig au niveau fédéral, et part intégrante du projet de la Coalition des Mouvements Démocrates. Je salue ici aussi les pistes lancées par le MRC dont je suis pourtant peu partisane de l'idéologie et des objectifs: au regard des insuffisances et de l'inaction de la coalition actuelle, le Pacte Vert proposé par ce mouvement a le mérite de mettre la question climatique à l'agenda sans le réduire à une apologie naïve du nucléaire.

Mais je ne veux pas que l'Etat et les politiques publiques soient les seuls à s'engager dans cette aventure, car il s'agirait d'une imposition par le haut d'un nouveau modèle de société, qui ne pourra pourtant se construire sans l'union des forces vives de notre Empire. Il est nécessaire aujourd'hui plus que jamais qu'associations, entreprises, citoyens, principautés et Etat se mettent en marche dans la bataille climatique : et c'est tout le sens de notre projet de #Transitiondurable.

L'un des axes majeurs de ce projet passe par l'élaboration d'un verdissement des secteurs financiers, bancaires et entrepreneuriaux, qui constituent la principale source de financement des investissements privés, et l'un des moteurs de notre économie. Ancienne spécialiste des banques et des marchés financiers, je connais le danger de ces marchés déréglés et spéculatifs: mais je connais aussi le pouvoir d'une réglementation adaptée et d'une stimulation de l'intérêt rationnel des acteurs à innover et à investir dans le bon sens du progrès. Nous adopterons donc une loi de réglementation et de promotion de la finance durable, qui favorisera la prise en compte des objectifs environnementaux dans les levées de fonds et les prêts accordés aux entreprises: l'objectif est de réduire drastiquement les investissements climatiquement néfastes, au profit d'énergies décarbonatées et de projets durables. Nous mettrons en place des labels et une réglementation souple qui permettra de généraliser un cadre de références et de normes communes dans l'Empire, que les principautés pourront ensuite mobiliser au service de leurs politiques territoriales.

L'Etat jouera ici tout son rôle, en appliquant à ses propres services et compagnies publiques cette nécessité d'une action durable, et en systématisant la prise en compte des impacts environnementaux dans le pilotage de projets publics, l'allocation de ressources ou de subventions et les actions quotidiennes de ses services partout sur le territoire. Nous devons bâtir une politique d'exemplarité, et une politique d'impulsion: lancer les investissements pilotes, définir des cadres corrigeant les externalités négatives, et ainsi poursuivre la construction d'une société plus durable.

Mes chers concitoyens, je ne promets pas immédiatement le grand soir, ni des lendemains qui chantent: mais sous les nuages du nationalisme, il y a six ans, vous avez montré que vous saviez danser sous la pluie. Vous avez montré qu’il n’y avait pas de la place que pour la peur ou que pour l’extrémisme au Njordland, et je saurais de nouveau faire de mon mieux pour être à la hauteur de vos espoirs. Soyons le miroir de ce que nous espérons bâtir: un Njordland meilleur pour nos enfants. Et cette victoire climatique comme politique passe par le choix d’un projet inclusif, progressiste et libéral: pour demain, continuer à poser les pierres de cette société équitable, libre et paisible. Ensemble, nous y parviendrons !

[Sarah Kalpije-Ranhört]

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Sur la place de la Marine, au cœur de la ville de Rosyth, Sarah Kalpije Ranhort, vêtue avec une élégance simple qui reflète son expérience et sa détermination, prend la parole devant une foule attentive. Après six longues années de règne d’un GRP sclérosé qui avait repris la principauté une fois qu’elle était partie à l’échelon fédéral, la nouvelle présidente du Conseil venait dans le Nord en opération de reconquête.
Elle commença par saluer chaleureusement la foule, ses yeux balayant l'assemblée avec une familiarité et un respect profonds pour les citoyens de sa principauté natale.

Qu'il fait bon revenir dans notre belle et nordique cité de Rosyth ! Ici, où les rues pavées racontent des histoires de notre passé glorieux, et où chaque bâtiment résonne de notre ambition pour l'avenir. C'est dans cette ville, au cœur de notre Njordland bien-aimé où je suis né, que je vois le reflet vivant de notre esprit communautaire et de notre engagement envers les valeurs démocratiques.

Nos rues pavées, nos magnifiques bâtiments, et notre climat de vie si riche sont le cœur battant de Rosyth. Mais, mes amis, nous devons nous interroger : pourquoi, dans ce cadre idyllique, certains parmi nous doivent-ils craindre pour leur sécurité ? Pourquoi les femmes de notre société devraient-elles se sentir menacées dans ces rues qui appartiennent à tous ? C'est une question qui touche à l'essence même de notre démocratie.

La démocratie n'est pas seulement le droit de voter ou la liberté d'expression. C'est aussi le droit de se sentir en sécurité dans son environnement, de vivre sans crainte. Et c'est là que le Saphyr doit jouer un rôle crucial. Non seulement en protégeant nos citoyens, mais aussi en agissant en tant que modèle pour le monde. Nous devons former des alliances, non pas basées uniquement sur des intérêts économiques ou stratégiques, mais sur des valeurs partagées de respect, d'égalité et de justice. Que ce soit dans nos rues ou sur la scène internationale, notre action doit être guidée par ces principes démocratiques.

Cette promotion de la démocratie dans le monde sera une priorité de ce nouveau mandat que je sollicite. En six ans, nous avons réformé le fond de cohésion du Samvelde afin de renforcer l’autonomie économique et alimentaire du Dawfiqq, renforcer nos liens avec de nombreux pays tiers, du Tawrikina au Taeyang: l’heure est désormais à la consolidation et au dépassement.

Le renforcement de la cour pénale internationale est plus qu'une nécessité : c'est un impératif moral pour notre époque. Dans un monde où les frontières s'estompent et où les défis deviennent mondiaux, il est essentiel que la justice transcende également ces frontières. Le Saphyr, avec son histoire de respect de la loi et des droits de l'homme, se doit d'être à l'avant-garde de cette initiative. Imaginez un monde où les crimes de guerre, les génocides, et les violations graves des droits humains ne restent plus impunis, quel que soit l'endroit où ils se produisent. En travaillant avec nos alliés, en formant des coalitions de pays partageant les mêmes idées, nous pouvons aider à établir cette cour comme une force de bien dans le monde. Cela va au-delà de la simple répression des crimes. C'est une question de prévention, de dissuasion et, finalement, de maintien de la paix mondiale.

En évoquant la nécessité du renforcement de cette cour pénale internationale, nous ne pouvons ignorer les atrocités commises par la junte fasciste de Narois et les agissements du Borowen. Ces régimes, par leurs actions, ont violé non seulement les lois de leurs propres pays mais aussi les principes fondamentaux de l'humanité. Les crimes perpétrés sous leur autorité - les persécutions, les massacres, les violations des droits les plus élémentaires - sont des taches sur la conscience collective de notre monde. Des civils innocents, des opposants politiques, des minorités - tous ont souffert sous le joug de ces régimes oppressifs. Les récits de torture, d'exécutions sommaires, et de nettoyages ethniques ne sont pas de simples histoires ; ce sont des réalités vécues qui crient justice. Une cour pénale internationale aurait la capacité de juger les dirigeants de ces régimes pour leurs crimes. Elle enverrait un message clair : peu importe votre rang ou votre pouvoir, vous ne serez pas à l'abri de la justice. La création de cette cour est essentielle pour rendre des comptes, pour offrir une voie de recours aux victimes, et pour prévenir la répétition de telles atrocités à l'avenir. Le Saphyr, en soutenant cette initiative, affirmerait son engagement inébranlable pour les droits de l'homme et la dignité humaine.

De récents débats ont aussi fait surgir la question de notre présence militaire à Abydos. Si nous envisageons l'avenir d'Abydos et de notre présence là-bas, une chose reste claire : tant que la menace d'une réintégration par la force de la Principauté d'Abydos par la junte autocratique et militaire de Narois demeure, nous ne pouvons pas envisager de nous retirer. Notre présence là-bas n'est pas seulement une question de stratégie militaire ; c'est un engagement envers les principes de liberté, de démocratie et de souveraineté nationale. Nous sommes pleinement conscients des aspirations d'Abydos à établir sa propre force armée, et nous soutenons leur droit à l'autodétermination. Cependant, la sécurité et la stabilité de la région doivent rester notre priorité absolue. La junte de Narois a montré à maintes reprises son mépris pour les normes démocratiques et les droits humains. Laisser Abydos vulnérable à une telle force oppressive serait une trahison de nos valeurs et de notre engagement envers la paix régionale.

Le rétablissement d'un gouvernement légal et démocratique à Narois est essentiel non seulement pour la sécurité d'Abydos, mais aussi pour la stabilité de toute la région. Le Saphyr s'engage à travailler avec la communauté internationale pour soutenir le peuple de Narois dans sa lutte pour la démocratie et pour contrer l'influence destructrice de la junte. Notre objectif ultime est de voir une région où les peuples d'Abydos et de Narois peuvent vivre en paix, dans des sociétés libres et démocratiques. Cela reste le cœur de notre mission et de notre présence à Abydos.

Mes chers concitoyens, en nous tenant ici aujourd'hui, nous réaffirmons notre engagement envers des valeurs qui transcendent les frontières, des valeurs de démocratie, de liberté et de justice. Le Saphyr, notre fier pays, a toujours été un phare dans les mers tumultueuses de la politique mondiale. Nous sommes à un moment décisif de notre histoire, un moment où nos actions définiront le cours de l'avenir, pas seulement pour nous, mais pour le monde entier.

Nous avons parlé aujourd'hui de défis majeurs – la relance de l'intégration démocratique, la nécessité d'une cour pénale internationale, la situation complexe à Abydos – et j'espère que vous voyez, comme moi, que ces défis sont aussi des opportunités. Des opportunités pour le Saphyr de montrer la voie, de construire un monde plus juste, plus sûr et plus prospère. Ensemble, en tant que nation unie et forte, nous pouvons réaliser ces ambitions. Notre engagement pour la démocratie, notre volonté de travailler avec des alliés partageant les mêmes idées, notre capacité à affronter les adversités, tout cela nous donne la force nécessaire pour façonner un avenir meilleur. C'est avec cette conviction, avec cette foi inébranlable en nos valeurs et en notre peuple, que je me présente devant vous. Ensemble, nous pouvons, et nous allons, faire une différence. Merci Rosyth, et merci à chacun et chacune d'entre vous pour votre soutien indéfectible. Ensemble, avançons vers un avenir plein d'espoir et de progrès.

#Saphyrleader